Staline aussi voulait sa "solution finale"

Staline aussi voulait sa "solution finale"

Si le dictateur soviétique n'était pas mort le 5 mars 1953, des millions de Russes auraient été déportés en Sibérie, simplement parce qu'ils étaient juifs.

PAR MICHEL COLOMÈS - Le Point.fr

Si Staline n'etait pas mort le 5 mars 1953, des millions de Russes auraient ete deportes en Siberie, simplement parce qu'ils etaient juifs. Poster.
Si Staline n’était pas mort le 5 mars 1953, des millions de Russes auraient été déportés en Sibérie, simplement parce qu’ils étaient juifs. Poster. © Archives Snark

Svetlana Alliluyeva, la fille de Staline, raconte qu'au moment de mourir celui qu'une propagande enamourée avait baptisé le petit père des peuples a ouvert une dernière fois les yeux. Son regard « à la fois fou et méchant », dit-elle, a balayé l'un après l'autre tous les dirigeants qui se trouvaient au pied de son lit et il a levé le doigt en un geste de menace qui a glacé d'effroi tous ceux qui étaient venus assister à ses derniers instants. Puis – au grand soulagement de tous –  il a rendu l'âme.

C'est l'un des passages surprenants du livre que l'historien américain Joshua Rubenstein vient de publier aux États-Unis, Les Derniers Jours de Joseph Staline. Jusqu'au bout de son dernier souffle, celui qui restera comme l'un des dictateurs les plus sanglants de l'histoire aura fait régner la terreur, non seulement dans son peuple, mais surtout dans son entourage immédiat.

Des trains prévus pour les convois de déportés
Ce que rappelle ce livre, c'est aussi comment la mort a empêché le numéro un soviétique de rivaliser une fois de plus dans l'horreur avec Hitler. Tout était prêt, en effet, pour déporter en Sibérie et au Kazakhstan deux millions et demi de juifs russes. Des camps, proches du cercle polaire, avaient été construits et d'autres, agrandis. Des gardes-chiourmes avaient été engagés. Des trains prévus pour les convois de déportés. Dans les dernières semaines de sa vie, Staline, qui avait déjà envoyé au goulag deux millions et demi de personnes, dont 35 000 enfants, s'apprêtait à doubler, avec les rafles de juifs, le chiffre de ces hommes et de ces femmes promis à une mort plus ou moins lente.
En fait, comme souvent dans sa conduite impitoyable du peuple immense de l'empire soviétique, Staline avait besoin, pour ranimer l'esprit combatif de ses fidèles, d'un nouvel ennemi de l'intérieur.
Le 15 janvier 1953, la Pravda révèle qu'un complot visant à assassiner plusieurs dirigeants vient d'être découvert. Les assassins, dit le journal du pouvoir, sont les médecins qui les soignaient et, en réalité, les empoisonnaient à petit feu. Des médecins qui tous se trouvent être juifs. Dès lors, les arrestations vont se multiplier, les interrogatoires musclés se succéder et les aveux être abondamment publiés dans la Pravda. C'est ce qu'on a appelé « le complot des blouses blanches ». Même le médecin privé de Staline, le docteur Vinogradov, n'y échappera pas.

« les cosmopolites sans racines »
Mais les journaux officiels ne se contentent pas de révéler les desseins des comploteurs. La campagne antisémite, latente depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, est relancée dans le courant du mois de février 1953. Non seulement en URSS, mais aussi dans tous les « pays frères » contre « les cosmopolites sans racines ». Le maître du Kremlin a lui-même donné le ton en déclarant au Politburo que « tout sioniste est un agent du renseignement américain ». La préparation psychologique de la grande déportation à venir est donc bien lancée lorsque Staline meurt en quelques heures et dans des conditions qui restent encore mystérieuses, le 5 mars 1953.
Les inculpés du complot des blouses blanches seront tous libérés dans les semaines qui viennent. Et les goulags du Grand Nord prévus pour recevoir des millions de juifs resteront en partie vides. Malenkov, le successeur de Staline pour deux ans, fera même preuve d'une générosité, certes limitée, mais qui permettra de ramener dans leurs foyers plus d'un million de déportés du goulag (sur deux millions et demi) et d'abandonner un certain nombre de travaux pharaoniques, comme une nouvelle ligne de chemin de fer dans le nord de la Sibérie qui à elle seule faisait travailler dans des conditions épouvantables plus de 100 000 prisonniers.
La mort de Staline aura sans doute permis d'éviter une Shoah soviétique. Mais il faudra encore patienter quarante ans avant que ne s'écroule le système qui aurait pu mettre en œuvre cette autre solution finale. Celui que Ronald Reagan appelait fort justement « l'empire du mal ».

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54 years 9 months
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Un jour comme hier, le 7 novembre 1987.
Le coup psychiatrique de Ben Ali.
J'espère que l'ex-communiste notre cher président sébsi ne va pas mourir avant de démonté le coup psychiatrique de Ben Ali. Bien que ça commence a sentir l'infeste de la dictature.

Le plan qui a si bien réussi avec ses failles courantes:

1-Mise de drogues au président et a ses alliés. (exemple : mises des drogues dans l'eau de robinet de Karthage "on cuisine avec de toutes façons").

2-Mise de drogues a tous opposant.

3-Prohibition complète de testes de dépistage de drogues chez les privées.

4-Les psychiatres corrompus prennent le Control des stations de polices seul les médecins légistes peuvent leurs faire la compétition. (Maintenant après le coup psychiatrique de Ben Ali c’est les rapports des médecins légistes qui sont contestés «grave !»)

5-Faire beaucoup de cinéma pour les droits des handicapés pour que l’handicape deviens un rêve.

6-Autorisation légale de mise en secret de médicaments psychiatriques « drogues » a des individus libres. On parle de groupes qui mettent des médicaments sans savoir qu’il y a d’autres groupes qui font la même chose. Surdoses de médicaments vue que le pays n’est plus une dictature et ne peut être contrôlé comme un hôpital psychiatrique. Bref on ne se remet pas encore de l’ancien coup psychiatrique qu’on propose déjà un autre… Le coup psychiatrique doit perdre sont point jusqu'à la fin pour que les générations futures soit moins handicapés.

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