Michel Boujenah: «Défendre la Tunisie, c’est défendre le monde entier»

Michel Boujenah: «Défendre la Tunisie, c’est défendre le monde entier»

Par Marwan Chahla

 

Invité, dans la soirée du samedi 17 juin, de l’émission ‘‘On n’est pas couché’’ de Laurent Ruquier sur France 2, Boujenah a consacré près de quatre minutes de son intervention pour dire tout le bien qu’il pense des Tunisiens et de la Tunisie et pour exhorter le monde entier à soutenir notre pays.

Venu faire la promotion de son spectacle (‘‘Ma vie rêvée’’) et le programme de cette année du Festival de Ramatuelle, sud de la France, dont il assure la direction artistique depuis 2007, l’humoriste tuniso-français n’a pas pu s’empêcher d’orienter l’interview sur un des terrains qu’il préfère le plus: la Tunisie.

Il commença par annoncer qu’il se produira en Tunisie, le 19 juillet prochain, dans le cadre du Festival de Carthage et il a vite fait d’embrayer pour déclarer sa joie de se produire, cet été, dans son pays natal: «Je suis super content parce que, depuis la Révolution, je n’y ai pas joué. J’y suis allé très souvent, mais pas pour jouer.»

Bien plus important que de faire la promotion de sa participation au Festival de Carthage, Michel Boujenah avait autre chose à dire: «Je me bats pour que l’on aide la Tunisie. Ce serait dingue, insensé, irresponsable, fou… de la part des gouvernants européens, français, américains, de ne pas aider la Tunisie financièrement.

«La Tunisie, c’est le pays arabo-musulman où, un jour, une vraie démocratie va arriver. Ils (les Tunisiens, ndlr) ont prouvé plein de choses. Ils ont donné la preuve qu’ils ont atteint un niveau élevé de maturité démocratique. La Tunisie est le seul pays du Printemps arabe qui s’en est sorti de la meilleure manière. Oui, et pour des milliards de raisons!»

Et revenant encore à la charge, l’humoriste insiste: «Ce qui est fou, c’est que la Tunisie, c’est ici: la distance Nice-Tunis est plus courte que celle séparant Nice de Paris. Il faut aider la Tunisie. C’est très important. C’est très important pour les Tunisiens, tout autant que pour nous, ici. Tout simplement, parce que l’enjeu est très grand.»

 
Interrompu par Vanessa Burggraf, la collaboratrice de Laurent Ruquier, qui lui rappelle qu’il n’a jamais cessé «de dire aux Français d’aller en Tunisie, parce que ce pays souffre actuellement d’attirer moins de touristes», Michel Boujenah explique le bien-fondé de sa position sur cette question de l’activité du tourisme tunisien et des vacances des Français en Tunisie: il fait observer qu’«il y a moins de morts, du fait des attaques terroristes, en Tunisie qu’en France. Il ne faut pas l’oublier… Bien sûr qu’il faut aller passer ses vacances en Tunisie. Bien sûr qu’il faut aider les Tunisiens.»

«Il est important de comprendre que défendre la Tunisie, c’est défendre le monde, le monde entier… C’est bien simple: la Tunisie, c’est le berceau de l’Humanité», conclut le plus-que-tunisien Michel Boujenah.

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