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ADRA DU JOUR

Envoyé par jero 
Re: ADRA DU JOUR
02 octobre 2008, 02:42
Citron,

ma tekhouch aalih, c'est leur nouvelle facon d'accueillir les compatriotes
Re: ADRA DU JOUR
02 octobre 2008, 05:14
Ye si HAJ HALOUF KBIR, tu es plein de tmeniq.
Re: ADRA DU JOUR
03 octobre 2008, 02:03
Pouvoir d'achat en berne, récession annoncée... Et comme une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule, le projet de budget 2009 prévoit, en plus, une hausse des tarifs des passeports, qui deviennent biométriques. Au- delà, c'est une série de mesures "surprises" qui n'ont pas été évoquées lors de la présentation officielle du projet de loi.


Selon le quotidien économique Les Echos de vendredi, cette hausse sera de 29 euros pour les adultes et de 15 euros pour les 15-18 ans. Ainsi le prix d'un passeport pour un adulte passera de 60 à 89 euros et de 30 à 45 euros pour les 15-18 ans. Pour les moins de 15 ans, dont le passeport était jusqu'à présent gratuit, il en coûtera 20 euros, précise le quotidien économique qui énumère des mesures "non évoquées par le gouvernement" lors de sa présentation du projet de budget 2009. Le passeport biométrique, dont les premiers exemplaires seront disponibles cet automne, contient une photo et les empreintes digitales numérisées. Il a été lancé officiellement par un décret paru le 4 mai au Journal officiel.
"Fraude à l'identité"

En ce qui concerne la carte d'identité, qui devient elle aussi biométrique, sa délivrance reste @#$%& mais "son renouvellement en cas de perte ou de vol plus de douze mois avant la date d'expiration sera désormais facturé 25 euros", selon le journal. L'objectif du gouvernement est de "réduire la fraude à l'identité", alors que les déclarations de perte ou de vol ont fortement augmenté depuis 1997, "date à laquelle la carte est devenue @#$%&", expliquent les Echos.

Dans le registre des « hausses », d'autres mesures sont également passées à l'as. En premier lieu, l'augmentation de 11% des crédits alloués à L'Elysée. A noter que ceux-ci avaient déjà été réévalués en 2008. Suivent ceux de l'Assemblée en hausse de 3,9% et du Sénat qui gagne 1,4%. La palme revient au Conseil constitutionnel qui voit ses crédits enfler de 60,7%.

Autre mesure qui pourrait déplaire, l'application d'une taxe de 4 euros sur les nouvelles plaques d'immatriculation. Un impôt certes modeste mais qui risque d'accroître la contestation contre les plaques en question.

De ma correspondante sur place au MINISTERE DES FINANCES.
Re: ADRA DU JOUR
03 octobre 2008, 02:13
Y'a que nos rubriques qui restent au même tarif.
Zekch comme le dit L'ami KORE.
Re: ADRA DU JOUR
05 octobre 2008, 09:58
Depuis ce jour à deux heures du matin Israël s'est mis à l'heure d'hiver.
Jusqu'au dimanche 26 octobre au matin, Israël, la France et ... Harissa seront à la même heure.
Re: ADRA DU JOUR
07 octobre 2008, 03:45
Ce soir !!

Soirée Anne Frank sur France 2, avec un film et un documentaire

[www.lefigaro.fr]

[programmes.france2.fr]
Re: ADRA DU JOUR
10 octobre 2008, 06:31
Emeutes dans la ville de Acco.

La nuit de Kippour, vers 23 heures, les habitants d’un quartier juif de Acco (ville mixte où vit une très grande minorité arabe) ont du souffrir la provocation délibérée d’un chauffeur arabe, qui passa chez eux, en trombe et avec les hauts parleurs ouverts au maximum.
Des jeunes juifs qui s’étaient sentis humiliés lui avaient jeté des pierres.

Il faut dire qu’a Kippour, dans presque toutes les villes, des adolescents ont la mauvaise habitude de lancer des pierres sur toute voiture qu’ils voient passer, des fois, même si c’est une ambulance. J’en ai fait moi-même l’expérience, le jour de la guerre de Kippour, en 1973, quand je fus appelée tôt le matin à ma base de réserve.

Le chauffeur s’en est sorti indemne, mais tout de suite les hauts parleurs des Mosquées de Acco, avaient commencé à inciter les jeunes arabes, disant que le chauffeur est mort et qu’il faut aller le venger et tuer des juifs.

Une foule enragée quitte les quartiers arabes et commence à brûler des voitures, briser des vitrines de magasins juifs et piller.
Mon Dieu que de mauvais souvenirs se réveillent.
La Police est arrivée un peu en retard pour empecher ce pogrome. Il faut dire qu’après la Commission Or, sur les événements d’un autre Octobre, les policiers sont plus «prudents » quand ils doivent agir contre des émeutiers arabes.

Le lendemain, le jour de Kippour, ce fut le tour de jeunes juifs de vouloir se venger, la Police était là pour arrêter les dégats.
Aujourd’hui les politiciens sont rentrés dans la ronde et les enquêtes suivront leur cours.

Personnellement j’étais un peu inquiet pour la synagogue TUNE de Acco et son fondateur et directeur jusqu'à ce jour, mon ami Tsion Baddache.
Ce matin, au téléphone, j’appris que tout va bien et que les émeutes étaient loin de Notre Synagogue.
Il me dit encore, et il connaît bien la ville depuis 60 ans, que les provocateurs venaient d’un village, en dehors de la ville, qu’il a toujours eu de bonnes relations avec ses voisins arabes et que tout est calme.
Il me dit même qu’il y a reçu ce matin, plusieurs touristes qui étaient venus visiter la Synagogue et qui bien entendu iront sans crainte , errer dans les rues arabes de la ville.
Re: ADRA DU JOUR
18 octobre 2008, 20:37
Lorsque les mots perdent leur sens… (info # 011610/8) [Analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency


Voici une vingtaine d’années, quand je m’occupais d’un magazine libéral, j’avais choisi comme devise générale une phrase de Confucius : « Lorsque les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté ».

J’avais alors à l’esprit les techniques de manipulation mentale et les obscénités proférées par divers totalitarismes. Arbeit macht Frei, le travail rend libre, avaient fait inscrire les hitlériens à l’entrée des camps de concentration et d’extermination. L’Union Soviétique était le pays où les travailleurs avaient « le pouvoir », et ceux envoyés au Goulag étaient des « ennemis du peuple ».

Dans un roman allégorique, 1984, George Orwell offrait, à titre d’exemples de ce que l’esprit totalitaire de type soviéto-nazi peut produire, un échantillonnage d’oxymores du style « la guerre c’est la paix », ou « la vérité c’est le mensonge ». Dans un autre roman allégorique, Le meilleur des mondes, Aldous Huxley présentait une vision plus aseptisée, où il n’y avait plus besoin d’oxymores : une drogue servait à anéantir l’esprit critique et à plonger les êtres humains dans une somnolence satisfaite.

Vingt ans après, bien que l’Union Soviétique se soit effondrée, et que le nazisme ait, fort heureusement, été éradiqué, il est loin d’être certain que le totalitarisme ait vraiment reflué sur la planète. Et il est moins certain encore que quiconque, dans ce que j’ose encore parfois appeler le « monde libre », échappe à la somnolence satisfaite, tout particulièrement en France.

Pendant et après l’invasion de la Géorgie, les deux autocrates, brutaux et sans scrupules, qui gouvernent la Russie ont utilisé toute la panoplie de mensonges et de dévoiement de la vérité, qui avait fait les plus sombres heures du KGB. Personne ou presque n’a cependant semblé s’alarmer de ce remake parmi ceux qui font profession, à Paris, d’écrire ou de parler. Simultanément, sans redevenir stalinienne, la Russie paraît, pour le moins, en train de redevenir autocratique et avoir retrouvé le goût de finlandiser l’Europe centrale, l’Allemagne, voire bien davantage.

Pendant l’été, avant qu’il ne soit question de la Géorgie, la Chine avait organisé des Jeux Olympiques impeccables et lisses, derrière lesquels on sentait l’obsession militariste d’ordre et la fierté nationale. L’obsession qui caractérisait autrefois les régimes fascistes, mais personne, ou presque, chez les mêmes professionnels franciliens de la parole ou de la plume, n’a paru prêt à reconnaître qu’il y avait des résonances inquiétantes dans ce cérémonial. La Chine, officiellement, est toujours communiste. Elle constitue une monstruosité : économie capitaliste, système politique nationaliste et socialiste, qui, comme toutes les monstruosités, porte le germe de lourdes conséquences pour l’avenir.

Au Proche-Orient, les pathologies multiples, dans lesquelles macèrent nationalisme arabe, diverses sectes de l’islam radical, concoctions antisémites forgées à Moscou, au temps du tsar ou au Kremlin à l’époque de Brejnev, fonctionnent comme un cancer dont on verrait grandir sans cesse les métastases.

A Beyrouth, on défile au pas de l’oie, comme jadis à Nuremberg, devant Nasrallah, et si on ne défile pas de manière aussi ordonnée à Gaza, c’est que l’excitation antijuive et la fringale de sang israélien condamnent ceux qu’elles possèdent à un comportement qui relève du prurit.

Mais là encore, les professionnels susdits ne voient rien, ne disent rien, n’écrivent rien, sinon qu’il faut en revenir au « processus de paix ». C’est une « évidence » qui dédouane du devoir de réflexion, qui est toujours juste, comme les conseils creux, qui donne bonne mine, bonne image et bonne conscience, comme dans chaque phrase où on parvient à placer le mot « paix », qui porte l’empreinte de la sagesse au meilleur prix, qui doit, pour toutes ces excellentes raisons, être inculquée, et qu’il faut réciter pendant qu’on ingurgite le comprimé de somnifère du soir ; il n’y a pas de problème là, pas plus que du côté de la Chine ou de la Russie. Il n’y a pas de fanatisme, parce que le fanatisme, cela n’existe pas. Il n’y a simplement pas assez de « concessions israéliennes », le remède absolu qui rendra au monde la santé et qui soldera toutes les crises. Qui fera instantanément abandonner aux islamistes le projet de peindre le globe en vert.

Il y a eu aussi, aux Etats-Unis, la présidence Bush, et c’est une autre évidence à enseigner : Bush a incarné tous les péchés et tous les maux du monde, hormis ceux qui incombent à Israël.

Ahmadinejad parle à l’ONU sur un ton et avec des mots qu’Hitler ou Goebbels n’auraient pas reniés ? Mais qui va se fâcher pour si peu, c’était pareil en 36, les lâches sont toujours éblouis par les assassins prophétiques. En revanche, que Bush ait lu la Bible pendant huit ans à la Maison Blanche, qu’il ait osé s’en prendre aux Talibans et à Saddam Hussein, qu’il ait évoqué l’existence d’un axe du mal : la voilà, l’horreur absolue.

Le totalitarisme a un moment semblé reculer. Il n’a, en fait, que subi un reflux passager. Ceux qui entretiennent la somnolence font un travail étrange et très douteux. En lisant Huxley, il y a vingt ans, je voyais dans la somnolence la description d’un « totalitarisme doux », qui serait le complément du totalitarisme dur et violent. Ma vision n’a pas changé.

Le totalitarisme dur a changé de peau, mais il sévit encore. Sa haine pour la liberté est intacte. Son aptitude à recourir au mensonge n’a jamais été aussi élaborée. Il est aidé dans sa tâche par les adeptes du totalitarisme doux qui endorment, lavent les cerveaux, font perdre leur sens aux mots, reformulent la réalité afin qu’elle paraisse supportable, s’attendent, sans frémir, à ce que, lorsque les mots n’auront plus de sens, la liberté de penser, d’agir et de réagir soit anéantie.

Quelques exemples supplémentaires ? La crise financière est née d’interventions étatiques, d’obligations faites aux banques et aux institutions de la finance d’accorder des prêts immobiliers à des gens dépourvus de toute solvabilité : tous les engrenages ultérieurs ont suivi leur cours à partir de ce contresens économique contagieux. Néanmoins, c’est de surcroîts d’intervention étatique et gouvernementale que nous sommes censés attendre la solution. La faute, vous dira-t-on, vient, non pas de l’inconséquence socialiste seringuée dans la finance, certes non, mais de la finance elle-même. Et pour soigner l’épidémie qui résulte ? Une dose supplémentaire d’antidote socialiste, bien sûr.

Pendant ce temps, nul ne parle des fortunes amassées par les pays producteurs de matières premières, qui, cela saute aux yeux, ne sont absolument pas totalitaires, ni même autoritaires, et encore moins corrompus dans la gigantesque extorsion de fonds à laquelle ils procèdent aux dépends des démocraties chancelantes. Parlez-moi encore du baril à 150 dollars, et des spéculateurs-producteurs de Moscou et de Riad, qui amassent leurs richesses mirobolantes sur le dos des consommateurs européens, américains etc.

Aux Etats-Unis même, la crise en question a fait basculer le cours de l’élection présidentielle, et a eu pour résultat que, sauf événement improbable, Barack Obama sera élu Président le 4 novembre prochain. Le parti Démocrate est à l’origine des lois qui ont créé la situation financière actuelle, puisqu’elles ont été votées à l’instigation de Carter en 1977 et de Clinton en 1995. Le parti Démocrate a fait obstruction à toute enquête sur les pratiques douteuses de Fannie Mae et de Freddie Mac, les deux institutions paraétatiques qui ont servi à conforter et recycler les prêts douteux.

C’est donc en toute « logique » que ce soit le parti Démocrate qui soit celui auquel on doive faire confiance pour régler le problème. La faute vient de l’incompatibilité d’introduire la toxine socialiste dans l’économie, disais-je ? Vous voulez vous soigner ? Vous reprendrez bien une dose de poison, non ? Un crédit garanti par l’Etat, que vous n’avez aucune chance de rembourser, et par lequel vous allez entraîner tous vos voisins de quartier dans la dévaluation de leurs foyers et la ruine.

Parce qu’ils ont peur, parce qu’ils ont perdu leurs repères, nombre d’Américains vont voter pour ce qui ressemble fort à un saut dans l’inconnu, voire à bien pire, un saut dans le vide.

S’il applique effectivement son programme, Obama laissera l’Amérique financièrement et économiquement exsangue et provoquera des dysfonctionnements qui auront des répercussions planétaires. Et c’est encore sans aborder la question de la politique étrangère.

Tout le passé d’Obama montre qu’il est l’incarnation de toutes les nuances et sinuosités du totalitarisme doux, tel qu’incarné aux Etats-Unis par la gauche du parti Démocrate et par l’extrême-gauche la plus radicale. Les institutions américaines sont munies de garde-fous. Il ne reste qu’à espérer que ceux-ci tiennent le choc.

Tandis que le totalitarisme dur continue à détester la liberté et à recourir au mensonge, les adeptes du totalitarisme doux font perdre leur sens aux mots, reformulent la réalité, disais-je. Les grands media américains n’exercent plus leur rôle de quatrième pouvoir et n’ont livré au public qu’une version aseptisée du passé d’Obama. En France et ailleurs, c’est carrément pire.

J’aimerais ne pas penser que nous sommes dans une phase de reflux général de tout ce en quoi je crois et de toutes les idées auxquelles j’ai consacré ma vie, mais je ne peux m’empêcher de penser ce que je pense.

Se dire libéral, en France, aujourd’hui, est, en tous cas, bien plus difficile qu’il y a vingt ans. C’est à croire que le libéralisme est une maladie honteuse.

Se dire ami des Etats-Unis et inquiet de ce qu’incarne Obama vous vaut les pires soupçons. Se dire, en supplément, ami d’Israël et ennemi de l’antisémitisme, peut vous conduire à être confronté à la rage de l’extrême-gauche, aux insultes racistes et antisémites de l’extrême-droite. Et à des actions en justice, menées contre vous par des imbéciles qui fantasment je ne sais quel combat antifasciste, et qui pensent qu’en abattant des gens comme moi, ils feront avancer leur cause.

Pour qualifier ce genre d’individus, Lénine parlait d’idiots utiles. J’y pensais aussi, en voyant, voici peu, la haine injectant les yeux de deux idiots utiles. Ces gens se disent amis d’Israël : avec ce genre d’amis, Israël n’a plus besoin d’ennemis. Ces gens se disent ennemis du racisme et de l’antisémitisme : leur arrive-t-il de se demander pourquoi leurs mots sont, parfois, exactement les mêmes que ceux des néo-nazis et des islamistes ? Leur arrive-t-il de penser ?

Lorsque les mots perdent leur sens, on traite les libéraux de fascistes, on traite les amis d’Israël de suppôts de l’extrême-droite. On prépare le chemin au totalitarisme pour qu’il avance sans encombre.

En son temps, Raymond Aron, un grand libéral que je respecte, et que j’ai lu pendant que ceux qui voudraient me jeter aux chiens usaient leurs crayons à colorier, s’est fait lui-même traiter de fasciste, il est utile de le savoir…

Ludwig von Mises, l’un des économistes qui constitue l’une de mes références majeures, a dû fuir les contrées germaniques au temps du nazisme parce qu’il était juif : des gens très intelligents et très lucides, situés très à gauche, ne l’ont pas moins traité de fasciste, lui aussi, après qu’il se soit installé aux Etats-Unis.

Lorsque les mots perdent leur sens, tout peut arriver et, au nom d’un antifascisme en peau de lapin, le vrai fascisme peut se remettre à avancer. Reflux général, écrivais-je. Certains jours, je me dis que tout est perdu, et puis, le lendemain, je tente de vivre. Der Klügere gibt nach, dit une vieille phrase de Goethe. C’est le plus sage qui cède. Je ne dois pas être très sage, klug, dans la langue de Goethe : je n’ai toujours pas envie de céder.
Re: ADRA DU JOUR
19 octobre 2008, 08:17
c'est toujours avec le meme plaisir que je lis et relis les articles de Guy Milliere.

Merci la Mena !
Re: ADRA DU JOUR
20 octobre 2008, 11:44
Moi aussi et dés fois je l'écoute sur radio J.
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