Le temps ne m’appartient pas
Et c’est bien dommage car s’il était mien
Je freinerai sa course un matin
Ou un lendemain, c'est certain,
Et nous serions tous biens jeunes
A n’en plus finir.
Je freinerai son appétit
Pour faire durer la vie.
Je soufflerai sous les haubans,
Sous tous les ponts,
Aux oreilles des vieux amants,
A tous les vieux mourants
Avec pour seul compagnon le vent,
L’arrêt du temps,
Paroles d’un farfelu de charlatan,
Gravées sur le fond blanc d’un écran,
Chantant l’espoir de stopper le temps
Plus tard ou maintenant.
Je ne me fais pas d’illusions
Je ne suis pas maitre du temps
Comme ces anciens Seigneurs d’avant
Qui commandaient au vent
Sur les montures de leur cheval blanc.
Où tous comme ces anciens marins qui redoutaient
Les mauvais courants qui les emportaient vers les sables mouvants.
Je ne freinerai pas l’amour
Dans son futur ou dans son présent
Ce sentiment qui dure depuis la nuit des temps.
Mon voisin de la rue Doudeauville est marchand de tapis. Il est iranien, mais un bon iranien.
Tous les matins, il atterrit avec son tapis volant pas loin de chez moi et se gare comme d’habitude dans un créneau commun, il paye son ticket modérateur PAYANT A 100 %, comme tout le monde.
Voilà que ce matin, ne trouvant pas de places, il occupe la place réservée aux handicapés.
Arrive sur ces entrefaits, l’arrière petits fils du fameux kabyle THOMAS alias Labidi de Constantine cité avant, ils se sont multipliés depuis.
Il sort son carnet à souches et commence à dresser un PV.
L’iranais Abdoul encore sous les vaps de son café noir, sort et surprend le connard entrain de lui dresser un papillon soit 160 €. Qu’à cela ne tienne, notre Labidi tout rouge et sentant sa com s’envoler, tente d’accrocher le tapis volant, L’autre sur son tapis réussit à s’envoler dans le beau ciel bleu de Paris sous les yeux du blédard ahuri qui lui lance…
‘…Ne t’inquiètes pas j’ai relevé ton numéro d’immatriculation et si tu te prends pour Zadig détrompe toi… !’
L’autre de lui répondre d'en haut.
‘…SADIQUE QUE TU ES…. SALE EAU… !’
Ces magnifiques objets, datant de l’ère primaire, qqs mille siècles avant JC, font partie de ma collection.
Ils furent portés par le fameux cheval d’Attila, celui qui parcourait les steppes avec sa bande de HUNS… et depuis les chercheurs n’ont pu les localiser et pour cause, ils étaient dans ma cave. Je les ai donc sortis de leur obscurité, relookés un peu avec du citron et au final j’ai obtenu ce résultat.
Leur fonction est de cristalliser les ondes négatives lorsqu’ils sont portés au cou. Le plus grand pèse 768 grammes en fer fin et massif, le second pour les bébés 521 grammes de la même matière. Livrés avec un certificat d’authenticité comme les petits petites pièces misérables en or que m’a fourgué le TRESOR PUBLIC, le MUSEE DE LA MONNAIE pour un montant vertigineux, je vous les offre au prix de 13 € la paire. Tirés à 50 exemplaires.
Les femmes juives peuvent les porter lors des mariages et les fêtes, car ils sont aussi protecteurs contre le mauvais œil. Et puis ils sont si discrets que ma tante FRITNA en a acheté trois paires, pour elle, sa fille Mayra et son fils HMAINOU.
Et puis ils font aussi office de CARCANS, certaines on en bien besoin.
Je m’en vais en pensant à vous.
L’idée m’est apparue au petit matin.
Je laisse ma voix aux malins,
A ceux qui prétendent AVOIR de meilleurs entrains.
En vérité, je pars confiant sur mon chemin
Ayant la certitude d’avoir accompli ma fonction
Sans déroger aux règles, et sans appréhension.
Un peu clown, farfelu, fanfaron dans mon jargon
Mais jamais hautain, je vous ai offert mes machins.
Acteur sans trop d’illusions,
Plein d’affabulations,
Mais sans aucune prétention.
Mon essence est pure et honnête.
Je m’en vais en rasant les murs
Toujours bien certain d’avoir écrit,
Non pas comme un malandrin,
Ni en fantassin de pacotille,
De belles choses ignorant les mauvaises.
Je vous laisse avec tendresse.
En pensant à vous.
Merci à ceux qui m’ont apprécié.
Merci à ceux qui m’ont instruit.
Merci à ceux qui m’ont respecté.
Le pain n’attend pas.
Le 9 juin, Nasser s'adresse à la population égyptienne :
qualifiant la défaite militaire de revers, il rend hommage aux pays arabes qui ont combattu, remercie la France et l'URSS pour leur attitude au Conseil de Sécurité et endosse la responsabilité de la défaite annonçant, en conséquence, sa démission de toutes ses fonctions publiques.
A l'issue de son discours, des manifestations de rue se produisent, qui selon l'ambassadeur de France ont un caractère spontané, lui demandant de rester au pouvoir. Le soir, le vice-président, Zakaria Mohieddin, annonce son refus d'assumer la succession.
Finalement, le lendemain, Nasser retire sa démission
Justement, j'attendais que tu rentres pour m'encourager à revenir.
Tu m'aimes malgré tout. Moi non plus.
Tu as passé de bonnes fêtes ma chérie...?
s'il n'en restait qu'une ............
Tu serais celle là car à défaut de merlettes je me contenterai d'une grive comme toi.
Ce qui me plait en toi c'est cette forme d'intelligence tordue qui fait de toi une emmerdeuse sympathique attitrée.
Malgré toutes nos dissensions avouées qui découlent de ton joli caractère, je garde cette manière très personnelle de faire rentrer par deux fois Nasser par le biais de ce canal PETEBIEN.
Te lire m'offre l'occasion d'avoir de tes nouvelles cependant tu restes dysfonctionelle plus proche de la provoc que de la bonne entente.
Ici tu es chez toi alors use et abuse poliment de ce cadre sans dévier de la bonne conduite.
Merci.
Et HAG SAMEH.
Elsa,
Je sais que tu aimes me lire et que tu veux que je sois présent parce que tu m'apprécie tjs.
Tiens je te l'offre.
LA VIEILLE CAMPAGNARDE ET LE PIGEON.
Sur un chemin de campagne
Bien raviné, une vieille dame marchait.
Portant son vieil âge en bandoulière
Courbée, éreintée, les mains écornées
Elle avançait péniblement sur cette voie escarpée.
Elle trébucha sur un pigeon qui s’abreuvait.
Son vieux corps harassé sur le sol s’allongea,
Tandis que le pigeon blessé, à la patte cassée,
Se débattait.
Son regard sur la dame couchée se posa.
Par mille efforts, il fut récompensé
S’approchant de la vieille inerte
Il déploya ses frêles ailes sur sa poitrine
Pour la réchauffer.
Au petit jour, Grégoire le malin vint à passer
Sur sa charrette aux roues mal équilibrées.
Du spectacle devant lui, il fut tout remué,
D'un pigeon endormi aux ailes déployées sur la dame
Dont le cœur faiblement encore battait.
L’état de la vieille étalée sur la terre séchée
Lui fit comprendre qu’il devait l’aider.
Il souleva le cadavre du bipattes et le posa sur le coté.
La vieille respirait faiblement
Alors que son sauveur avait fini d’agoniser.
D’un peu de chaleur animale, Marie-Jeanne survécue.
Il suffit parfois d’un geste, d’une aile généreuse, compatissante
Désintéressée et charitable pour sauver une jeune ou une vieille vie.
D’une petite main d’un compagnon inconnu
Pour réchauffer le cœur des survivants.
T'as rien dit sur mon pigeon... Tu as une dent contre lui...???
Tiens rigole si tu es encore capable de le faire, en général c'est tjs des VOYANTS qui achètent chez moi, ce matin c'est un NON VOYANT qui me demande une boule de cristal.Ça m'a foutu les boules.
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