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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
04 mai 2011, 09:30
J’ai donc décidé comme je vous le disais hier de ne plus archiver mes qqs souvenirs à venir. Mais de les faire passer sur le champ ici et ailleurs.

Maman à cette époque, je vous parle d’un temps ancien de 60 ans, tenait sa maison, bien qu’étroite, d’une façon exemplaire. L’hygiène chez nous était sa grande préoccupation.

Elle ne travaillait pas. Sa tache était ménagère. C’était du boulot, du grand boulot du matin au soir sans interruption. Le seul moment de pause était son déjeuner qu’elle partageait avec ma grand-mère, la belle paire assise sur le divan lit de mon aïeule. Le soir aussi, même décor.

Elles étaient là, bien callées, à ruminer sous mes yeux leur mie de pain plongée dans le ragout du jour posé sur un plateau, entre leurs jambes. Bien des fois, le matelas échappait à la cata parce que ma grand mère était souvent sujette à des ‘Saki raqdet’ ce qui voulait dire ‘…Ma jambe s’est endormie..’ Sa jambe ne répondait plus. Dans ce cas, maman soulevait avec précaution le plateau pour soulager la jambe endormie, sa jambe en réalité ‘crampée’.

Malgré ce danger, maman tenait absolument à ce rituel. Un rituel qui prit fin la veille de la disparition de sa maman soit 30 ans.

30 ans que ce putain de plateau de merde venait s’installer entre leurs cuisses. 30 ans que ce putain de divan frôlait la catastrophe tous les midis et parfois le soir lorsque ma mémé rechignait à se lever parce que disait t’elle, elle n’avait pas faim. Cependant lorsque le plateau servi par maman arrivait, là voilà l’honorer avec rôts et pets dans cette assise trentenaire.

Mais ce que je vous avoue ce soir est sidérant parce que ma mère reproche depuis 20 ans à ma sœur, de ne pas suivre son exemple, c'est-à-dire le rituel. Elle aurait tant aimé que ma sœur tous les midis et tous les soirs montent ensemble dans le lit conjugal et perpétue ce rituel des déjeuners et diners comme au temps passé. Avec ROTERIES ET PETERIES.

Maman était maniaque. Elle tenait absolument à ce que ses jeunes poulbots goulettois, ses fils, soient toujours bien mis, bien coiffés. Surtout que nous étions rasés à ras le crane.

Ma raie était tjs du même coté lorsque mes cheveux repoussés un peu.

Nous sentions la bonne eau de Cologne à l’école.

Papa était fier de nous lorsqu’il nous emmenait en promenade sur la grande avenue de Tunis, Avenue Jules Ferry ou au Belvédère.

Maman fut celle qui, jusqu’à mes 20 ans, choisissait avec autorité mes pantalons, mes chemises etc et toujours une pointure au dessus, tant et si bien que mes chaussures par exemple flottaient dans mes pieds. Je n’ai jamais eu d’ampoules aux talons.

Mes pantalons ressemblaient aux largeurs des sérouels et cela dans le seul but de gagner une saison au cas où mes pointures prenaient un chwiya de largeur. Or un pied ne peut pas prendre un cm de longueur en un an, la cuisse non plus, encore moins un mollet ou des fesses de canards. Une aberration.

Après mes 20 ans, j’ai enfin décidé, puisque je travaillais, de m’acheter mes jeans et tout le reste chez Lagha, sous les arcades du Colisée. Fini la dictature, vive l’indépendance enfin pas tout à fait.

Puisque maman me prélevait une dime sur mon salaire, soit 40 %. Car prétextait t’elle, elle repassait et lavait mes affaires, préparait à manger, me logeait etc…. J’ai payé maman autant que le prélèvement de mes impôts en France. 10 ans d’un régime arbitraire, injuste, moyenâgeux, obsolète, IGNOBLE, DEGEULASSE, DEGOUTANT, IMMONDE, HORRIBLE que celui du règne de ma mère, où tous les coups, où tous les prélèvements sociaux étaient permis de sa part sans que je puisse élever un mot, une remarque alors que mon père était contre ce genre de chose.

Cela je ne l’ai pas oublié parce que mes frères n’ont pas eu à subir ce genre de taxations, de diktats, alors qu’ils gagnaient dix fois plus que moi.

Cela je ne l’ai pas oublié.

Elle ne se rendait pas compte de cette forme d’injustice envers moi, qui faisait d’elle à mes yeux une femme cupide.

Le premier Janvier 1970, soit à 25 ans, papa tenait à ce que je vienne l’aider dans la marbrerie familiale à plein temps.

J’ignorais que ce jour là je rentrais dans le cœur du marbre, ce jour de l’an où, ce noble matériau et moi, ne formerions qu’un seul bloc.

Les semaines qui ont suivi j’ai compris où était vraiment ma place ; sur les chantiers des villas, des hôtels, et dans les cimetières à dresser des costumes blancs, purs à toutes sortes de personnes jeunes, vieilles, juives, musulmanes, chrétiennes sans que ma conscience en soit troublée.

Fossoyeur sans complexes et heureux d’avoir agit dans la lignée de mon père, fier d’avoir respecté la volonté non dite de mon géniteur.

Ma taxation financière s’arrêta le jour où je me mariais.

Ce jour où à mon insu, d’autres grandes brimades aussi incohérentes les unes que les autres n’allaient pas tarder à faire jour.

Mais cela reste une autre histoire qui prendra l’allure d’une encyclopédie où tout un chacun sera étonné, surpris, ébahi de lire certains agissements qui en disent longs sur le comportement de ceux ou celles qui se veulent être D ieu sur terre. Sans aucun respect aussi bien pour les siens que pour les autres.

L’Etranger de Camus n’est qu’un conte de fée par rapport à des vécus qui ont eu la force et la volonté de tenir tête, des années durant, à des monstres en chair et en os.

Des monstres dont la devise est ‘…SOIT EGOISTE MON FILS…!’ Sans se rendre compte qu’ils seront un jour, victimes de leur connerie de maxime.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
04 mai 2011, 09:47
AVEC DEUX MODESTES BREITOU, JE RESTE MODESTE ICI.

J'aurai tant aimé voir Elsa marquer de sa belle signature certains aticles importés. Rien que pour le kiff de son style.
TAWFIC L OSCAR DE L'ABSTENTEISME.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
04 mai 2011, 10:21




Mariama, 3 ans marche sur le trottoir de BARBES BLACK STREET en s’agrippant à la jupe de sa maman.

Elle léche un gentil cornet de glace, meskina, lorsque sa langue se faisant fraichement plaisir, laisse échapper une goutte rebelle de chocolat.

Mal contenue donc, elle glisse et vient tacher la jolie collerette blanche de la jeune fille et un bout de sa robe rose car Mariama et Maman se rendent au Temple qui se trouve juste en face de ma boutique. Un temple fréquenté par bcp de noirs et noires, 65% des fidèles sont des jeunes ghanéennes de petites vertus qui se confessent avant de soutirer 30 € à son frère qui attend la bonne soeur à la sortie.

L’amour du prochain est à ce prix, pour plus tu rajoutes 10, pour encore plus 10 mais jamais pour moins.

Notre petite fille reçoit 3 tapes sur la tête plus un

‘…ESPECE D IDIOTE, IMBECILE, tu ne peux pas faire attention, elle m’a couté chère cette robe et en plus le jour du SEIGNEUR… !’

La petite tient sa tête, son cornet tombe et elle pleure comme je ne vous dis pas. Les mamans noires sont des frappeuses de leurs enfants.

Bref, voilà notre paire sur le point de traverser l’avenue Barbés. Elles sont à l’arrêt devant le feu rouge piéton lorsqu’une roue de camion insolente et méchante, perverse, ignoble vient écraser un grand filet d’eau prenant naissance à l’embouchure du conduit d’eau municipal.

La flaque soulevée par cette maquerelle de roue vient éclabousser la belle robe rose de la maman. Une petite carte géographique bien sombre de la France apparait sur la dentelle au grand désarroi de la maman qui n’en peut plus de rage. L’incident fait rire la jeune fille.

‘…Ce n’est pas grave, j’en achèterai une autre… !’

Conclusion lorsqu’une enfant tache involontairement sa jupe, cela tourne à la violence, à la frappe mais lorsqu’il s’agit de la REINE, le fou en rigole sans aucune forme de procés.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 mai 2011, 12:03

Mes chers amis, amateurs et mordus d’ordinateurs, vous savez combien un virus peut en en rien déboussoler votre machine. Et là, le dégout vous donne le droit de vomir tellement vous êtes révoltés, écœurés, prêts à vous suicider si ce n’est qu’un regain de survie vient réveiller votre bonne conscience en vous disant ‘…Non, surtout pas, ce n’est qu’un virus, et la vie vaut bien plus qu’un virus… !’ Et là, vous réveillez vos sens et vous vous décidez à aller fouiner d ans les forums de sécurité les meilleurs anti-virus mit sur la marché à un prix cadeau.

Et bien mes chers amis, sans me déplacer, ni téléphoner, je tombe sur une société que D IEU EPARGNE SES ENFANTS DE LA MORT, qui commercialise un ANTI VIRUS d’une efficacité à vous donner le vertige. Son nom de CODE….GOLLO GOLLO… !’

Achetez-le et vous serez surpris de son efficacité.

A consommer avec modération.


KLIC KLIC.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 mai 2011, 13:29
LE GIVRE.


Depuis un mois, mon appareil de téléphone ne marque plus sur mon écran, les numéros de mes correspondants. Surement une mauvaise pression sur un bouton est cette fonction a disparu.


Donc, je lis ‘…Appel….Inconnu…. !’

Sans me douter qu’au bout du fil….. !


‘…Bonjour l’INCONNU… !’

‘…C’est bien, tu donnes le bon exemple, ta mére est devenue une INCONNUE… !’


9 heures du matin, c’est mal barré.


‘…J’ai cru à un appel d’un étranger, comment savoir si c’était toi, ta photo s’affiche sur mon écran… Tu crois… ?’

‘…Tu renies ta mère…. !’

9 heures Une belle journée qui s’annonce comme pas possible avec la meilleure interlocutrice au monde qui va me prendre la tête, le rideau à peine ouvert.

‘…Non maman pas du tout, comme renier une maman telle que toi qui du matin au soir, m’appelle toutes les heures… ! Donc tu as appris à masquer ton numéro… ?’

‘….Et depuis, je t’ai….!’

‘…Et bien sur ma sœur aussi… ?’

‘…Et oui… ! Mais je ne sais pas comment elle fait, elle ne lève pas le combiné… !’

‘…Elle te sent… !’

‘…Elle un sixième sens… !’

‘…Bon, tu veux quoi à 9 heures 5 du matin, je n’ai pas encore bu mon café, ni allumer la salle… !’

‘…C’est URGENT…. !’

‘…Dans ce cas, appelle les URGENCES, tu as un bouton qui te coute 88 € par trimestre, essaye de l’amortir… !’

‘…Ah, j’appelle les URGENCES pour rien… ?’

‘…Ils ne viendront pas même si tu payes, parce que ca fait DIX FOIS qu’elle vient pour rien… !’

Donc, tu payes pour rien… ! Ils ne se déplaceront que si tu es vraiment allongé sur le sol inerte… !’

‘…Bon laissons tomber l’ambulance, son mari avec qui je suis fâchée mais m’achète tout ce que je lui dicte de m’acheter au marché mais qui ne réponds plus au phone doit m’acheter les galettes, les épices etc de Paque… ! J’ai la liste… !’

‘…Bon dicte la moi…. !’

‘…Elle est longue, très longue… !’

‘…Mais tu es seule, enfin et tu es invitée les deux soirées alors pourquoi cette liste longue… ?’

‘…45 articles… !’

‘…Merde, ma femme n’a pas une telle liste … !’

‘…C’est BICHAH…. ! Tu comprends… ! Ah plus les laitues…. !’

‘…Mais Paque c’est dans trois semaines maman, nous somme le 1 Avril, et tu es là à penser aux trois laitues… ?’

‘…Je prends mes dispositions… !’

‘…Tu sens que tu vas…?’

‘….Oui, j’ai des prémonitions… ?’

‘…Ah DISPOSITIONS ET PREMONITIONS, ca fait 90 ans que tu en parles … !’

‘…Justement voilà pourquoi il y a URGENCES…. !’

‘…Ecoutes, si tu achètes maintenant tes trois laitues, où vas-tu les mettre pour les conserver… ?’

‘…Dans le FRIGO… ! Sous une température de -5°… !’

‘…Mais elles vont être givrées enfin , le jour de leur sortie… ?’



‘…Comme tu L’ ES… !’

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 mai 2011, 13:38
Personne parmi vous, personne ne sait prier le chapelet à grains catholique...? Non bien sur, il n'y a que de bons juifs ici depuis l'épuration.

Et les coups bas machiavéliques de certaines de mes conseurs.

Perso, je ne prie pas le chapelet mais ici, il existe le chapelet HARISSA ADRA, il suffit de s'en rendre compte....

Trois BOULES POUR MARIE...UN GRAINS...POUR JESUS TROIS RONDS POUR LA VIERGE UN GRAINS POUR JE VOUS SALUE MARIE...TROIS...POUR LE CREDO....UN....POUR AU NOM DU PERE....CINQ....! Etc...!!!
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 mai 2011, 13:21
hebergeur d'image

Le mur de séparation.

hebergeur d'image

Avant le rusch.

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LA REMONTEE INVERSE AVANT LA DESCENTE.

hebergeur d'image

Une queue de noirs avant la ruée vers les portiques.





Dans un de mes précédents articles, je vous racontais que la RATP innovait. Du coté de la station CHATEAU ROUGE. Du moins en ce qui concerne le jour du SAMEDI car, ce jour là alors que les juifs prient, et bien les noirs et moi, plus qqs blancs courageux sommes dans une file d’attente qui dépasse le bon entendement.

Une queue de dix mètres qui repousse toutes les cinq minutes. Dans un désordre indescriptible. Pour éviter la casse, les bousculades, les ingénieurs de la régie, des lumières ont donc prit soin de canaliser cette foule renouvelable.



Je ne peux raconter ce qui est déjà raconté sauf qu‘ il s’est passé une tragédie. La semaine dernière, voir aussi mon article qui raconte le sauve qui peut des marchands à la sauvette de la rue Poulet, suite à l’apparition des CRS, une débandade qui a transformée les abords de la station en véritable champ de bataille suite à leur fuite.



Ce fut un miracle qu’il n’eut pas de blessés graves. Secundo, je vous avais aussi parlé de cette ROM assise sur la première marche du station qui aide, en soutirant oboles, les femmes noires chargées à descendre leurs poussettes et autres couffins de légumes sans parler des caddys, des valises etc….Or, depuis qqs jours cette ROM n’apparait plus. Et cela depuis une semaine.



Renseignement prit auprès de mon marchand de journaux, un libanais espion du HEZBOLLAH , il m’apprend que le jour du TSUNAMI, la ROM fut emportée jusqu’en bas des escaliers.



Elle a le bras droit cassé, elle porte une minerve, son poignet gauche est abimé, quatre sutures, sa hanche gauche est rigide, et qu’elle se déplace en chaise roulante élèctrique.



Couverte par la CMU, elle n’a rien déboursée heureusement. La RATP va même l'indemniser pour perte d'emploi. Soit 1250 € pour une semaine d'immobilisation, en attendant une autre chute qui l'emmenera fi beth mta haim, au cimétiére de Pantin carrè ROM.



C’est sa fille âgée de 23 ans, Amanda sans LEAR qui a reprit le flambeau en attendant la guérison totale de sa maman.

Dés qu’elle sera sur pied, je vous enverrai une interview.




Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mai 2011, 01:07
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mai 2011, 01:26
Du bon voisinage entre commerçants.



Après mon voisin persan de la rue Doudeauville qui a échappé à une amende pour stationnement illicite de son tapis volant sur un espace réservé HANDICAPE, se trouve à ma gauche, un pakistanais et ses enfants tenant boutique dans le cosmétique et mèches.



Des rats qui cassent les prix à tel point que ses confrères de même souche le voient d’un très mauvais œil.



Juste après lui, un autre commerçant, un juif très connu à CHATEAU D’EAU. Il ouvre donc une seconde boutique sur le BD BARBES. Histoire de mettre un peu d’eau dans SON CHATEAU ROUGE, il commercialise sa marque connue DANS SA PARAPHARMACIE. *

Ce patron marocain très à l’aise est superstitieux, il croit au mauvais œil et de temps à autre, il vient se fournir en plomb. Le plomb fondu et jette brusquement dans un petit sceau d’eau permet de lire certaines choses. La première fois que j’ai tenté cette lecture, le fond du sceau s’est troué, j’avais oublié de mettre l’eau donc je n’ai rien lu et j’ai abandonné cette pratique moyenâgeuse.

Les marocains et marocaines juives sont des adorateurs du SOHR. Magie. Méfiez vous en. Pour les hommes tunes qui trompent leur femme, choisissez des juives tunes, jamais elles ne vous feront de la magie tellement elles sont sures d’elles.



Après le marocain, mon ancienne boutique du 52 que j’ai cédé à un gentil ivoirien qui pourrissait dans une cour de la rue Doudeauville. Depuis, notre homme noir a grossi, il se porte à merveille, rit et sourit, bref, il a une grande pêche. Il a fait un coin ONGLES ET MANICURES, et au fond de mon ancienne réserve, un salon de coiffure.

L’espace central est très bien achalandé. Lorsqu’il passe me saluer, il m’embrasse, et cela depuis 10 ans. Il est reconnaissant envers nous, mon frère et moi de lui avoir permis de s’être enrichi.

Les juifs lorsqu’ils quittent un commerce apportent toujours de la chance au nouvel acquéreur quelque soit sa religion.

Juste après un restaurant TURC. Spécialisé dans le CHWARMA grec et autre petits plats du jour.

J’avais mes entrées chez lui, et il m’arrivait de temps à autre, de m’asseoir, pour gouter à un bol de blé cassé, un piment fort et qqs frites. Pour pas très cher. Derrière la vitrine, deux serveurs têtes de turcs, le patron un gentil monsieur et sa femme plus basse que la vitrine.

Madame est curieuse, très curieuse. Cancaniére aussi. A mes débuts, lorsque je venais déjeuner, madame la TURQUE s’autorisait à s’assoir en face moi pour papoter et surtout gémir.

‘…Alors Albert, ca marche en ce moment…?’

Alors que sa boutique ne désemplit pas.

‘…Cela dépend les jours… !’

Toujours la même rengaine jusqu’au jour où je mis fin à cette prise de tête.



‘…Ecoute, toutes les fois que je viens déjeuner, tu me parles de la crise, ca ne marche pas bien, tu te plains, gémis alors que la crise est pour les autres et certainement pas pour toi, tu as toujours du monde, au premier, en bas et même aux toilettes, alors cesse de porter la chkoumoun aux autres et contente toi d’amasser les billets sous ton lit… !’



Son mari était aussi vert que sa salade devant mes propos quant à elle, elle resta figée sur sa chaise.



Ce jour là sonna la fin de mon petit bol de blé cassé et tout le reste.

Lorsque j’avais besoin d’un piment fort, j’envoyais mon employée Fofana.

Il y a qq temps, cette dernière m’apprenait que la TURQUE naine, disait que j’étais fou.

Je retourne donc la voir. J’interpelle son mari dans le magasin et lui dit que si sa femme continue à porter sa mauvaise parole envers moi avec mon employée,’ Je saurai quoi faire envers vous tous... !’



Depuis, la TURQUE a compris, a fermé sa gueule et s’occupe à astiquer son WC.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mai 2011, 12:03
GUSTIN LE BORGNE ET SON ARBRE DE VIE.






Il est un pays sans arbres où un roi normand, par l’inaction de ses fidèles qui ne voulaient planter petits arbrisseaux et arbres sur les collines désertes et avoisinantes, se désespérait.



Ses gueux trop fainéants pour piocher, bécher, planter et arroser, préféraient plutôt laisser la broussaille sauvage croitre que de voir un jour leur horizon se boucher par des arbustes et vénèrables aux cimes imposantes.



Dans le village de Breitounich vivait un couple très pauvre.



Il n’avait pas d’enfants car l’épouse, selon les avis des médecins du terroir disaient qu’elle ne pouvait en avoir.

Alors le misérable campagnard pour aimer quelque chose et donner un sens à sa vie, décide un jour de planter un arbre, pas loin de chez lui, à quelques coudées de sa maison.



Il grave sur son écorce le prénom de ce qu’il n’aura jamais, ce fils ou cette fille que D ieu ne veut lui offrir. Et tous les matins avant d’aller au labeur, il passait qqs minutes auprès de son arbre de vie.



Il chuchotait à ses oreilles, comme un père le ferait avec son enfant dans son berceau quelques berceuses de son crû, et le prénom de celui ou celle qu’il aurait tant voulu bercer.



Son épouse par la fenêtre avait grande peine à la voir pencher, biner et cercler le terreau.

Elle en pleurait doucement.



Le soir, après son travail, à la tombée du soir, il se pressait auprès de son ‘fils’ arbre pour l’arroser et lui souhaiter une bonne nuit.



Le bruit a couru au village que Gustin le borgne devenait fou. Qu’il avait adopté un arbre comme fils.

Des hameaux voisins, les curieux venaient en secret surprendre le pauvre bougre s’adressant à son ‘fils’. Le serrer dans ses bras et l’embrasser.



La nouvelle arriva aux oreilles du ROI.



Il convoqua son prêtre et lui recommanda d’aller bénir l’arbre, ‘l’enfant’ de celui qu’on nomme le fou.



L’homme de foi sans plus tarder remplit sa mission et là encore la plèbe s’étonna que l’on puisse bénir un arbre et le consacrer.



Gustin n’en revenait pas et rendit grâce au bon ROI, tout en remerciant l’homme d’Eglise.

Qqs semaines plus tard, l’épouse de Gustin le borgne tombe enceinte et neuf mois plus tard, un bébé né.

Germain, le prénom gravé sur son arbre.



Toute la région apprit la nouvelle et l’on parla de Miracle. Le Roi pour saluer l’événement marque se jour d’un grand festin sur la grande place du village.



Il n’en fallut pas plus pour que toutes les familles du Conté décident elles aussi, de planter un arbre au nom de leurs enfants et ainsi les collines environnantes furent peuplées d’arbres.L’arbre de la vie est en nous et ses racines ne meurent jamais.

Car d’un bon arbre né, jamais ne se couvre l’horizon.

Ses branches et ses feuilles seront les enfants de la postérité.





Et c’est ainsi qu’est née la foret de Brocéliande.


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