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LE PTB ET MOI ZOUZ.
Envoyé par albert
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 02 mars 2014, 00:52 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
Oôkda….Noeud.
Tout le monde, du moins les judéens-arabes savent ce qu’est un nœud. C’est attacher deux extrémités d’une étoffe, d’une corde qui s’enroule pour former un nœud. On connait el Oâkda mta Miriem…Le nœud de Miriam, la coutume veut que lorsqu’on perd qq chose, il suffit de faire un nœud, de le frapper trois fois sur une table ou autre et de jeter cette étoffe par derrière et ensuite d’attendre que l’objet sorte de lui-même.
Mais il y a une expression connue aussi qui dit ‘…Rabi lei i yak’dou fi mssaren hbai’yeb…. !’ Que D ieu ne le noue dans les intestins d’autrui… ! En bon français ‘….Que D ieu fasse qu’il ne s’accorde ni s’associe avec personne... !’ Cela s’adresse à une personne mauvaise qui n’est pas un exemple à suivre, ni à citer tant il est amer, peu humain sans pitié, sans fibre, méchant, ingrat, sans valeur, qui ne pense qu’à lui-même et qui fait du mal autour de lui volontairement. Ce mec ne respecte rien, et il est à éviter tant son âme est obscure.
-Deumou Aâkod…Son sang s’est noué par tant de rages et de fâcheries. A retenir.
-El drôô Aâkod….Le drôô a fait des grumeaux.
Si vous en avez d’autres c’est ouvert….
Tout le monde, du moins les judéens-arabes savent ce qu’est un nœud. C’est attacher deux extrémités d’une étoffe, d’une corde qui s’enroule pour former un nœud. On connait el Oâkda mta Miriem…Le nœud de Miriam, la coutume veut que lorsqu’on perd qq chose, il suffit de faire un nœud, de le frapper trois fois sur une table ou autre et de jeter cette étoffe par derrière et ensuite d’attendre que l’objet sorte de lui-même.
Mais il y a une expression connue aussi qui dit ‘…Rabi lei i yak’dou fi mssaren hbai’yeb…. !’ Que D ieu ne le noue dans les intestins d’autrui… ! En bon français ‘….Que D ieu fasse qu’il ne s’accorde ni s’associe avec personne... !’ Cela s’adresse à une personne mauvaise qui n’est pas un exemple à suivre, ni à citer tant il est amer, peu humain sans pitié, sans fibre, méchant, ingrat, sans valeur, qui ne pense qu’à lui-même et qui fait du mal autour de lui volontairement. Ce mec ne respecte rien, et il est à éviter tant son âme est obscure.
-Deumou Aâkod…Son sang s’est noué par tant de rages et de fâcheries. A retenir.
-El drôô Aâkod….Le drôô a fait des grumeaux.
Si vous en avez d’autres c’est ouvert….
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 02 mars 2014, 02:08 |
Membre depuis : 13 ans Messages: 1 164 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 02 mars 2014, 02:26 |
Membre depuis : 13 ans Messages: 377 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 02 mars 2014, 08:27 |
Modérateur Membre depuis : 18 ans Messages: 3 103 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 05 mars 2014, 01:09 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 06 mars 2014, 10:51 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
J’ai vécu deux périodes fastes à la Goulette….La première, celle qui part de 1945 à 1960…fut marquée par el DEIK OUEL TOUNA…étroitesse et bonnes odeurs….8 personnes dans 50 M2. WC compris bien sur.
Puis celle de 1960 à 1989, le grand espace. Du bonheur OUCHA OU RAHA…Espace et Repos.
8 chambres, deux salles de bain ( cours) deux WC, deux cuisines etc….Deux appartements jumelès. Dont un que maman louait en été pour ramener les loyers des deux.. Résultat nous habitions @#$%& chez COUHIN.
Ce qui distinguait le premier appartement 45/59 par rapport à celui de 60/89 tenait bien sur aux commodités. Peu de meubles pas de frigo, une glacière, canoun, bila, sekhen, un seau d’eau dans le W.C et du papier journal cul cul la praline, celui du jour bien sur. Papa z’al aimait lire le journal aux chiottes mais à l’envers, meskine il ne savait peu lire…Puis après, il s’en servait pour autre chose. Nous bien sur, on n’osait pas relire le journal et pour cause.
Dans le second maman ne connaissait pas ARTS ET DECO…Mais qd même elle a su meubler, une table qui tenait en équilibre par la grâce de ACHEM, il y avait quatre cartons sous les pieds de la table de la salle à manger, idem pour les 6 chaises zet qu’on on s’asseyait, il y avait tjs l’un de nous à surveiller…Parce que Meiha, la grand mère z’al a chuté grave un soir alors qu’elle voyait la TILIVISION, il a fallu 3 heures pour la remettre debout, dans des conditions pénibles, elle était obèse et impotente. Maman a sur choisir une belle horloge, qui n’a jamais fonctionné, un frigo de MARQUE FRIGECO…1935….top moderne, il se fermait avec une corde….Dés fois, il ne marchait pas surtout en été… Les lits étaient bien, très bien à tel point que papa meskine un soir s’est retrouvé à terre, une béquille du pied s’est affaissé…Alors il a appelé maman Haye en urgence ’…YE HEYEEEEEE…TAHT….Jai chuté…Meskina ma mère les mains dans le OSBANE jret ( elle a couru) pour le sauver et surtout le réconforter parce que papa pleurait, assis sur le sol froid….E’né ou yejrali e’dè….Moi, et il m’arrive pareille péripétie….) Il a répète cette phrase dix fois comme pour évacuer le mauvais œil.
Mais le grand souci c’était MEIHA….Et sa sœur LOUIJJA…MEIHA était comme je l’ai dis obèse alors que l’autre était vraiment très mince. La première avoisinait les 120 kgs et l’autre tout au plus 55 kgs mais ce qu’elle mangeait celle là la je ne vous dis pas, elle avait tout le temps les mâchoires en action alors que sa bouche était vide. Elle nous a couté LOUIJJA en frais de bouche mais bon CHMAH…
Au début, papa s’est aperçu, après deux semaines, que la porte s’ouvrait que de l’intérieur, une erreur de construction, ce qui était assez emmerdant parce qu’il fallait se mettre debout sur le siège pour pouvoir refermer la porte puis s’asseoir pour la bonne cause. Après il fallait refaire la montée etc….
Mais qd arrivait le tour de ma grand mère là, c’était difficile, nous étions quatre à la faire monter sur le siège renforcé puis il fallait la faire asseoir et ensuite attendre qu’elle termine et recommencer l’opération pour la faire sortir, en plus elle avait le vertige meskina MEIHA…En plus une fois debout sur le siège, elle recevait un coup sur la tête à cause de la boite à pharmacie…Alors elle disait ‘..EUCHKOUN AÂTANI DARBA…. ! Qui m’a frappé sur la tête… ?’ On craignait qu’elle s’évanouisse meskina alors là je ne sais pas comment on aurait fait pour le ranimer dans un espace de 1 mètre carrés. Pour la faire arriver du WC à sa chambre soit une distance de 10 mètres, il fallait qu’on lui dise ‘..BOSS CHWIYE…Pétes un peu… ! Alors elle pétait sur commande ce qui nous faisait gagner du temps…UN PAS pour chaque pet…soit DEUX HEURES POUR QU’ELLE RETROUVE SON LIT et là quand elle s’asseyait, elle nous disait ‘..NEJEM EN KEMEL EN BOSS…. ? Je peux terminer de péter….’ ‘… Euchkoun chedflek termike…YE MEME…. ! Mais qui empêche tes fesses de la faire… ?’
Un jour de panne électrique je vois dans la salle à manger, vers le minuit, deux lumières avancer dans la salle à manger… A la queue leu leu, c’étaient LOUIJJE ET MEIHE une bougie à la main qui se sont données rendez vous pour chier…Je n’ai jamais su le pourquoi et le comment pour qu’elles s’arrangent à aller de corps à la même heure et au mauvais moment.
Un matin alors MEIHA avait son besoin urgent, nous l’avons mise sur le siège et comme le siège était étroit, je lui avais confectionne auparavant une planche en bois avec un grand trou…Oui pour qu’elle ne tombe pas sur les cotés…Sinon le mur de la cour en aurait pâti… ! Une fois assise, elle fermait la porte avec la corde, tout était en corde chez nous, on ne connaissait pas encore les serrures ni les poignées des portes…Soudain un hurlement….Maman qui sort de sa chambre et nous annonce…’…N’CHINE SAROUALA…. ! ON A OUBLIE DE LUI ENLEVER LA CULOTTE… ! Mon D ieu ..FISSA FISSA on court tous vers le WC….Et là on ENTEND…’…MEJELT MHASSOURA…. ! Je suis encore constipée… !’…Tant mieux … !’ Répond papa. Nous avions évité le pire ce matin là.
Quand à l’autre LOUIJJA….Elle avait aussi sa planche personnelle, elle c’est pour qu’elle ne tombe pas fel TOOKBA…Pour qu’elle ne tombe pas dans le trou…Les deux sœurs, ne s’aimaient pas trop et elles ne voulaient pas se mélanger les empreintes de leurs fesses….Donc pour elle aussi je lui ai confectionne une planche sauf que j’ai oublié de faire un trou….au centre….Elle ne s’était pas rendue compte la pauvre…Alors maman dans sa cuisine disait ‘…YE LOUIJJE….FADET EL AIN MTAZ EL MESSKOUKAAA….…. ! DIS MOI LOUIJJE….EST CE QUE LE REGARD a débordé…. ????? ’
…Quelle époque merveilleuse. Si c était à refaire, je reviendrais en arrière.
Ah… ! J’ai oublie de vous dire pour la porte du WC…Papa l’a remise du bon coté sauf que lorsqu’il y avait des courants d’air, on pouvait voir MEIHA…TKANJAH….Elle s’acharnait à évacuer…Mais après papa a changé de corde….Il a accroché au bout de la nouvelle corde…UNE ANCRE DE BATEAU…Et nous sommes tous partis en voyage cette année là.
Puis celle de 1960 à 1989, le grand espace. Du bonheur OUCHA OU RAHA…Espace et Repos.
8 chambres, deux salles de bain ( cours) deux WC, deux cuisines etc….Deux appartements jumelès. Dont un que maman louait en été pour ramener les loyers des deux.. Résultat nous habitions @#$%& chez COUHIN.
Ce qui distinguait le premier appartement 45/59 par rapport à celui de 60/89 tenait bien sur aux commodités. Peu de meubles pas de frigo, une glacière, canoun, bila, sekhen, un seau d’eau dans le W.C et du papier journal cul cul la praline, celui du jour bien sur. Papa z’al aimait lire le journal aux chiottes mais à l’envers, meskine il ne savait peu lire…Puis après, il s’en servait pour autre chose. Nous bien sur, on n’osait pas relire le journal et pour cause.
Dans le second maman ne connaissait pas ARTS ET DECO…Mais qd même elle a su meubler, une table qui tenait en équilibre par la grâce de ACHEM, il y avait quatre cartons sous les pieds de la table de la salle à manger, idem pour les 6 chaises zet qu’on on s’asseyait, il y avait tjs l’un de nous à surveiller…Parce que Meiha, la grand mère z’al a chuté grave un soir alors qu’elle voyait la TILIVISION, il a fallu 3 heures pour la remettre debout, dans des conditions pénibles, elle était obèse et impotente. Maman a sur choisir une belle horloge, qui n’a jamais fonctionné, un frigo de MARQUE FRIGECO…1935….top moderne, il se fermait avec une corde….Dés fois, il ne marchait pas surtout en été… Les lits étaient bien, très bien à tel point que papa meskine un soir s’est retrouvé à terre, une béquille du pied s’est affaissé…Alors il a appelé maman Haye en urgence ’…YE HEYEEEEEE…TAHT….Jai chuté…Meskina ma mère les mains dans le OSBANE jret ( elle a couru) pour le sauver et surtout le réconforter parce que papa pleurait, assis sur le sol froid….E’né ou yejrali e’dè….Moi, et il m’arrive pareille péripétie….) Il a répète cette phrase dix fois comme pour évacuer le mauvais œil.
Mais le grand souci c’était MEIHA….Et sa sœur LOUIJJA…MEIHA était comme je l’ai dis obèse alors que l’autre était vraiment très mince. La première avoisinait les 120 kgs et l’autre tout au plus 55 kgs mais ce qu’elle mangeait celle là la je ne vous dis pas, elle avait tout le temps les mâchoires en action alors que sa bouche était vide. Elle nous a couté LOUIJJA en frais de bouche mais bon CHMAH…
Au début, papa s’est aperçu, après deux semaines, que la porte s’ouvrait que de l’intérieur, une erreur de construction, ce qui était assez emmerdant parce qu’il fallait se mettre debout sur le siège pour pouvoir refermer la porte puis s’asseoir pour la bonne cause. Après il fallait refaire la montée etc….
Mais qd arrivait le tour de ma grand mère là, c’était difficile, nous étions quatre à la faire monter sur le siège renforcé puis il fallait la faire asseoir et ensuite attendre qu’elle termine et recommencer l’opération pour la faire sortir, en plus elle avait le vertige meskina MEIHA…En plus une fois debout sur le siège, elle recevait un coup sur la tête à cause de la boite à pharmacie…Alors elle disait ‘..EUCHKOUN AÂTANI DARBA…. ! Qui m’a frappé sur la tête… ?’ On craignait qu’elle s’évanouisse meskina alors là je ne sais pas comment on aurait fait pour le ranimer dans un espace de 1 mètre carrés. Pour la faire arriver du WC à sa chambre soit une distance de 10 mètres, il fallait qu’on lui dise ‘..BOSS CHWIYE…Pétes un peu… ! Alors elle pétait sur commande ce qui nous faisait gagner du temps…UN PAS pour chaque pet…soit DEUX HEURES POUR QU’ELLE RETROUVE SON LIT et là quand elle s’asseyait, elle nous disait ‘..NEJEM EN KEMEL EN BOSS…. ? Je peux terminer de péter….’ ‘… Euchkoun chedflek termike…YE MEME…. ! Mais qui empêche tes fesses de la faire… ?’
Un jour de panne électrique je vois dans la salle à manger, vers le minuit, deux lumières avancer dans la salle à manger… A la queue leu leu, c’étaient LOUIJJE ET MEIHE une bougie à la main qui se sont données rendez vous pour chier…Je n’ai jamais su le pourquoi et le comment pour qu’elles s’arrangent à aller de corps à la même heure et au mauvais moment.
Un matin alors MEIHA avait son besoin urgent, nous l’avons mise sur le siège et comme le siège était étroit, je lui avais confectionne auparavant une planche en bois avec un grand trou…Oui pour qu’elle ne tombe pas sur les cotés…Sinon le mur de la cour en aurait pâti… ! Une fois assise, elle fermait la porte avec la corde, tout était en corde chez nous, on ne connaissait pas encore les serrures ni les poignées des portes…Soudain un hurlement….Maman qui sort de sa chambre et nous annonce…’…N’CHINE SAROUALA…. ! ON A OUBLIE DE LUI ENLEVER LA CULOTTE… ! Mon D ieu ..FISSA FISSA on court tous vers le WC….Et là on ENTEND…’…MEJELT MHASSOURA…. ! Je suis encore constipée… !’…Tant mieux … !’ Répond papa. Nous avions évité le pire ce matin là.
Quand à l’autre LOUIJJA….Elle avait aussi sa planche personnelle, elle c’est pour qu’elle ne tombe pas fel TOOKBA…Pour qu’elle ne tombe pas dans le trou…Les deux sœurs, ne s’aimaient pas trop et elles ne voulaient pas se mélanger les empreintes de leurs fesses….Donc pour elle aussi je lui ai confectionne une planche sauf que j’ai oublié de faire un trou….au centre….Elle ne s’était pas rendue compte la pauvre…Alors maman dans sa cuisine disait ‘…YE LOUIJJE….FADET EL AIN MTAZ EL MESSKOUKAAA….…. ! DIS MOI LOUIJJE….EST CE QUE LE REGARD a débordé…. ????? ’
…Quelle époque merveilleuse. Si c était à refaire, je reviendrais en arrière.
Ah… ! J’ai oublie de vous dire pour la porte du WC…Papa l’a remise du bon coté sauf que lorsqu’il y avait des courants d’air, on pouvait voir MEIHA…TKANJAH….Elle s’acharnait à évacuer…Mais après papa a changé de corde….Il a accroché au bout de la nouvelle corde…UNE ANCRE DE BATEAU…Et nous sommes tous partis en voyage cette année là.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 06 mars 2014, 12:06 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
Nos deux appartements…SUITE 2°
Meiha vieillissante, ne pouvait plus aller au WC….Donc il a fallu lui trouver une KASSRIYA…KBIRA…ALLA KAD TERMETA…Un grand pot à la mesure de ses grosse fesses…Kenou mded’lin…Un peu tombant à cette époque.
Donc papa DEIDOU z’al , il l’aimait bien ma grand mère, jure ses grands dieux qu’il ira lui en trouver une du coté de MELLASSINE….Un dimanche matin, on le voit rentrer avec une grosse caisse…
‘…YE HAYEEEE…..LKITELA KASRIYA L’OMOK…. ! ……Je lui ai trouvé un pot à ta maman…!’
Un pot de 50X 50 X 50….La vérité je voyais mal MEIHA s’asseoir sur un tel grand pot en bois de cajou…Je vais voir MEIHA et je lui dis ‘…YE MEME YINYIN…Ewedek baba lka KASSRIYA LOUH… ! Voilà mémé, papa a enfin trouvé un grand pot en bois de cajou … !’
Elle lève les yeux la pauvre de sa couture, ajuste ses lunettes, pose son dé sur la commode et là elle prend connaissance du GRAND POT EN BOIS DE CAJOU….Lei i warik que D ieu nous épargne de la chose…MAMAN HAYE…Fait une grimace. Elle n’est pas contente de ce meuble en bois.
Elle le dit ‘…MALKIT CEN EL SANDOUK E ‘DE….Tu n’as trouvé que cette boite (bière) pour MAMAN … ? Jamais contente ma mère.
Alors je viens moi et je dis ‘…YE MEME YINYIN…Thab jaréb el haké e’di…. ? Tu veux essayer ce coffret….( De cajou)…Elle la pauvre dit oui….Et là on a commencé à transpirer…Comment soulever ma grand mère pour la poser sur une surface aussi petite… ?
Papa qui ne manque pas d’humour avance ‘…Teoue nesrila BALANCOU…. ! Je vais lui acheter un palan… !’ Il a confondu une tranche de marbre avec les fesses de MEME YINYIN… !
Nous nous sommes mis à réfléchir sur la chose. Papa eut une idée géniale…Il accrocha une grosse corde (encore les cordes merde) au lustre….Et pour essayer le système, il demande à MAXO de ce ceinturer la taille. Maxo s’exécute. Pour le faire monter, je tire la corde….Et je prie…Maman inquiète pour son fils suit la manœuvre. Maxo monte de dix centimètres. Ses petits pieds pendouillent. Maxo monte…Encore et encore...Et moi je tire sur la corde….Je n’ai pas fais attention au plafond et là mon petit frère se prend le lustre sur la tête…’…MEN YAICHE AALA OULDI… !’ Que je ne vive pour mon fils… !’ Bref, je le fais redescendre et le systéme semble au point.
C’est la tour de MEIHA…120 KGS à la bouscule plus ses rhumatismes. On la ceinture bien comme il faut et là papa me dit ‘...EJJBED… !’ Tire…Je tire….Meiha ne bouge pas…Je fais des efforts considérables et papa qui hurle…EJJJJJJJJJBED… !’ TIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRE…. !’ Meiha a bougé enfin…Deux centimètres…Je continue…3…4…5…10…20 CMS…MIRACLE MEIHA EST SOULEVÉE….Papa fait contre poids ( tout cela dans sa chambre bien sur). Elle se stabilise et moi j essaye de la centrer au dessus du pot en BOIS DE CACOU…COULEUR ACAJOU…Pour mieux la tenir, papa s’accroche à ses jambes et moi je tire…MEIHA Est à 50 CENTIMETRES DU SOL Presque elle va voler……PAPA EST MONTE AVEC ELLE…ILS SONT LES DEUX SUSPENDUS…MAMAN CRIE…’..YE BEBERT…ME TCHEYEBCH LE HBEL….Mon fils ne lâche pas la corde… !’ Moi par tant d’effort, je pete et ce gaz échappé a été comme un propulseur. PAPA…MEIHA ET MOI SOMMES SUSPENDUS….MAMAN EST EN BAS ELLE FAIT DES YOUYOUS….PAPA ET EN HAUT IL TIENT LES JAMBES DE MEIHA…KOBARRA AALIKOM…LE LUSTRE CEDE…ET NOUS TOMBONS TOUS PAR TERRE…UN PAN DU PLAFOND EST TOMBE….MAIS C EST QUE MEIHA , elle est tombée pile poil dans le centre de la KASSRIYA EN BOIS…Elle a pu dire ‘…CHE CHE….OURABI…EL ABTA E’DI KHIR MEL TAALYA… ! OUF OUF…SUR D IEU CETTE DESCENTE LA EST MEILLEURE QUE LA MONTÉE…
Et elle a pu enfin cadrer son bronze grâce à nous.
Meiha vieillissante, ne pouvait plus aller au WC….Donc il a fallu lui trouver une KASSRIYA…KBIRA…ALLA KAD TERMETA…Un grand pot à la mesure de ses grosse fesses…Kenou mded’lin…Un peu tombant à cette époque.
Donc papa DEIDOU z’al , il l’aimait bien ma grand mère, jure ses grands dieux qu’il ira lui en trouver une du coté de MELLASSINE….Un dimanche matin, on le voit rentrer avec une grosse caisse…
‘…YE HAYEEEE…..LKITELA KASRIYA L’OMOK…. ! ……Je lui ai trouvé un pot à ta maman…!’
Un pot de 50X 50 X 50….La vérité je voyais mal MEIHA s’asseoir sur un tel grand pot en bois de cajou…Je vais voir MEIHA et je lui dis ‘…YE MEME YINYIN…Ewedek baba lka KASSRIYA LOUH… ! Voilà mémé, papa a enfin trouvé un grand pot en bois de cajou … !’
Elle lève les yeux la pauvre de sa couture, ajuste ses lunettes, pose son dé sur la commode et là elle prend connaissance du GRAND POT EN BOIS DE CAJOU….Lei i warik que D ieu nous épargne de la chose…MAMAN HAYE…Fait une grimace. Elle n’est pas contente de ce meuble en bois.
Elle le dit ‘…MALKIT CEN EL SANDOUK E ‘DE….Tu n’as trouvé que cette boite (bière) pour MAMAN … ? Jamais contente ma mère.
Alors je viens moi et je dis ‘…YE MEME YINYIN…Thab jaréb el haké e’di…. ? Tu veux essayer ce coffret….( De cajou)…Elle la pauvre dit oui….Et là on a commencé à transpirer…Comment soulever ma grand mère pour la poser sur une surface aussi petite… ?
Papa qui ne manque pas d’humour avance ‘…Teoue nesrila BALANCOU…. ! Je vais lui acheter un palan… !’ Il a confondu une tranche de marbre avec les fesses de MEME YINYIN… !
Nous nous sommes mis à réfléchir sur la chose. Papa eut une idée géniale…Il accrocha une grosse corde (encore les cordes merde) au lustre….Et pour essayer le système, il demande à MAXO de ce ceinturer la taille. Maxo s’exécute. Pour le faire monter, je tire la corde….Et je prie…Maman inquiète pour son fils suit la manœuvre. Maxo monte de dix centimètres. Ses petits pieds pendouillent. Maxo monte…Encore et encore...Et moi je tire sur la corde….Je n’ai pas fais attention au plafond et là mon petit frère se prend le lustre sur la tête…’…MEN YAICHE AALA OULDI… !’ Que je ne vive pour mon fils… !’ Bref, je le fais redescendre et le systéme semble au point.
C’est la tour de MEIHA…120 KGS à la bouscule plus ses rhumatismes. On la ceinture bien comme il faut et là papa me dit ‘...EJJBED… !’ Tire…Je tire….Meiha ne bouge pas…Je fais des efforts considérables et papa qui hurle…EJJJJJJJJJBED… !’ TIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIRE…. !’ Meiha a bougé enfin…Deux centimètres…Je continue…3…4…5…10…20 CMS…MIRACLE MEIHA EST SOULEVÉE….Papa fait contre poids ( tout cela dans sa chambre bien sur). Elle se stabilise et moi j essaye de la centrer au dessus du pot en BOIS DE CACOU…COULEUR ACAJOU…Pour mieux la tenir, papa s’accroche à ses jambes et moi je tire…MEIHA Est à 50 CENTIMETRES DU SOL Presque elle va voler……PAPA EST MONTE AVEC ELLE…ILS SONT LES DEUX SUSPENDUS…MAMAN CRIE…’..YE BEBERT…ME TCHEYEBCH LE HBEL….Mon fils ne lâche pas la corde… !’ Moi par tant d’effort, je pete et ce gaz échappé a été comme un propulseur. PAPA…MEIHA ET MOI SOMMES SUSPENDUS….MAMAN EST EN BAS ELLE FAIT DES YOUYOUS….PAPA ET EN HAUT IL TIENT LES JAMBES DE MEIHA…KOBARRA AALIKOM…LE LUSTRE CEDE…ET NOUS TOMBONS TOUS PAR TERRE…UN PAN DU PLAFOND EST TOMBE….MAIS C EST QUE MEIHA , elle est tombée pile poil dans le centre de la KASSRIYA EN BOIS…Elle a pu dire ‘…CHE CHE….OURABI…EL ABTA E’DI KHIR MEL TAALYA… ! OUF OUF…SUR D IEU CETTE DESCENTE LA EST MEILLEURE QUE LA MONTÉE…
Et elle a pu enfin cadrer son bronze grâce à nous.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 08 mars 2014, 11:20 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
MOI……
.’…..L’ENFANT DE LA GOULETTE….’ présente….
MEIHA...NOTRE GRAND- MÈRE... LA REINE CHEZ NOUS….1°
Dés fois, je suis chey’eh ( à sec) dans mes souvenirs et parfois, ils débordent.
En ce moment, je fais une rétrospective sur ma vie familiale commune à la Goulette et plus je recule dans mon vécu, notre vécu et plus je me rends compte combien nous étions cools entre nous et entre amis.
Papa Deidou z’al se considérait bien plus comme un grand frère qu’un papa. D’ailleurs, il était partout à nous suivre sur tous les terrains qu’ils soient de hand ou de volley. Sur papa je vais mettre en route ma mémoire mais celle qui mérite le plus d’attentions selon moi c’est MEIHA…Emma… !
Meiha est très représentative de la grand-mère juive tune. Une femme qui est passée par tout ce qu’offre la vie en bien et en mal. Si ses débuts ne furent que souffrances et tragédies pour une belle moitié de sa vie, le reste ne fut que du bonheur pour elle.
Nous avons été son bonheur, elle a été notre bonheur.
Elle a été celle qui nous as élevé, nous avons été ceux qu’elle a trouvé plus tard jusqu’à son dernier souffle.
Elle a été celle qui nous défendait contre les coups de maman, nous avons été ceux qui l’ont protégé contre tout. Papa en était le garant et nous ses petits enfants, nous étions devenus ses grands enfants qu’elle chérissait.
Ce que nous lui devons nous ses petits enfants c’est sa grande morale. Sagesse d’une vieille dame bien ignorante mais superbement avertie des aléas de la vie. Elle était femme prévoyante, douce, gentille.
Je lui dois personnellement l’apprentissage de la langue judéo verbalement, je lui dois ma vie aussi puisqu’elle se leva une nuit, alors que je pleurais sans interruption, pour me sauver des ‘griffes’ de papa qui voulait me balancer par le balcon….Selon les dires de Haye z’al maman.
Meiha à l’ouverture de mes ( halit yâin’neye) yeux était déjà obèse…En 1945.
.’…..L’ENFANT DE LA GOULETTE….’ présente….
MEIHA...NOTRE GRAND- MÈRE... LA REINE CHEZ NOUS….1°
Dés fois, je suis chey’eh ( à sec) dans mes souvenirs et parfois, ils débordent.
En ce moment, je fais une rétrospective sur ma vie familiale commune à la Goulette et plus je recule dans mon vécu, notre vécu et plus je me rends compte combien nous étions cools entre nous et entre amis.
Papa Deidou z’al se considérait bien plus comme un grand frère qu’un papa. D’ailleurs, il était partout à nous suivre sur tous les terrains qu’ils soient de hand ou de volley. Sur papa je vais mettre en route ma mémoire mais celle qui mérite le plus d’attentions selon moi c’est MEIHA…Emma… !
Meiha est très représentative de la grand-mère juive tune. Une femme qui est passée par tout ce qu’offre la vie en bien et en mal. Si ses débuts ne furent que souffrances et tragédies pour une belle moitié de sa vie, le reste ne fut que du bonheur pour elle.
Nous avons été son bonheur, elle a été notre bonheur.
Elle a été celle qui nous as élevé, nous avons été ceux qu’elle a trouvé plus tard jusqu’à son dernier souffle.
Elle a été celle qui nous défendait contre les coups de maman, nous avons été ceux qui l’ont protégé contre tout. Papa en était le garant et nous ses petits enfants, nous étions devenus ses grands enfants qu’elle chérissait.
Ce que nous lui devons nous ses petits enfants c’est sa grande morale. Sagesse d’une vieille dame bien ignorante mais superbement avertie des aléas de la vie. Elle était femme prévoyante, douce, gentille.
Je lui dois personnellement l’apprentissage de la langue judéo verbalement, je lui dois ma vie aussi puisqu’elle se leva une nuit, alors que je pleurais sans interruption, pour me sauver des ‘griffes’ de papa qui voulait me balancer par le balcon….Selon les dires de Haye z’al maman.
Meiha à l’ouverture de mes ( halit yâin’neye) yeux était déjà obèse…En 1945.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 08 mars 2014, 11:25 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
MOI……
.’…..L’ENFANT DE LA GOULETTE….’ présente….
MEIHA LA REINE CHEZ NOUS….2°
LES GÉLULES DE CHARBON (a)
Meiha était atteinte de ce qu’on appelle HAMRA FEL DEM…( l’érésipèle) Elle disait donc ‘… ZID ALLE MEJELI…Aândi ‘…Zipéle… !’ Encore plus pour ma chance j’ai zipéle…
SUITE AU PTB...SALLE MEIHA....LA REINE CHEZ NOUS...
.’…..L’ENFANT DE LA GOULETTE….’ présente….
MEIHA LA REINE CHEZ NOUS….2°
LES GÉLULES DE CHARBON (a)
Meiha était atteinte de ce qu’on appelle HAMRA FEL DEM…( l’érésipèle) Elle disait donc ‘… ZID ALLE MEJELI…Aândi ‘…Zipéle… !’ Encore plus pour ma chance j’ai zipéle…
SUITE AU PTB...SALLE MEIHA....LA REINE CHEZ NOUS...
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 09 mars 2014, 00:22 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
MOI……
.’…..L’ENFANT DE LA GOULETTE….’ présente….
MEIHA LA REINE CHEZ NOUS…. 4°
LE JOUR DE LA HOKNA . Purge.
Comme je l’écrivais plus haut, Meiha avec l’âge accumulait les maux, les bobos mais elle prenait tout cela avec stoïcisme et rarement elle s’en plaignait. Elle avait par contre une aversion pour les médicaments occidentaux et elle préférait tout ce qui était ‘doue arbi’ ('médicamentation' arabe).
Cataplasme en tout genre dites lebkha, friction d’alcool, massage avec de l’huile chaude sur la tête etc….. Et comme elle était souvent constipée, elle demandait à maman de lui faire la purge.
Ou la poire mais chez nous maman lui avait acheté une sorte de cylindre ( potence) avec un tuyau et au bout une canule. Alors lorsqu’elle était bouchée, elle appellait maman.
‘…Ye Hayé….Mahssoura ijjé ââmeli HOKNA…. ! Ma fille…Je suis bouchée vient me faire un lavement… !’
Haye, sa fille, ma maman lui préparait donc de l’eau tiède qu’elle versait dans le contenant. Je lui avais confectionné une sorte de potence artisanale, une tige en fer encastré dans le mur juste au dessus de son lit. Maman n’avait plus qu’à l’accrocher le moment venu.
Ce matin là donc maman lui prépare la purge et elle l’accroche au dessus de sa tête.
Mémé étant obèse et surtout bien généreuse coté fesses, ca pendouillait de partout avait du mal parfois à caler la canule.
‘…Ye mââ, ouni mniha él jabba… ? Maman est ce qu’elle est bien visé ici l’embout… ? Elle visait son anus.
‘…Lé, tââlaye chwiyé el fouk…. ! Non un peu plus haut… ! Meiha.
‘…Ouni mniha… ? Et là est ce bon… ?’
‘…Lé chwiyé el louta…. ! Non plus bas… !’ Meiha.
Entre plus haut et plus bas, cela pouvait durer un quart d’heure. Et moi j’adore écouter aux portes, enfin, maman arrive à caler la canule. Une fois cette dernière bien mise, maman allait vaquer à ses occupations tout en prenant la précaution de mettre sous les fesses de ma grand mère une bilé, un réceptacle.
Donc maman est à la cuisine à faire ses boulettes. Prise dans l’opération mahchi elle oublie la canule et le lavement.
Moi attentif aux gémissements de la vieille, j’entends comme des plaintes sorties de sa chambre.
Je pose mon oreille sur la porte close de sa chambre et j’entends…
‘…Ye Hayé…. ! Ye Hayié… !’ Mémé YINYIN appelle sa fille.
‘….Ijjé fissa… ! En dalli ghrokt… !’ Viens vite, je crois être inondée… !’
Je vais vers maman et je lui dis ‘….Ye mâa….Omok en dalli khrat.. !’ Maman…Je crois Que ta maman a bcp chié… !
Ma mère prise au dépourvu laisse ses boulettes frire et court vers la chambre de MEIHA.
Et là, elle voit le bord du lit complètement bronzé, le sol inondé, et Meiha se débattre avec la canule pour un peu l’ustensile LA HOKNA allait choir sur sa tête.
‘…Yé mââ, echbik chekta…. !’ Maman pourquoi tu n’as rien dis… ?’ Haye.
‘…Yé benti , ââyetèc mellè enti leye fél mahchi…. ! je t’ai appelé mais tu étais occupé avec tes boulettes…. !’ Meiha.
Maman appelle la voisine, notre domestique et durant deux heures, elles se sont mises à frotter le sol et à soutirer draps sales de dessous des fesses de MEIHA.
Une fois propre et remise d’aplomb, Meiha eut ces jolis mots envers elles.
‘…Rabi en challah mé fayedch ââlikom él Khrââ…. !’Que D ieu fasse que vous ne soyez jamais inondées mes filles…Par la merde.. . !’
‘…Yé mémè, ehn’ messtanchin bél khrââ, ouekt él chtè tfayed él coujine, choué termik oulle el mouskouka, kif kif….Mémé, nous sommes habitués au débordement de merde lorsque nous avons les inondations du regard de la cuisine, qu’importe que soit eux ou tes fesses, c’est du pareil au même… !’
Mais voilà qu’une odeur de brulé sort de la cuisine, les boulettes ont brulé. Quelle journée de merde ce fut.
L’être humain vieillissant trouve souvent sa condition bien misérable. Même les boulettes ont péri.
KOTROT EL EM I DAHEK...Trop de soucis font rire parfois.
.’…..L’ENFANT DE LA GOULETTE….’ présente….
MEIHA LA REINE CHEZ NOUS…. 4°
LE JOUR DE LA HOKNA . Purge.
Comme je l’écrivais plus haut, Meiha avec l’âge accumulait les maux, les bobos mais elle prenait tout cela avec stoïcisme et rarement elle s’en plaignait. Elle avait par contre une aversion pour les médicaments occidentaux et elle préférait tout ce qui était ‘doue arbi’ ('médicamentation' arabe).
Cataplasme en tout genre dites lebkha, friction d’alcool, massage avec de l’huile chaude sur la tête etc….. Et comme elle était souvent constipée, elle demandait à maman de lui faire la purge.
Ou la poire mais chez nous maman lui avait acheté une sorte de cylindre ( potence) avec un tuyau et au bout une canule. Alors lorsqu’elle était bouchée, elle appellait maman.
‘…Ye Hayé….Mahssoura ijjé ââmeli HOKNA…. ! Ma fille…Je suis bouchée vient me faire un lavement… !’
Haye, sa fille, ma maman lui préparait donc de l’eau tiède qu’elle versait dans le contenant. Je lui avais confectionné une sorte de potence artisanale, une tige en fer encastré dans le mur juste au dessus de son lit. Maman n’avait plus qu’à l’accrocher le moment venu.
Ce matin là donc maman lui prépare la purge et elle l’accroche au dessus de sa tête.
Mémé étant obèse et surtout bien généreuse coté fesses, ca pendouillait de partout avait du mal parfois à caler la canule.
‘…Ye mââ, ouni mniha él jabba… ? Maman est ce qu’elle est bien visé ici l’embout… ? Elle visait son anus.
‘…Lé, tââlaye chwiyé el fouk…. ! Non un peu plus haut… ! Meiha.
‘…Ouni mniha… ? Et là est ce bon… ?’
‘…Lé chwiyé el louta…. ! Non plus bas… !’ Meiha.
Entre plus haut et plus bas, cela pouvait durer un quart d’heure. Et moi j’adore écouter aux portes, enfin, maman arrive à caler la canule. Une fois cette dernière bien mise, maman allait vaquer à ses occupations tout en prenant la précaution de mettre sous les fesses de ma grand mère une bilé, un réceptacle.
Donc maman est à la cuisine à faire ses boulettes. Prise dans l’opération mahchi elle oublie la canule et le lavement.
Moi attentif aux gémissements de la vieille, j’entends comme des plaintes sorties de sa chambre.
Je pose mon oreille sur la porte close de sa chambre et j’entends…
‘…Ye Hayé…. ! Ye Hayié… !’ Mémé YINYIN appelle sa fille.
‘….Ijjé fissa… ! En dalli ghrokt… !’ Viens vite, je crois être inondée… !’
Je vais vers maman et je lui dis ‘….Ye mâa….Omok en dalli khrat.. !’ Maman…Je crois Que ta maman a bcp chié… !
Ma mère prise au dépourvu laisse ses boulettes frire et court vers la chambre de MEIHA.
Et là, elle voit le bord du lit complètement bronzé, le sol inondé, et Meiha se débattre avec la canule pour un peu l’ustensile LA HOKNA allait choir sur sa tête.
‘…Yé mââ, echbik chekta…. !’ Maman pourquoi tu n’as rien dis… ?’ Haye.
‘…Yé benti , ââyetèc mellè enti leye fél mahchi…. ! je t’ai appelé mais tu étais occupé avec tes boulettes…. !’ Meiha.
Maman appelle la voisine, notre domestique et durant deux heures, elles se sont mises à frotter le sol et à soutirer draps sales de dessous des fesses de MEIHA.
Une fois propre et remise d’aplomb, Meiha eut ces jolis mots envers elles.
‘…Rabi en challah mé fayedch ââlikom él Khrââ…. !’Que D ieu fasse que vous ne soyez jamais inondées mes filles…Par la merde.. . !’
‘…Yé mémè, ehn’ messtanchin bél khrââ, ouekt él chtè tfayed él coujine, choué termik oulle el mouskouka, kif kif….Mémé, nous sommes habitués au débordement de merde lorsque nous avons les inondations du regard de la cuisine, qu’importe que soit eux ou tes fesses, c’est du pareil au même… !’
Mais voilà qu’une odeur de brulé sort de la cuisine, les boulettes ont brulé. Quelle journée de merde ce fut.
L’être humain vieillissant trouve souvent sa condition bien misérable. Même les boulettes ont péri.
KOTROT EL EM I DAHEK...Trop de soucis font rire parfois.
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