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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 décembre 2013, 03:08
LE MÂLE AIME.

J’ai eu la chance
D’avoir eu …..Une mamie.
Mais pas de papis
Quelle malchance
J’aurai pu faire…LA DIFFERENCE.

L’un est parti avant que j’naisse
L’autre sans est parti
A ma vente aux enchères
Il n’a pas entendu le prix
Que je valais…
Pas plus q’ le coût d’un commun ainé.

TRISTE ABSENCE....§§§§§
TRIIISTE ABSENCE...§§§

On vend surtouUUUUt….§§§§§§
Le premier des imbéciles nés
Mais pas le beau cadet qui bat juste des cils
Surement que ce dernier est le dernier souci
De la maisonnée car chez nous on le sait
C’est le PREMIER……qui sera le bien aime.

Un premier mâle me dites- vous,
Tant pis au sort de l’ainée,
Elle peut tjs battre des ailes
Elle mérite peu de respect
Mais quel dommage,
Si on s’donnait la peine
A notre âge
D’instituer une vente de l’AINEE…
Il s’allongera certes notre NEZ

Car l’odeur des fleurs bien nées
Vaut nos tous nos HENNES.

Albert Simeoni Breitou








.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
26 décembre 2013, 11:07
• L’APHRO-COSMETEUR-MARABOUT, que je suis, trouve son rire chez cette clientèle au dessus de tous soupçons.
Je compte vous en faire profiter tant les situations sont cocasses.


FATOU GNOUFATAWOUA AMINATA mon employée, cherchez le nom et le prénom, excusez du peu, va se marier le 31/01/2014 dans son pays à Abidjan.

C’est son troisième mariage au pays. Les deux premiers se sont esquivés au bout d’un an. Après avoir payé 5000 € casch l’apport pour la dote, ils ont craqués lorsqu’ils ont appris par la belle mère qu’il fallait aussi payer les boubous, la fête, bref tout le tintouin et aussi un lopin de terre.

Nos deux mrazin ont donc perdus 5000 € sans commentaires.

Notre employée trouve enfin un autre beau jeune homme. Grand élancé, rajel mta kif, calme serein, avec un seul défaut, sa démarche tangue un peu à droite à gauche. Lorsque je l’ai vu, je me suis cru embarqué dans une chaloupe, j’ai eu le vertige.

Notre jeune homme trente ans, tjs bien mis est directeur d’un QUICK ….. CUICUI…Notre Fatou Gnou etc…Jette donc son dévolu sur lui, mine de rien elle fait semblant de ne pas lui répondre au phone les premiers jours ‘…Pour le faire succomber… !’ Qu’elle me dit. NAUFRAGE DU TITANIC.

L’homme succombe au centième coup de fil. Enfin la meuf consent à lui répondre un jour ‘…Tu veux quoi toi…Hein dis moi tu veux quoi… ?’ L’autre enfin entend sa voix et le voilà nager dans le bonheur même s’ il fut houspillé… ! ‘…. Albert, ca y est, il est cuit, il a sombré… !’

Salim tombe donc amoureux de la FATOU etc…. Au bout de 3 mois.
Chaque jour, il lui apportait son PETIT MAC QUICK….DOUBLE MAC QUICK…A les midis piles et surtout pas de retards sinon le pauvre, il se retrouvait devant, mon frère et moi, courbé par la honte.

Mon frère dira de lui ‘…TAHAN avant l’heure… !’

Je vous dis RAJEL MTA FAMIGLIA OUNISTI. En plus célibataire et il ne traine aucune casseroles alors que l’autre traine des cocottes minutes. Chaline.
Donc après deux ans de vas et viens et de partages de l’appart, à sens unique, MONSIEUR fait sa demande au téléphone à la maman de FATOU QUI EST AU PAYS
Là encore, la main de sa fille vaut tjs 5000 € malgré la crise. Et lorsque la maman lui dit au phone tout le reste, l’autre dit OUI sans savoir c’est quoi le RESTE. Bref, il a dit oui... !

Pour mieux se faire entendre, il lui dit même ‘…Mami, j’ai aussi un lopin de terre.. !’ L’autre au phone n’en demandait pas plus. Pour un peu, elle allait sortir du combiné pour l’embrasser. C’est FATOU qui me raconte. Elle ne ment pas.
Notre prétendant envoie donc les 5000 €. Il s’est endetté pour cela.

‘….Et pour le reste Fatou etc…. !’ Moi.
‘…Il ramasse de l’argent pour les boubous, les maquillages, les tresses, les perruques, les frais de bouche pour 250 personnes triés dans la jungle, oui les membres de ma famille et la sienne et il rajoute dans la corbeille, un âne…
‘…Pourquoi l’âne Fatou etc…. ?’
‘…Maman est handicapée, il lui faut bien un transport individuel pour faire son marché etc… !’

Donc un âne est promis. YATIC BAKLA YE MESSAOUD…LE FIANCE.
Il pousse même sa promesse à montrer à sa fiancée son âne sur photo, une photo que lui a envoyée son cousin par email. Fatou etc…Est aux anges, sa maman est au paradis tellement elles sont heureuses.

Elle demande aussi à voir le terrain en question sur son mail.

L’autre lui répond qu’il attend que son papa décède pour hériter. Son papa est vieux et malade, donc ce n’est qu’une question de temps et l’autre de lui répondre ‘…Dis lui de faire vite… ! On doit construire la maison dessus sinon… !’ Elle menace…l’autre meskine s’angoisse et il appelle tous les jours son papa pour savoir comment il va et l’autre de lui répondre ‘…Bizarre, Selim que tu t’inquiètes autant pour ma santé depuis qqs semaines… !’ Sa meuf ‘…IL A DIT QUPOOI TON PERE… ? ‘…’IL A DIT QU’IL VA BIEN… !’ Querelle entre eux à cause du père qui ne veut pas mourir après le mariage.

Elle téléphone à sa mère au pays… !

‘…Maman écoute, voilà l’adresse du terrain de mon fiancée, va voir s’il te plait de combien il est grand ce terrain… ?’
La maman deux semaines plus tard, vient au rapport, tjs au phone.
‘…FATOU etc…Il est immense le terrain de ton beau père, en plus, j’ai vu des troupeaux de mouton, des chèvres mais attend ma fille, il est très riche son père… !’
Sans perdre de temps…Elle appelle son fiancé.

‘…Dis MOI TOI… ! Tu ne m’as pas dis que ton papa avait du bétail… ?’
‘…Non, il n’est pas à lui, il loue une grande partie du champ aux voisins pour que les bêtes puissent se nourrir… !’ Lui mefjou, plein de crainte.
A peine, qu’elle raccroche d’avec son fiancé que la maman appelle.
‘…Fatou etc…. ma fille, tu sais, par contre j’ai vu une petite parcelle, juste un mètre sur un mètre clôturé, la seule parcelle avec un écriteau que je n’ai pas lu lire… !’
‘…Peut être le morceau de terre de sa tombe MAMAN… ?’
‘…Il ne va pas être enterré quand même prés de votre maison… ? Manquerait plus que vous ouvrez vos fenêtres sur une tombe, ah ca ma fille, je ne l’accepterai pas… !’ La maman
Elle raccroche.
Fatou appelle sur le champ son fiancé.

‘…DIS- MOI…TOIiiiiI… EKIMILE TAWELE TERRAIN PETIT ( dans sa langue) ? C’est quoi le morceau de terre clôturé… ? Tu ne m’en as pas parlé… ?’


‘…. PAPA A DIX ENFANTS…..C’EST LA PART DE TERRAIN QUI ME REVIENT…. ! ET L’AUTRE GRANDE PARTIE C’est pour en faire UN MAUSOLEE… !’

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
27 décembre 2013, 01:15
LA MONTRE DE MONSIEUR.

Ce monsieur d’apparence sénégalaise franchit le seuil de notre boutique. Il semble un peu perdu et il tourne en rond lorsque mon frère lui demande l’objet de sa visite.

‘…Si par hasard, vous avez un produit pour être fort… !’ Entendez par là, un produit aphrodisiaque du genre long acte.

Mon frère lui propos vapo crème etc…Il précise sa pensée.

‘…Je veux qq chose de bien surtout parce que moi et ma femme faisons golo golo tous les soirs à 23 heures pile… !Précise… !’

Mon frère…Avec moi.

‘…Ah é’dè mnadém, bél ouakkt…Ah celui là au moins il est réglé, avec le temps, note Bébert… !’

Je rentre dans la converso…

‘…Donc si on comprend bien mon frère et moi, il faut qu’à 23 heures tu sois prêt… ?’
‘…Oui…Ni avant ni après… ! Ti as un produit qui agit à cette heure là…. ?’
‘…Oui, bien sur, voilà, tu prends ca, tu vaporises un peu sur le zizi donc à 22 heures 48 afin qu’à 23 HEURES TU ES PRÊT… !’
‘…Ji pé savoir comment ca marche…. ?’
‘…Ti vé qu’on fasse le service avant la vente… ?’ Moi.
‘…Si possible hein, hic, juste ké ti mi montre… !’

Qu’à cela ne tienne, je lui montre avec mon index comment il procède.

‘…Ah, hi, cé facile… ! Ok donc à 22 heures 48….Ji mets… !’

Il achète et il sort mais avant Max lui lance…

‘..N’oublie pas AMAR MUNGELTEC Mnih gbel L AHDEUCH… ! YE MARD… ! N’oublie pas surtout de remonter TA MONTRE ( jeu de mots MOUNGALLA veut dire aussi ZIZI) chez nous avant l’heure;
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
28 décembre 2013, 13:04
L’ATTENTE DE LA PROMISE.

Les goulettois sont, comme chacun d’entre nous le sait des gens plaisantins, pleins d’humour, coquins, moqueurs, autodérisionnaires, naïfs, relous, malins et j’en passe sur tous les caractères de cette faune de jeunes et de moins jeunes qui trouvaient ses distractions souvent chez l’autre.

Qu’ils fussent intelligents, stupides, nerveux etc…Ils ont presque tous marqué leur temps selon leur comportement.

Je viens d’arriver d’un apéro prit dans ce fameux garage de notre ami CLAUDE TARTOUR. Rue des Archives, un lieu devenu touristique.
Dans ces petites réunions conviviales qui sentent l’adam hout la boukha et le cumin, les langues se délient et chacun de nous apporte son anecdote vraie.

L’oncle FRAGI z’al Lellouche, personnage emblématique de la Goulette est revenu ce soir parmi nous, dans nos conversations par la bouche d’une amie goulettoise qui nous raconte…
L’oncle se faisait parfois marieur, semssar ….

‘…Un jour, un rabbin est venu le voir. Il voulait se marier mais n’ayant pas trouvé une jeune fille à son goût, il demande donc à l’oncle de se charger de lui en trouver une. L’Oncle lui dit sur le champ ‘…3andi ye rebi, bneye mta kif, (J’ai une fille de kif) religieuse, sage de bonne famille, elle a tout ce dont tu désires…. !

Le rabbin heureux va enfin trouver son mezel.

Quelques jours plus tard, un rendez vous avec le jeune fille est prévue chez lui , l’heure est fixée à 18 heures précise. Le rabbin est aux anges et le voilà le jour convenu se mettre à quatre épingles.
A 17 HEURES 30, il est en avance mais qu’à cela ne tienne, L’oncle le fait asseoir dans son salon en attendant la venue de la promise.
18 heures, rien ne se passe, 18 heures 30 encore rien le rabbin est impatient.

‘…Fragi wineye el teflé… ? Mais où est la jeune fille… ?’
‘…Echtenné ye rabi, lejjem kââda thamar ou tzabar….Attends un peu rabbin, elle doit surement se maquiller et tzaber… !’

19 heures que dalle et le rabbin n’en peux plus, il trépigne des pieds, se lève s’assoit fait le tour de la table dix fois montre son impatience tandis que l’ONCLE tergiverse sur le retard de la khandouda ( la belle)
A 20 heures le rabbin est hors de lui, il gesticule, hausse le ton, s’énerve, ne tient plus en place, montre une certaine arrogance au point que l’ONCLE LUI LANCE….

‘…Ijje NIQNI e’ne… ! Viens me baiser si tu veux… !’
De la part de J.B
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
28 décembre 2013, 13:27

LE CASSE CROUTE.

Notre ami BOKLER, ami très connu à la Goulette est un fedleg, un humoriste dit RIPOSO.

Tout en lui respire la nonchalance et lorsqu’il termine une anecdote, il se met à en rire le premier, les autres suivent par la suite. Sa verve et sa façon de raconter nous a laissé souvent meurt Ri…

Bref, lorsqu’il part à son travail, sa maman z’al lui fait un casse croute ‘..Menaich 3âl ouldi, méchi yekhdem ou kerchou ferkhe… ! Que je me sacrifie pour mon fils, il va travailler le ventre vide… ?’ Donc pour que son jeunot de 30 ans ne subisse pas les affres du jeun, elle lui prépare son casse croute. Un sandwich bien enflé. Donc ce midi là, elle lui empaquette son met. Elle le lui met dans un papier journal comme ca il bouffera les nouvelles avec et voilà BOK s’en aller casse croute sous les aisselles dans un sac NAYLON.

Bref, en cours de route, TGM oblige, il oublie son met dans le waggon. Arrivé à Tunis, il s’en aperçoit et là, prit de panique il retourne le chercher. ¨Point de casse croute après avoir remué toutes les lattes du wagon. Un contrôleur lui demande d’aller voir dans la rubrique des OBJETS PERDUS.

Il va d’un pas pressé du coté des dortoirs des trains et se présente donc devant le préposé du service.

‘… Ye Khouye, rayeht casse crouti… ! Frère, j’ai égarè mon casse croute… !’

L’autre le regarde tout en mangeant un sandwich.

‘…Kolli casse croutec, ech temma fi… ? Qu’est ce qu’il a dans ce casse croute… ?’

Un vrai interrogatoire auquel Bokler se plie. Pour peu, il lui aurait demandé L’ ADN du casse croute.
‘…Il y avait zitounes deux, (olives) harissa, toun, …Bokler énumère les ingrédients.

Et l’autre de mordre dans le sandwich… !
‘…Il y avait aussi une salade cuite ( maghmouma) ah il y avait aussi deux morceaux de concombres … !
Et l’autre de continuer à manger…A ma fin BOKLER…

‘…MNIH….KHEL’LILI EL MINOU TARF….Laisse moi au moins un MORCEAU… !’

Signé J.B.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
29 décembre 2013, 02:06


La FONTAINE aurait pu en faire une fable s’il était encore de ce monde

LA LIMACE ET LE VIEILLARD…

Il aurait pu commencer ainsi sa fable…
‘…Oyez chers fabulistes, l’histoire de Breitou l’affabulateur… !

AVANT

‘…Dans mon immeuble bien élève
Nous habitions ma femme et mes enfants
Au premier étage avec comme bons voisins
Des français bien nés.

AUJOURD’HUI.

‘…Dans cet immeuble, bien âgés
Nous habitons ma femme et moi
Toujours bien logés au premier étage
Avec comme bons voisins des français
Toujours bien nés.

‘…Aux bonjours et bonsoirs bien polis
Aux après vous madame Noémie…’ !
Aucun autre échange sur le palier.
C’est le chacun pour soi et le soi
Pour chacun, telle est la loi
Dans cet immeuble bien élevé.

Je ne sors jamais sur le palier
Si j’entrevois la lumière allumée
Laissant le soin aux biens élevés
De passer en premier.

Ce matin là, chargé comme une mule, je vise par le judas le petit bout de mon palier éclairé.

J’attends derrière la porte que la lumière fut afin de m’en aller travailler.
5 minutes se passent sans que la clarté s’évanouisse.

Prit d’impatience et ne voulant point raté mon métro, j’ouvre ma porte prudemment et me voilà dehors bien craintif à l’idée de croiser un voisin sur les escaliers. Point de pas dans les paliers mais toujours la lumière blanche allumée.

Pour mieux m’assurer, je jette un œil sur le coté, cherchant des yeux celui qui descendra au premier.

Pas de pas dans les escaliers et je me dis que sans doute, le vieux du 5iéme, malade à souhait marchant péniblement tient la rampe de son escalier. 48 marches à dévaler à 30 secondes la mise du pied, disons 50 en arrondissant les bords, cela fait sans me tromper 15 minutes bien sonnées pour arriver dans le hall de l’entrée.
C’est le temps que mettrait une limace bien pressée.

Le temps passe et là, je cherche des yeux le vieux sans doute pris d’un malaise dans la descente. Pris d’un doute humain, je gravis le second palier, ni vieux ni limace alors que la lumière est toujours accrochée. Je reprends mon soufle.
Ma sacoche en bandoulière et deux sacs en mains, j’ose aborder le troisième flore mes sens toujours aux aguets, surveillant la présence de la limace et le vieux bien âgé. Pas âme qui vive sur les 24 escaliers. Je soupire.

Je continue à monter sur ma lancée, j’aborde le quatrième étage fleuri, le cœur battant et haletant. Point de traces de limace moins encore la présence du vieillard handicapé étalé, du moins le croyais-je. . Enfin me voilà debout sur le dernier palier, transpirant devant la porte du sénile enfermé ayant à l esprit que, ni lui et encore la limace n’ont pas pu traverser les murs ni passer par le vasistas fermé situé au plafond.

Et la lumière toujours allumée.

Soudain la porte s’ouvre et voilà qu’apparait le monsieur distingué en pyjama rayé…’…Que faites vous là, Monsieur, à cette heure matinale… ? Qu’il me dit dans un français parfait. ‘…Je cherche une limace qui a oublié d’éteindre cette clarté… ?’ ‘..Oh vous alors… ? Avec vos délires, passe encore pour les charges et les réfections en tout genre manquerait plus les limaces dans les paliers, sachez Monsieur, que la minuterie est en panne et que la note sera bien salée… !’

Moralité de l’histoire.

La fable est un peu longue certes, la démarche d’une limace l’impose mais dans tous les cas, ne vous fiez plus aux limaces, ces malignes vous jouent de ces tours qui vous mettent en retard au boulot quant à la MINUTERIE ce fut une MUTINERIE lors de la dernière assemblée des cons propriétaires.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
29 décembre 2013, 04:02

CAFE VERT.

Juste une parenthèse à ouvrir. Lorsque le CAFE VERT fut cédé à un autre propriétaire qui en fit un restaurant, ce dernier le nomma AU VERT GALANT. Il se posa donc un dilemme que le nouveau proprio eut vite fait de réparer. En effet, les anciens tunisois et goulettois qui venaient passer leurs vacances du temps de BEN ALI avait du mal à reconnaitre ce lieux mythique, souvent il demandait au passant ‘…WINE DAR MADAME JASMINE DANA… ?’ La maison de cette dame jouxte le café vert. Une fois le renseignement en mains, le ‘touriste’ s’en allait frapper chez JASMINE….’…MADAME DANA…Bonjour, dites moi, je ne retrouve plus l’emplacement du CAFE VERT…Il est parti… ?’

‘…Oualliye comment il est parti et je ne suis pas au courant, attends, mon fils… !’ Elle sort regarde le jeune homme devenu papa entre temps ‘…YE OULDI.. .RABI ME YAMIKCH…MEJEL OUNI…E’WEDAAA… ! Mon fils que D ieu ne te prive pas de la vue, il est encore là, le voilà kobarra 3âlik… !’ Fermée la parenthése.

CAFE VERT SUITE.

A force d’en parler, ce café est entré dans la LEGENDE.
Pas un tunisois, goulettois etc…N’a passé sous silence ce temps mythique et je cherche encore à le poser parce qu’une amie me demande d’en parler encore.

Nous connaissons la Goulette des moustiques, des cafards, des chenilles, de la mer, des souris, des inondations, des égouts, des restos, de la plage, des melons etc et j’en passe sur les lézards et autre coccinelles que beaucoup ont ignoré mais le CAFE VERT est resté gravé dans la mémoire collective des anciens et de toute une génération, ce café passait pour être le CELEBRE CAFE DE FLORE DE LA RUE ST GERMAIN mais en toute SIMPLICITE.

On n’y rencontrait pas des artistes célèbres mi homme mi femme, pas plus que des peintres au pinceau pointu, pas plus que des acteurs et actrices moulées dans des fourreaux étriqués mais des femmes, des mamans aux robes amples, aux prénoms choisis ni par MONTAIGNE NI LA BOETIE, à la vue perçante toujours prêtes aux rumeurs, BOUDINET. On y côtoyait des jeunes en grand nombre en jean, des jeunes filles rosières, bien coquettes qui échangeaient leur premier regard avec des garçons fleuris au jasmin et aussi leurs premiers baisers volés dans la rue parallèle, juste derrière, à la nuit tombée, sous les feuillages des bougainvilliers de la villa GALULA. Il faut le savoir.

Une chose m’a surpris, c’est qu’aucun peintre DIGNE DE CE NOM n’a jamais esquisse une scène, un tableau de ce lieu dans lequel la vie parlait d’elle-même.

Chacun d’entre vous, porte ses souvenirs ancrés dans sa mémoire, de l’âne APOLLO, des marchands de glibettes, des porteurs de paniers remplis de kaki, des ‘glibetiers et cacahuitiers’ ’ qui passaient solder les comptes de leurs débiteurs, de FANTOMAS, etc….Tout le monde s’en rappelle mais personne n’a parlé de son âme car il avait une âme aussi bien juive, catholique et musulmane.

J’ai connu la foule bigarré, impatiente, debout sur le macadam, celle qui empêchait les voitures de passer. J’ai connu les tenues des jeans côtelés et chemises crépons nouées autour de la taille, tous coloris confondus qui faisaient ressortir notre teint bronzé. Le JASMIN, cet accessoire qui embaumait nos instants de frime et qui faisaient de nous, les maitres DU CAFE VERT. …DU MONDE. Les héros d’un soir, les vainqueurs éternels de ces soirées qui finissaient en apothéose ailleurs. ?

C’est bien cette association commune dans le plaisir et la joie propres aux enfants de la Goulette, de Tunis et des autres banlieues qui donnait à cet endroit toute la fraicheur de l’ esprit juvénile, plaisant et rassembleur.

Une seule âme qui a fait de nous ce que nous sommes des vieux au vert qui radote encore sur un passé qui n’est plus.

On pense qu’il existe qq part une JERUSALEM CELESTE…Et si par hasard, UN CAFE VERT CELESTE existait… ? Soyons patients, sans doute qu’un MALIN GOULETTOIS VIENDRA NOUS LE DIRE. …UN MATIN OU UN SOIR.

Donc acte.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
30 décembre 2013, 12:27
L’APHRO-COSMETEUR-MARABOUT, que je suis, trouve son rire chez cette clientèle au dessus de tous soupçons.
Je compte vous en faire profiter tant les situations sont cocasses.

MADAME…

Cette dame que je vois pour la première fois me demande qqs conseils mais en aparté afin que personne n’entende ses confidences…
‘…Voilà Monsieur, j’habite dans le 65, et j’ai entendu parler de vous… ! Je sais par une amie que vous êtes un homme sérieux… !’
‘…RABI YOSTOR… !’
‘…Pardon… ?’
‘…Non continuez… !’
‘…Donc depuis un certain temps, je suis confronté à un grave problème… !’
‘…RABI YOSTOR MARTEN… !’
‘…Pardon… ?’
‘…Non continuez… !’
‘….Il a comportement bizarre, il ne veut plus manger, il ne veut plus sortir, il reste comme cloitré dans la cuisine, bref, je pense qu’il est envouté… !’
‘…I battel ââli él gzira, que D ieu lui épargne du malheur… !’
‘…Mieux encore, figurez vous qu’il a failli griffer le fils de la voisine, et dire que je l’ai adopté comme un second fils… !’
‘…El lotef, haj vé challom… !’ Qu’il en soit épargné.
‘…Merci, c’est le cas de le dire…!’
‘…Vous comprenez ce que je dis là… ?’
‘…Sans doute des bénédictions pour lui… ! Donc je ne sais plus quoi faire, imaginez que durant la nuit, il m’agresse, que dois je faire… ?’
‘…Touba ou brekha, il devrait… !’
‘…Comment cela, il devrait… ?’
‘…Il devrait pas le faire, si on le traite bien… !’
‘…Mais je l’ai tjs bien traité, enfin, je le dorlote tous les soirs, au matin, je le chouchoute… !’
‘…Vous lui donnez aussi la tétée… ?’

‘…MAIS QUELLE TETEE MONSIEUR…. !’
‘…Mais à votre enfant… !’


‘…JE VOUS PARLE DE MON ….CHAAAAAAT…. !’
‘…YATIC BAKLA AMIN…TOI ET TON CHAAAAAT… !’

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 janvier 2014, 10:18
‘…YE FARHNA EN CHALLA DOUUUUUM TLEMED EL JMAA

LAHBEYEB… !!...OUEL FARAH JENE OU E’NENE… !

Cette chanson qui commence par ce vœu est le début du T3âlil…Elévation pour un nouveau né, une bar mitswa, un mariage.

Se dit en toutes occasions lors de fêtes juives. Nos chanteurs juifs, et par la suite cette chanson fut reprise par nos chanteurs tunisiens musulmans est le début d’une festivité marquant des circonstances bien précises. Une brit milah un feken él couhin, une bar mitsaw, un mariage.

Qu’est ce que cela veut dire…’…Ô toi notre joie que tu dures et qu’elle rassemble la bande d’amis sans oublier les membres de la famille… !’ TU ES ARRIVEE ET TU NOUS AS RASSUREE… !’ Dans une brith ‘…Il nous a rassuré parce que la NEFCHE( la maman) ET SON BEBE sont en bonne santé… !’

Le rassemblement des amis et des membres de la famille est d’une grande importance dans nos fêtes sinon il ne sert à rien de faire une fête si on se retrouve seul avec un quatuor.
L’apport de la bande d’amis est important parce qu’il va partager et contribuer à la JOIE. Et lui donner son cachet car chaque fête ne ressemble pas à l’autre. Donc le chanteur insiste pour que la JOIE DURE… DURE LONGTEMPS en sous entendant que rien ne vienne la perturber et pour longtemps.

Ce refrain est souvent répété en crédo par le chœur de l’orchestre et il donne la mesure de cette espérance qui fait de nos fêtes, nos spécialités. C’est la coutume qui a prit le pas sur toutes les autres convenances.
CHEIKH EL AFRIT fut je crois le premier à la chanter, d’autres l’ont repris.
Il suffit de passer par une fenêtre juive anonyme, un appartement, ou sous un balcon pour comprendre que dans cette maison il y a une JOIE…UNE GRANDE JOIE…FARHA…FÊTE.

ET QU’ EST-CE QUI PEUT ETRE AUSSI GRAND QUE LE JOIE SI NE N’EST FARHA GBIRA…D’UN NAISSANCE, d’un mariage etc…
Ces paroles nous appartiennent.

Cette ‘liturgie’ fait partie du patrimoine juif tune avec d’autres chanson mais le T3âlil est notre marque déposée dans notre mémoire depuis que LA JOIE A UN NOM…LA FARHA…RABI I KEMEL EL FROUATCOM. AMIN. Que D ieu exauce vos vœux toujours dans la JOIE AVEC LA DARBOUKA…etc…AMEN.

‘…YE FARHNA EN CHALLA DOUM OU TLEM EL JMAA LAHBEYEB… !!!!

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 janvier 2014, 10:21
MABROUK YE ELSA...!





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