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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 décembre 2013, 04:50
LE JOUR DU SCHOFFAR.
Oeuvre personnelle en marbre sculpté, shoffar en cornes de bélier naturelles.





Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 décembre 2013, 02:37
Heureux qui comme nous
Avions eu un beau métier
Famille de marbriers
Par le père, les fils
Mais sans le st Esprit.

D’un coup de marteau,
Pauvre noble peau,
Nous égratignons ta blancheur
Tes contours aux noires heures
Burinions tous tes atours
Dés le lever du jour.

Hélas adieu à notre amour passion
Burins outils à compressions
Nous avons eu de la compassion
Pour ce métier plein d’attentions.
Nous avons posé nos accessoires
Pour la magie et des rasoirs.

Au revoir à notre blancheur
Bonjour…..
…….A toutes nos noirceurs.

______________________________________________________


Bonjour à nos belles noirceurs,
A nos perruques, touffes d’ailleurs
Nous voilà beaux encenseurs
Avec benjoin manne et splendeurs.

Ensorceleurs à certaines heures
Parfois maquilleurs quel bonheur.

Ces dames ont leur gris gris
Beaucoup de génies à ce qu’on dit.
Nous avons toutes les recettes
Un secret loin d’être bête
Concocté avec persil et blettes.

Nous sommes les champions
Des ‘hrouchoutes’ et condiments
Pour éloigner les mauvais sorts
Qui dorment dans les ventres,
Bien à tord.

Si vous vous sentez envoutés
Rien de tel pour prendre un thé
Fait maison et vous serez rassurés
Comme nous le sommes depuis des années.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 décembre 2013, 02:39
Mon petit fils Emanuel m'appelle...

'...Papy, la maitresse me demande de faire qq chose sur les fables de LA FONTAINE, je lui ai dit que mon papi peut le faire donc...Voilà pour lui...

Subtilité...Jean.....J'en..tre...

Pièces jointes:
albert jean de la fontaine;.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 décembre 2013, 01:38
LA MDARBA…LE MATELAS ET LE SOMMIER.

C’était la belle époque. Celle des MDARBATS…Des matelas.

Ils étaient rembourrés soit de avec du crin soit avec du SOUF…De la laine.

Au début, nos matelas, du moins ceux de notre première maison bénie, étaient faits de CRIN. Une horreur, loin de ressembler à ceux d’aujourd’hui EPEDA et compagnie, les nôtres n’avaient rien de bien commodes. Autant dire que nous dormions sur des épines. Les brindilles de crin traversaient l’enveloppe de tissu et venaient piquer nos fesses, nos dos, nos jambes et aussi nos visages lorsque le coussin se déplaçait en cours du sommeil.

Nos oreillers étaient aussi confectionnés par ce crin.

Bref au lever, nous étions mes frères et moi piqués non par des moustiques mais par cette matière qui composait ces matelas. Ce qui faisait dire de temps à autre ma MEIHA z’al ‘…Hou, echbikom madroubin bél chefet… ? Mon D ieu vos visages ressemblent à des briks à l’œuf… !’ ‘..Meghir ââdam ye mémè…Sans œufs… !’

Enfin la mode du crin trépassa, et ce fut le tour de la laine Une matiére aussi noble que le fut le lit de LOUIX XIV.

Là, nous étions enfin libérés de ces marques, de ces stigmates douloureux. La laine était d’un grand luxe. Tous nos matelas changeaient donc de formule plus adaptées à nos aises.

Au départ, ils avaient 30 cms d’épaisseur mais avec le temps, ils épousaient nos formes et surtout ils se rapetissaient tant et si bien, que nous flirtions à même 10 cm du sol, au bout de six mois.
SOL FA MI DODO… !!! RE..VEILLEZ VOUS…ENFANTS…§§§§§

A force de sauter par-dessus, le matelas devenait tapis et pour peu que le sommier à ressort tenait le coup, qu’au bout d’un certain temps, il expirait sous nos sauteries et là, nous nous retrouvions dormant sur un machin qui n’avait de nom que HSSIRA plutôt que MDARBA yati DARBA, au grand damne de maman z’al qui vociférait après nous.

Quant à mémé MEIHA et au vu de son obésité, elle n’avait point besoin de mettre un pied par terre, elle était déjà à terre et la relever le matin était miraculeux d’où qu’elle nous appelait en disant ‘…YE LOULED i jew men’ouni… ! Et vous les enfants venaient me sauver… !’

Donc avec le temps, non seulement le matelas rapetissait mais il prenait comme je le disais la forme de notre corps, tant et si bien qu’au lever, on pouvait voir notre silhouette incrustée dans ce matelas. Mais la merveille c’était lorsqu’on se couchait, nous avions les pieds et la tête relevès tandis que notre corps prenait le forme d’une FLOUKA …Une barque goulettoise.

Voilà pourquoi aujourd’hui je suis bossu.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 décembre 2013, 02:31
c est trop marrant et tellement vrai cela me rapelle qu avant Paque mes grands parents appelaient un tapissier a la maison et il renouvelait
le tissue ma grand mere donnait la laine a laver ensuite elle etait sechee a la terrasse au soleil on la denouait pourqu elle puisse prendre du volume et chaque annee c etait beaucoup plus doux de dormir
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 décembre 2013, 11:15
LES REPRISES.

On judéo arabe GHREYEZ….GHRIJA….

Comme tout un chacun à cette époque d’abondance où tout devait être économisé avec soin BEL SOUAB selon la tarminologie de ma grand mère MEIHA, il y avait une chose qui tenait aux cœurs de ma maman et de mémé.
Chez nous, jeter c’était t HRAM.

Donc il fallait garder. Aussi bien la bsal ou loubia pour trois jours, que la tfina quatre semaines HATTE TOLI RSSAS...DU PLOMB. D’ailleurs ma pauvre maman n’a pas failli à la règle à Paris , elle cuisinait dix tuppéroires, allant de la BSAL OU LOUBIA…GNAWIYA…LHAM BATATA…DJEJ BEL SORBA…HLALEM DIARI…Qui donnait souvent la diarrhée à mon frère…BIJILOUCHS..ALLIC EN DOUR…TOUS CONGELES ET SORTIS DU FRAIZER….DIX JOURS PLUS TARD…Elle me disait ‘…On ne sait jamais si qq’un vient à l’improviste, j’ai ai au moins de quoi lui servir. Heureusement personne n’est venu manger chez maman, sinon il serait mort d’indigestion annoncée.

Les vêtements avaient le même sort. Maman était grande couturière, elle avait sa machine SINGER. Un grand luxe à cette époque. Vous avez sans doute aperçu fél BITA de ma grand-mère sinon vous allez la voir bien recouverte.
La paire de chaussettes chez nous, avait bien plus que 7 vies autant que le chat que nous n’avions pas. Il ne manquait que lui pour passer à la reprise. Il a échappé belle à l’aiguille de ma mémé.

Maman faisait donc le tri parmi les socquettes, chaussettes, bas et culottes petit bateau. Sur la quarantaine de paires à contrôler, 25 étaient bonnes pour la reprise. Les autres étaient encore bonnes à porter. Pour les culottes personne ne savait où commencer la reprise.

Les chaussettes chez nous c’est comme les Piles MAZDA R4…Petite durée et courte vie car à force de marcher sur le sol, il arrivait un moment où un trou apparaissait du coté des orteils. Je ne vous racontes pas la KHLIKA mchoma ( profil affreux) qu’elles présentaient. Mais comme nous n’étions pas exigeants, nous les portions puisque personne ne voyait rien une fois mises. D’où que nos pantalons étaient pattes d’éléphants bien avant le mode.

Il y avait de ces chaussettes tellement revues et corrigés selon l’instinct de nos deux couseuses.

Que nombre d’entres elle n’avaient plus de talons, elles ressemblaient à tout sauf à des chaussettes. Elles étaient longitudinales et bien savant était celui parmi nous qui pouvait s’aventurer à distinguer l’envers de l’endroit.

Elles portaient tellement de reprises qu’un fromage gruyère était bcp plus reconnaissable à son profil que notre belle paire qui souvent avait deux couleurs. Mémé se trompait dans leur union. Une noire avec une grise pétrole si ce n’est du gris avec du blanc ce qui faisait hurler mon père en disant ‘…In yaddin raba el farda klachét mté zébi… ! ‘ Juron sur la paire de chaussettes et son zizi.

Ce n’était plus une paire de chaussettes mais des trous reprisés qui formaient un ensemble bien plus qu’homogène c'est-à-dire SOULIKA EN PUZZLE.

Parfois mémé avec la vue baissant, demandait à papa ‘…YE DEIDOUUU…TNEJEM DEKHELI EL FTILA KHEIT…FI AINE EL IBRAAA… ? David peux tu m’enfiler l’extrémité du fil dans le chas de l’aiguille… ?’

Papa la toisait du regard et sans aucune retenue envers sa belle mère rétorquait… !’…Kolli enti mél ouaktéch en dekhél él ftèyél e’ne… ? Dis moi toi, depuis quand, j’enfile les extrémités des fils…. ?
Ce qui qui soulevait un chuchotement discret de la vieille, imperceptible à l’oreille fine de papa

‘.. .I dekhelc ftilé fi termic… ! Qu’un fil pénètre tes fesses… !’ La mémé avait bcp de répondant envers son gendre qu’elle aimait bcp du reste. Si ce n’est papa pour ce faire, elle s’adressait à nous ..’…YE BIBEEEEER…Thab dekhili i ftila fi…. ! Bébert veut tu m’enfiler… ! Alors maman sortait de sa cuisine et lui répondait ‘…YE Mââ kolli él ftilé e’di béch thal BOURACHKA…. ! Par la faute de ce fil tu vas ouvrir une tempête. Maman l’aidait donc à lui enfiler le bout de fil humide.

Pour les bas de ma tante Poupée, c’était autre chose. Mémé a inventé la couture arrière, sur toute le la longueur arrière du bas, une reprise, non pas de volley, mais de couture haute gamme qui se terminait par devant, en zig zag. Et ma tante Poupée s’ingéniait à tirer tirer le bas de façon à ce qu’il soit cohérant. Tellement cohérant qu’à la fin, le bas n’était plus qu’une fine toile, un lambeau, un squelette, un appendice juste bon pour aller pêcher le gardon.

Puis un jour papa prit toutes ces reliques et les balanca dans la poubelle en disant à maman‘…YEJI MEL TERKI…OULINE LEBESSE TEOUE… ! Bon maintenant assez de reprises, nous sommes devenus RICHES… !’ Maman pleura ce jour là tant et si bien, qu’elle garda quand même une pour ne pas perdre la main. Comme quoi on s’attache même aux chaussettes et aux culottes rapiécées.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 décembre 2013, 12:28
Comme presque tous mes amis le savent, dans notre boutique, SORTILGES...APHRO..COSMOS...pas un jour qu’une ou qu’un mkhetouel, un dérangé de la tête vient nous rendre visite.
Ce monsieur attend son tour, et va voir mon frère…

‘…Bonjour Monsieur, j’ai un souci… !’
‘…Allez voir mon frère, il adore ce genre de soucis… !’ Max.

Il vient me voir.

‘…Bonsoir Monsieur… !’
‘…Ah ce n’est plus bonjour, bon, chaliné qu’est ce qui se passe, je vous trouve bien pâle… !’
‘…Justement, voilà je fais de drôles de rêve, tous les soirs, je rêve que je mange… !’
‘…Bel ahyé ou lamor twil… ! Avec la vie et la longue vie, donc vous mangez en rêvant… ?’
‘…Non, je rêve que je mange alors que je n’ai pas faim… !’
‘…J’ai tout entendu ici mais rêver que vous bouffer alors là, c’est vraiment bizarre, si tous les SDF de PARIS rêvaient comme vous..EMAUS ferme ses portes, L O.S.E fazit faillite…LES ENFOIRES ne chanteront plus et COLUCHE n’aura plus de soucis à se faire… !’
‘..Pouvez vous me conseiller qq chose afin que je ne puisse plus rêver de nourriture… ?’
‘…YE MEKLOB....Ech’bech’nati e’dé yé Khouye… ? AFFAME QUE TU ES... Qu’est ce que je vais lui donner à celui là mon frère… ?’
‘…Conseille lui un scanner, lejjem ândou mard el jouw… ! Il a sans doute la maladie de la faim… !’
‘…Vous avez fait un scan …Monsieur… ?’
‘..On ne trouve rien… !’
‘…Avez-vous fait une endoscopie cul inaire, c'est-à-dire par en bas… ?’
‘…Ah non, on ne me l’a pas dit… !’
‘..Avez vous fait un toucher rectale pour voir si dés fois il n’y aurait pas un génie qui partage avec vous votre diner… ?’
‘…Non, mais est ce que vous faites tout cela…. ? Lui
‘…Ca dépend Monsieur… ! Max.
‘..C’est à dire… ?’
‘…Vous me paraissez âgé, disons 85 ans… !’ Max.
‘…Désolé, nous craignons que si nous procédons à qqs approfondissements, et au vu de votre age, il y a un risque… !’
‘…Alors dois je subir ces cauchemars…MANGER…MANGER…MANGER….Pour tout le restant de ma vie…en RÊVANT... ?’
‘…El khlika mchoumé e’li jénè e’dé… ! Zut alors quel genre de profil est venu nous rendre visite ce soir… !’ Moi avec Max.
‘…Kollou e’li el scanner est en panne… !’ Dis lui le lui… !’ Max.
‘…Monsieur Albert, je prends le risque… !’ Lui.
‘… Vous avez raison Monsieur…. ! Qui ne risque rien, reste sur sa FAIM… !’ Moi.
‘…Voilà après mures réflexions, nous avons jugé mon frère et moi que votre cas est psychosomatique… ! Moi.
‘…Ah je le savais bien… ! Savez vous ce que je pense, vous êtes deux MEDECINS CHARLATANS… !’

‘…Bara EMCHI YE MRID BEL JOUW… !’ Moi. Dégage espèce de crève la faim… !’ MOI ET MAX EN DUO.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 décembre 2013, 02:49
LE RAP DES QUARTIERS.

J’n’ai pas grandi au lait Pasteurise
Bien que je fusse né à la Rue Pasteur,
J’ai bien écorché m’ genoux
Un peu partout ailleurs comme un relou
Dans mon beau quartier sans remous.

J’ai troqué plus tard mon ancien quartier
Pour un costume de bon CHARENTONAIS.
Rue des Bordeaux sans jamais gouté au beaujolais.

Par mon travail, je m’suis retrouvé Templier
Dans une rue du coté des Faubourgiens.
Bien parisien, me voilà converti perruquier
Pour ces dames noires, maraboutien
En Marcel du lundi au samedi et les jours fériés

RAPP..RAP…RAP…DU QUARTIER…§§§§§

Enfin je m’suis encore déplacé
Au grès des très bonnes idées
Du jeune frangin bien illuminé.

J’m’suis arrêté du coté d’un quartier
Un vrai Château Rouge bien animé

RAPP…RAP…RAP ….DU QUARTIER..§§§

J’vais finir ma vie CHATELAIN,
Sans oublier mes liens de Tunisien.
On n’ choisi pas ses quartiers
Selon ses idées mais pour le bon pain.

Mon prochain quartier sera PANTIN
Mais dans 50 ans si D ieu m’ veut du bien.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 décembre 2013, 11:42
Qu'est ce donc ces caractères...???
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 décembre 2013, 11:51
C'est un message codé ?
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