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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 décembre 2013, 13:52
Ah bon, mais pardon, tout est embrouillé.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 décembre 2013, 13:54
Le RAP DU VIEUX.

Le jour où,
J’trainerais la patte,
J’comprendrais le bien fondé de ma démarche,
Un corps en italique aura besoin d’une canne
Si besoin est, une béquille pour tenir en équilibre.

Les statistiques ne mentent pas tout homme
Penché et mal vieilli s’agrippe aux bras d’sa femme
Déjà mal en point,
Ou à la raide en bois,
La règle ne fait pas force de loi
Mais il est de bon aloi d’être soutenu ma foi.

J’ paniIIIIIque à l’idée de ressembler à une compote
A une mélasse bien confite, j’suis bien conscient
Qu’un jour viendra où j’ serai un bon vieux con,
Assis sur rebord de ma baignoire,
Avec tous mes ‘Avecs’,
En acacia chêne ou plastic,
Pêcher mes idées noires
Dans la baignoire de ma mémoire.

La vie m’ l’apprend, on nait couché,
Le nez en l’air, on crève allongé handicapé,
Estropié mais surement pas bien formate.

Ne riez pas mes amis, attendez moi,
J’vous donne rendez vous dans 30 ans passés
Bien réunis au café des éclopés.
Je vous reconnaitrais tous et toutes
A vos mines toutes déglinguées.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2013, 03:16
LE CON CUBIN DE TROP

L’APHRO-COSMETEUR-MARABOUT que je suis trouve son rire chez cette clientèle, sa manne,je compte vous en faire profiter tant les situations sont cocasses.

Je commercialise une poudre à l’odeur dégoutante, la valériane en poudre sent très mauvais, une horreur. Chez nous, elle est enveloppée dans cinq sachets en nylon et mise dans une boite bien scellée afin que l’odeur ne pue l’atmosphère environnant. Nous l’avons nommée POUD’MORT, tant elle dégage la chaire pourrie.

Les haïtiens ou les antillais par manque de compagnonnage s’acquoquinent soit avec un homme ou une femme et parfois avec le temps, cette colocation tourne mal et l’un des deux voudrait se débarrasser de l’un ou de l’autre d’autant plus que le ‘rigoutar’ l’intrus veut ne rien payer, vivre aux crochets du con cubins, con cubines sans rien débourser et donc s’installer définitivement dans l’appartement. Idem pour un membre de la famille et donc pour le faire partir, rien de mieux que de semer sur le lit de l’intrus, sur son oreiller ou encore pire s’enduire le corps de cette poudre pour que l’un ou l’autre flippe et pense que le con cubin est l’émanation d’un zombi, d’une zombie puisqu’il sent le cadavre. Dans ce cas là, la fuite est immédiate sans espoir de retour.

‘…Bonjour Mr Albert… !’ Une haïtienne.
‘…Vous connaissez mon prénom… ?’
‘…Tout Paris vous connait, vous êtes un faiseur de miracles… !’
‘…5 sur moi… ! Bon racontez moi… !’ Moi
‘…Je veux me débarrasser à n’importe quel prix de mon ami, il est chez moi depuis un mois et il ne me donne rien, j’en ai ma claque, c’est moi qui paye tout et Mr ne fait rien toute la journée… !’
‘…Et alors, vous attendez quoi de ma part… !’
‘…Qu’il débarrasse le plancher, qu’il dégage avec ses affaires… !’ Elle.
‘…Je ne vois rien d’autre que d’utiliser dans pareil cas, la poud’mort… !’
‘…Ah quand même et alors, il ne va pas mourir après… ?’
‘…Non…Non…Rassurez vous, vous saupoudrez juste un peu son lit, ou alors vous vous enduisez de cette poudre et là hop, il ne pourra plus vous supporter… !’
‘…Je peux en mettre de partout… ?’
‘…Oui bien sur, combien vous en voulez, un sachet suffit… ?’
‘…Non je veux un kilo… ! Je veux mettre toutes mes chances de coté… !’
‘…Un kilo coute 25 €… !’
‘…Je paye pourvu qu’il parte, il me coute bien plus que cela… !’

Je lui donne son kilo de poudre puante, bien enveloppée.

Trois jours plus tard, mon combiné sonne.

‘…Allo…Albert… ?
‘…Mr Albert, à qui ais –je l’honneur… ?’
‘…C’est moi Miranda, la femme de la Poud’mort… !’
‘…Ah bonjour Madame et alors, il est parti… !’
‘…Je suis sur le balcon au 5 iéme étage… !’
‘…Quoi votre con cubin s’est suicidé… ?’
‘…Non, tous les voisins sont en bas, tout l’immeuble est vide… !’
‘…Ah bon pourquoi…. ? Il y a le feu… ?’
‘…Non, pas du tout, je ne sais pas… !’
‘…Mais enfin héler une de vos amis et dites lui qu’est ce qui se passe… ?’

Je l’entends héler une voisine qui est en bas, dans l’attroupement.

‘…MADAAAAAAME….COHEN….Comment se fait t’il que vous soyez tous en baAAAAAs… ?’
‘…Nous attendons le service de la voirie pour DESINFECTION… !’
‘…Je ne comprends pas, il y a des rats dans l’immeuble.. ?’
‘…NON….IL Y A UN CADAVRE…. !’

Je l’entends et je reprends la dame du combiné.

‘…MADAME dites moi qu’est ce que vous avez fait… ?’
‘…J’ai semé toute la poudre dans l’immeuble, escaliers, caves, portes, caves, terrasses etc… !’
‘…Mais il fallait le faire seulement que dans votre appart et pas dans ce que vous venez de me citer… ?’
‘…Je voulais mettre toutes les chances de mon coté… !’
‘..Et bien vous les avez mise vos chances de votre coté…Mais dites moi est ce qu’il est parti au moins… ?’

‘…Non, il dort dans le salon… ! Et il est tjs vivant… !’
‘…En plus… !’
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2013, 05:32
Précaution
Certains propos en arabe ou en judéo peuvent choquer. Mais je n’y peux rien, ils sont du cru, ils sont de mon ancien pays et je ne peux les passer sous silence, l’histoire ne pardonne pas les oublis. Merci et je m’en excuse.

LES GESTES DE LA MAIN …DU BRAS…DES DROITS…A CETTE BELLE EPOQUE.

La gestuelle chez les gens méditerranéens est connue depuis fort longtemps.
Qu’il soit Italien, Marseillais ou autres, les gestes de la main accompagnent souvent les paroles.

Je passe sur la main bien rigide levée en signe de
soumission au grand gbar.

Durant notre période, j’ai connu certains gestes.
Geste de victoire, celui qui est encore d’actualité dans les terrains etc… Lever les deux bras vers le ciel, les poings fermés comme si le vainqueur s’accroche aux nuages et ne plus redescendre.
Le bras droit tendu devant soi et le poing fermé sur une estrade marque le dépit, la révolte d’un sportif envers une cause qu’il s’associe etc.
Bon, ces gestes ne m’intéressent pas, ils ne font rire personne.
Donc les gestes les plus usités, c’était celui du BISQUE RAGE. Paume gauche ouverte et point droit venant sur cette première en faisant un geste giratoire, ne pas oublier de cracher avant sur la paume pour la girouette glisse bien. Cela est un geste envers autrui pour lui signifier qu’il est jaloux ‘…MOUT BEL TAHCHIK…Meurs de jalousie…YE BLID OU BLIDA…

En effet ce geste en arabe se dit ‘… TAH’CHIKA… !’ Et pas ‘…TAH’FIFA…!’ ragout de courgettes écrasés.



Le MAJEUR LEVE Et REMUANT, un geste grossier, il s’ignifie ‘…VA TE FAIRE NIQUER ou ENC….… ! Il traite l’autre de pédè, de toyiba surtout si l’auteur forme un rond avec les autres doigts de sa main gauche, là il accentue sa pensée en faisant pénétrer le majeur dans le rond.
A Paris, pour dire à qq’un que tu es un ‘…ENC…. !’ L’index levé et les autres doigts repliés. Très à la mode surtout lorsqu’une voiture double en queue de poisson un autre conducteur. Même les femmes et les filles le font sans aucune gêne.

Pour les pieds, on se rappelle du fameux KIKS…Au jeu des billes…Les deux pieds collés légèrement entrouverts…La bille est au centre et le tireur doit ajuster l’objet centré, la bille.

Pour traiter un COCU….RIEN DE MIEUX DE POSER SES DEUX INDEX SUR LES DEUX COTES DE TEMPES…ET CRIER…’…COCUUUUUUU…CORNUTOOOOO…. ! OU ALORS…’…YE TAHAAAAAAN…. !’

A suivre…

Les premiers gestes venus de l’antiquité et qui nous furent transmis par delà les siècles c’est les bras tendus pour prendre son enfant entre ceux là. C’est le plus beau geste qui soit.

Par contre tendre la main est le signe d’une grande indigence has vé challom, il est encore d’actualité. Tendre la main pour mettre une pièce dans la paume du pauvre est un geste de grande charité.
La misère fait tendre la main sous le froid et la chaleur.

Dans nos petites classes, j’ai retenu le GESTE NOBLE DU SEMEUR…Celui qui dés l’aube marche d’entre les sillons, par tout temps pour lancer ce qui sera plus tard ce grain qui sera plus tard notre pain blanc ou noir au quotidien. Un geste qui a été mortalisè sur des pièces d’argent et d’or tant ce geste est le symbole de la générosité et fécondation envers une terre qui donne tout. L’espoir et parfois la déception.
Mais les hommes sont encore là pour nous dire…SEMER..SEMER…LA JOIE…ET PAS HAINE…SEMER…SEMER…ET D IEU NOUS LE RENDRA.

Le geste du SAUVEUR, celui qui donne sa main pour réconforter un rescapé, lui faire comprendre que cette main tendue sera sans doute celle qui le sauvera, une main tendue ne voit ni la couleur ni l’identité de celui qui la donne.

A Suivre….

Précaution

Certains propos en arabe ou en judéo peuvent choquer. Mais je n’y peux rien, ils sont du cru, ils sont de mon ancien pays et je ne peux les passer sous silence, l’histoire ne pardonne pas les oublis. Merci et je m’en excuse.
En remontant le temps, le pouce avait droit de mort ou de vie.
Le pouce de César impitoyable avait retenu l’attention des témoins de cette époque où la cruauté était une grande jouissance.
L’index vindicatif menaçant est tjs en vigeur.
Les mains qui ont signé des décrets infamants envers certaines communautés à cause de leur religion.

A coté de cela, les mains qui bénissent tout un peuple ou celle du rabbin, de l’imam ou du prêtre poser sur la tête de l’enfant ou de l’adulte.

Sans oublier la MAIN DE D IEU celle de Maradonna ou la main qui ‘bapse’ un ami ou qui met l’autre dans une grande colère.
La main qui fraude, qui vole et celle qui donne du bien et du plaisir.
L’index qui dit à l’autre ‘…Tu es fou… !’ Il suffit de le poser sur la tempe. Et comme on dit ‘…E’li 3amel bidou mei kiddou… !’ Celui qui fait de sa main, ne le regrette pas… !’ Or la main n’est qu’un messager de l’esprit de celui qui l’a tordu ou bien pensant.
La main du salut qui dit au revoir, celle qui tient le mouchoir blanc pour dire adieu à celui qui part pour un ailleurs.

Rentre aussi en jeu la poitrine et par ma culture arabe aussi bien que judéo, là bas on disait d’un pédè ‘…I dej el trab bsse’drou…Il pousse la sable avec son torse… ! Image éloquente de celui qui est à genoux et qui pousse le sable sous les assauts répétés de son CHIDOU. Son male.
Lorsqu’on est en colère, lever le pied et fouetter l’air est un signe de fureur contre l’injustice surtout lorsque le blasphème suit parce que chez nous là bas au pays nul homme aussi bien soit t’il proférait ce ‘…IN YADIN RABOU… !..MENE NAIYEK EL MEZRAB E’DE.. !’ Quel pédè… CE POURRI… !’

Les signes de la main sont propres aux gens muets…Les parlants les utilisent souvent à bons ou mauvais escients et comme on le disait aussi ‘…YEDOU FI Z…I… ! OULLE FI SORMOU… !’
Dans l’un ou dans l’autre, nous restons tjs aussi polis que mon doigt dans l’œil.

Voici venu le temps des quenelles.

Avant le bras d’honneur. Ou alors celle de la FAKOUSSA. Ce poignet qui tournait dans le sens des aiguilles d’une montre.
La quenelle est à l’ordre du jour, la prostate a fait une courte apparition mais elle n’est en rien une forme d’impolitesse.

La quenelle réapparait donc non pas pour traiter un individu de ce qu’il est mais pour dénigrer une tragédie. La notre, celle de notre communauté. User de la quenelle pour mépriser la SHOA et ses victimes c’est nous dire combien ce message là n’est que le reflet de l’individu qui ne sait plus très bien où il en est. Et lorsqu’un individu de cette espèce, mal odorante, pense défendre une cause qu’il ne connait pas en usant de la quenelle, je lui propose de la mettre là où son trou de balle est en manque. FI SORMOU.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2013, 11:21
L'ETOILE DES BRASSEURS.

Pièces jointes:
magen david.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2013, 11:25
NOEL.

Des Noëls sont passéEEs
Comme on dit à MARSEILLE
Peuchère. ..Peuchère ..Peuchère
La dinde est toujours bien chère…
Je passe sur la sardine
Elle n’est pas dans le din* RELIGION

Des ères et des ères
Se sont épuisées,
Et même des airs
Te sont fredonnés
Et même la misère
Sourit au bon Père.

Dans ta hotte enguirlandée
Ou alors dans ton sac rafistolé
Tu traines tes étrennes
Au son des grelots laponiens.

Et tes fans mine de rien attendent
Que tu viennes, la main sur le cœur
Et les poches vides sans rancœur.

Tu apportes des cadeaux
Aux enfants du monde entier,
Et surtout à ceux qui n’ont pas de belles hottes
Qu’ils soient beaux laids gentils méchants et moches
Mais rien aux adultes, pas un foutu chapeau en paille
Pas même un doux ou amer espoir pieux
D’une PAIX que tout l’univers attend
Après les agapes d'un soir au pieu.

Baki on atteEEEnd,
Baki on espèEEEEre
Combien encore de BAKI
Doit t’on attendre … ?

A croire que tu n’es qu’un leurre
Qui passe des heures à nous narguer
Sans jamais répondre à nos ‘alanguis’.

Du haut de ton ciel bleu depuis des années
Les croyants ne font que chanter à répétition…

§§§§§§….Petit papa Noel, quand tu descendras du ciel….§§§§

Mécréant que je suis,
Je ne veux pas de cadeaux mais juste
Savoir si demain, il fera beau
Dans ce monde où tout n’est pas catho
Mais bien macho.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 décembre 2013, 00:53
L’APHRO-COSMETEUR-MARABOUT que je suis trouve son rire chez cette clientèle, ma manne, je compte vous en faire profiter tant les situations sont cocasses.
LA DAME ET SES APPARITIONS.

Madame LOBEL, une cliente sérieuse, que je connais depuis pas mal de temps, et qui est bien loin des délires et autres manifestations surnaturelles, franchit le seuil de la boutique en trainant son caddy.

‘…Albert… ! Peut-on se voir en aparté… ?’
‘…Où… ?’
‘…Ben ici enfin, voilà je vous expose les faits, vous me connaissez depuis assez longtemps mais depuis qqs jours, je suis témoin de manifestations surnaturelles… !’
‘…Brimé ( très bien), je prends le temps de terminer mon café et… !’
‘…Ca n’attends pas, voilà écoutez, cela a commencé il y a une semaine, mon écran télé s’allume en pleine nuit et j’ai des images floues…
‘…Floues kifféc… !’
‘…Des grésillements, et même que j’entends des voix comme si qq’un veut me faire passer un message… !’ Je n’y comprends rien, et surtout je vois plein de petites taches noires qui vont et viennent… !’
‘…Dites moi lorsque vous dormez, où se trouve votre télécommande… ?’
‘…Ah oui, c’est bien de le préciser, après MASTER CHEF, je le pose juste prés de moi, à mon coté gauche… !’
‘…Est-ce que votre sommeil est agité, c'est-à-dire que vous vous retournez souvent durant la nuit… ?’
‘…AHHHHH…Mon ami pour cela que oui… !’
‘…Bon, je vais vous prescrire un bain, un savon, une huile, une poudre, un encens tous de la famille ‘…TELE’FEME’TA’GUEULE… !’
‘…Donc vous avez la solution… ?’
‘…Et aussi SOLUTION en herbe à concocter et à boire durant 8 soirs… Ca va vous couter 59€….Et dans qqs jours tout ira mieux, en attendant, essayez de poser votre télécommande sur le chevet de votre table… !’

Elle sort ravie, une larme à l’œil, avec ses médicaments.

J’ai donc consulté le psy BREITOU qui me dit ceci…

‘…Albert, lorsque cette dame se retourne, son corps presse les touches de sa télécommande et bien sur involontairement ce dernier met en marche la télé. Elle ne souffre de rien sauf qu’elle ne se rend pas compte de sa connerie. Une connerie à ce prix, vivement qu’elle vous revienne...!'

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 décembre 2013, 00:56
Ma vue baisse…
M’abandonnerait-elle… ?

Mes joues se creusent…
Me font-elles vieillir… ?

Ma démarche peine…
Serait t’elle entrain de me lâcher… ?

Mes neurones s’emballent…
Me présagent-elles un bel avenir… ?

Mais lorsque j’entends que mes petits enfants
Serons Demain seront chez moi, voilà que je ressuscite.

Ma forme revient, tout se remet en place
Je vois plus clair et mon corps se redresse.

Jeune je veux paraitre lorsque dans mes bras
Je vais les serrer à en perdre le souffle.

Nul mieux qu’eux pour retrouver sa joie de vivre
Et la force de son âge, celle de sa jeunesse
.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 décembre 2013, 12:18


L’APHRO-COSMETEUR-MARABOUT, que je suis, trouve son rire chez cette clientèle au dessus de tous soupçons.
Je compte vous en faire profiter tant les situations sont cocasses.

LA CONDITION DE LILIA.

Pour une fois, ce n’est pas une haitienne, une antillaise ou un africain qui rentre me demander de l’aide. Non, mais une ancienne cliente marocaine. A cette époque, elle me consultait pour un souci qu’elle avait dans son boulot, infirmière dans un hôpital à ce qu’elle me disait. Son problème fut résolu à l’époque mais là…

‘…Albert, ye habibi, tu me reconnais… ?’
‘…Et comment… ? Tu es Samira, ye hassra, mais ca fait un bail que je ne t’ai vue… !’

‘…Dourouf… ! Les aléas de la vie, j’ai mis bcp de temps à te retrouver enfin, tu es là… ! Voilà écoute, j’ai une amie que
j’aime bcp, elle a de graves problèmes. Elle est au bord de la dépression, elle avait une très bonne place là où elle était mais tu sais la jalousie c’est mortel. Elle pleure tous les jours parce qu’elle n’arrive plus à payer ses charges locatives, bref tout tourne mal, mekiné tsse’ref ( elle fait de la peine) Si je te dis ourass baba ( sur la tête de papa) qu’elle avait une place pas loin des ambassades… !’
‘…Ah bon auprès des ambassades.. ?’
‘…Oui, ou quelle place ye khouyé, elle pouvait faire un salaire mensuel d’au moins 10 000 € mois sans compter les divers services qu’elle rendait.
‘…Et maintenant qu’est ce qu’elle devient… ?’
‘..La JALOUSIE, je te dis EL GHUIRE…Ben à force de GHIRE, elle a déménagé ailleurs bcp plus loin que les ambassades… ! Bje rabi Albert ( Par la grâce de D ieu) si tu peux lui ouvrir un autre chemin, une autre voie afin qu’elle s’en sorte… !’
‘…Ca tombe bien, j’ai ABRE CAMINO, ouvrir chemin, savon, lotion, encens, bain spirituel, huile etc…Je vais te faire le mode d’emploi… !’
‘…Hassilou ye Albert, chey, tu resteras un homme formidable… !
‘…Hou mebitené ou’he él clem e’de… ! Oh mais enfin pourquoi de telles paroles) tu es ma cliente vieille…
‘…Cheibé.. ? El lotef 3âliye, choufni mezélt en ten’ten…( Quoi vieille… ? Que D ieu me préserve, regarde moi bien, je suis
encore verte…. !’
‘…Dison mure pas vieille… !’
‘…Ah, là je te reconnais, qu’est ce que tu veux je n’ai plus 20 ans, bon vas y envoie la recette et je te paye… !’
‘…Brabi kolli, sahabtec, chouné khedemtè… ? Dis moi s’il te plait, en quoi consiste le boulot de ton ami marocaine… ?’

‘…KAHBA… ! Pûte… !’
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 décembre 2013, 13:00
A MES FILLES.

Jamais elles ne grandissent
A mes yeux.
C’est mon regard qui le veut ainsi.

Si ce n’est leurs enfants,
Mes petits enfants, je dirais
Qu’elles n’ont pas grandi
A mes yeux.

Mon regard est toujours là,
Certes vieux mais lumineux.
Il s’abreuvait d’elles lorsque enfants
Petites et gaies, elles couraient
Et jouiaient en sabot kabkab
Dans cette cour inondée de saboun* .

Pour elles, nous sommes partis
Laissant la KINKA et le saboun
Les cordes, les épingles à linge
Aux moineaux,
Et le cadenas de cette porte bleue,
Au vent bleu de la mer couleur azur.
La cour inondée de soleil pour un horizon
Couvert de gris de brume , cet eldorado
Où l’or ne coule pas à flots.

J’étais bien loin d’imaginer mon nouvel avenir,
Des noirs chaleureux allaient me nourrir de pain blanc.
Le destin d’un immigré dans un pays inconnu
Fait toujours peur, c’est une nouvelle vie
Qu’un père une mère appréhende ainsi
Le veut toute ‘déportation’ non inscrite
Dans l’album de sa vie.

Elles m’ont données la force de tenir
De surmonter afin de mieux les élever
Et leur donner ce qu’elles méritent.

Et pour nous remercier de tout cela,
Elles nous ont offert
Les plus beaux cadeaux de NOEL.
5 SAPINS à garnir tous les jours
Jusqu’à la fin de mes jours.
Comme je vous aime mes filles.

*SAVON DU LINGE.

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