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La France est-il un pays vraiment antisioniste ?

Envoyé par lapid 
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
25 avril 2011, 15:28


Villepin symbole de l’anti-israélien primaire

Hélène Keller-Lind

dimanche 24 avril 2011


Alors qu’il participe à un tour d’horizon de ce qui se passe aujourd’hui dans le monde, l’ancien Premier ministre, fait de « la question palestinienne le symbole de l’injustice dans le monde, » et en rend Israël responsable

Grand rendez-vous du dimanche 24 avril sur Europe 1. Au programme la politique en France, et selon l’invité Dominique de Villepin, un Sarkozy qui va droit dans le mur, l’afflux inacceptable d’immigrants en Europe mais aussi les crises du monde arabe. Après tout, au moment où il parle et dans les jours qui ont précédé le « Président » syrien tue sa population allégrement en faisant tirer sur des manifestants pacifiques...et des combats meurtriers se poursuivent en Libye. Entre autres soulèvements, leurs cortèges de tués et d’incertitude quant à l’avenir.

Mais en un peu plus d’une minute, interrogé par Thierry Guerrier sur « l’intention française de reconnaître éventuellement un État palestinien, » Dominique de Villepin se déchaîne...pour dire dans un premier temps que ce ne sont là « que des préliminaires » alors que, selon lui, « il faudrait que la France s’engage beaucoup plus activement sur le dossier israélo-palestinien, c’est une nécessité parce que, » dit-il au mépris total des réalités que l’on constate dans la région aujourd’hui, « nous voyons bien dans l’évolution du monde arabe que c’est ce dossier qui est le dossier central, cette crise qui est la crise centrale, ce dossier étant un élément symboliquement extrêmement fort, ...nous devons prendre les devants, nous devons essayer de faire avancer une réflexion commune en Israël et dans la Palestine et si Israël refuse absolument de bouger, qu’ il y ait une position commune des Européens pour dire que, eh bien, nous en tirerons les conséquences...nous ne pouvons laisser sans traitement la question palestinienne, c’est un symbole de l’injustice mondiale... » ( de 27.30 à 28.40 )

Il n’est besoin d’aucun commentaire....


[www.europe1.fr]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
26 avril 2011, 00:01
Etat Palestinien ? Pas de temps à perdre pour l’aventurisme politique ! - Par Jonathan-Simon Sellem – Pour JSSNews - 24 Avril 2011

Dans un éditorial, vendredi dernier, le Washington Post a condamné l’inaction de l’administration américaine suite au nombre important et croissant de manifestants qui ont été tués par les forces de sécurité en Syrie depuis le mois dernier. La BBC parle d’au moins 260 personnes tuées par le régime de Bachar el Assad.



Et qu’est-ce que la soi-disant communauté internationale avait à dire? Le président Obama, qui avait favorisé une politique d’engagement avec la Syrie, a condamné la force utilisée par le Président El Assad e, la qualifiant de «scandaleuse», tandis que le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a parlé de méthodes “inacceptable “. Entre-temps, le secrétaire du Foreign Office (Grande Bretagne), William Hague a déclaré qu’il était “extrêmement préoccupé” et le gouvernement allemand a décrit la répression contre les manifestants comme étant «choquante».

Cependant, la vérité est que les démocraties occidentales ont du mal à suivre le rythme des événements dans le monde arabe et ne savent pas vraiment quoi et comment répondre à la faveur de ce printemps de l’islamisme.

Les bouleversements politiques au Moyen-Orient contribuent à déstabiliser la région. Ainsi, Israël se retrouve aujourd’hui entouré de pays dont les politiques du futures sont incertaines. C’est dans ce contexte que les efforts pour appeler à la reconnaissance d’un Etat palestinien à l’ONU en septembre sont mal avisés et inopportuns. Ils sont également entièrement hors-propos.

Un ancien négociateur palestinien, Ahmad Samih Khalidi, dont la vision de la Palestine englobe toute la masse de terre entre le Jourdain et la Méditerranée, y compris l’Etat d’Israël, a écrit dans The Guardian la semaine dernière:



Ahmad Samih Khalidi

"L’OLP est également parti de ce que je décris comme l’émiettement des régimes arabes qui s’effectuent aujourd’hui autour de lui et elle est en train de perdre les derniers vestiges de la légitimité de ses fondateurs, comme étant un produit de l’ère de la lutte armée et du mouvement national instauré par Yasser Arafat.

La création d’un Etat dans les Territoires Disputés est hors de propos, presque un anachronisme. Cela ne correspond ni à l’esprit de l’époque révolutionnaire populaire du monde arabe, ni aux aspirations des Palestiniens."


Si cela est vrai, les signaux donnés par quasiment le monde entier sont, une fois de plus, mauvais et dangereux. Pour l’heure, seule les Etats-Unis semblent vouloir dire qu’ils ne reconnaîtront pas cet Etat illégitime. C’est d’autant plus dommage si les palestiniens eux-même n’en veulent pas vraiment.

Ce n’est pas le moment pour de l’aventurisme politique.
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
26 avril 2011, 01:45
Une compagnie française transporte des missiles pour le Hamas.



Troisième transporteur maritime mondial, la CMA-CGM s’est fait arraisonner par des commandos israéliens : à bord d’un de ses bateaux, des missiles embarqués en Syrie, direction Gaza, via le port égyptien d’Alexandrie.

L’information a été passée sous silence dans les médias français. Le mardi 15 mars dernier, à 8 h 20, des commandos de la marine israélienne ont intercepté dans les eaux internationales le porte-conteneurs Victoria, affrété par la compagnie française CMA-CGM. Au milieu de conteneurs chargés de lentilles, de bois et de coton, les Israéliens en ont identifié trois, bourrés d’armes et de munitions : des obus de mortier de 60 et 100 millimètres, mais surtout des missiles sol-mer de longue portée, de conception chinoise, fabriqués en Iran.

Jacques Saadé, propriétaire de la CMA-CGM SIPA

Les armes ont été embarquées dans le port syrien de Lataquié, où elles avaient été acheminées à bord d’un des deux bateaux de guerre iraniens qui ont franchi le canal de Suez trois semaines plus tôt. Le Victoria s’est rendu dans le port turc de Mersin, puis se dirigeait vers Alexandrie, en Egypte, quand il a été intercepté. Il a été détourné vers le port israélien d’Ashdod où, après une fouille complète et la saisie des armes, les Israéliens l’ont laissé repartir. Les armes devaient être chargées sur des camions afin de traverser le canal de Suez, la péninsule du Sinaï, et de rejoindre la bande de Gaza par les fameuses galeries souterraines.

Deux précédents

Ce bateau de la CMA-CGM contrevenait à deux décisions du conseil de sécurité de l’ONU. L’une qui interdit toute livraison d’armes au Hezbollah libanais, l’autre qui interdit tout achat ou livraison de matériel militaire vers ou en provenance de Téhéran. Or, depuis 2009, deux autres navires de la CMA-CGM ont été impliqués dans des tentatives de contrebande d’armes en provenance ou à destination de l’Iran : en juillet 2009, une cargaison d’armes de Corée du Nord à destination de l’Iran avait été saisie aux Emirats arabes unis, dont des éléments d’un nouveau missile iranien capable de transporter une ogive nucléaire jusqu’à l’Europe ; en octobre 2010, sur un bateau de la CMA- CGM, le Nigeria a saisi sur le port de Lagos treize conteneurs d’armes iraniennes. A la suite à quoi, le Nigeria a coupé tous ses liens avec l’Iran.

Dans un communiqué discret, la compagnie française a affirmé qu’aucun de ses cargos n’était en contravention avec les règlements internationaux. Selon elle, les armes ont été chargées dans les conteneurs à son insu. Dans les milieux du renseignement, on laisse entendre que la compagnie aurait pu jouer double jeu, ce qui expliquerait la précision des renseignements obtenus par Tsahal et la relative discrétion du gouvernement israélien qui a exonéré la Turquie et l’Egypte et qui s’est montré d’une relative modération vis-à-vis de la compagnie française.

Le rôle des Turcs

Cette hypothèse est balayée par de nombreux observateurs israéliens, qui mettent ouvertement en cause la CMA-CGM détenue par Jacques Saadé, un Franco-Libanais dont le père, Rodolphe, était syrien. Ils rappellent que le groupe a évité le dépôt de bilan en faisant entrer à son capital un groupe turc, Yildrim, qui a apporté 500 millions de dollars de fonds propre et dispose de trois sièges au conseil d’administration. Ils font valoir que Jacques Saadé est un ami intime de Jacques Chirac, qui a privatisé la CGM à un prix ridiculement bas.

Quoi qu’il en soit, cet épisode risque de poser problème à Jacques Saadé, qui cherche à négocier un énorme contrat à long terme avec l’état-major des armées. Peut-on à la fois transporter des armes pour le Hezbollah... et pour l’armée française ?

Un contrat de 500 millions de dollars avec l’armée française

La CMA-CGM négocie un contrat de location avec le ministère de la Défense portant sur cinq navires rouliers pendant une vingtaine d’années. Il s’agit d’assurer le ravitaillement en vivres, en munitions, en équipement et en armes des troupes françaises positionnées dans les DOM-TOM et à l’étranger (Abidjan, Abu Dhabi, Gabon, etc.) et de permettre la projection des forces en cas de nouveau conflit – les troupes elles-mêmes voyageant par avion. Ce contrat permettrait à la CMA-CGM d’honorer cinq commandes, sur une soixantaine de bateaux à 100 millions de dollars l’un, passées aux chantiers coréens Hyundai pendant la période d’euphorie. Un contrat de location à long terme permettrait en effet aux banques de financer cet achat.

Par Airy Routier France-Soir
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
26 avril 2011, 11:45
QUE CACHE LA VISITE SURPRISE DE NETANYAHU EN FRANCE ? SARKOZY LE RECEVRA LA SEMAINE PROCHAINE. LE LEADER ISRAELIEN VA OFFICIELLEMENT POUSSER SARKOZY A DIRE "NON A LA PALESTINE". - Par IsraelValley Desk et DR - 26 avril 2011

La raison officielle de la visite de Bibi Netanyahu en France (“dossier Palestine”) n’est pas suffisante. Il faut certainement chercher ailleurs. Le dossier “Palestine” est important mais non capital. (Septembre, date du vote sur la Palestine à l’ONU est encore loin, et de nombreux émissaires israéliens de très haut niveau passent sans cesse en France).

Selon des diplomates étrangers en poste en Israël et interrogés par IsraelValley, "le Premier Ministre israélien va traiter en direct et sans intérmédiaires avec la France du dossier Syrie-Iran, toujours essentiel à ses yeux. Bibi Netanyahu va transmettre aux Français des informations clés sur l’axe Syrie-Iran. La Syrie bouge à grande vitesse et Israël s’inquiète sérieusement d’un “effet domino” au Moyen-Orient trop favorable à l’Iran".

Selon J.L. Renaudie à Jérusalem (1) : “Le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, est soumis à des pressions tous azimuts pour présenter un plan de paix et éviter le scénario d’une reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien à l’automne à l’ONU. Le président Shimon Peres et le ministre de la Défense, Ehud Barak, exhortent Nétanyahou à combler rapidement le vide créé par le blocage total des négociations avec l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas”.

Selon (1) Benjamin Netanyahu se rendra en France la semaine prochaine pour des entretiens sur les perspectives de paix avec les Palestiniens, a annoncé son bureau mardi dans un communiqué. Ce voyage intervient parallèlement à une série de visites en Europe du dirigeant palestinien Mahmoud Abbas, en France en avril et en Allemagne en mai.

M. Netanyahu rencontrera Nicolas Sarkozy pour discuter de questions diplomatiques et s’efforcera de dissuader son interlocuteur de répondre favorablement à une demande de reconnaissance d’un Etat palestinien aux Nations unies. Le 21 avril, date de la visite de M. Abbas à Paris, l’ambassadeur de France à l’ONU, Gérard Araud, avait déclaré que la France et ses partenaires européens envisageaient une reconnaissance de l’Etat de Palestine.


Source: (1) AFP
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
27 avril 2011, 05:24
Les USA découragent une reconnaissance unilatérale de la Palestine.

L'ambassadeur israélien à Washington, Michael Oren, a indiqué sur les ondes de Kol Israël, que les Etats-Unis tentent de convaincre leurs alliés qu'une déclaration unilatérale de la Palestine aboutira à un conflit, non à la paix. Il a ajouté qu'Israël tente de relancer les négociations avec les Palestiniens pour parvenir à un accord sur deux Etats-nations.
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
27 avril 2011, 12:42
Sarkozy-Netanyahou: les «frères» devenus ennemis - Par Jacques Benillouche - 26 avril 2011


Sarkozy-Netanyahou: les «frères» devenus ennemis

Des documents issues de Wikileaks montrent que depuis 2009 les relations diplomatiques entre la France et Israël n'ont cessé de se dégrader.

L'opinion israélienne n'avait pas accueilli avec enthousiasme l'arrivée au pouvoir de Barack Obama, soupçonné d'être trop sensible aux thèses palestiniennes. Certains dirigeants israéliens, inquiets de la dépendance diplomatique et militaire vis-à-vis des Américains, souhaitaient s'affranchir de la mainmise des Etats-Unis en tentant de nouer de meilleures relations avec l'Europe et notamment la France et le Royaume-Uni.

Benjamin Netanyahou était donc venu rencontrer à Paris le 24 juin 2009, Nicolas Sarkozy, son modèle et ami, pour envisager sérieusement ce rapprochement avec l’Europe. Mais sans surprise, cette réunion n’avait pas donné de résultats tangibles. L'Europe ne peut pas et ne veut pas se rapprocher d'Israël. Depuis 2009, les relations entre Israël et la France se sont d'ailleurs assez nettement distendues. Les diplomaties française et encore moins européenne ne sont pas parvenues à trouver un rôle dans le processus de paix moribond au Proche-Orient. En fait, Israël a compris qu'il n'avait rien à y gagner et les Américains ne veulent pas en tendre parler.

Un article publié sur Slate le 1er novembre 2010 , sur la foi d’indiscrétions israéliennes, faisait déjà état des tensions croissantes entre la France et Israël et précisait que rien n’allait plus entre Nicolas Sarkozy et Benjamin Netanyahou. Le président français entendait bien profiter du refroidissement des relations entre Israël et les Etats-Unis et de l'impopularité de Barack Obama pour réinsérer la France dans le dialogue israélo-palestinien d’où l’Europe est tout simplement exclue. Le président français avait décidé, le 27 septembre 2010, de prendre l’initiative d’inviter les deux parties (Palestiniens et Israéliens) à Paris fin octobre pour prouver que Paris pouvait agir au Proche-Orient. Le Premier ministre israélien avait donné son accord puis s’était ravisé. Son bureau avait annoncé, sans autres précisions, que cette réunion était reportée sine die: «Après consultations, les parties concernées se sont mises d'accord pour décider d'une autre date.» L’initiative française avait été enterrée car, selon des diplomates cités par le journal Haaretz, «Netanyahou s'est rendu compte qu'il serait soumis à une pression énorme sur la question des colonies et a donc décidé d'annuler sa participation».

Perte de confiance

Rien n’avait été publié sur les raisons profondes de cette volte-face mais de nouvelles révélations apportent un éclairage sur les causes de ces tensions. Les indiscrétions de WikiLeaks rapportées par Haaretz précisent que les relations s’étaient refroidies dès la réunion de 2009 qui n’a pas été aussi chaleureuse que décrite. Malgré la demande expresse du premier ministre israélien, Nicolas Sarkozy avait refusé tout tête-à-tête craignant que le compte rendu de la réunion soit biaisé: «Après un tête-à-tête, chaque camp accuse ce qu'il veut». C’est dire le degré de confiance qui inspirait alors les deux dirigeants. Ils se connaissaient pourtant depuis 2003, alors qu’ils étaient ni l’un ni l’autre aux affaires au sommet. Mais arrivés au pouvoir, ils n’ont plus montré dans leurs relations la même chaleur dès lors où le pragmatisme politique prenait le pas sur la sympathie mutuelle.

Kathleen Allegrone, attachée politique à l'ambassade américaine à Paris, a confirmé dans l’un de ses câbles que la position personnelle de Nicolas Sarkozy se distinguait de la position officielle du gouvernement français. Tenant à manifester de profondes réserves sur la politique suivie par Israël, il a exigé de l’exprimer en présence de témoins, deux conseillers de chaque côté, et en particulier de son conseiller sur les affaires du Moyen-Orient, Boris Boillon, actuel ambassadeur en Tunisie. La confiance n’était plus de mise quand les intérêts priment sur l’amitié.

Nicolas Sarkozy a alors marqué sa grande fermeté sur des questions sensibles pour Israël, a savoir le démantèlement des colonies et la levée totale des barrages routiers en Cisjordanie: «Vous n'avez rien à gagner à eux et ils ne fournissent aucune sécurité.» Daniel Levy, fonctionnaire à l'ambassade d'Israël à Paris présent à la réunion, a confirmé le mutisme d’un Benjamin Netanyahou dérouté par l’attaque directe de son «ami» et a précisé qu’il n’y avait eu «aucune véritable discussion» dans la mesure où le président français monopolisait la parole. Il avait insisté sur la nécessité de mesures plus concrètes car «plus vous attendez et plus vous vous perdrez.» Il avait aussi rejeté le principe de la reconnaissance d’Israël comme Etat juif car «les Palestiniens pourraient interpréter cet énoncé comme un signe que nous ne soutenons pas le droit de retour».

Vote juif

A l’heure où les dirigeants politiques français, Marine le Pen en particulier, recherchent les attentions de la communauté juive, ces révélations pourraient porter préjudice à la position du candidat UMP aux prochaines élections présidentielles qui en 2007 avait capté la majeure partie du vote juif. Reste à savoir qui a intérêt à voir la question israélienne et palestinienne faire irruption dans le débat politique français.
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
27 avril 2011, 12:52
21% des français apprécient Israël - 27 avril 2011



The Israel Project vient de publier un sondage qui révèle qu'Israël et les Palestiniens inspirent peu de sympathie en Grande–Bretagne et en France. Toutefois, les Français sont légèrement plus favorables à Israël, contrairement aux Britanniques qui s'expriment en sens inverse.

Interrogés sur leur sentiment sur Israël et les Palestiniens, 19% des Britanniques disent apprécier Israël et 31% les Palestiniens. 31% des Britanniques ont des réticences envers Israël, et 25% envers les Palestiniens. En France, 21% apprécient Israël, contre 16% qui apprécient les Palestiniens. 29% des Français n'apprécient pas Israël et 36% les Palestiniens.


Source
: theisraelproject.org
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
28 avril 2011, 01:24
Loi contre l'antisionisme.
« Quand les gens critiquent les Sionistes, ils veulent dire les Juifs, votre propos est antisémite. » Martin Luther King (1968)



Pétition pour une proposition de Loi intitulée « Loi Martin Luther King »

Il est manifeste que, pour mettre un terme à la liste raciste du Parti Antisioniste, il faut que soit votée une loi qui établisse définitivement que l’antisionisme n’est qu’un "faux nez" de l’antisémitisme et du racisme. La réussite de cette démarche collective et citoyenne sera tout à l’honneur de la France et de ses élus agissant au nom de tous les Français qui aspirent au respect entre les hommes et à la paix entre les peuples.

Lisez le Rapport parlementaire RUFFIN en cliquant ici...

Très éclairant : les statuts du Parti Antisioniste.

--> Demande de dissociation du parti envoyée au gouvernement.

Messieurs et Mesdames les Députés de l’Assemblée nationale
Messieurs et Mesdames les responsables des communautés

Il est regrettable que dans le but - louable en soi - de ne pas faire de publicité à un agitateur, de nombreux responsables communautaires ou associatifs aient cru bien faire de ne pas s’élever publiquement contre le programme du Parti Antisioniste. Le "moins on en parle mieux ça vaut" ne nous paraît pas être la bonne attitude à adopter, et ce pour plusieurs raisons.

En effet, laisser libre cours à un tel déchaînement de haine et de propos infâmes, sans demander aux politiques d’y mettre un terme en décrétant la mise hors-la-loi de ce prétendu parti, ouvre à cette liste une avenue médiatique on ne peut plus favorable, qu’on le veuille ou non. Ne rien dire, ne rien tenter, ne peut que conforter, à terme, l’adage selon lequel « qui ne dit rien consent ». Car il est à craindre que ce parti fasse des émules dans toute l’Europe, qu’il continue à mener des actions de boycott des produits israéliens, ou d’autre nature, visant à nuire à l’image de l’Etat d’Israël, et des Juifs en général.

Le fait que la liste existe déjà et que le vote est sur le point d’avoir lieu ne constitue pas une excuse pour ne rien tenter. En effet, les ennemis du peuple juif ne manquent malheureusement pas et, si on laisse faire ces agitateurs, RIEN ne les arrêtera, et leurs menées n’auront pas de fin. Au fil des années, l’atmosphère sociale pourrait devenir irrespirable. Les insanités proférées par des membres de cette liste ne visent pas seulement l’Etat d’Israël, ils salissent la totalité du Peuple juif. Il est évident qu’il faut affronter l’ignorance générale et ouvrir le débat, les arguments ne manquent pas face aux révisionnistes.

Oui, les anciennes calomnies et médisances du passé refont surface sous de nouveaux habits et avec un nouvel angle d’attaque, tandis que la Justice semble impuissante. Bien que, dans le passé, des hommes politiques aient protesté avec sincérité contre l’attitude discriminatoire dont les Juifs étaient victimes, force est de constater avec un profond regret que l’histoire se répète :

« …Le sort du peuple juif est un scandale de l’histoire. Comme l’hellénisme, le judaïsme est une des sources profondes de nos civilisations occidentales ; il leur a donné sa Bible, son Dieu, sa soif inépuisable de justice, le lyrisme de ses vieux prophètes, lancé comme un cri vers la Divinité. Qu’un tel peuple ait été, il y a dix huit siècles, massacré, écartelé, dispersé comme un vil troupeau sur la face de la terre, qu’on ait fait de lui, suivant le mot de Jaurès : le grand spolié du monde, condamné à un exil sans fin, et qu’on lui ait imputé à ce crime cet exil même pour justifier de nouvelles persécutions, c’est d’une iniquité qui, depuis bien des années, révolte tous les cœurs généreux… » (P. Painlevé, Ministre français de la Guerre, 1917).

Nous sommes conscients, mais surpris du vide juridique qui empêche de faire interdire ce parti dans le pays des Droits de l’homme et du citoyen. C’est pourquoi, je lance l’idée d’une proposition de loi qui serait intitulée « Loi Martin Luther King », sur la base du propos du grand militant noir des droits civiques, rapporté par le député John Lewis, en 2002 :

"Durant une intervention à l’Université de Harvard, peu de temps avant sa mort, un étudiant se leva pour interroger King sur le problème du sionisme. La question était à l’évidence hostile. King répondit : « Quand des gens critiquent les sionistes, ils veulent parler des Juifs. Votre propos est de l’antisémitisme. » "
Cordialement,

Porte-parole du Comité : Meyer Tangi


[www.loi-contre-antisionisme.org]
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
28 avril 2011, 05:39
Mahmoud Abbas encense Sarkozy et fustige Obama



"Les pays d'Europe occidentale qui ne nous ont pas reconnus en tant qu'État nous traitent comme tels et ont relevé le niveau de la délégation palestinienne à «mission». À mon arrivée à Paris, j'ai été accueilli à l'aéroport très officiellement par le ministre Xavier Bertrand. C'est un signal de la France qui montre qu'elle ne s'oppose pas à la reconnaissance de l'État palestinien."

Source: Le Figaro (Mahmoud Abbas : « Israël va être isolé à l'ONU », 21/04/2011) [www.lefigaro.fr]



"Nous avons une très grande confiance dans le président Sarkozy et comptons sur ses conseils utiles et nécessaires pour faire avancer le processus de paix. Je lui ai notamment demandé d'élargir l'ordre du jour de la Conférence des donateurs, prévue en juin à Paris, pour que l'on puisse aborder aussi les questions politiques afin d'avancer dans la recherche d'une solution. Nous avons aussi abordé l'échéance du mois de septembre."

Par contre Abbas est réservé au sujet du Président des Etats Unis, Barak Obama. Impérieux, il exige que les États-Unis fassent des propositions ...:

"Les États-Unis, en tant que grande puissance, ont le devoir de faire des propositions. Ce sont eux qui peuvent convaincre Israël. Tant que les États-Unis laissent les uns et les autres faire ce qu'ils veulent, il n'y aura pas de solution."

Pire, dans un interview au Newsweek, fort du soutien européen, le président de l'Autorité palestinienne se plaint d'avoir été grugé par le Président Obama : Abbas says he was duped by US President Obama [www.jpost.com] et a également critiqué George Mitchell, envoyé spécial des États-Unis pour la paix au Moyen-Orient.

Par contre, toujours dans Le Figaro, il ne tari pas d'éloges sur l'attitude de l'Europe:

"Les pays d'Europe occidentale qui ne nous ont pas reconnus en tant qu'État nous traitent comme tels et ont relevé le niveau de la délégation palestinienne à «mission». À mon arrivée à Paris, j'ai été accueilli à l'aéroport très officiellement par le ministre Xavier Bertrand. C'est un signal de la France qui montre qu'elle ne s'oppose pas à la reconnaissance de l'État palestinien. Si l'opinion publique internationale est à nos côtés, c'est parce que notre cause est juste et que nous condamnons la violence et le terrorisme. Le monde sait aussi que si le problème palestinien était résolu, de nombreux foyers de tension disparaîtraient."


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La carte de la Palestine selon Mahmoud Abbas

La carte de la Palestine selon le Président modéré ( ! ) de l'AP, Mahmoud Abbas. Il est plus qu'improbable que vos médias favoris vous montrent cette image de "paix".

Source: MEMRI (via Elder of Ziyon - Which map is offensive?)



Elder of Ziyon pose la question qui vient à tous les esprits. Et si l'État d'Israël publiait une carte comme celle-ci? On peut imaginer le tollé qui s'ensuivrait ... dans tous les médias et chez tous les politiciens.

Et que penser de ce dessin publié dans al-Hayat al-Jadida, le quotidien officiel de l'AP? Encore une fois la carte ne laisse aucun doute ni le "crayon" de l'écolier qui s'est métamorphosé, comme on dit, en "arme par destination". Nos élites ont raison. Tout ça est effectivement très modéré.




Source: PMW via Barry Rubin (One Palestinian Cartoon Shows Why There Isn't (And Won't Soon Be) Peace)
Re: La France est-il un pays vraiment antisioniste ?
29 avril 2011, 02:23
Sarkozy-Netanyahou : les « frères » devenus ennemis
envoyer par mail
jeudi 28 avril 2011,

Des documents issues de Wikileaks montrent que depuis 2009 les relations diplomatiques entre la France et Israël n’ont cessé de se dégrader.

L’opinion israélienne n’avait pas accueilli avec enthousiasme l’arrivée au pouvoir de Barack Obama, soupçonné d’être trop sensible aux thèses palestiniennes. Certains dirigeants israéliens, inquiets de la dépendance diplomatique et militaire vis-à-vis des Américains, souhaitaient s’affranchir de la mainmise des Etats-Unis en tentant de nouer de meilleures relations avec l’Europe et notamment la France et le Royaume-Uni.

Benjamin Netanyahou était donc venu rencontrer à Paris le 24 juin 2009, Nicolas Sarkozy, son modèle et ami, pour envisager sérieusement ce rapprochement avec l’Europe. Mais sans surprise, cette réunion n’avait pas donné de résultats tangibles. L’Europe ne peut pas et ne veut pas se rapprocher d’Israël. Depuis 2009, les relations entre Israël et la France se sont d’ailleurs assez nettement distendues. Les diplomaties française et encore moins européenne ne sont pas parvenues à trouver un rôle dans le processus de paix moribond au Proche-Orient. En fait, Israël a compris qu’il n’avait rien à y gagner et les Américains ne veulent pas en tendre parler.

Un article publié sur Slate le 1er novembre 2010 , sur la foi d’indiscrétions israéliennes, faisait déjà état des tensions croissantes entre la France et Israël et précisait que rien n’allait plus entre Nicolas Sarkozy et Benjamin Netanyahou. Le président français entendait bien profiter du refroidissement des relations entre Israël et les Etats-Unis et de l’impopularité de Barack Obama pour réinsérer la France dans le dialogue israélo-palestinien d’où l’Europe est tout simplement exclue. Le président français avait décidé, le 27 septembre 2010, de prendre l’initiative d’inviter les deux parties (Palestiniens et Israéliens) à Paris fin octobre pour prouver que Paris pouvait agir au Proche-Orient. Le Premier ministre israélien avait donné son accord puis s’était ravisé. Son bureau avait annoncé, sans autres précisions, que cette réunion était reportée sine die : « Après consultations, les parties concernées se sont mises d’accord pour décider d’une autre date. » L’initiative française avait été enterrée car, selon des diplomates cités par le journal Haaretz, « Netanyahou s’est rendu compte qu’il serait soumis à une pression énorme sur la question des colonies et a donc décidé d’annuler sa participation ».

Perte de confiance

Rien n’avait été publié sur les raisons profondes de cette volte-face mais de nouvelles révélations apportent un éclairage sur les causes de ces tensions. Les indiscrétions de WikiLeaks rapportées par Haaretz précisent que les relations s’étaient refroidies dès la réunion de 2009 qui n’a pas été aussi chaleureuse que décrite. Malgré la demande expresse du premier ministre israélien, Nicolas Sarkozy avait refusé tout tête-à-tête craignant que le compte rendu de la réunion soit biaisé : « Après un tête-à-tête, chaque camp accuse ce qu’il veut ». C’est dire le degré de confiance qui inspirait alors les deux dirigeants. Ils se connaissaient pourtant depuis 2003, alors qu’ils étaient ni l’un ni l’autre aux affaires au sommet. Mais arrivés au pouvoir, ils n’ont plus montré dans leurs relations la même chaleur dès lors où le pragmatisme politique prenait le pas sur la sympathie mutuelle.

Kathleen Allegrone, attachée politique à l’ambassade américaine à Paris, a confirmé dans l’un de ses câbles que la position personnelle de Nicolas Sarkozy se distinguait de la position officielle du gouvernement français. Tenant à manifester de profondes réserves sur la politique suivie par Israël, il a exigé de l’exprimer en présence de témoins, deux conseillers de chaque côté, et en particulier de son conseiller sur les affaires du Moyen-Orient, Boris Boillon, actuel ambassadeur en Tunisie. La confiance n’était plus de mise quand les intérêts priment sur l’amitié.

Nicolas Sarkozy a alors marqué sa grande fermeté sur des questions sensibles pour Israël, a savoir le démantèlement des colonies et la levée totale des barrages routiers en Cisjordanie : « Vous n’avez rien à gagner à eux et ils ne fournissent aucune sécurité. » Daniel Levy, fonctionnaire à l’ambassade d’Israël à Paris présent à la réunion, a confirmé le mutisme d’un Benjamin Netanyahou dérouté par l’attaque directe de son « ami » et a précisé qu’il n’y avait eu « aucune véritable discussion » dans la mesure où le président français monopolisait la parole. Il avait insisté sur la nécessité de mesures plus concrètes car « plus vous attendez et plus vous vous perdrez. » Il avait aussi rejeté le principe de la reconnaissance d’Israël comme Etat juif car « les Palestiniens pourraient interpréter cet énoncé comme un signe que nous ne soutenons pas le droit de retour ».

Vote juif

A l’heure où les dirigeants politiques français, Marine le Pen en particulier, recherchent les attentions de la communauté juive, ces révélations pourraient porter préjudice à la position du candidat UMP aux prochaines élections présidentielles qui en 2007 avait capté la majeure partie du vote juif. Reste à savoir qui a intérêt à voir la question israélienne et palestinienne faire irruption dans le débat politique français.

Jacques Benillouche

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