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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: Lancement d'une roquette à partir de la cour d'une école primaire de Gaza
01 novembre 2007, 07:15
primo a écrit:

Les amis de Mitterrand, cette gauche si semblable à la droite mais en plus méprisante, pourrait toujours alléguer qu'ils ne savaient pas... qu'ils ne se doutaient pas... qu'ils étaient quant à eux, sincères dans leur démarche et heureux de voir leur champion accéder à la magistrature suprême.... Rahhhh... que c'est drôle... que c'est intelligent... que c'est prévisible...!

Cette gauche si silencieuse alors durant la vague antisémite des années 2000 jusqu'en 2006 me fit l'effet d'une bombe... Où sont-ils les costards impeccables pour s'unir et dire que la France ne pouvait devenir un autre terrain d'intifada ?

Les écoles étaient devenues des cimetières d'inculture où les communautés arabo-africano-musulmanes, fortes de leurs statuts d'opprimés du colonialisme, pouvaient enfin se lâcher et jouer dans la cour de récré à "Mohamed Al Dura"...

Si un juif comme Enderlin avait pu dénoncer les crimes sionistes alors c'est que c'était vrai... Que toute cette fichue horreur qui s'étalait à longueur de JT était bien la preuve que les Juifs étaient des saigneurs d'enfants... Le crime rituel n'avait jamais cessé d'encombrer les esprits.

La gauche continuait à se taire... Des enfants étaient tabassés, des foules se tenaient derrière des leaders de gauche et d'extrême gauche et scandaient des slogans d'un autre âge, d'un âge qu'on croyait à jamais révolu... J'en fus le témoin douloureux... Me tenant derrière Besancenot, j'entendais des "Mort aux juifs ! Les juifs au four ! Hitler n'a pas fini le travail !"... La gauche n'a pas protesté... Les leaders, heureux d'avoir une horde d'opprimés derrière eux se sentaient ivres de joie :
la révolution qu'ils appelaient de leurs vœux depuis si longtemps semblait à nouveau poindre son nez...

Le prix de ce mouvement ? Les Juifs bien sûr ! Peu importe si la haine antisémite était le fondement de leur lutte, ils tenaient ces chers hommes et femmes de gauche, un potentiel de révolutionnaires et seul cela importait.

Au collège, les profs "comprenaient" ces élèves si opprimés depuis toujours... Ils comprenaient leur haine contre les Juifs... même si c'étaient des collégiens juifs... Ils comprenaient tant et si bien qu'il leur semblait nécessaire de ne pas intervenir lors de "molestages musclés"... Après tout... ces pauvres enfants devaient exprimer leur colère et leur frustration... Les tanks contre des pierres, n'était-ce-pas une bonne raison de laisser Mohamed et Abdel frapper tous les jours Benjamin et Ruben ?
Les profs se dédouanaient... Les repentants du colonialisme pouvaient bien faire des petites faveurs aux indigènes de la République ; si en plus ils cognaient sur des sionistes... ça faisait l'affaire !

Où est ma gauche ? Où sont ces hommes et femmes épris de justice sociale dont mon père nous faisait l'éloge ?

Les croix gammées refaisaient surface, bien en place, près du drapeau israélien... C'était normal et personne n'osait piper mot... La presse laissait libre cours à son pro-palestinisme en tronquant délibérément les infos, en adoptant une sémantique victimaire à l'égard des Palestiniens au détriment de la vérité journalistique... On suppute désormais... Une presse libre est d'abord une presse militante...
On vit le déchainement des Juifs de gauche... Ceux à qui l'on tend les micros, ceux à qui on offre des plateaux télé, ceux à qui on offre des colonnes de presse écrite : ils furent nombreux à laisser exprimer leur haine d'Israël, leur haine de leur ascendance, leur haine du judaïsme...

C'est dans une solitude extrême que nous vivions, nous Juifs de France.
Où trouver les mots pour se battre contre la haine ? Où trouver les moyens de défendre notre honneur et celui du pays de notre âme ? Nous sommes français et fiers de l'être... Nous sommes juifs et fiers de notre histoire et des valeurs humanistes que le judaïsme nous a transmis au long des millénaires... Que faire ?
Nous avons pleuré... Nous avons hurlé de douleur et de rage à chaque attentat-suicide en Israël... Nous avons vociféré lors de quelques manifestations contre la désinformation, la manipulation, l'antisémitisme...

Rien n'y a fait ! Le crime rituel est encore dans les esprits de nos concitoyens mais pas seulement... Il s'est à nouveau imposé dans toute l'Europe, dans les campus universitaires américains, dans une grande partie d'Amérique Latine et dans tous les pays musulmans.

Aujourd'hui, un pays comme l'Iran peut annoncer son intention de rayer Israël de la carte... Les nations font comme jadis, durant la seconde guerre mondiale : elles répondent par un silence de mort... "On verra bien..." "On va prendre des sanctions"... Et pendant que les Nations réfléchissent, le programme nucléaire iranien va bon train...

La Shoah n'est plus un tabou... Alors si même demain un négationniste comme David Irving est invité dans la prestigieuse Université d'Oxford, je dois en conclure que les millions de juifs morts dans les camps de concentration ainsi que ceux que l'on oublie de mentionner comme si c'était trop : les morts par balle" en Ukraine, en Pologne, en Roumanie, en Hongrie, n'auront jamais de repos.

Le cauchemar ne s'arrêtera jamais... Hier ce furent les nazis, les communistes et aujourd'hui les islamistes... Ce ne sont pas les réseaux dormants seulement dont il faut craindre le réveil mais bel et bien cette arme nouvelle et visible par tous : LES PARABOLES !
Les imams salafistes n'ont plus à venir en France et prêcher le Jihad, il leur suffit comme Karadawi de donner le change sur Al Djezira... Al Manar pour le Hezbollah !

Je connais le goût pour les fictions des peuples arabo-musulmans... Ne sont-ils pas persuadés que les "mille et une nuits" sont des contes musulmans ? Ne sont-ils pas persuadés que l'islam a d'abord pour mission d'instaurer ce dogme sur toute la planète ? C'est écrit dans le Coran...

Si avant, les musulmans ignoraient, pour la très grande majorité d'entre eux, les commandements inhumains du Coran, aujourd'hui, les imams se chargent de leur inculquer même de loin ce que le prophète Mahomet leur martelait : "L'Heure [de la Résurrection] n'adviendra pas avant que les Musulmans ne combattent les Juifs et ne les tuent. Et les Juifs se cacheront derrière le rocher et l'arbre dira : Ô Musulman, Ô Serviteur d'Allah, il y a un Juif derrière moi, viens le tuer !"
(Hadith 64 al Bukhari)

Le Hamas ne cesse de le répéter ainsi que tous les pays musulmans... C'est maintenant au tour de toutes les communautés musulmanes de France et d'Europe d'apprendre consciencieusement...

La gauche ne s'est pas rendue compte de sa complicité : soucieuse de repentance, d'auto-flagellation, de poids électoral, elle a ouvert toutes grandes les portes de la haine, du retour au moyen-âge... Elle a été, sans conteste, bien plus méprisante à l'égard de ces populations immigrées en les laissant croire qu'elles pouvaient importer le pire dans nos frontières sous prétexte que nos ancêtres avaient colonisé leurs pays... Ces hommes de gauche sont fiers de parler d'intégration alors que le modèle républicain n'a servi les intérêts que de minorités malades de leurs propres cultures. Les femmes revoilées, les femmes forcées au mariage, les femmes excisées, les enfants modelés dans l'islam... Aujourd'hui, il n'est pas rare d'entendre ces enfants parler "d'impurs" concernant leurs camarades de classe non-musulmans...IMPURS dites-vous ? Cela me rappelle quelque chose...

Nina Ruben © Primo-Europe, 30 octobre 2007

La gauche ne s'est pas rendu compte de sa complicité, dit l'auteur de cet article?

Les électeurs de gauche, sans aucun doute, mais les dirigeants???

En 1980-81 j'ai plaidé pour la plus grande prudence, j'ai même supplié que l'on réflechisse sérieusement avant de voter Mitterand, ceux là même qui à cette dernière consultation électorale me traitaient d'"islamo-gauchiste", me considéraient alors comme une "facho".

Pour moi, à égale importance avec le programme d'un candidat (rarement respecté d'ailleurs) et son étiquette politique, il y a cette question essentielle: jusqu'où ce candidat est capable d'aller pour garder le pouvoir?

Dans le cas de Mittérand, la chose me paraissait alors évidente: il fallait qu'il divise la droite et pour cela laisser monter l'exaspération dans le pays afin de faire monter l'extrême droite.

Ce lourd soupçon me fut d'ailleurs confirmé en juillet 81 par un des dirigeants du PS auquel je posais la question: et maintenant, comment allez vous garder le pouvoir?
Réponse: en faisant monter Le Pen.

Nombreux sont ceux qui sont tombés dans ce panneau là sans s'apercevoir que l'extrême droite et l'extrême gauche trainent les mêmes idées nauséabondes.

Le Pen n'avait aucune chance d'arriver au pouvoir, pas plus que l'extrême gauche d'ailleurs, mais bien des commentateurs avertis ne se sont pas rendu compte que, se faisant les relais des thèses de l'extrême droite, ils participaient à une machination réfléchie.

Se demander qui est réellement le candidat qui se présente et quelle est sa conscience: tout est là, parce que en fait, les grands problèmes économiques auquels nous avons à faire face ne dépendent en rien de nos dirigeants mais plutôt d'une mondialisation qui les laisse impuissants.

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
01 novembre 2007, 07:49
Oui mais à l'époque, si c'était pas Mitterand, cela aurait été Giscard inventeur du regroupement familial, et la troisième option comme celle du programme de Bayrou n'existait pas,,, Alors,,, ?
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
02 novembre 2007, 15:22
Affaire Truchelut : le piège

Qu’on ne se méprenne pas. Il n’est pas question ici de condamner Fanny Truchelut au-delà de ce qu’a pu prononcer le Tribunal d’Epinal.

Rappel des faits :

Fanny Truchelut a été condamnée, le 9 octobre 2007, à quatre mois de prison avec sursis et à 8490 euros d’amende.

Cette décision de justice, particulièrement lourde et certainement disproportionnée, fait, pour le moment, l’objet d’un appel.

Fanny Truchelut, propriétaire d’un gîte rural, était poursuivie pour avoir refusé l’accès de son établissement à deux femmes musulmanes voilées. Elle autorisait celles-ci à porter leur voile dans les parties privatives mais pas dans les parties communes.

Bien entendu, les habituelles organisations pseudo-antiracistes se sont jetées avec avidité sur cette affaire. Le MRAP et la LDH ne pouvaient pas laisser passer une telle aubaine, de celles qui alimentent depuis tant d’années leur fond de commerce.

La tentation de soutenir, sans la moindre réserve, Fanny Truchelut prise entre les griffes des islamofascistes et de leurs complices, était grande.

Et pourtant…

Force est de constater que cette affaire Truchelut était un piège.

On sait, désormais, que l’une des «victimes» de Fanny Truchelut était une militante islamiste.

On sait quelle est la stratégie adoptée par les islamistes, basée sur la provocation et la judiciarisation de notre société.

On sait à quel point les islamistes surfent sur une vague de bien-pensance. Cette dernière est largement relayée par nos médias et nos intellectuels toujours engoncés dans leur sentiment de culpabilité postcoloniale. Il est probable que les magistrats ne sont pas indemnes, eux non plus, de cette peste intellectuelle qu’est la pensée unique.

Or, en faisant de Fanny Truchelut le porte-drapeau du combat contre l’islamisme, nous commettons l’erreur d’affronter ce totalitarisme de manière frontale avec la certitude de courir à l’échec. Nous lui offrons des verges pour nous battre en choisissant l’infraction à la loi plutôt que le combat des idées.

Fanny Truchelut doit bénéficier de notre sympathie voire de notre soutien financier.

Elle est, semble-t-il, loin d’être aguerrie à tout débat nuancé sur la question de la lutte anti-islamiste. Certes, elle aurait dû s’y prendre autrement en entamant, par exemple, ostensiblement et à haute voix, en présence de ses «clientes», une discussion portant sur la nature fascisante de l’islam radical.

Elle aurait pu y évoquer la sauvagerie des excisions, l’horreur des lapidations et même le symbole oppressif que représente le voile pour les femmes musulmanes. En choisissant cette stratégie, la balle aurait automatiquement changé de camp. Mais même si elle n’a pas eu la présence d’esprit de le faire, Fanny reste excusable.

Tel n’est pas le cas de certains de ses soutiens. Parmi eux, on retrouve d’authentiques racistes qui se sont servis de son malheur pour s’offrir une tribune de plus. Parmi eux, on découvre que des anti-laïques, quand il s’agit du christianisme, se retrouvent aux côtés des plus farouches défenseurs de la laïcité quand ceux-ci pourfendent, à juste titre, le communautarisme musulman.

Ce n’est tout de même pas un hasard si Maître Varaut, l’avocat de Fanny, se trouve être le fils du défenseur de Maurice Papon. Personne n’ignore à quel courant de pensée la famille Varaut appartient.

L’adage selon lequel les ennemis de nos ennemis sont nos amis est, lui aussi, un piège redoutable. Toutes ces fréquentations, peu recommandables, ne peuvent que desservir la cause des vrais démocrates qui veulent combattre le venin islamiste.

Le vrai combat anti-islamiste se situe au niveau des idées. Nous devons amener nos concitoyens à plus de vigilance. Nous devons démasquer ces fausses victimes de la colonisation, du racisme ou du climat social.

Nous devons amener le législateur à étendre davantage son combat contre le fascisme islamiste. L’ère Chirac doit être enterrée. Nous devons en finir avec cette frilosité, propre à notre ancien président, et qui le faisait mettre dans le même sac toutes les religions alors que l’islamisme n’en est pas une.

L’islamisme est une idéologie à visée éminemment politique et idéologique, visant à étendre son hégémonie sur la planète. Il doit être déconnecté des religions et doit être combattu de manière spécifique à l’aide de textes législatifs. Le voile n’est qu’un bout de chiffon, certes très chargé symboliquement, mais il n’est que l’arbre qui cache une forêt où est tapie une armée de totalitaristes avec, dans leur besace, des projets autrement plus ambitieux que l’imposition du voile.

Une fois notre Parlement prêt à prendre la mesure de cette menace et à légiférer en conséquence, toutes les Fanny Truchelut vivront enfin en paix, et tous les fascistes, de quelque bord qu’ils soient, retourneront à leurs chères études.

Encore faut-il la jouer fine…

Jean-Paul de Belmont © Primo-Europe, 2 novembre 2007
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
03 novembre 2007, 22:22
Moins de 9% des professeurs d'université en Israël sont orientaux


A l'occasion de la rentrée universitaire, le quotidien Haaretz publie une étude sur le corps enseignant dans les facultés, les collèges académiques et les Grandes Ecoles en Israël. Si les universités se défendent de sélectionner leurs professeurs selon leurs origines et leurs catégories sociales, il n'en reste pas moins que les faits sont là. Les professeurs d'origines orientales (séfarades, yéménites etc..) ne constituent que 8, 93% de l'ensemble du corps professoral académique.
La très forte majorité des professeurs sont des ashkénazes (90, 12%).
Les professeurs arabes israéliens ne forment que 0, 93% de l'ensemble des enseignants. On dénombre aujourd'hui 38 professeurs arabes dont seulement 4 femmes.

Les hommes dominent toujours dans l'enseignement universitaire. Un peu plus de 24% des professeurs sont des femmes. 7, 23% sont d'origines orientales contre 17, 13% qui sont ashkénazes.

L'étude publiée par l'Université de Tel Aviv est le fruit de recherches qui ont commencé en 2005. Le professeur Shlomo Grossman, du comité pour l'enseignement supérieur se dit atterré par ces chiffres et déclare : « J'ai du mal à croire que ce soit la situation aujourd'hui. »
Le professeur Yehouda Shinav de l'Université de Tel Aviv déclare quant à lui : « Malgré l'illusion que le fossé orientaux - ashkénazes à été comblé dans la société israélienne, les résultats de cette enquête montrent que le problème reste entier et que l'université est une forteresse libérale de la gauche. »
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
04 novembre 2007, 02:28
Article envoyé par Viviane que je me permets de poster en étant désolée qu'elle ne l'ait pas fait elle même.

Viviane vous nous manquez.

UN ARTICLE DE YOSSEF LAPID SUR LE SIONISME


Vous trouverez, ci-dessous, la réponse de Yossef Lapid à un article d'Anton Shamas, auteur palestino-israélien, parue dans le numéro de Yom Haatzmaout de l'hebdomadaire tel-avivien. Une réponse particulièrement brillante et réaliste, qui remet les choses à leur place !


Anton Shamas, auteur palestino-israélien, écrivait :


«Mesdames et Messieurs, le moment est venu, en ce jour de fête [nationale israelienne], de reconnaître avec une totale franchise, sans sentiment de honte, ni en baissant les yeux, que toute cette affaire s'est mal terminée. L'aventure sioniste s'est soldée par un échec total".


Réponse de Yossef Lapid:


"Shamas, mon ami, Le sionisme est la plus grande "success story" du XXe siècle.


Cinquante ans après la défaite de Hitler et du Mufti de Jérusalem, le sionisme vit et prospère au coeur du Moyen-Orient, dans un Etat de 4 millions et demi de Juifs, dont la survie pouvait faire doute, à un moment donné.

La langue hébraïque (une des merveilles du sionisme) a fait l'union des Sabras [Israéliens nés dans le pays] et des réfugiés des camps, des Séfarades et des Juifs d'Orient et d'Occident.


En un demi-siècle et en partant pratiquement de zéro, les sionistes ont forgé un Etat qui lance ses propres satellites dans l'espace et approvisionne la marine américaine en avions-espions sans pilote.

Un Etat qui exporte des progiciels compliqués et enseigne aux Latino-Américains comment faire pousser des melons.

Un Etat qui exporte tous les mois des produits, pour une valeur de plus d'un milliard de dollars, vers l'Europe occidentale, les Etats-Unis et même le Japon.


Une démocratie exemplaire, où les ministres craignent les contrôles de comptes et où les juges ne craignent que Dieu.

Un Etat qui a produit une armée considérée comme l'une des meilleures du monde.

Un Etat où il y a peu de crimes de sang, mais beaucoup de bons concerts. Où les fidèles de toutes les religions jouissent de la liberté de culte, et où les non-croyants sont également les bienvenus. 10% des citoyens du pays sont de nouveaux immigrants 89% estiment que, malgré toutes les difficultés c'est un pays où il fait bon vivre.

Voilà un Etat où un Anton Shamas est libre, un jour de fête nationale [israélienne], de publier une virulente attaque contre tout ce qui est cher aux Juifs vivant dans ce pays. Shamas sera peut-être capable de nous pardonner tout cela.

Mais ce qu'il ne peut pas supporter, c'est le fait que, présentés à la lumière des réalisations du sionisme, les échecs arabes apparaissent si humiliants et déprimants.

Combien y a t il de Palestiniens, mon ami ? un million ? deux ? trois?

Et combien d'Etats arabes t'entourent ? - Vingt ? Vingt pays de rois et de dictateurs, de terreur et d'effusion de sang.

Il n'existe pas une seule démocratie arabe avec liberté d'expression et droits civiques.

Tu nous parles de l'échec de l'Etat d'Israël. Comparé à qui, à quoi ?

- A l'Algérie ? A l'Egypte ? A l'Irak ?


Combien y a-t-il d'Arabes entre l'Océan Atlantique et le Golfe Persique ? - Cent millions ? Deux cents millions ?

Et combien y a-t-il de musulmans ? - Un milliard ! et ils prient tous le même Allah, au nom du même prophète, Mahomet.

Et tous, tant qu'ils sont, ils ne peuvent pas résoudre le problème des égouts à Gaza !

Depuis 47 ans, vous vous êtes préparés à l'indépendance palestinienne, et pourtant vous ne vous êtes toujours pas mis à ramasser les ordures ménagères à Jéricho.

Malgré tout le pétrole du monde, vous n'êtes pas parvenus à mobiliser la fraternité arabe nécessaire pour construire l'hôpital, à Deir El Balah .

Et tous les robinets en or massif d'Arabie Saoudite et tous les jacuzzis du Koweït ne suffisent pas à fournir de l'eau potable à Jabalyia.

Ceci dit, mon ami - tu le sais bien, n'est-ce pas ? - si un million de Juifs vivaient à Gaza, cette ville deviendrait un paradis sur terre.

A ce moment-là, les ouvriers palestiniens feraient la queue [au passage d'] Erez pour y travailler.

S'il y avait dans le monde un milliard de croyants juifs, les Juifs de Gaza n'auraient pas besoin d'aumônes onusiennes.

Les Juifs du monde prendraient soin des Juifs de Gaza, et Gaza serait depuis longtemps la perle de la Méditerranée.

Allons, tu sais tout cela, Anton Shamas, et c'est bien ce qui t'exaspère.


C'est l'envie qui te dévore et qui t'égare.

Ainsi, vois-tu, le moment est venu de conclure avec une totale franchise, sans sentiment de honte, ni en baissant les yeux : cela n'a pas marché, toute cette affaire.

L'aventure palestinienne s'est soldée par un échec total."


Yossi Lapid
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
04 novembre 2007, 07:29
Cher Mr Lapid,

Tout d'abord Hazak veemats, permettez moi d'ajouter:
Mr Shamas n'aurait pas pu publier une lettre sans la liberte d'expression et la tolerance qui regnent en Israel.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
04 novembre 2007, 08:16
Mais Emile, Yossi Lapid le souligne dans sa réponse.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
05 novembre 2007, 15:43
L'UNESCO rend hommage à Eliezer Ben Yehouda, celui qui fit revivre la langue hébraïque, à l'occasion du 150ème anniversaire de sa naissance (7 janvier 1858). En même temps que de la rénovation de la langue, l'Académie s'occupe principalement de recherche scientifique.

Au même moment le Ministère israélien des Sciences, de la Culture et des Sports a décidé de réduire de 2,1 millions de shekels le budget de l'Académie de la langue hébraïque.

UNESCO honors Eliezer Ben Yehuda

Hebrew's prime reviver included in list of esteemed people who influenced world culture, alongside Darwin, Gogol, Haydn and Galileo Galilei. Cuts in budget of Academy of Hebrew Language overshadows achievement

Merav Yudilovitch Published: 11.04.07, 11:43 / Israel Culture

An the 150th anniversary of the birth of the prime reviver of the Hebrew language, Eliezer Ben Yehuda, the general assembly of UNESCO announced Thursday that he was worthy of international recognition and commemoration for his unique contribution to humanity.

Ben Yehuda will join a list of intellectuals, scientists and artists previously honored by the organization including author Nikolai Gogol, composer Josepf Haydn, French playwright Eugène Ionesco, Galileo Galilei and Charles Darwin.

Ironically, the announcement came days after the Science, Culture and Sport Ministry decide to cut the Academy of Hebrew Language's budget by NIS 2.1 million (about $528,568).

The academy's chairperson, Tali Ben Yehuda, said that "the State of Israel should have nurtured the language and this institution that researches and preserves it. Yet, that is not the situation."

Alongside renovations in the language, the Academy deals primarily with research and scientific investigation.

"People think Ben Yehuda invented words but his primary achievement was research and renovations of words based on Jewish tradition. This entire aspect is disappearing from our culture and the education system. The connection to our sources is weakening so UNESCO's recognition must be celebrated," Tali Ben Yehuda said.

[www.ynetnews.com]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
06 novembre 2007, 09:12
Israël arrête deux leaders du Hamas en Cisjordanie


2007-11-06 18:02:40


RAMALLAH, 6 novembre (XINHUA) -- Les forces israéliennes ont arrêté mardi matin en Cisjordanie deux responsables du mouvement islamique Hamas, dont un législateur, a-t-on appris de témoins et de sources du Hamas.

Dans la ville d'Hébron, des dizaines de soldats israéliens ont pris d'assaut la maison du membre du Conseil législatif palestinien (CLP) Hatem Qufaisha, en capturant ce législateur du Hamas, ont affirmé des témoins.

Israël détient quelque 40 législateurs palestiniens dont la plupart sont affiliés au Hamas depuis juin 2006 quand Israël a lancé une campagne d'arrestations comme mesure de représailles contre la capture d'un soldat israélien par le mouvement islamique dans la bande de Gaza.

Par ailleurs, les forces israéliennes ont arrêté Cheikh Maher al-Kharraz, un haut dirigeant politique du Hamas, à son domicile dans la vieille ville de Naplouse.

Mardi à l'aube, des jeeps et des véhicules militaires de l'armée israélienne ont assiégé la maison avant de capturer cet homme de 55 ans.

Les forces de sécurité palestiniennes ont commencé à se déployer à Naplouse la semaine dernière conformément à un accord avec Israël. Cependant, l'accord stipule que l'armée israélienne prend le contrôle de la ville dans la nuit.

C'était la première fois que l'Autorité nationale palestinienne (ANP) a redéployé ses forces de sécurité dans la ville depuis qu'Israël l'a réoccupée dans une opération militaire d'envergure appelée "bouclier défensif" en 2002.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
06 novembre 2007, 21:11
L’oxygène se trouve de l’autre côté de l’Atlantique (info # 010611/7) [Analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency

Je viens de passer quelques jours aux Etats-Unis. J’y étais pour des raisons de travail. Mon emploi du temps a été très rempli. J’ai dû limiter mon séjour à la ville de New York. Cela n’en a pas moins été, une fois encore, un véritable bain d’oxygène. Certes, le politiquement correct est très largement représenté, mais, à la différence de ce qui se rencontre à Paris, il n’est pas hégémonique, et celui qui ne pense pas « correctement » n’est pas seul de son espèce et n’a pas un sentiment d’isolement, de dissidence et de déréliction.

Certes, dans les librairies, on trouve des livres nauséeux, tels « The Israeli Lobby and U.S. Foreign Policy » (le lobby israélien et la politique étrangère américaine) de John J. Mearsheimer et Stephen M. Walt. Une expansion, sur près de cinq cent pages, d’un article infâme, paru un plus tôt dans la London Review of Books (la Revue londonienne des livres). Les auteurs y développent que le soutien accordé par les Etats-Unis à Israël ne peut s’expliquer par des raisons « stratégiques ou morales » et repose, « bien évidemment », sur l’action de « forces occultes ».

Mais on trouve aussi, juste à côté, sur le même présentoir, le livre rédigé en réponse par Abraham Foxman, directeur national de l’Anti-Defamation League, « The Deadliest Lies: The Israel Lobby and the Myth of Jewish Control » (Les plus mortels mensonges : le lobby israélien et le mythe du contrôle juif) : « les théories de la conspiration constituent un baromètre de la santé mentale d’une société : quand elles montent en puissance, de graves problèmes s’annoncent », y est-il expliqué. Je crains qu’en France, dans quelques mois, je puisse trouver le poison qu’est l’ouvrage de Mearsheimer et Walt, mais pas l’antidote proposé par Foxman.

Certes, il existe, sur les écrans de télévision américains, des reportages très orientés. On y voit des entretiens révoltants avec des abrutis malfaisants, tel Jimmy Carter, auteur de « Peace, not Apartheid » (La Paix, pas l’Apartheid), et, très souvent, les dirigeants du Parti démocrate ; mais, grâce à une simple pression sur sa télécommande, on switche sur Foxnews, pour y regarder les programmes de Sean Hannity ou Bill O’Reilly. En France, on peut recevoir CNN, où Carter et les dirigeants démocrates passent nuit et jour, on peut aussi recevoir Al Jazeera et d’autres chaînes du même genre, mais absolument pas Foxnews.

La presse américaine inclut, naturellement, son lot de journaux et de magazines de gauche ou très à gauche : il en existe tout un éventail, qui va du New York Times à The Nation, en passant par Newsweek. Mais ils ne constituent pas, loin s’en faut, le seul recours pour qui veut s’informer : on peut aussi acheter, dans les kiosks, le Washington Times, le Weekly Standard, la National Review ou le remarquable magazine Commentary, dirigé si longtemps par Norman Podhoretz, que je tiens pour l’un des grands penseurs de ce temps. Quiconque vit en France et ne lit que le français se trouve confronté à une forme d’asphyxie de l’intelligence. Quiconque lit l’anglais est contraint de souscrire à des abonnements internationaux ou à passer du temps, chaque jour, à chercher de quoi alimenter ses réflexions, en utilisant cet outil de liberté que les frontières ne peuvent arrêter : Internet. Mais évoluer dans une société où les lecteurs d’une presse vraiment pluraliste se comptent par millions n’est pas du tout pareil, intellectuellement et au sens des libertés, que se trouver dans un pays où ils se comptent sur les doigts des deux mains.

On me dira, bien sûr, que la France est en train de changer. Ce qui est exact est que la politique étrangère française est devenue moins malsaine depuis que Nicolas Sarkozy est Président et que Bernard Kouchner est aux Affaires Etrangères, et il y a là, effectivement, de quoi se réjouir. On peut discerner aussi chez les nouveaux dirigeants du pays une volonté de redresser une situation intérieure gravement compromise sur divers plans. On doit, néanmoins, si on veut rester lucide, faire preuve de scepticisme. Il est fort loin d’être certain que l’ensemble des dirigeants politiques au pouvoir discernent pleinement les enjeux géopolitiques et stratégiques auxquels nous sommes confrontés. Les médias, en leur écrasante majorité, font preuve, vis-à-vis des nouveaux dirigeants, d’une hostilité pratiquement avouée, et les vieux réflexes anti-américains, anti-israéliens, anti-occidentaux, marxisants, sont prompts à refaire surface à chaque occasion. Le traitement infligé à des ministres proches de Sarkozy, telle Rachida Dati, me semble souvent frôler le racisme ou la vindicte envers une fille de l’immigration, qui aurait « mal » choisi son camp, et qui aurait l’impudence de vouloir réformer un appareil judiciaire longtemps abandonné aux dérives les plus diverses. Et puis la France est en Europe, et l’Europe ne va, elle-même, pas très bien. Et Nicolas Sarkozy a contribué à renforcer les dérives absolutistes de l’Europe en « débloquant » le projet constitutionnel rejeté voici deux ans par les électeurs français et néerlandais.

Il y aura, même si on lui donne un autre nom, un ministre des Affaires Etrangères européen, et celui-ci reflétera l’état spirituel et mental dans lequel se trouve toute l’Europe aujourd’hui. Des livres existent, aux Etats-Unis, qui décrivent cet état, le dernier en date étant « The Last Days of Europe » (les derniers jours de l’Europe), de Walter Laqueur, auteur déjà de nombreux ouvrages d’une immense lucidité. Ces livres n’ont pas d’équivalents européens. En Europe, on glisse vers l’agonie, mais nul ne semble vouloir en parler. Nul ne semble autorisé à en parler. Cela fait partie des sujets tabous. Il en est d’autres : on évoque beaucoup la Résistance au nazisme en France, beaucoup moins la collaboration. Nul ou presque n’a dit que le jeune Guy Môquet, dont il a été beaucoup question récemment, a été arrêté pour propagande communiste en un temps où le parti communiste français campait sur une ligne collaborationniste, qu’il n’a abandonnée qu’au moment de la rupture du pacte germano-soviétique. On reconstruit le passé, et cela se fait aussi en Allemagne, où la dérive en vogue est que le peuple allemand a été la principale victime du nazisme.

L’une des raisons pour lesquelles mon dernier livre publié, Houdna [1], n’est paru que deux ans après sa rédaction est que j’y rappelle la vérité sur l’histoire d’Israël et du Proche-Orient. Or, quand bien même on serait prêt, en France, à faire preuve de davantage de mansuétude envers Israël, on n’ira pas jusqu’à remettre en cause la vision officielle arabe du monde, qui fait du « conflit israélo-palestinien » le problème essentiel, grâce à la résolution duquel, tout le reste redeviendra le paradis terrestre. Dire la vérité sur le nationalisme arabe et sur l’islamisme est désormais presque impossible. Reparler du mufti de Jérusalem, arrêté dans les décombres du nazisme, prisonnier en France, et exfiltré grâce à un vrai faux passeport aux fins de reprendre ses activités antijuives est très malséant…

L’autre raison pour laquelle Houdna paraît si tard est que j’y parle de l’antisémitisme ancré dans la culture française, jusque chez Alphonse Daudet. Et il semble que cela ne se fait pas. Houdna ne sera donc pas disponible en librairie : il y a, en France, aujourd’hui, deux catégories de livres qui ne peuvent être en devanture : les livres pornographiques et les livres comme Houdna. Ecrire des livres pornographiques reste une activité plus lucrative et plus honorable. Houdna a été publié par un éditeur américain dont le siège social est dans le Delaware. L’éditeur lui-même est de New York. Ce n’est pas seulement physiquement et mentalement que New York m’apporte de l’oxygène.

En des temps qu’on pourrait penser révolus, des livres qu’on ne pouvait éditer en France étaient édités aux Pays-Bas ou en Suisse et rentraient sous le manteau. Nous n’en sommes pas tout à fait là. Mais il faut parfois un éditeur venu de la libre Amérique pour que des livres en langue française pas très « politiquement corrects » existent. Cela en dit long sur la situation présente. Cela explique mon scepticisme.

Celui-ci ne me fait pas renoncer à me battre pour la liberté d’agir et de penser, pour les droits de la personne humaine et pour la compréhension des enjeux auxquels nous sommes confrontés. Mais ne pas renoncer à se battre n’empêche pas d’ouvrir les yeux. Le sous-titre du livre de Walter Laqueur (sur lequel je reviendrai longuement) est : « Epitaphe pour un vieux continent ». Laqueur pense que nous en sommes au moment de graver l’inscription funéraire. Pour tenter de retarder ce moment, pour garder des forces, il me faut, souvent, de plus en plus souvent, l’oxygène que je trouve de l’autre côté de l’Atlantique.

Note :

[1] Houdna n’est disponible que par correspondance, sur le site : Underbahn.
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