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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
28 juillet 2021, 11:56
LE LOUP ET LE MOUTON.
Par Albert Siméoni
L’Enfant de la Goulette.
Mardi 27 Juillet 2021 22 HEURES 10 HEURE DE JUAN LES PINS


Entre monts et vallées, sur un grand pré vert, un troupeau de moutons paissaient paisiblement. Broutant l’herbe épaisse arrosée par la rosée matinale quand soudain devant eux se dresse un loup solitaire aux yeux de feu. Il semblait affamé. Il montra ses crocs alors que tous les moutons, une centaine, devinèrent les intentions du carnassier. La chef du clan des moutons, sans de départir de son assurance s’avança de quelques mètres et affronta du regard le tueur sanguinaire...Il lui tint ce langage ‘….Je connais tes desseins, t’attaquer à l’un des nôtres, l’emporter et le dépecer pour nourrir ta faim, mais sache que nous n’allons pas nous laisser faire…. !’ Le chef leva sa patte donnant l’ordre à ses sujets d’entourer la bête aux yeux de feu…..100 moutons encerclèrent l’assassin qui surprit cherchait à se frayer un chemin pour fuir mais hélas pour lui, il devina que cette ‘horde’ pacifique était animée d’un grand courage car affronter un loup n’est pas donné à tous les moutons… ‘….Surtout n’avance pas d’un pas loup sinon je donnerai l’ordre à mes sujets de te piétiner sans aucune compassion….Mais ne voulant pas te laisser mourir de faim, nous qui sommes destinés au sacrifice humain, nous t’offrons notre vieux mouton atteint d’une grave maladie, il demande la mort mais nous pouvons accéder à sa volonté car chez nous il est interdit de tuer l’un des nôtres aussi faible qu’il soit, alors nous allons abréger sa souffrance, et ce sera toi qui l’emportera loin d’ici à la seul condition que tu nous ramèneras ses os afin de les enterrer selon notre rite….Je sais par avance que tu tiendras parole. Les moutons ouvrirent le cercle et le chef du clan accompagna le loup vers celui qui agonisait. Le loup sans plus attendre, se saisit de ce qui n’était plus qu’une charogne, s’engouffra d’entre les arbres et mangea le vieux malade, le délivrant ainsi de ses souffrances. Le lendemain, matin, le loup au lever du soleil rapporta les os du vieux, au grand chef des moutons. ‘...Je te remercie d’avoir tenu parole, ta mission s’arrête là mais sache que tu ne dois plus revenir ici, car si tu le faisais nous remuerons ciel et terre, allant même dans ta région des Carpates, pour assouvir notre vengeance contre ta meute, nous serons des milles et des cents et rien n’arrêtera notre volonté…. ! Le loup baissa la tête en guise d’approbation et jamais plus il ne revient ni lui ni ses congénères…

Jean de la Fontaine est l’auteur que je préfère d’entre tous ces écrivains aussi célèbres que les ROIS DE FRANCE.
La morale de cette anecdote, vous l’avez aussi compris, l’union fait la force et abat les barrières parfois sans coup férir. Certains sacrifices méritent sentence qd des vies bien jeunes sont en danger on dit bien chez nous ‘..Elouel bél louel… !’ Alors le grand chef avait retenu cette leçon en offrant le presque défunt pour sauver ses enfants, petits enfants et sa descendance.

Les ménestrels et troubadours de LA FRANCIE ont eu vent de cette anecdote qu’ils ont chanté sur toutes les places de France, et même devant les ROIS soulevant larmes, admiration et compassion pour ce chef de tribu bien sage. Tout mouton qu’il fut, la faiblesse devient une force quand apparaît le danger.

Breitou.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
29 juillet 2021, 07:25
LE CAÏMAN ET LE COUCOU. FABLE 3°
Par ALBERT SIMEONI
L’ENFANT DE LA GOULETTE.


Dans sa propriété, son étang endormi et stagnant
Un reptile de bonne taille, robuste, un caïman
Assoupi entre deux eaux sales et boueuses
Guettait d’un oeil ses rives bien crasseuses.
Soudain, il vit un sans dent, un coucou s’abreuver
A qqs mètres de sa grande gueule a moitié enfoncer
Dans la vase ‘….Mais de quel droit, ‘..lui dit bien sec… !’
Moins que rien, oses tu me défier et tremper ton bec
Dans mon eau, dans mon domaine.. ? ‘Il s’avança
Menaçant vers l’intrus qui, de qqs coudées recula.
Le sans dent loin d’être effrayé, du plus qu’il bu, l’ignorait.
L’arrogant dans une folle rage, jura d’en faire une bouchée
Sortit de son château nauséabond attaquant le volatile
Qui vient se poser entre ses deux yeux et d’un petit coup
De bec bien ajusté, blesse son œil gauche, d’un tour
Sur lui même l’effronté plongea au fond de son eau
Sale, l’œil saignant, échappant pense t’il à cet assaut
Imprévu, attendant patiemment que son agresseur
Prenne l’air. Mais que nenni le sans dent offensé
Posa son menu corps à l’ombre d’un feuillage.
Il attendait. Deux heures plus tard, l’espèce affamée
Refait surface, par son l’œil valide, il scruta les abords
De son château qd l’autre profitant cette sortie bien à tort
Se reposa entre les deux yeux du reptile et qqs becquées
Suffirent à crever l’autre œil valide du spécimen énervé.
La grosse bête perdit l’usage de la vue.
Moralité, ce n est point démonstration de force, menaces et intimidations qui feront reculer un sans dent mais l’obstination de celui là à rendre aveugle le méprisant, le sans cœur, l’égoïste.

Inspiré par JEAN DE LA FONTAINE.

BREITOU. Fini à Juan les PINS le 29/07/2021 à 16 HEURES 14
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
28 août 2021, 11:39
Les buffles
Par Albert Siméoni

Paris le 26/08/2021

Dans la savane africaine, là où les cailloux
chintent la sueur de leur cœur, le domaine des insectes
sous terrains, l’abri des serpents, là où la terre brûle ou le vent
fait pencher qqs herbes ressuscitées, deux troupeaux
de buffles vont s’affronter. La querelle est ancestrale,
chacune des familles prétend que son point d’eau lui
appartient, un petit lac posé là depuis des ères, un miracle
de la nature. Les deux jeunes chefs sont prêts à en découvre
quel qu’en soit prix, les morts et les deuils….Le premier
s’avance les yeux rougis par la haine , tapant du sabot le sol
aride, le second a prit aussi la pose, l’écume arrose ses
grosses lèvres. Il avance aussi d’un pas suivi par ‘ses guerriers’.

Le premier chef, sans se départir de sa fougue fait
le second pas, le troisième et les deux jeunes buffles
ne sont plus qu’à qqs métres l’un de l’autre quand soudain
croyant à un mirage, ils voient s’avancer, venant de loin
deux buffles trottant péniblement, portant une grand barbiche
recouvrant presque leur visage et leur queux entrelacées.
Comme deux amoureux marchant la main dans la main.

Leurs formes se précisent, et les deux jeunes ennemis
reconnaissent chacun leur vieux parents qu’ils croyaient
morts…. ‘...Il est temps mes enfants, de cesser
cette querelle qui durent depuis des siècles, il est temps
mes enfants, de faire grandir nos enfants et petits enfants
dans la paix, beaucoup trop de nos frères sœurs, enfants sont morts…’
le second vieillard…’...Trop de sang
a couler ici, cette terre s’en est abreuvée et repue et des mares
de sang circulent sous nos pattes… !’

Les deux jeunes buffles s’agenouillent devant leur pair…
Le reste du troupeauont font de même…’ ‘..N ‘est ce pas un miracle ce point
d’eau, n’est ce pas D ieu qui insiste pour que nous vivions
car la disparition de cette manne liquide sera la fin de
notre existence, il est temps, de laisser vos cornes vieillir
dans la paix…’ Ainsi parlèrent les deux sages.
Les deux troupeaux ennemis n’en firent
plus qu’un.
Et comme dans tout histoire, l’enchantement
se produit, une pluie abondante s’abat sur toute la savane
et le désert, signe que D ieu a donner son accord.

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Les tiroirs de ma grand -mère MEIHA.
Par Albert Siméoni
L’Enfant de la Goulette.

Paris le 25/08/2021.

La commode de ma grand mére, d’un blanc cassé, avait 4 tiroirs.
Chacun d’eux avait une fonction. Un casier pour ses culottes’ mannequins’
une autre pour ses bas et les kchouchs, le premier était un véritable trésor
Un jour en son absence, je voulait découvrir ce qu’il cachait. J’ouvre
les mains tremblantes, de peur de faire pincer, je tombe sur un ‘khallass’
un peigne fin en fer. Puis des petits sachets, chaque sachet contenait
des mèches de cheveux, à l’époque on ne ne connaissait pas les implants
sinon je les aurai gardés pour moi, le cheveu coûte cher, son implantation
bien pire encore, bref, puis je tombe sur un cahier, l’écriture était celle de ma mère.
Des recettes de cuisine et aussi qqs pages de médicamentations à l’ancienne
des recettes d’onguents, de cataplasme, oignons, tomates, sel, huile etc.
Je tombe sur l’une d’elle, que faire quand on a mal au jambes…..’..

‘...Tékhed qomché melh, m’gorfa khel ou tkh’elli saiqeq 10 minutes fel mei
chroun… !’ ( Tu verses, une poignée de sel, tu rajoutes du vinaigre et tu trempes
durant 10 minutes tes deux pieds dans la bassine remplie d’eau chaude….)

Donc, je viens de me souvenir de cette recette et depuis
deux jours, dans ma bassine, je fonds le sel et je rajoute du vinaigre
de cidre. Le résultat ne s’est pas fait attendre, mes mollets âgés, oulew hmoum,
ont repris de la jeunesse, celle de 76 ans. 5X5.

Devant ce miracle, j’ai tenté d’en faire profiter ma tête, la plonger dans la bassine
salée et vinaigrée. Je suis resté donc 15 minutes sans respirer à me débarrasser
de mes idées noires, un vrai miracle, l’eau s ‘est obscurcie et les idées noires
sortaient de ma tête…..Je n’en revenais pas...Mon épouse entre dans la salle de bain
et pense que je me suis noyé, prise de panique, elle veut appeler les pompiers
qd je lui dis ‘..Tu fais quoi là… ? ‘...Tu es vivant.. ? ‘ Oui, c est pas dans 15 cm de profondeur
que je vais me noyer et si l’autruche cache sa tête sous le sable c est bien pour réchauffer
ses idées non… ? ‘

Le tiroir de ma grand mère recelait aussi, des chaussettes reprisées milles fois, son aiguille
et ses fils attitrés, j’ai même trouvé un croûton de pain momifié.

Son armoire était bien achalandée, des tenues de star, faites par ma maman couturière.
Toutes de la même taille et surtout MEIHA z’al aimait les tissus fleuris. De temps à autre
je lui collais une rose sur l’une d’elle…

Elle était coquette et sortait souvent avec un brin de rouge aux lèvres, une vraie
poupée BARBIE de 85 ans.

Elle est partie comme une fleur..
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 septembre 2021, 12:35
A la santé de mon père Ayouche.

Bizarre, mon défunt papa, ne m'a jamais raconté son passé d'orphelin, il le fût à 11 ans. Aucun souvenir, comme s'il ne voulait jamais plus rappeler cet épisode de sa vie. A la Hara. Il a fait silence sur ce vécu... Pourquoi n'a t'il jamais parlé de sa condition ??? Comment vit t'on lorsqu'on est l' ainé de 3 frère et une sœur en bas age...? Plus un tante paralytique à charge. Comment vit t'on son orphelinat qd les instances sociales n existaient pas, pas de foyers, rien...Que des parents proches, et qui étaient t'ils ses proches..? Rien. Qui lui a payé sa communion...? Qui donc s est porté garant pour leur survie. Rien, je n'ai rien comme infos.

J'ai su plus tard, qu'il rentre en apprentissage par un bienfaiteur, un marbrier du nom de BERDAH. Qui le payait à la semaine zouz sourdi, qu'il remettait à la tante paralytique. Point se scolarité. Les rues de la HARA étaient son domaine.

A 18 ans, il apprend aux cotés des maçons italiens l'art de la confection du marbre. Il avait tout appris. Il a chamboulé le restant de son adolescence à travailler ici et là, à gagner sa vie et celle de ses frères et sœur qu'il maria par ses deniers . Puis, un jour, il fait la connaissance de lOUIJJE. Elle travaillait à son compte, elle était patronne de son débit de tabac sous les arcades. Sa soeur MEIHA se marie ( ma grand mère maternelle). Louijje reste célibataire, elle était très considérèe par les soldats français, et même par MR GUILLON. Qui adorait les cigares.

Mon papa fait sa connaissance, ils deviennent de grands amis au point d'écumer ensemble les bars de la capitale. Louijje avait à sa charge maman, vendue par sa mère, pour cause de mauvais oeil, Meiha ayant perdu ses 3 enfants, elle enfante dc ma mère au bout de 7 ans. On lui conseilla de la vendre et de la laisser vivre chez sa tante.
Maman zal était très douée pour les études. Louijjé par contre ne l'était pas et la vie a voulu que maman, sous la pression de sa tante vienne travailler chez elle dans le débit de tabac, elle avait 16 ans.

Son calvaire avait commencé à l'insu de ses parents CHOUA ET MEIHA, elle ne pouvait pas rapporter les insultes et violences qu'elle subissait au quotidien par sa marâtre. Elle n'en a jamais parlé car la tante subvenait au besoin de ses parents. C'est là que papa connu la jeune fille, ma mère. Mon papa entre temps, à force de travail réussit à se faire une belle situation au point qu'il ouvre enfin sa première marbrerie BAB CARTAGENE. Je passe sur le reste.
Papa était un grand kiffeur, et surtout il avait une revanche à prendre sur la vie qui l 'a laissé sur le bord de la route. Il s'habillait tjs en costume chic et s'est fait connaitre comme un homme de bien ET SURTOUT UN GRAND APEROTIFMAN.

Il a écumé brasseries et bars à BOUKHA. C'est dans ces bistrots qu'il s 'est fait un nom et un renom. Sa générosité était exemplaire à tel point que plus tard, une fois mariée, Maman l’appelle le pigeon. Il suffisait qu'il s'attablait pour un 1/8 de boukha pour voir surgir ses amis, car des amis, il s'en est fait à la pelle. Il était celui qui ne laissait personne payer dc les intéressés trouvaient là une manne @#$%&...Boukhobza lui doit une fière chandelle, il a tellement bu, que personne ne pouvait l égaler et attention, il ne rentrait jamais ivre à la maison. Il fut un des rares personnages à rouler en CALISSE, tiré par un poney, il adorait se pavaner sur la grande avenue JULES FERRY. Il tenait là sa revanche. Il voulait la croquer à n 'en plus finir. Mais à coté de cela, son coté chaleureux et humain étaient reconnus par tous ceux qui l'ont croisés. Il n'a jamais tourné le dos aux fêtes, à nos traditions. Et trahi personne, il était homme d'ONORE.
Il était très respectueux des fêtes, de nos coutumes, il était homme de joie et de fêtes. Danseur en arabe, il avait le rythme dans la peau. et vivait sans compter. 1956. c'est la faillite. Dépression. Papa faisait semblant de travailler jusqu'au jour où maman se rend compte que papa avait changé. Il lui raconta tout. Nous étions que des enfants que L'OSE attendait mais NOUS comprenions tout. Les jouets avaient disparus les vendredi soirs. Signe de déchéance. De la tournure de la vie. Je passe.

4 ans plus tard, un certain GUY BOUBLIL croise mon papa dans un bar LA BRASSERIE SUISSE. Derrière le comptoir, barman. La chance a tourné. MR GUY zal l'embauche comme patron marbrier dans son usine à carrelage à MEGRINE.

A 18 ans, je suis embauché chez eux et là, je prends connaissance de NANI PERE et de SIMON BOUBLIL. z'al.
La roue a tourné, Papa relevait la tête, il avait retrouvé sa passion et un jour de 1960, il ouvre une marbrerie RUE BABA EL KHADRA.

Une échoppe de 15 m2 qui deviendra un an plus tard 100 mètres carrés, il cassait les murs des gitans, qui logeaient dans des trous rats, et qui quittaient la Tunisie.
Maxo mon jeune frère, est à la gravure, 4 employés à plein temps. 1970, je rejoins mon papa AYOUCHE....Le métier rentre en moi, la passion du marbre fait de moi, un créateur, un architecte d'intérieur, un bâtisseur d'arc andalous, nous importions d 'Italie le marbre de MASSA CARRARA. FORTUNE EST FAITE. PAR UN HOMME ORPHELIN qui a combattu le mauvais destin. Gloire et santé à mon défunt PAPA.
Si nous sommes ce que nous sommes, sortis des ténèbres vers la LUMIÈRE c'est parce que D ieu l'a décidé ainsi.

Merci de m'avoir lu.

Breitou le fils de Ayouche DEIDOU SIMEONI.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 septembre 2021, 11:54
LE PONT;


Mes amis Kherredinois ont parlé du pont, celui qui séparait deux enclaves, l’enclave goulettoise, populaire a souhait, et l’autre ‘aristocratique’, celle des nantis.

Qu’est ce qu’un pont si ce n’est un passage au dessus des flots. Celui de Khereddine à l’époque était tout simplement une passerelle, les français l’ont rebattit en dur et puis il s’effondra un jour et reconstruit comme tel qu’il est aujourd’hui. Ce fameux pont était comme un rideau, l’entrouvrir c est comme rentrer dans un monde que nous ignorions. Le seul exemple que je vous cite prouve en lui même la différence entre des gens qui s’asseyaient à même le sable, déballant leur bouffe sous des tentes de fortunes, laissons leurs zebla sur le sable, et nous les jeunes footballeurs qui envahissaient le meilleur de la plage, coté BERREBI pour nous battre dans des matches de foot arabes contre juifs et parfois juifs et arabes contre juifs et arabes ou la casse était de mise….Nous dérangions les gens paisibles et leur répondions par un bras d’honneur. Nous étions à la pointe de la délicatesse et du savoir vivre.
De l’autre coté, des parasols, des femmes avec chapeaux, parlant un langage châtie, des gens bien, qui espionnaient leurs progénitures pour espérer que l’un de leurs fils ou de leur fille ‘tombe’ bien, avec un kherédinois aisé. Un khérrédinois d’une espèce rare, qui se gardait bien d’étaler leur ‘medfouna’ sur la plage, quel horreur et les maris collés à leurs basques, qui ne s’empêchaient pas parfois d’échapper à leur vigilance pour mater une belle fille du genre ANNIE YACONO z’al et les autres ‘criquionnes’ starlettes de 16 ans adossées au fameux mur.
Elles toutes belles et ils étaient beaux, tjs entre eux mais jamais a discuter avec un étranger qui n était pas de leur clan.

Puis un jour, ‘les barbares’ nous, ont décidé d’aller brouiller leurs ondes mais d’une façon civilisée, le langage du volley. Dans l’eau. Nous n’avons pas pris le pont, trop facile, mais nous avons traversé la grande ‘riviére’ avec nos habits sur la tête et le ballon sous l’aisselle. Ils ont du se dire ‘mais qui sont ces gens là’….Et nous avons pensé ‘.. mais quel est donc ce monde astiqué, luisant, par tant de crème solaire alors que nous l’eau salée suffisait à bronzer. Nous devions avoir 18 ans et déjà formé à ce sport qui nous a rendu célèbre.

Ainsi, les kherédinois ont trouvé un autre moyen de se distraire à part draguer les meufs. Nous avons jeté le PONT, ce lien d’amitié qui nous a réunit plus tard, dans les boites du NORD….SIDI BOU...OLIVIER...LA BARAKA….LES DUNES….LE SANCHO...LA DOUKANA ETC…. Un ballon a suffit à serrer des mains, qui étaient inconnus auparavant, bien plus tard, ils furent nos meilleurs supporters, alliés sur les terrains de jeu, tel que la Pépinière ou le PALAIS DES SPORTS. Nous ‘les sans dents’ ou presque avions acquis auprès d’eux, nos lettres de noblesse…. LES TAIEB..AMANOU….BOUBLIL….et consorts ont campé dans nos cafés, Jacqui Lam, l’homme qui a passé 8 fois son bac, qui a fini par user ses profs, sort enfin dentiste à 35 ans. Que d efforts pour un battant. Il avait reporté tous ses échecs sur l’amour qu’il portait sur une jeune fille qui ne voulait pas de de lui, il en a fait une maladie.

Et ces amis qui le titillaient comme Le SEKNAZI, le BADACHE...Et les autres attablés au café après un match de foot ad home. Certains amis tunisois qui habitaient la Goulette en été avaient opté pour les khéreddinois, cette caste ‘fière’ et pas nous les ‘voyous’. Normal me diriez vous, ils habitaient à Tunis, et fréquentaient le Novelty le lieu de tous les rendez vous.

Mais comme l’avez souligné un BOUBLIL, l’air était meilleur chez nous.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 septembre 2021, 11:53
WAGON LITS COOK
PAR Albert Siméoni
L ENFANT DU TGM

'...Allo..! Je suis bien à la SNT de Tunis...Monsieur...?
-Oui, monsieur...!
-Voilàje m'appelle Albert SIMEONI de CHARENTON....
-...Enchanté M ALBERT moi c estQ ADERAZAK NEBLI...!
- Voilà, je vous expose succinctement ma démarche, j'ai quitté le pays ily a 50 ans et je voudrais réserver pour moi feu ma MEIHA feu DEIDOU, moi même, mon épouse et mes enfants des billets de train sur le TGV...TUNIS / GOULETTE, MEIHA est dans une URNE ainsi que DEIDOU, dc je pense qu'ils méritent un tarif spécial..!'
- Vous voulez dire le TGM...?'
-Oui pardon le TGM pour leur faire visiter mon ancienne ville, si possible nous voudrions voyager dans un compartiment avec couchettes est ce possible...?
'-Mais Mr nos trains n'ont pas de compartiments...!'
-Ils ont des wagons au moins...?
-Oui bien sur, mais pas de compartiments, tous nos voyageurs voyagent ensemble, il n'y a pas de première classe...!
'...Est ce que vous pouvez installer exceptionnellement pour vous des compartiments assez douilles...?
'...Mais cela n est pas possible MR...!'
'..Je suis Tunisie, Français et Israélien...!
'...Ahhhh Sayouni....?
'...Oui Siméoni c est ben cela...! Pour les urnes nous les tiendrons dans les bras....Nous aimerions tant voir par les vitres le BOU KORNINE...Les flamands roses...Le chenal..!
-Les flamands roses sont devenus noirs avec nikab et ils portent la barbe...!
-Ah, ils ont muté alors...!
'...Non mués...!
'...Bon est ce qu'il y a un BAR pour se restaurer dans les wagons...!'
'...Non, ici chacun mange sa pastèque son melon, dés fois son keftagi, oui c est populaire...! Le trajet ne dure que 15 minutes donc...!'
-..Ah ah avant 25 minutes et que de pannes à cause de la perche...!
-Y a plus de perches Monsieur, tout est électrifié ..!
-Bien alors réservez nous les places 18,19,20,21 pour les URNES où je pourrais les mettre...?
- Brabi dites moi c est quoi les URNES....?
- Des boites où reposent les cendres de mes aïeux..!
Il parle avec son collègue...
- El zens ehdé mémmetou ou oubou hatem fi hkoq...!
( Regarde moi cette éspèces jdoudou fi hoqa...)
'..Eye nââm eqe dimé i voyajou mâané...!
(Oui, comme cela ils voyagent tjs avec nous)
'...Tetkellem bel tounis...!
(Tu parles notre langue...?)
''..Eye nââm, yakhir mouch blédi Tounech...! Melle ââmeli mjiyé choufli deux compatiements...!
(Oui bien sur Tunis c est mon ancien pays, alors rends moi service vois moi deux compartiments...)
'..Yékhir ehne WAGON LITS COOK...!'
'...Je pensais justement à cela mais vous n’êtes pas WAGONS lits vous n'avez que des WAGONS sans COOKS ...! Pour les URNES ..Hqoq....!!!!
- Mettez dans les portes bagages au dessus de vos têtes....!
- Ahhh plus prés du ciel alors...!
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 octobre 2021, 10:49
A LA SANTE DE MON PERE.

VOLET 4°

PAR ALBERT SIMEONI
LE 2/010/2021/

L’envol.

L’orphelin, mon papa malgré la dureté de la vie dans son quartier, décide donc de se battre à 11 ans, prendre sa destiné en main.
Puisque sa vie d’enfant s’est transformée par les aléas de la vie, il va prendre sa revanche et retrousser ses manches.

Le sieur Berdah, marbrier, l’embauche donc comme apprenti marbrier. Il se spécialise dans la gravure. Mais le jeune adolescent, après un stage qui dura un an dans des conditions misérables, il était mal payé, il sort de son quartier et vers ses 15 ans, il va se faire embaucher comme manœuvre chez les maçons italiens. Ils le prennent en sympathie et surtout il voit en lui un travailleur sérieux.

Un jeune homme qui apprend vite l’italien. Obéissant et surtout curieux de tout. Les italiens lui apprendront comment poser les dalles de marbre et surtout les façades. Il mettra la main dans la construction du Colisée. Il a 20 ans. Donc nous sommes en 1933. Il se lance à corps perdu dans ce qui sera sa passion, le MARBRE. Il travaillera dur et surtout il sera bien payé. Toute sa ‘ semaine’ (son salaire ) ira chez sa tante paralytique. Qui gère la fratrie.

Il assiste à la rentrée des allemands mais échappera au STO mais pas son frère Ayouch qui en revient asthmatique, je ne sais pas par quel miracle, il passe au travers des mailles.

En 1940, il demande à son oncle MOUMOU de PANAMA de lui prêter de l’argent pour ouvrir un petit commerce de marbre, à la rue BAB CARTAGENE.

En 1942, il ouvre sa première marbrerie et se fournira chez COURTEAUX. Un grand marbrier. L’affaire prend son essor et il va même embaucher un certain Mouldi, comme apprenti qui deviendra un des meilleurs graveurs tune de la profession. Il est ambitieux papa, il achète à la rue NAVARIN juste à coté du funérarium juif une battisse, une ancienne écurie qu’il va transformer en atelier et ce sera son frère Ayouche qui sera son coupeur.

L’argent rentre. Première chose qu’il fait, il change de look, il se vêt de costumes, il se gomine les cheveux, et surtout il commence à fréquenter les bars et brasseries et c’est là qu’il va connaître ses amis. De vrais amis.

Il achète une calèche pour frimer sur l’avenue JULES FERRY.

Il va mordre à pleines dents la vie, laissant derrière lui son ancien vécu. Il sera un grand fan de football, uestien, toujours accompagné par ses mais qui feront le coup de main contre les équipes adverses sur les gradins du stade GEO ANDRE, papa se montre bagarreur, et ne craint pas la bagarre. Il fréquentera aussi les champs de courses, tjs avec ses amis. Il devient la coqueluche de ces derniers, il sera un meneur, il acquit ainsi une certaine renommée. Il est connu de partout.

L’ancien orphelin est devenu méconnaissable avec ses chaussures dites diplomate et son chapeau Borsalino, ses amis vont l’imiter et on les verra souvent ensemble sur la grande avenue JULES FERRY. On le verra aussi lors des galas de boxe, il rencontre ROBERT COHEN et Alphonse Halimi, lors des grands événements, il a carte blanche pour aller les saluer dans leurs vestiaires.

Enfin, en1943, il fera la connaissance avec celle qui deviendra son épouse HAYA VICTORINE LELLOUCHE. Grâce à la tante de cette dernière, la sœur virile, célibataire endurci mais qui a sauvé de nombreux juifs en leur fournissant des documents français, elle était une grande amie du préfet de cette epoque GUILLON. Elle va donc imposer DEIDOU à ses parents CHOUA ET MEIHA.

La jeune fille est instruite, elle pleurera à chaudes larmes en sachant qu'elle va les quitter, et papa un ignorant dira plus tard MEIHA. Ils se marient dc en 1944 contre l’avis de ses beaux parents. Il fera tout pour se faire aimer par cette jeune femme timide. Ils habiterons la Goulette. Rue Pasteur. Deux pièces étriquées. Une cuisine comme on dit chez nous HAQUE NEFFA. Mais bon, ils ont un toit.

Papa a bcp aidé ses frères et sœur, pour qu’ils aient une bone situation. Il les a même poussé à se marier. Et surtout sortir du ghetto juif.

La vie sourit à mon papa, connu pour être aussi un homme de cœur. Généreux. Son coiffeur attitré sera LALOU LATINO du Colisée, il ira même jusqu’à se ‘manucurer’ au premier étage.

L’orphelin a poussé des ailes. Il sent bon, il est au fait de sa célébrité. Mais jamais, il n’oubliera ses origines et surtout ses familles pauvres. Il les aidera financièrement et matériellement. Avec bcp de discrétion. Les commerçants aisés du Colisée, seront ses sponsors …..

J’oubliais de vous dire que papa aimait fumer le taqrouri avec ses amis, le chquibichinou, une longue pipe, passera de bouche en bouche en compagnie de la boukha. …. Le taqrouri c’est de l’herbe , comme on dirait aujourd’hui du ACHE. D’où Hchich……. Maman n’en saura rien.
Sa situation étant faite, il va penser à meubler la maison, par des cris d’enfants….

A suivre…..

Naissance et décadence...
VOLET 2 sur le PTB SIEGE.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 octobre 2021, 10:26
J’ai eu la surprise de croiser un ancien ami de la Goulette MOKADEM, il habitait du coté de la Gare Casino.


‘...MOKADEMMMMM…..C est toi.. ?
‘...Bébert mon frère, pas possible, c est bien toi…. ?
‘...Oui avec 60 ans de plus comment vas tu.. ?
‘...Je vais bien hamdoullah rabi el aalamin… !’
‘...Tu élèves toujours des poules, des coqs des oies .. ? Je vois que tu as fais pousser la barbe, rabit el lahyé...Bad mei rabit el’mââj ( après avoir élevè des brebis tu éduques ta barbe … !’
‘...Eye, oulliten sali (je prie maintenant…!)
‘...Aprés avoir été berger tu es devenu prieur.. ? Kouanji… ?’
‘...Non, tu sais dans la vie, il faut savoir choisir un chemin de vie… !
‘...Aprés70 ans, tu as bien fait, va savoir combien il te reste pour continuer ton nouveau chemin… !’
‘...Je me suis reconverti dans l’élevage des boucs…. !’
‘...Ah bien sur, ça va de soi, ils portent comme toi la barbiche…. !’
‘...L’imam est content que mes boucs soient devenus musulmans…. !’
‘...Pratiquants… ?
‘...Non, bon, ils font ce qu’ils peuvent…. !
‘...Mais tes boucs, ils viennent d’où… ?
‘...Des Pyrènées… !’
‘...Orientales ou occidentales…. ?
‘...Occidentales.. !’
‘...C ‘est pas bon, il faut les changer contre des boucs orientaux….Pour qu’ils se tournent vers la Mecque qd ils prient… !’
‘...Oaulayi je n’ai pas pensé…. !
‘...Bon, rien n’est trop tard, Si Moqadem...Qadem dimé, tu me comprends, tu as eu une idée géniale… !’
‘...Oui mais ici en France personne ne mange le bouc…. !’
‘...Tu as envoyé des Boucs émissaires dans les pays d’orient, peut être que le marché est porteur… !’
‘...bara in Yadin Omom eli qadem ââliém ( ils insultent les mères de ceux qui s’avancent vers eux, qui traitent avec eux..)
‘...Eye Beyi si Mokadam, viens que je
t’embrasse…’
‘...Ok mais en cachette, il ne faut pas que mon imam sache que j’ai embrassé un juif… !’
‘...Bara qollou yemchi yekhdé fel chikh ( va lui dire qu’il aille se la prendre dans….son BOUC...)
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 novembre 2021, 10:08



MARI MORA.

Mridekh décide d’emmener Taita, visiter la France profonde. Mridekh est un conducteur très attentionné, et vigilant. Mais la France profonde, il n’y connait que dalle ‘...Win el tounoubile tedenni, en teb’ou’aâ’(là nous méne la voiture, nous la suivons….) Sa femme ‘...Thab t’qolli elli materech ouen machin… ? ( Tu insinues que tu ne sais pas où en va… ? ‘...Lei, mei klackt mél dar ou ml télè, nemchiou en sar’hou cloubné (… Non, tu n as pas marre de la maison, de la télè, on sort pour nous divertir.. !’ ‘...Mnih, d’accordou mââq melle qolli ouin machin…. ? ( Ok, je veux bien mais dis moi au moins où nous allons…?) ‘...Machin à MARI MORA…. ! Fel CREUSE…. ! ‘ On va a Mari Mora fel CREUSE…. ! ‘...Chnoué euchqoun ehdi Marin Mora, t’qoun meneq… ? ‘ Mais qui est cette dame, c’est une parente à toi…. Et que vas t‘on creuser;là bas….? ‘...Yé bimé, bléd fel Creuse… ! ( Idiote que tu es c est dans la CREUSE…. ! ‘...Ouenti min tarfa ehdi elli cheq’ne fel Hfar… (..Mais toi d’où tu la connais celle là qui habite dans une fosse…?) ‘..Lei yé mcheit’qe Morice fél internet, taht fel bled e’di ou qalli elli hloué yesser… ! ‘….Non, tête de mule, Morice dans l’internet, est tombé sur cette ville, et il m’a dit qu’elle est très belle…!) ‘...Ah mélle ouhé Morice e’li jebleq el mrââ ehdi fél hafra…?) ( Ah donc c est Maurice qui t’a présenté cette femme dans la fosse… ? ‘...La CREUSE, departiment francise, fi oust franca… !’ La Creuse….. au centre de la France….!)

Ils sortent de Paris et roulent qd deux motards leur intime l’ordre de s’arrêter…. ‘...Bonjour Mr, vos papiers… ! ‘...Chââ ménné.. ! ( Qu’avons nous faits…. ? ‘...Vous parlez quelle langue là….?’ ‘...Bel arbi mta Tounch arabe …. ! ( En arabe Tunisien… ! ‘...Vous êtes de Paris et que faite vous ici, vous me comprenez… ? ‘...Ehné mechin fél ziara fi MARIN MORA…. ! ( Nous allons en villégiature à MARIN MORA….!) Elle ‘...Mr l’agent, il va voir sa maîtresse, dans la FOSSE… ! ‘...Pardon, sa maîtresse est dans une fosse… Il l’a tué...? ‘..Je ne sais pas mais il faut faire qq chose mr l’agent….!) ‘...Bien, suivez nous nous allons au poste…. ! ‘...Echbi douen ââliné… ? ( Pourquoi il est devenu mauvais contre nous… ?’

Ils sont accompagnés par les deux motards et Mridech passe dans une salle d’interrogatoire, il ne comprend rien à ce qui lui arrive… ‘..Il est 14 heure 20 et vous êtes en garde à vue en attendant de vérifier les dires de votre femme au sujet de l’assassinat de votre maîtresse…Que vous avez enterré dans une fosse... ! Soit vous avouez de suite, en attendant nous avertissons le procureur de la RÉPUBLIQUE, vous dormez ici pendant 48 heures, le temps d’enquêter avec la gendarmerie de la FOSSE sur la disparition de votre maîtresse, vous allez passer la nuit en cellule et votre femme vous attendra dans le hall… !’

Il interroge TAITA ‘...Madame, étiez vous présente qd votre mari à enterre sa maîtresse…. ? ‘...Non, il m’a dit que nous allions en villégiature dans la CREUSE, en arabe cela veut dire LA FOSSE...Non…. ! ‘..Pas du tout madame, la CREUSE est un département et la ville où vous rendez se nomme MARI MORA…. ! ‘...Alors, mon mari n’ a pas de maîtresse…. ? ‘...Non, nous avons appelé la gendarmerie de la ville, et aucune personne de ce nom est portée disparue… ! ‘..Ah, alors il avait raison mon mari, il voulait vraiment que je vois sa maîtresse../ ! ‘...Non madame, non, il voulait vous faire visiter la ville et rien d’autre…. ! ‘..Alors vous allez l’arrêter et l’emprisonner… ? ‘..Non, madame, il n’a commis aucun délit, il est libre et vous aussi… !’ Allez continuer votre parcours…. !’
Ils sortent ‘..Cheft ménateq mél habch allakhatar ouehdé kahba… !’ ( Tu vois grâce à moi, je t’ai fais sortir de prison à cause d’une pute .. ! …!’...Chouf ehdi lakher marra dji mââyé béch nââmlou douliché, teoué nedekhlou el dar ) ( Regarde c est la dernière fois que je voulais te faire visiter la France Profonde, nous allons rentrer à la maison.. !) ‘...Arefta, kheft béch en chouf sahabteq eye, melle ehné tquié ââliq… (...Je savais, tu as peur que je vois ta maîtresse, mais je suis trop intelligente pour toi… !’

Ils roulent sur l’autoroute et Mrideckh dépasse la vitesse imitée...Il aperçoit dans son rétroviseur les deux motards qui lui font signe de s’arrêter… ‘...Ah c est encore vous, vous êtes en excès de vitesse… ! 4 point en moins et une amende… ! ‘ ...Mr le gendarme , il ne s’est pas lire ni écrire, et il est énervé à cause qu’il n a pas vu sa maîtresse dans sa fosse...Alors excusez le … ! ‘...Bon, assez j’en ai marre de vous voir partez et rentrez à Paris que je ne vous revois plus.. !

‘...Ah vous êtes de connivence avec lui… !’
!'
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 novembre 2021, 07:04
LA GRANDE FÊTE.

Haim ‘Bartala’ ( son surnom) et sa femme Jouijé el houle ( qui louche) sont invités à la bar Mitswah du fils de l’oncle de ‘Bartala’ en coure de route Jouijé ‘..Chnoué eli hatitlou fél massou… ? ‘ ( Combien as tu mis dans l’enveloppe..?) ‘...300 €… !’ ‘...Aâtini el massou, béch en jiddou houijé …!) ( Donne moi l’enveloppe, je vais rajouter qq chose..!) elle se saisit de l’enveloppe l’ouvre et retire 150 € qu’elle met dans la salle obscure ( son soutien gorge.) ‘...Chââ’melt, allaich naqesst él flouch… ? ( Pourquoi as tu retiré la moitié.. ? ‘..Tet’feqar fél bar mitswath mta oueldné ââ’tané massou ferekh… !’ ( Tu te souviens que lors de la bar mitswah de notre fils, il nous a donné ue enveloppe vide…!) ‘...Cen mnetef el qol ouaqt edeq…. ! ‘ ( Il était pauvre à cette époque là… !’) ...Ah eye, jouj palassat, tounoubil dernier ââita ( cri) , ouhé ou martou fi LACAPULCA … !’ ( Ah bon, deux immeubles, une voiture dernier cri, un voyage à Acapulco… ! ) ‘ ...Min taref edeqe’lou enti… ? ( Mais d’où sais tu tout cela… ?) ‘...Chelftou HMIRA EL NAQ’SSA hqatli qol chey, ou jid yé si kmââ, martou lébché vizion… ! ( Sa belle sœur m’a tout raconté, ENTONNOIR QUE TU ES, et en plus elle s’habille en manteau de visIon… !’ )

Enfin, ils arrivent à destination, un voiturier arrive ‘..Chnoué eli hab ehdé…) ( Qu’est ce qu’il veut ce type là… ? ‘...I hab i gari eL tounoubil.. ( Il veut garer la voiture …!) ‘..Lei loucen yesraqa, chnam’lou ehné, cheft oujou, ouj mta bandit lebech costume ( ...Non, si par hasard, il nous pique la voiture, regarde son portrait, un visage de bandit en costume… ! ‘..Mr vous me donnez la clef, des voitures attendent derrière vous…. ! ‘..Lei mei natiqtch hatté chey…!) ( Non, je ne vous donne rien du tout….!) La file de voiture s’allonge jusqu’à la place de la Madelaine… !) ‘...Mr s’il vous plait les clefs, sinon je serai obligé d’appeler la police… ! ‘...Ah thab tââ’yét el’ boulichiyè… !’ ( Ah vous voulez appelez la police… ? La fil de voiture s’allonge jusqu’à OPERA…. ! Mais BARTALA ne veut rien entendre….Dans le salon, pas de convives et les parents du garçon s’inquiètent. Toute la circulation est paralysée et voilà qu’un car de CRS arrive…. Dans la salle deux heures sont passées et personne n’est là. Les musiciens s’affolent. Bartala ne bouge pas...Un CRS à pieds vient vers lui…. ‘...Mr vous empêcher les voitures d’avancer…’ ‘...Il hab yekhed el tounoubil, sarac, ehné mei natich el nfeteh … !’ Il veut me prendre la voiture, il veut la voler, je ne donne pas les clefs…!) ‘...Mais c est un voiturier MR il fait son boulot…. ! Palabre en BARTALA et le CRS, en plus aucune voiture d’enlèvement ne peut passer, les klaxons sont à bout.

Il est 22 H 30 et la salle est vide. Les CRS, les voiturier essayent de pousser la voiture, mais rien n’y fait, BARTALA a mit le frein à main. Excédés les invités descendent de leur voiture et vont lui faire un scandale. Lui impassible ne bouge pas. El Houle ne bouge pas. 23 heures le salon est tjs vide. Le jeune garçon pleure de déception. Les parents sont à bout de nerfs. Les voisins sont sortis sur leur balcon et vocifèrent contre le têtu.

Minuit, les musiciens sont désolés, il remballent tout. Les tables sont vides. Enfin...Bartala ‘..Chouf yé MR EL BOULICH ââla khatraq béch en chouf blassa….!( Mr l’agent c est par respect pour vous que je vais aller me garer…!)

Enfin, il décolle mais la fête est terminée…..Houlé ….Teoue ââtini l’enveloppe…. ! ( Maintenant donne moi l’enveloppe…!) BARTTALA lui remet l’enveloppe…..’ (...Aâmelt mnih mei tharetkch mél blassa, el flouch béch en hattem fél beit el dlam…. ! ( Tu as bien fait de ne pas bouger, le reste de l’argent va aller dans la salle obscure, son soutien gorge…!) ‘...Mei femch ââlaich i hab i sraqni él tounoubil… ? ‘….Non, edeq voiturier, cen béch i ché’el el harqé, i gari el tounoubil, mouch sareq… ! ( Mais non, c est un voiturier, il voulait te faciliter la tache en garant la voiture… !’...Allaich mei qotlich mélle…. ? ( Pourquoi tu ne m’a pas bien expliqué la chose…. ? ‘...Allakhatar, bel 300 € béch nechri sebat âând CHRISTIAN DAR…. ( Parce qu’avec les 300 € je vais m’acheter une paire de chaussures chez DIOR….!)[[/color]/size]
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