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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 juillet 2011, 09:51

NOUVELLE SALLE AU PTB '...ELSA LA FIDELE...!'


Depuis un certain temps, l'idée me trottinait.
Créer une nouvelle salle qui porterait le nom de mon amie Elsa.
J'ai donc comblé ce vide car je pense que mon amie aujourd"hui peut se prévaloir d'avoir son nom gravé ici pour toujours.

Un jour l'un de tes petits enfants pourra venir lire ici tout ce que ce Petit Theâtre de Breitou est capable de produire d'amusant, de drôle et de burlesques.

Ma chére amie, ici tu es chez toi, tu l'étais déjà depuis ce premier jour où le hasard m'a fait de te connaitre et de connaitre aussi tants d'amis.

Voilà, alors je pense que cet espace, ton espace sera comblé à l'avenir par tout ce qui nous passera par la tête.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 juillet 2011, 11:13
albert a écrit:
---------------

Mon ancienne maison de la Goulette. Située pas loin du Casino, rue Pasteur donnant aussi sur la rue HAMOUDA PACHA dénommée aujourd’hui ABDELAZIZ TAALBI.



La chambre à coucher donnait sur la rue Pasteur. La salle à manger avec balcon sur la rue HAMOUDA PACHA. Juste en face du balcon, la villa ‘…LES
LENDEMAINS QUI CHANTENT… !’

En face de la chambre à coucher, je pouvais voir l’épicier MONGI.

A droite de la façade mon ami Pierrot. Mon voisin de palier.

Ma maison est située dans le coin au premier étage.

Quelle époque.

La maison aujourd’hui n’est plus qu’un terrain vague. Je ne sais pas si une nouvelle construction a prit jour.

Quelle Désolation !

Extraits de mes "Souvenirs d'été à La Goulette" :

...La premiere fois en 1954, l’appartement se trouvait sur l’Avenue Pasteur qui menait de la gare de Goulette Casino au Casino. Ce Casino (tel qu’il est decrit par Georges (Jo) Cohen dans son livre "De l'Ariana a Galata " «était un batiment sans style, construit face a la mer, avec une merveilleuse terrasse qui semblait s’avancer au-dessus des flots et ou soufflait le vent saumatre du large, meme quand la canicule vidait les rues et imposait les volets clos.. Ce nom de Casino, a bien refechir, ne s’expliquait pas vraiment. On n’y jouait ni a la roulette, ni au baccara. Certes les joueurs de cartes ne manquaient pas : rami, poker, belote, scoubba…….Le Casino avait tout du Café. On y mangeait, on y buvait…. ».

Je me souviens que cet appartement qui avait une petite véranda, se trouvait face a une villa « Les Lendemains qui chantent » qui appartenait a la famille Mamou. Cet appartement était assez agréable et aéré mais présentait, surtout pour mon père et ma mère, l’inconvénient majeur de se trouver sur le chemin de la gare. Aussi tous les membres de la famille, les amis et les connaissances n’hésitaient pas à faire une halte chez nous. Ce qui se concrétisait pour mes parents par une surcharge de travail surtout le Dimanche. Il arrivait qu’il faille assurer un service quasi-permanent entre 12 heures et 16 heures car chacun avait ses heures de retour de la plage. Et tout cela, sans compter les « apéros » du soir servis sur la table de la véranda !

Pour les enfants surtout, la proximité de la plage, les amis, l’ambiance décontractée contribuaient a rendre notre séjour des plus agréable...


Pour en savoir plus : [harissa.com]
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 juillet 2011, 12:03
Plan de la Goulette ( années 1949-1956 )



Pour en savoir plus :

La Goulette ( Plan complet années 1949-1956 )

[www.lycee-carthage.fr]

Khereddine

[www.lycee-carthage.fr]

Khereddine, l'Aéroport

[www.lycee-carthage.fr]

L'Aéroport, Le Kram

[www.lycee-carthage.fr]

Le Kram, Salambo

[www.lycee-carthage.fr]

Salambo, Douar-Chott

[www.lycee-carthage.fr]

Dermech, Carthage

[www.lycee-carthage.fr]

[www.lycee-carthage.fr]

Source : [www.lycee-carthage.fr] Le Lycée de Carthage des années 1960
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 juillet 2011, 12:10
Pour la petite anecdote Lapid, cette fameuse villa qui faisait le coin avait une palissade en fer forgé et lorsque le printemps arrivait, j'escaladais bien jeune cette palissade aux pointes de fer pointues pour chipper quelques roses très odoriféres.

Les locataires, qui venaient de temps à autre, hiver comme étè, laissaient ces roses se faner et donc bien avant que celà arrive, j'en cueillais qqs une avec la peur au ventre car le danger était là, jusqu'au jour où je me suis fait pincer par le proprio.

Je me souviens qu'il m'avait grondé et hélas j'abandonnais mon bouquet à son triste sort par terre.

Tu viens de m'apprendre le nom du proprio Mamou. Un monsieur d'un certain âge.

Au sujet du casino, il se transformait par moment en cinéma à ciel ouvert durant la saison estivale.
Parfois il se produisait des haflets, concerts orientaux.

Je crois qu'il appartenait si mes souvenirs sont exacts à la famille KTORZA.

A sa gauche, un limonadier et vendeur de glace, plus loin, dans l'impasse qui menait à la plage, il y avait les cabines de douches, à sa droite, un coiffeur, il fallait descendre une marche pour pénètrer son salon, et devant l'entrèe du CASINO un marchand ambulant, avec sa NESSBA (vitrine) qui vendait du pain rond et de la boutargue de thon et de mulet, il appellait celà un COMPLET. 50 Millimes à l'époque.

Sans compter le marchand de Kakis, et sa corbeille, il était muet.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 juillet 2011, 12:33
Lapid, à droite de la photo figure le nom de famille de MAX FITOUSSI.Un ami de 60 ans.

C'était sa première maison à la Goulette,avant qu'il ne déménage à la rue CHEDLI KAZNADAR, la rue de la syna.

Il s'en rappelle encore puisque je viens de l'avoir au phone.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 juillet 2011, 12:50
LU SUR LE WEB : [univers-des-news.over-blog.com]

QUI EST BREITOU...??? par Somelier Richard



Un homme qui s’est prit de théâtre, il y a déjà plus de 12 ans.

Un père de famille pris par la passion. Lui pauvre et inconnu, il se retrouve par la force de son bagout, et la force de son imagination sous les feux des projecteurs.

Il est un homme d’un ancien temps et même son prénom fait sourire.

Son directeur Albert, un pur goulettois, un homme de bien, son ami de longue date apprend, qu’il est au chômage, sans ressources et donc pour élever ses trois filles, il lui propose de tenir un rôle dans un petit théâtre du coté de Sidi Mardoum, quartier modeste, pas loin du centre ville. A Tunis.

Il commence sur les planches de ce théâtre avec bcp d’appréhension et de crainte car Breitou n’a jamais suivi de cours particulier. Ses anciens amis, des buveurs de Boukha, surpris de le voir jouer la comédie s’intéressent à lui et le bouche à oreille fait le reste. Plus tard on vient de Nabeul, de Sfax de Jerba, de Constantine, des USA pour le voir.

Ses compagnons découvrent alors une facette de leur ami qu’ils ignoraient. Ils ont sont étonnés comme l’est Pierre Boc et compagnie. Son ami d’enfance.

Comme tous ses juifs qui fuyaient leur pays natal, Breitou, sa femme et ses enfants durent immigrés sur les conseils de son directeur artistique Albert. Qqs semaines plus tard, Albert et Breitou se retrouvaient au café de la VIEILLEUSE, pour mettre au point des spectacles, organiser qqs représentations du coté de Belleville dans un local dépourvu de toutes commodités.

Ce fut le déclic et le commencement du succès pour la simple raison, que Breitou parlait à cet auditoire avec son cœur, il parlait surtout de nostalgie chère à tous ces exilés juifs qui n’ont rien oubliés de leurs coutumes, traditions et surtout il leur entretenait de ballout, tfedlic et du tménic, un art consommé là bas. De la dérision aussi.

Devant l’afflux de ce public avide d’histoires et de chants populaires, Albert investi dans plus grand. Lol.

Un ancien théâtre désaffecté. LE PTB. 1500 places en plein Paris au 37 RUE DES RIGOLES DANS LE 20 IEME.

Alternant souvenirs de sa ville natale la GOULETTE et récits imaginaires, il introduisit dans son répertoire des sketchs, des poèmes, des romans toujours sous le regard attentif de son patron Albert. Il se lança par moment sous le pseudonyme de Mon_Germain dans la politique bidon selon la température du moment.

Son auditoire avec le temps muait, aujourd’hui le PTFB d’essence cosmopolite, multi identitaire lui ouvre à nouveau les portes de la gloire et l’on vient le voir de partout. Lire ses délires, entendre ses chants, apprécier ses récits en langue française, ses commentaires à la chaqchouka, abandonnant de temps à autre son parler de judéo arabe.

Entre la gandoura et le costume occidentale, Breitou trouve un juste milieu. Contenter tout le monde afin que personne ne trouve à redire et surtout lui reprocher de nier ses origines.

Il a fait de l’émotion et du rire, son collier de perles.

Il fait et continue de faire sous le pseudo de Somelier Richard, ce que son esprit et sa conscience lui dictent de faire.

Ne jamais tromper son public par des manières peu orthodoxes. L’honnêteté est une vertue qui s’inscrit dans la ligne droite des gens sincères et qui n’ont rien à cacher. Sauf peut être d’être un homme, un vieux père avec ses défauts et ses qualités qui ressemblent à vrai dire à vous.

Sauf que Breitou ne sait pas se taire même malade.


MAIS QUI EST SOMELIER RICHARD...???
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 juillet 2011, 13:08
EXtraits de "LA RUE, MON ECOLE" Par Breitou

Oui, je me souviens de ma rue Pasteur.
Là où j’habitais avec candeur et chaleur.

De la rue Hamouda Pacha,
Puis renommée Cheikh Albelaziz Thalbi
Elle aussi restée encore dans mon qalbi. (Mon cœur).
J’en garde les clés ye si El Becha.

Pas loin la rue du Colonel Bourdenneau
J’ai les oreilles qui bourdonnent
Par tant des souvenirs heureux.

Rue Rebbi Rahmine Chmila,
Pas loin de mes voisins Smilla,

Et la rue de Bourgogne et voilà cela ma rappelle la France.

Rue Chadly Kaznadar,
A quelques mètres de mon DAR (Maison).
Ma syna, ma yechiva mon sacré lieu de torah.

Et cette rue de Marseille,
Qui me guidait vers le canal.

Avenue Cardinal Lavigerie
Me voilà chez les italiens.
Et sur la grande avenue Franklin Roosevelt,
Je croisais Pierre, Tilda ou Tchicho le svelte
Sans oublier Ahmed, Noura, Frej et mon cinéma Rex.

Et enfin la Rue du Limousin.
Et voilà la fin de mon refrain.

Sous les ponts de la Goulette
Les rues se reflétaient comme se reflète
Ma vie sur la surface de mon onde pure.


Pour en savoir plus : [letheatredebreitou.humourforum.net]
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 juillet 2011, 22:06
Ahahaha, vraiment Lapid quel archiviste tu fais. Je vais te nommer DIRECTEUR GENERALE DES ARCHIVES.

Bien sur que c'est moi SOMELIER RICHARD.
Je ne l'ai même pas dans mes archives vois tu...!
Merci de le remettre.

Et voiçi l'affiche DE BRAHAM pour la nouvelle salle de Elsa.

Pièces jointes:
elsa.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 juillet 2011, 22:14
Je sais que tu excelles dans la politique avec ton frère mais tu excelles encore plus en nous replongeons dans notre histoire.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 juillet 2011, 23:15
Carte satellite de la Goulette

[www.geoguide.fr]

Breitou, enfant de la goulette, ne pourrais-tu pas ajouter sur cette carte le nom des familles qui habitaient la goulette, à l'image de ce qui a été fait sur les autres parties du plan ?

[www.lycee-carthage.fr]

RUE HAMOUDA PACHA. - Par Somelier Richard !

...Comme le vin est aux raisins, le houblon à la bière, la rue HAMOUDA PACHA( Rue Cheikh Abdelaziz Tââlbi ) était une rue importante.

Elle prenait sa source à la RUE PASTEUR.

Ses confluents étaient par ordre nord/sud, la RUE DU LT BOURDEAUNAUT, La RUE CHADLI KHAZNADAR, LA RUE DJAMOR, LA RUE DU LIMOUSIN et enfin la RUE DU DAUPHINE. Elle se terminait en cul de sac chez les ATTAL.

Elle était importante parce qu’il y avait d’abord la seconde rentrée de l’O.S.E. Son portail noir ouvrait sur la cour de l’école, kottab, et aussi sur la cantine.

Je me souviens de Monsieur ALLAL, maitre d’hébreu et de Monsieur Habib prof de maths, le directeur se nommait BOKOBZA. Sa silhouette ressemblait à ELMER des bandes dessinées. Son sosie. Il avait cette manie de fourrer ses deux mains dans les poches et il avait un tic aux yeux. Il avait la manie aussi de tjs remettre son cou à sa place.

Le PRINTANIA avait une sortie sur cette rue. Là aussi son portail était noir et souvent pour resquiller, car le Printania faisait office de cinéma en plein air et de salle de spectacle, certains énergumènes, assagis aujourd’hui, faisaient les passe muraille. . On y donnait des galas orientaux. Il y avait aussi la sortie du célèbre café brasserie le CHALET. Rendez vous des BOUKHEISTES.

Sur cette rue, nous avions le STANIOU, notre soudeur à l’étain, celui qui réparait sceaux, bilats en zinc, nos primus et robinets etc….Bref son antre était toujours enfumé. Un demi-tonneau faisait office de brasier.

Son atelier était un vrai bric à brac. On y trouvait des grandes de roues de calèches accrochées aux murs noirs, en attente d’être cerclées ainsi que tonneaux. Lorsqu’il était en panne de soudure, un morceau de louben arbi (chewin-gum arabe) bien mastiqué, faisait office de bouche trou. Et oui, les petites embrouilles existaient à cette époque.

Sur la rue HAMOUDA PACHA, les plus connues la VILLA GALLULA, LA VILLA KARTOZO, la VILLA DES CHEDLI KAZNADAR avec ses grands palmiers. Sur son coté droit.

Idem la villa MIMI VIGANO, LA VILLA TORJMAN et une autre dont j’oublie le nom de la famille résidente, toutes trois appartement à AMAR HADDAD. Z’al.

Sans omettre la famille FRIDJA et SMILLA.

Les familles BOKOBZA, ATTAL, AZZOPARDI ( Le chauffeur du DR LELOUCHE) avaient pignon sur rue.

Sans omettre la famille FRIDJA et SMILLA.

J’ai oublié les noms des autres familles. Hélas.

Vers le mois de MAI et lors des célébrations des REBI CHIMYONE ET MEYER, z’al, la rue, à la tombée de la nuit et lors de ces célébrations religieuses se transformait en un long défile de familles juives, ou jeunes et moins jeunes se rendaient à la syna de l’HOPITAL en tenant des bougies allumées et décorées par des petits bouquets de géraniums en générale.

Le spectacle était magnifique car cette perspective donnait l’impression de voir un rassemblement des lucioles danser au vent printanier mais retenues par des mains fantômes.

A Kippour, la rue HAMOUDA PACHA devenait le trajet obligé de bcp de familles juives. La syna se trouvait à la rue CHEDLI KHAZNADAR et souvent à la sortie de Kippour, lors de la BRAKHA des COHANIMS, la grande assemblée, recouverte des tahlets, débordait sur la rue HAMOUDA PACHA. Et sur le rue REBBI RAHMINE CHMILA, (ancien membre de la municipalité de la Goulette sous la domination française.)

C’est par notre balcon donnant sur la RUE HAMOUDA PACHA, que maman laissait glisser son couffin pour être rempli par les marchands de quatre saisons. Le laitier faisait partie de la livraison.

C’est sur cette rue, souvent mal goudronnée, avec moult nids de poules et surtout moins fréquentée par les véhicules en tout genre, que nous jouions à faire rouler nos pneus usagés, nos cerceaux (squelette de roue de vélo) et que nous roulions sur nos bas chariots confectionnés par nos soins. Un vrai défi contre la mort.

C’est sur le versant coté HAMOUDA PACHA que ma grand mère avait son lit tandis que moi je naissais dans la chambre coté PASTEUR.

La RUE HAMOUDA PACHA était aussi le passage obligé de tous les élèves habitant cette rue.


PS : Il faudrait ajouter le nom de la famille Madar ( grand-parents de P. Uzan qui a apporté, par ailleurs, son témoignage dans Harissa [harissa.com] ); ils avaient deux appartements accolés au début de la rue Hamouda Pacha, si mes souvenirs sont exacts. Ils y habitaient surtout en été.

Source : [univers-des-news.over-blog.com]
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