Mr_Germain grand reporter du grand journal LA BREITOUNIA NEWS AND CO’(pinage), tiré à un seul exemplaire, est en vacances dans la région Poitou –Charente Maritime.
Il descend de son TGV Paris-Poitiers lorsqu’une voix l’interpelle.
‘…Mr Germain… ! Mr Germain…. ?’
Il pose son couffin sur le quai se retourne vers la voix qui le hèle.
‘…Alors Mr-Germain on passe devant moi sans me dire bonjour… ?’
‘…Pardon… ?’
‘…Mais enfin vous ne me reconnaissez pas… ?’
Là une dame est assise sur une chaise spéciale avec sa valise à portée de main sur le quai de la gare ;
‘…Madame Ségolène Royale, quelle surprise, je ne vous avez pas reconnue… !’
‘…Chut, je porte une perruque mais ne le dites à personne…. !’
‘…Que faites vous là assise en incognito…. ?’
‘…Tout d’abord si je me suis affublée d’une perruque c’est pour passer inaperçus aux yeux de l’autre la TIWITTER, ah celle là, elle a les yeux partout… !’
‘…Je comprends… !’
‘…Secundo, aux yeux des autres aussi… !’
‘…Mais vous ne me dites quand même pas le pourquoi de votre assise ici sur une chaise… ?’
‘…Vous ignorez que mon ancien Jules, du moins ce qu’il en reste i, m’a propulsé PDGére de la nouvelle banque… !’
‘…Ah la B.P.I… !’
‘…Ah voilà, je savais bien que vous étiez informé… ! Donc j’attends un coup de fil d’un moment à l’autre pour monter à Paris rejoindre mon poste… !’
‘…Ca fait combien de temps que vous attendez ici sur cette chaise… ?’
‘…Le temps ne compte pas, je suis une femme patiente , je pourrais attendre des semaines, il faut que je sois prête dés la première sonnerie de mon Iphone, et hop dans le train… !’
‘…Mais pourquoi prendre le train et pas l’avion…. ?’
‘…Surtout pas, il faut que je donne l’exemple de la rigueur, mais ceci dit aller en TGV mais retour en Jet Privé. Je veux prouver que je suis une femme de l’économie durant cette crise que nous traversons… !’
‘…C’est une bonne chose et avez-vous choisi un collaborateur digne de confiance qui s’y connait vraiment en matière de finance… ?’
‘…Chut là encore, pour le moment, je laisse faire, j’accepterai n’importe quel âne prés de moi mais ensuite, je choisirai mon Bernard Tapie, nous avons des contacts secrets lui et moi mais là encore chut… !’
‘…Pourquoi pas DSK… ?’
‘…Mon D ieu quelle horreur … ! Avec toutes les casseroles qu’il trimballe cela risque de faire du bruit… !’
‘….Alors qui sera prés de vous au final… ?’
‘…BORLO…Oui Borlo avec lui au moins il ne verra pas très clair dans mes comptes … !’
‘…Bon choix pour un conseiller souvent dans les vaps… !’
‘…Au départ, je gérerai gratuitement l’institution bancaire mais par la suite, j’ai ma petite idée… !’
‘…Laquelle… ?’
‘… J’exigerai de ne pas travailler pour rien… !’
‘…Voilà une idée qui s’avérera payante au final… !’
‘…Ah ca y est mon téléphone sonne, c’est le signal… ! Au revoir, je monte… !’
Le TGV est prêt à partir.
Elle monte. Décroche son phone…
Le TGV part, Mr-Germain la salue une dernière fois par delà la vitre.
Mr –Germain suit le train des yeux. Il reprend son couffin lorsqu’il entend une voix derrière lui…
‘…Mr_GermaiIIIIn… ! Mr_GermaiIIIIIn… !’
C’est la SEGO debout De l’autre coté du quai avec sa valise en carton.
‘…Qu’est ce qu’il vous arrive… !’
‘…C’est une ERREUR de numéro… !’
      
Le Goulettois…. ! De grands voyageurs.
Comparer les Goulettois à Ulysse, Magellan, Christophe Colomb ou Marco Pollo est exagéré mais nous n’en étions pas loin sauf que si les premiers sont allés à la découverte des Mondes, nous Goulettois nous avions le meilleur des MONDES.
Pourquoi donc dépenser des fortunes pour lever une armada alors qu’avec six ou cinq potes nous faisons et défaisions le monde sauf le notre.
Nous avions nos espaces de découvertes là bas et beaucoup de nos amis, soient en vélo ou en TGM ont poussé l’aventure au delà de nos frontières.
Les pécheurs siciliens ont marqué notre mer de long en large portant notre savoir faire au-delà de nos cotes. Ils étaient les meilleurs navigateurs sur leurs voiliers et balancelles. Les meilleurs pêcheurs au filet, les meilleurs buveurs de vin sur leur embarcation.
Au début, nos déplacements étaient limités ; maison école, école maison avec entre le parcours qqs escapades vers le terrain noir ou la plage. Plus tard, nous poussions l’aventure plus loin chez le quincailler AUGULIARO c'est-à-dire en ce qui me concernait à 500 mètres de ma maison ce qui était aux yeux de maman considérée comme une fugue, lorsque du haut de son balcon, je ne répondais pas à son appel. Plus tard, le stade Menseron et les blocs ce qui était vu là encore suprême folie de ma part aux yeux de ma mère comme une perdition. J’avais droit là à une triha.
Plus tard, j’ai su imposer mes actes de bravoure en volley et je gagnais ainsi le droit d’aller jouer plus loin mon foot, mon volley , ma natation et mon hand- ball.
Plus tard, tous les quartiers de la Goulette ne m’étaient plus inconnus et ces voyages d’entre les ruelles m’ont appris à connaitre des tas d’amis, de famille.
Devenus grand adolescents, nos guides bien plus âgés que nous, organisaient des sorties. Nabeul, Monastir, Sousse, Sfax, Bizerte, RAF RAF, AIN DRAHAM etc… ne nous étaient plus inconnus puisque notre équipe de Volley de Hand se déplaçait asse souvent dans ses villes lointaines. Nous en revenions plein d’usage et de raison mais aussi avec des victoires arrachées facilement.
Nous avions notre forêt, notre jungle dans laquelle nous avions faits nos premières armes, tirs de sarbacanes, de flèches, de tire boulettes sur des grenouilles somnolentes que nous faisons griller, notre chef CHARLINOT nous imposait sa CHARIA déjà à cette époque bien que juif peu pratiquant.
Nous avions notre cirque et notre ménagerie avec comme DIRECTEUR…Charlinot. Qui possédait dans sa terrasse LIONS, CROCODILES, SERPENTS, SINGE( comme lui) etc… Il était aussi tanneur de peau de couleuvres et de vipères. Et se vantait même de boire tous les matins du LAIT DE COULEUVRES. Nous avions tous été prit pour des VESSIES sans lanternes.
Inventeurs des jeux inscrits au patrimoine goulettois, nous le fumes.
Adultes nous avions voyagé au sein de L’Equipe Nationale et Max FITOUSSI a fait le tour du monde. Sauf les Etats-Unis.
Nous avons découvert que nous étions aussi tous logés à la même enseigne. Et que juifs, maltais, siciliens ou musulmans ne formaient en réalité qu’un Goulettois en cinq avec un seul D ieu UNIQUE.
Nous n’avions nullement eu à voyager puisque nous étions les ENFANTS DES MONDES.
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GRAND REPORTER DANS LE PLUS GRAND JOURNAL DU MONDE TIRE A UN SEUL ET UNIQUE EXEMPLAIRE, LA BREITOUNIAS NEWS AGENCY AND C° (Opinage) premier journal d’investissements et d’investigations bidons , le seul JOURNAL au MONDE LU QUE PAR LES IMBÉCILES ET TORDUS COMME son patron, Mr_Germain le puceau , est en vacances comme on le sait, depuis son départ en gare de Poitiers après Jeanne d’Arc la pucelle, par le TGV, se trouve dans la grande esplanade du VATICAN à filmer lorsque….
.’…J’ai vu dans l’œil de ma caméra un mouchoir BLANC, ‘mharma ‘ '...Dira t’il à son patron Albert, ‘… Remuer par derrière la vitre d’un des appartements du PAPE BENOIT XVI… !’
Il traduit ce mouvement par un S.O.S car il a deviné le profil du Pape caché sous le sous bassement de la fenêtre. Sans plus attendre, il se faufile derrière une queue de touristes japonais et profitant d’un malaise d’une CONNE DE nippone, notre rusé ouvre une porte dérobée (de chocolat) qui mène aux appartements de notre GRAND Saint HOMME.
Après une heure de ballades de couloirs en couloirs, de labyrinthes en CULS DE SAC, il tombe enfin devant la porte PAPALE.
CUI IL PAPA gravé sur sa porte.
‘…PAPA….Papoooooooo…. ! Dico ST GERMINO en poussant la porte doucement pour ne pas effrayer sa SEIGNEURIE…. !’ Dové SIETTE…Papounoooo… ?’
‘…Sono CUI….Figlio ST GERMINA…. ! Preguo sédetti ( Je suis là mon fils, prends place ici…!’
Notre grand reporter prend place devant le PAPE habillé légèrement, en caleçon et combinaison d’appartement. Sa valise est assise dans un coin de la chambre, bien cadenassée. On voit jute un bout de bretelle de string rose fuchsia maison CHARMEL échapper de l’ouverture latérale.
‘…Papa, votre honneur, qu’est ce qui vous arrive, enfin… ???? Cette démission divine a surprit tout le monde… !’
‘…Même Jésus ni le BON DIEU n’étaient au courant, pourquoi les inquiéter hein…. ? Il croise ses jambes alors que GERMINUS rougit de honte.
‘…Mais qu’est ce qui vous a poussé la faire… ?’
‘…J’avais déjà des signes prémonitoires, je les voyais souvent mes cardinaux déambuler les mains croisées sur la soutane cachant la vilaine chose mais de là à voir que par derrière moi ils faisaient des choses INTERDITES alors là je n’ai pas supporté… !
’…D’autant plus que l’Eglise que vous représentez hausse la voix en France devant ce que vous qualifiez d’ignominie…Le mariage entre personnes de même sexe… !’
‘…Justement comment alors puis-je paraitre honnête si, d’un coté je combats ces crimes et de l’autre je ne dis rien sur ce que je savais depuis l’audit, suite à cette fuite dans l’affaire Vatileaks…Vous vous rendez-compte même mon commandant des GARDES SUISSES s’est fait….( pardon Seigneur mea pus trois fois) A son insu par un GARDE DU BENITIER…. ! MARITE N’est même pas VIERGE…. !’ Jé zu i FOUTTU…. ! Dans votre langue que je connais bien…TNEKT MEGHIR ZIT… !’
‘…Pardonnus… !’
‘….UN SUISSE…. ? Qd même… ! …MAIS….Mes EVEQUES, alors là je ne vous raconte pas, je les ai vu sur et sous tous les rapports, sur tous LES COTES CARDINAUX, et croyez moi c’est vraiment GAY… ! J’étais bien loin de les soupçonner LAIRES…( pardon Seigneur trois fois) .….DANS MA CURIE….. !’
‘…TOYIBOUTHS…. ! ‘….Mais maintenant que votre décision est prise qu’allez vous faire pour occuper votre temps… ?’
‘…Mais ne vous en faites pas pour moi, le bon ABBE PICQUAD sera heureux de me recevoir dans sa maison AU LURON… ! Je pense qu’il sera aux petits soins avec moi… ! Nous étions déjà si proches durant nos séminaires… !’
‘…Ben tant mieux Papus… !’
On frappe à sa porte.
‘…C’est mon masseur, Le PERE QUENARD… !’
‘…Ah, je prends congé alors… ?’
‘…Mais rien ne vous presse, vous serez toujours la bienvenue Mr_Germaine… ! Entre nous, il valait mieux que je démissionne en connaissance de cause que de mourir en sachant tout. Là au moins je vais prier A L ENVIE MES PRIERES EJACULATOIRES… ! Durant TOUT LE RESTE DE MA VIE… !’
‘…Avant de partir Papounouuu…. ! Pour D ieu est ce que au moins… Il est ….!’
‘…Un bon fumeur de cigares DEL CUBA… !’
NOS POURIMS.
Chacun de nous a eu son POURIM.
Ses cadeaux. SES CRÉCELLES…SES GRANDES TOUPIES…
Nous enfants de L O.S.E avions nos petits cadeaux et aussi nos rôles dans cette pièce DE ESTHER.
J’étais AMAN. Celui qu’on pendait derrière un rideau à l’abri des regards des spectateurs.
Le rôle du pendu me fut attribué. Sans doute parce que j’avais le physique au vu de la production.
On nous offrait aussi nos petits paquets de gâteaux orientaux et pour le midi déjeuners gratuits dans la grande cantine.
Après tout cela, tous les enfants de mon âge se retrouvaient plus tard dans les rues, sur notre terrain du charbonnier. Là, tous nos amis du quartier se retrouvaient pour allumer nos ‘dynamites’ et surtout appuyer sur la détente de ces pistolets factices d’où sortait une détonation. Les fouchiks. Les bannis bannis.
Du côté du cinéma Rex, les grands prenaient plaisir à aligner toute une rangées de ces dynamites collées les unes près des autres
SUR LES BORDS DES TROTTOIRS et la pétarade s’entendait à cent mètres tout autour. D’autres plus téméraires s’amusaient à jeter l’une d’elles dans une bouche d’égout et voilà le couvercle en fer se levait de dix centimètres au-dessus de sa cache.
Parfois l’une d’elle ne répondait pas à l’appel à ses sœurs, elle faisait ‘pcheut’ seulement on disait d’elle FECHIA, c’est à dire STERILE.
Nous avions droit aussi vers les 10 heures à une séance @#$%& au cinéma REX. Tjs le même film
TARZAN ET LES ZOUGOULOUS….20 minutes, le fim rétrécissait d’année en année.
Quelle époque.
PERSONNAGES GOULETTOIS DE LEGENDE.
Après que A chem ait crée le monde au bout de 6 jours, il jeta un œil sur son œuvre. Vu d’en haut, il s’aperçut qu’un petit espace était vide. Un espace étriqué coincé entre mer et grand étang sans nom à ses débuts. Plus tard, il fut nommé LA SEBKHA.
Il jugea que cet oubli devait être comblé. Sans réfléchir, il posa son doigt sacré sur ce minuscule terrain vague, désert, et le sanctifia du nom DE GOULETTE.
Qqs jours plus tard, Breitou le juif, Hamouda le musulman, Pépino l’italien, Taïta la juive, Fatma la musulmane et Marie la chrétienne sont nés par sa volonté.
Un miracle qui fut suivi par d’autres et qui se perpétua jusqu’en 1989, soit des siècles après la révolution française et toutes les révolutions du monde.
Il inscrivit la cité balnéaire, sans passer par aucun organisme connu, PATRIMOINE UNIVERSEL, la ville de LA RAHA…DU TMENIC…DE LA JOIE…DES FÊTES …DES RIRES..DES PLEURS…etc…
Citée balnéaire courue par les HARAOUISTES, les GRANAS, LES TUNISOIS , etc…Qui en firent leur lieu de villégiature. Certaines familles d’entre elle sont tombées amoureuses de cette ville et ont décidé de s’implanter sans que tracasseries leur soient faites.
D ieu décida ensuite que parmi ses habitants certains seront destinés à être des figures emblématiques de la cité. Des profils qui marqueront à jamais leur passage tant ces personnages étaient pour bcp des plaisantins, des pinces sans rire, des fedlagjiyé, des artistes n’ayant subi aucune formation théâtrale tant leur naturel débordait dans chacun de ses rares spécimens.
Dans la piccola chichilia, il créa LOUBIA, l’haricot, le maltais cocher bien connu, qui fouettait avec son cuir tous les garnements qui osaient s’accrocher à la barre fixe de son carrosse…Et lançait après eux ce mot de ‘…BASTARDI… ! bâtards.
Il créa TCHICHO BELLO BELLO un italien qui clopinait du pied et qui mettait deux heures pour regagner sa place réservée au balcon du Rex alors que l’obscurité régnait. 7 casse-croutes en main, il venait à peine de s’asseoir, que le film se terminait.
D ieu créa JULES LE COIFFEUR, celui qui s’en foutait de tout et qui taquinait celui ou celle qui passait devant son échoppe aux murs sur lequel étaient épinglés milles postérieurs et seins de grandes artistes tant et si bien que l’on venait chez lui parfois non point pour se coiffer mais pour mater. ‘…Jé i taffar é’dè…Il venu mater celui là disait t’il. GRATTIS.
Il créa sur sa lancée JOJO MEIMOUN le manager de toutes les Equipes Sportives de l’USG. L’homme à l’index coupé jouait au volley avec ce qu’il avait, de mauvaises passes mais il disait que cela était voulu car en effet ses ballons mal ajustés, nous faisait courir à droite et à gauche pour les récupérer. Pour les mauvais joueurs, il leur enfonçait son doigt à l’extrémité coupé dans leurs flancs afin de remettre le récalcitrant sur le droit chemin. Une petite torture.
Achem créa aussi ROGER LELLOUCHE alias LELOU de son nom d’artiste. Un garçon au corps d’éphèbe qui tourna la tête à bien des hommes mariés ou pas. Premier homosexuel qui affichait son état sans aucune hypocrisie. Il donna le tournis à plus d’une jeune fille ou jeune femme lorsqu’il tournoyait sur la piste de L’HACIENDA. Acteur, il fit qqs apparitions dans le film le GUEPARD. ROGER était un artiste accomplit qui jouait bcp de ses charmes.
D ieu créa des sportifs de haut niveau qui ont gravé les tablettes du sport de notre ville.
Parmi les niqués de la tête, GAGOU le jeune Gagou z’al, l’emmerdeur public bien connu à notre époque, qui nous retrouvait souvent pour casser notre ambiance de jeu. D’où qu’on le fuyait. La fin de sa vie en Israël fur marquée par un accident, sa jeune carrière se termina chez les rabbins, il devint louba.
CLAUDINE LELLOUCHE ma voisine, une jeune fille timide à cette époque nous fit l’honneur d’être devenue MISS TUNISIE. Une goulettoise MISS était un GRAND EVENEMENT à cette époque au vu des très belles filles tunisoises qui concouraient du coté du BELVEDAIRE je crois.
Dans la catégorie des footballeurs, on retiendra FEU FOLLET, le jongleur du ballon de foot aux jambes d’asperges non assurées. C’était un PELE sans herbes mais PELE qd même.
MOUCHI mitro-bémout ou MOUSSELINE doit sa réputation comme employés aux GALERIES ALBERT, il ne savait pas mesurer. Un mètre chez lui valait 80 centimètres et lorsqu’il vous parlait, il fallait s’éloigner d’un mètre parce notre ami postillonnait à chaque mot.
Celui qui a le plus marqué aussi son époque et que je me dois de rappeler à la mémoire des anciens L’ONCLE FRAGI AGOUBA. Le maitre d’œuvre de la cité qui sans lui la GOULETTE n’aurait pas été celle qui fut, tant sa gouaille était connue d’entre les deux canaux. FRAGI z’al l’homme qui n’a jamais supporté perdre aux cartes poussait le vice jusqu’à étaler au rami POKER, 8 Jokers alors que les autres en avaient déjà deux en mains.
La liste est incomplète. Si je devais citer tous les guignols, un livre ne suffirait pas sur les facéties de ses phénomènes que D ieu nous fit connaitre.
Dieu créa des ‘MATHEUX’, des MOKHS ( des cervelles). Des peintres, des écrivains, des pamphlétaires des chansonniers KIKI GUETTA, des directeurs de CINEMA plein de bonté et de charisme ‘…DEPECHEZ VOUS. IL VA PLEUVOIR….Il créa DARIO et son jean i barbar (déglingué) avec le tournevis dans poche arrière et le bout de fil électrique, petit cordon de dépannage, qui pendait aussi d’entre ses fesses.
LAHMI le directeur au costume bleu nuit de haute facture et son cinéma dont il gérait à sa guise la durée du film.
Des hommes d’humour, des gens de bien.
D ieu créa la Goulette comme exemple à donner aux générations futures.
Parce que notre génération toute confondues et celle qui a précédée ne s’est jamais faite la guerre à cause d’une poule passée chez le voisin et que, si un locataires n’avait plus d’eau, les autres venaient à son secours.
Parce que si un BOUGAINVILLIER osait étendre ses feuilles par-dessus la muraille de l’autre coté du mur attenant, ce dernier profitait de cette ombre sans grogner.
Et si CHOUILEM pissait sur un mur , le mur n’allait pas se plaindre à son propriétaire.
Et si le cri d’un bébé, d’un nouveau né, venait à se faire entendre, les youyous s’entendaient jusqu’à la KARAKA.
Et si TCHITCHO s’en est parti, c’est toute la CITEE qui était en deuil. Là tous les chapeaux sont mis en berne. La main sur le cœur. Et les yeux pleurant.
• Som, tu es la mémoire vivante de ces temps révolus, de ce monde disparu ... Les récits imagés que tu partages avec nous sont autant de petits cailloux destinés à nous ramener ... à la maison ! Bravo et merci et surtout, continue, continue, ne t'arrête jamais ‘………. parce que nous sommes les Petits Poucets de cette histoire-là et que sans toi, nous pourrions perdre la trace de ce qui nous a faits, donc de ce que nous sommes, ici et maintenant !
En effet Babeth, un monde disparu, une société qui vivait à l’ancienne qui a semé des petits cailloux. Personne ne les ramassés d’où que notre chemin, notre histoire est jalonnée de ces petites pierres que chaque communauté juive pose pour que les communautés futures retracent le chemin à l’inverse.
Dans la fable, ces fameuses petites pierres étaient destinées surtout à retrouver le chemin en cas de perdition. Mais le peuple juif ne s’est jamais perdu. Il s’est seulement dispersé autrefois autour du monde en laissant sur les pays de leur vécu d’énormes pierres, symbole de leur présence, symbole qu’ils étaient là bien avant ceux qui veulent dénier leur existence en effaçant toute trace de leur passage. Ces nations là celles qui dénient souvent notre mémoire ne parviendront jamais à la faire disparaitre parce qu’une seule de notre petite pierre découverte nous remet toujours en selle malgré leurs dénégations et leur cécité.
A SUIVRE AU PTB SIEGE....LA SORTIE DE LA HARA PAR TUNIS....
En transgressant tant soit bcp le véritable récit de la sortie d’Egypte des hébreux et en le plaçant bien loin de son cadre, j’ai voulu rendre hommage à ce quartier juif, le seul dévolu aux premiers juifs venus d’ailleurs dont bcp d’entre nous sont issus par nos liens ancestraux.
Je ne trahis pas le récit mais je donne à mon amour de la patrie et à l’amour que je porte à ma communauté et à celle des autres une autre façon romanesque délirante de le raconter par une façon personnelle moins historique.
Le délire vient d’une grande fièvre, je l’ai et pour la faire baisser, j’extrapole parce que mon imagination me pousse à faire ce genre de cabriole.
Plus j’ai de la fièvre et plus je la fais tomber en racontant ‘n’importe quoi’. Mais est ce n’importe quoi… ? N’étions nous pas asservis là bas à cette époque aussi… ?
Tous les témoignages des juifs HARAOUISTES parlent de la dhimmitude. Quel genre de Sujets…Etaient t’ils… ? A quel degré…. ?
Seule leur était dévolue la soumission aux règles édictées par les régnants de l’époque parce que le juif n’existait que pour ce statut là.
Un sous-homme qui baissait la tête pour recevoir son du. Une tape sur la tête pour traverser une rue, une impasse, un quartier.
Le juif est un fidèle qui ne déplace que rarement, bien que juif errant parce que personne n’en voulait.
Le pauvre juif a tjs eu le courage de changer d’air, de se déplacer quand il avait les moyens, les autres des beaux quartiers sont restés figés parce que riches.
Les riches ont peur des lendemains, de perdre leur bien être ailleurs même si leur vie est en danger parce qu’ils s’imaginent que rien ne peut porter atteinte à leur patriotisme sincère mais impossible à croire pour les autres.
L’exemple allemand est le plus convaincant.
Des exemples...? Il y en a encore bcp hélas dans ces pays actuels Où LA SITUATION DES JUIFS devient un souci constant pour eux.
Donc les HARAOUISTES n’avaient rien à perdre.
La liberté était à leur portée.
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