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LE PTB ET MOI ZOUZ.
Envoyé par albert
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 01 avril 2015, 11:54 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
On a beau vivre à Paris ou ailleurs, il y aura tjs en nous, juifs expatriés, des souvenirs impérissables qui nous relient, chacun à sa manière, au pays de nos origines.
Qu’une famille juive polonaise ou autre s’installe ailleurs, elle suivra toujours le concept appris de son aïeul sans rien déroger à la liturgie.
Le rituel sera tjs le même après le départ de l’ancien et aucun membre de la famille n’osera rajouter autre chose de son cru.
Idem pour nous juifs de Tunis….Tout nous ramène à nos us et coutumes qui, d’une famille à une autre, nous rappellent ce que le père nous a inculqué….
Je sais qu’à Paris par exemple que certaines familles juives tunisiennes demandent souvent conseillent à leur Rav pour lui demander si on doit ou on ne doit pas faire ceci ou cela….Mais pour les traditionnalistes, les vieux juifs tunisiens, nul besoin de s’informer…L’habitude TUNISIENNE a prit le pas sur tout autre considération….par rapport à ce qui se fait ou dit ailleurs.
Je suppose que dans les familles orthodoxes juives, le sérieux prend le pas sur toute autre forme ‘désinvolte ‘ alors que chez nous les plaisanteries fusent de toutes parts.
Nous estimons que la fête, sans sortir de son cadre religieux et avant tout ce qu’on appelle UNE FETE d’ambiance où le rire fait partie du CHISTOU ( corbeille)
D ieu ne nous en voudra pas, il sait que ses fidèles juifs tunes sont indisciplinés…Mais le cœur et l’esprit sont en nous…Bezra A chem.
De toutes les manières le YET MOUL est tjs le même depuis des siècles..Chanté à nos manières.
Qu’une famille juive polonaise ou autre s’installe ailleurs, elle suivra toujours le concept appris de son aïeul sans rien déroger à la liturgie.
Le rituel sera tjs le même après le départ de l’ancien et aucun membre de la famille n’osera rajouter autre chose de son cru.
Idem pour nous juifs de Tunis….Tout nous ramène à nos us et coutumes qui, d’une famille à une autre, nous rappellent ce que le père nous a inculqué….
Je sais qu’à Paris par exemple que certaines familles juives tunisiennes demandent souvent conseillent à leur Rav pour lui demander si on doit ou on ne doit pas faire ceci ou cela….Mais pour les traditionnalistes, les vieux juifs tunisiens, nul besoin de s’informer…L’habitude TUNISIENNE a prit le pas sur tout autre considération….par rapport à ce qui se fait ou dit ailleurs.
Je suppose que dans les familles orthodoxes juives, le sérieux prend le pas sur toute autre forme ‘désinvolte ‘ alors que chez nous les plaisanteries fusent de toutes parts.
Nous estimons que la fête, sans sortir de son cadre religieux et avant tout ce qu’on appelle UNE FETE d’ambiance où le rire fait partie du CHISTOU ( corbeille)
D ieu ne nous en voudra pas, il sait que ses fidèles juifs tunes sont indisciplinés…Mais le cœur et l’esprit sont en nous…Bezra A chem.
De toutes les manières le YET MOUL est tjs le même depuis des siècles..Chanté à nos manières.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 01 avril 2015, 11:55 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 02 avril 2015, 08:46 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
La grande différence….
La voix des tunes à Pâques…
‘…Le MaaaRoor Zéee…Le Bi..Cheeeeeh….Maaarour../ Zee… ! MassAAA…/Zoooo… !’
Et vas-y que je rallonge les dernières syllabes pour mieux se faire entendre. Quant au ‘..BezZZ…/Raaa…Ni…TouyAAAA… ! Pas un ne peut s’empêcher d’y mordre rien que pour faire rire la galerie.
Mes petits enfants gloussent sur cette mimIque…Et ils font pareils à leur tour….le témoin est passe….
A mesure que les Pâques passent, la récitation des passouks, chez nous, rétrécie comme une peau de chagrin…
Il y a 45 ans, je m’appliquais à l faire en présence de mon père mais depuis qu’il est parti, les couplets étaient dits.
Aujourd’hui, les mêmes sont bien dits mais le reste est raccourci considérablement, j’avale les mots et je trébuche sur eux.
De 45 minutes que durait la liturgie, je suis passé 50 plus tard à un quart d’heure preuve que ce monde est devenu oppressant et pressant.
Puis faut t’il rappeler que le kif du langage judéo tune à cette époque et les échanges dans cette langue à table étaient faits pour rallonger le rituel qu’est ce donc rallonger maintenant qd personne ne parle plus judéo-tune… !
Où sont passés la vieille et le vieux qui nous amusaient par leur humour… ?
Tous convertis à la langue française, Le Fade* (double sens ici) est de rigueur…
Je ne vous parle pas d'une épouse ashkénaze présente à table…Et qui se demande si les tunes sont des gens normaux ou pas….Lol.
*Fade ragout de foie.
* Fade…Insipidité.
La voix des tunes à Pâques…
‘…Le MaaaRoor Zéee…Le Bi..Cheeeeeh….Maaarour../ Zee… ! MassAAA…/Zoooo… !’
Et vas-y que je rallonge les dernières syllabes pour mieux se faire entendre. Quant au ‘..BezZZ…/Raaa…Ni…TouyAAAA… ! Pas un ne peut s’empêcher d’y mordre rien que pour faire rire la galerie.
Mes petits enfants gloussent sur cette mimIque…Et ils font pareils à leur tour….le témoin est passe….
A mesure que les Pâques passent, la récitation des passouks, chez nous, rétrécie comme une peau de chagrin…
Il y a 45 ans, je m’appliquais à l faire en présence de mon père mais depuis qu’il est parti, les couplets étaient dits.
Aujourd’hui, les mêmes sont bien dits mais le reste est raccourci considérablement, j’avale les mots et je trébuche sur eux.
De 45 minutes que durait la liturgie, je suis passé 50 plus tard à un quart d’heure preuve que ce monde est devenu oppressant et pressant.
Puis faut t’il rappeler que le kif du langage judéo tune à cette époque et les échanges dans cette langue à table étaient faits pour rallonger le rituel qu’est ce donc rallonger maintenant qd personne ne parle plus judéo-tune… !
Où sont passés la vieille et le vieux qui nous amusaient par leur humour… ?
Tous convertis à la langue française, Le Fade* (double sens ici) est de rigueur…
Je ne vous parle pas d'une épouse ashkénaze présente à table…Et qui se demande si les tunes sont des gens normaux ou pas….Lol.
*Fade ragout de foie.
* Fade…Insipidité.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 02 avril 2015, 09:30 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
La voix disparue….
‘..Ye Hayé…Aââtini el kinka… ! Yé Haye ââtini él sekina… ! Yé Haya chââ’yal el cenoun… !
(‘…Victorine…Donnes moi la cuvette… !.....Donnes moi le couteau… !....Allumes le canoun… !’)
Toutes nos fêtes me ramènent à ancienne qui n’est plus là.
A ma grand mère puisque je n’ai connue qu’elle.
J’ai 8 ans. Deux jours avant Pâque.
Elle est assise sur un tabouret dans la cuisine qui ne contient qu’une demi-personne. Elle en faisait le double. Corpulence oblige.
Une grande bassine en zinc à ses pieds, remplie d’eau.
Des bottes de légumes sont posées prés d’elle.
Elle a un couteau et là, je la vois couper les légumes.
Les trachis…Accompagnements de salades cuites ou crues.
Une heure plus tard…La bassine en zinc étouffe par les dés de carottes, de navets…Les têtes d’artichauts sont légèrement étêtées. Une partie sera coupée cru en quartier…Une autre partie sera cuite. Le foie est coupé en petits morceaux.
Les abats et les assaisonnements seront enfilés dans la mesrana…
Le coussinet suit…Mkheda…
Tout est coupé. Les deux canouns sont prêts.
Les mentons ( dagnounet) attendent le siège de la grande marmite…
Elle ira mijoter toute la nuit sur la dekhana…L’odeur du met va accompagner nos nez durant notre sommeil. A charge pour la vieille de se lever durant la nuit pour remuer le grand met….
J’ai 70 piges et elle n’est plus là, maman aussi…Plus de canoun…Plus de braise…Mais les parfums des mets sont tjs présents aujourd’hui par la grâce de mon épouse...Qu'elle vit le plus longtemps possible Amen.
‘..Ye Hayé…Aââtini el kinka… ! Yé Haye ââtini él sekina… ! Yé Haya chââ’yal el cenoun… !
(‘…Victorine…Donnes moi la cuvette… !.....Donnes moi le couteau… !....Allumes le canoun… !’)
Toutes nos fêtes me ramènent à ancienne qui n’est plus là.
A ma grand mère puisque je n’ai connue qu’elle.
J’ai 8 ans. Deux jours avant Pâque.
Elle est assise sur un tabouret dans la cuisine qui ne contient qu’une demi-personne. Elle en faisait le double. Corpulence oblige.
Une grande bassine en zinc à ses pieds, remplie d’eau.
Des bottes de légumes sont posées prés d’elle.
Elle a un couteau et là, je la vois couper les légumes.
Les trachis…Accompagnements de salades cuites ou crues.
Une heure plus tard…La bassine en zinc étouffe par les dés de carottes, de navets…Les têtes d’artichauts sont légèrement étêtées. Une partie sera coupée cru en quartier…Une autre partie sera cuite. Le foie est coupé en petits morceaux.
Les abats et les assaisonnements seront enfilés dans la mesrana…
Le coussinet suit…Mkheda…
Tout est coupé. Les deux canouns sont prêts.
Les mentons ( dagnounet) attendent le siège de la grande marmite…
Elle ira mijoter toute la nuit sur la dekhana…L’odeur du met va accompagner nos nez durant notre sommeil. A charge pour la vieille de se lever durant la nuit pour remuer le grand met….
J’ai 70 piges et elle n’est plus là, maman aussi…Plus de canoun…Plus de braise…Mais les parfums des mets sont tjs présents aujourd’hui par la grâce de mon épouse...Qu'elle vit le plus longtemps possible Amen.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 04 avril 2015, 15:13 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Cette jeunesse qui n’a pas eu l’indigence et la modestie que nous avons connues à cette époque et qui a fait de nous des anciens aujourd’hui, au passé serein tranquille et bien équilibré.
Aux enfants de L’Ipade, de l’ordinateur, du portable des nikes etc…Laissez- moi vous dire que notre chance à nous est de ne pas avoir connu ces accessoires qui vous abêtissent autant que vous l’êtes.
Nous avons connu autre choses, les jeux de la rue dont vous ignorez jusqu’à même leur nom. Si je vous dis FLYFOOT à 500 milimes, vous me répondriez par baskets à 90 €…
Si je vous parle de terrains vagues, vous me parlerez de dalles, de parc aux bancs insipides, si je vous parle d’arbres et d’oiseaux chanteurs, vous me parlerez platanes muets, et j’en passe sur ce que vous ignorez de chez nous, de là bas….
Si je vous parlais de canal et de quais bien vivants, vous m’entretiendrez du canal de L’Ourq, du quai VALMY et de ses immeubles gris….Qui non encore rapport avec nos quais goulettois du dimanche sur lesquelles mille cris de vendeurs à la criée s’entendaient en toutes langues….
Si je vous parle de bals, vous me parleriez de boites de nuits…Où tous les coups sont permis…
Si je vous parle de faire la cour à une fille, vous me parlerez de drague comme la grue qui draguait notre canal goulettois.
Bref, vous êtes loin du compte et jamais vous ne pourriez rattraper ce que nous avons vécu….
Surtout n’oubliez pas d’accrocher vos oreillettes pour écouter des musiques débiles qui donnent à vos têtes des vas et viens de fou.
Aux enfants de L’Ipade, de l’ordinateur, du portable des nikes etc…Laissez- moi vous dire que notre chance à nous est de ne pas avoir connu ces accessoires qui vous abêtissent autant que vous l’êtes.
Nous avons connu autre choses, les jeux de la rue dont vous ignorez jusqu’à même leur nom. Si je vous dis FLYFOOT à 500 milimes, vous me répondriez par baskets à 90 €…
Si je vous parle de terrains vagues, vous me parlerez de dalles, de parc aux bancs insipides, si je vous parle d’arbres et d’oiseaux chanteurs, vous me parlerez platanes muets, et j’en passe sur ce que vous ignorez de chez nous, de là bas….
Si je vous parlais de canal et de quais bien vivants, vous m’entretiendrez du canal de L’Ourq, du quai VALMY et de ses immeubles gris….Qui non encore rapport avec nos quais goulettois du dimanche sur lesquelles mille cris de vendeurs à la criée s’entendaient en toutes langues….
Si je vous parle de bals, vous me parleriez de boites de nuits…Où tous les coups sont permis…
Si je vous parle de faire la cour à une fille, vous me parlerez de drague comme la grue qui draguait notre canal goulettois.
Bref, vous êtes loin du compte et jamais vous ne pourriez rattraper ce que nous avons vécu….
Surtout n’oubliez pas d’accrocher vos oreillettes pour écouter des musiques débiles qui donnent à vos têtes des vas et viens de fou.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 05 avril 2015, 01:31 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Y’a-t-il une culture Goulettoise.. ? Arianaise… ? Nabeulienne…. ? Etc…
A quoi tenait t’elle cette culture… ?
A peu de choses. Juste bcp de chaleur humaine, de solidarité, de fraternité et bcp d’amitié. Nous n’avions pas la science infuse mais une science de rapport humain nonobstant tout ce qui pourrait nuire à notre genre de vie.
Nos mamans avaient la culture des bons plats, ragouts et amour pour leurs enfants, les papas la culture de la boukha, du kif, du tmenic. Loin d’avoir été bercés par les stances du Cid ou de Corneille, ils avaient le sens du devoir.
‘….Ô rage Ô désespoir…Ma femme a oublié de me faire des mahchis… !’ Et encore…
Un instituteur juif goulettois appréciait mieux la chaise longue posée devant le seuil de sa porte, sur le trottoir, que de lire un traité de philosophie.
L’italien CHICHILIANO s’en foutait bien DES PROMESSI SPOSI…Mais pas de sa canne à pêche.
Allez dire à Peppino s’il préférait ‘messer’ le dimanche où partager un plat de calamars à la brasserie du coin en compagnie de Tchitcho, Razgallah etc… !’ Il répondra ‘…A fan cullo…Testa di minguia… !’
Allez dire à Rzougha s’il connaissait Mein kampf…. ! Livre exposé au salon du Kram de mes deux, ce matin… ! Voilà donc la belle culture tunisienne, la haine du Juif, DU YOUDI…qui n’a jamais quittée certains esprits tunisiens.
Quand aux enfants, avoir les genoux écorchés étaient signe qu’ils bravaient tous les interdits…Sachant par là, qu’ils seront réprimandés par leurs géniteurs.
Les enfants du soleil avaient le corps bronzé bien plus qu’une cervelle remplie de théorèmes ce qui ne les a pas empêchés d’être plus tard des adultes cramés par ce qu’ils ont retenus.
La culture du blé, des pois chiches etc….ne ne faisaient pas partie de nos distractions.
L’académie de la tfara était réservée à ceux qui l’on érigée en statue.
La culture du sport était notre grande passion….
La culture des cartes étant universelle, elle nous donnait l’occasion de hurler, de tabasser la table bien plus que gagner….
La culture du tménic était de partout, dans tous les bleds où vivaient les communautés juives mais chez nous, elle était au summum de la moquerie…
La culture des surnoms était une obligation.
Nous n’avions pas la culture de la quenelle mais du bras d’honneur et de la fakoussa.
De l’index levé et frétillant ce qui voulait dire ‘…Va te faire…ni…r… Yé neyec… !’
La culture de la pédérastie comme toute bonne société avancée qui se respecte.
La culture chez nous tenait aussi de nos expressions en judéo arabe qui a fait le bonheur de toute une génération.
A quoi tenait t’elle cette culture… ?
A peu de choses. Juste bcp de chaleur humaine, de solidarité, de fraternité et bcp d’amitié. Nous n’avions pas la science infuse mais une science de rapport humain nonobstant tout ce qui pourrait nuire à notre genre de vie.
Nos mamans avaient la culture des bons plats, ragouts et amour pour leurs enfants, les papas la culture de la boukha, du kif, du tmenic. Loin d’avoir été bercés par les stances du Cid ou de Corneille, ils avaient le sens du devoir.
‘….Ô rage Ô désespoir…Ma femme a oublié de me faire des mahchis… !’ Et encore…
Un instituteur juif goulettois appréciait mieux la chaise longue posée devant le seuil de sa porte, sur le trottoir, que de lire un traité de philosophie.
L’italien CHICHILIANO s’en foutait bien DES PROMESSI SPOSI…Mais pas de sa canne à pêche.
Allez dire à Peppino s’il préférait ‘messer’ le dimanche où partager un plat de calamars à la brasserie du coin en compagnie de Tchitcho, Razgallah etc… !’ Il répondra ‘…A fan cullo…Testa di minguia… !’
Allez dire à Rzougha s’il connaissait Mein kampf…. ! Livre exposé au salon du Kram de mes deux, ce matin… ! Voilà donc la belle culture tunisienne, la haine du Juif, DU YOUDI…qui n’a jamais quittée certains esprits tunisiens.
Quand aux enfants, avoir les genoux écorchés étaient signe qu’ils bravaient tous les interdits…Sachant par là, qu’ils seront réprimandés par leurs géniteurs.
Les enfants du soleil avaient le corps bronzé bien plus qu’une cervelle remplie de théorèmes ce qui ne les a pas empêchés d’être plus tard des adultes cramés par ce qu’ils ont retenus.
La culture du blé, des pois chiches etc….ne ne faisaient pas partie de nos distractions.
L’académie de la tfara était réservée à ceux qui l’on érigée en statue.
La culture du sport était notre grande passion….
La culture des cartes étant universelle, elle nous donnait l’occasion de hurler, de tabasser la table bien plus que gagner….
La culture du tménic était de partout, dans tous les bleds où vivaient les communautés juives mais chez nous, elle était au summum de la moquerie…
La culture des surnoms était une obligation.
Nous n’avions pas la culture de la quenelle mais du bras d’honneur et de la fakoussa.
De l’index levé et frétillant ce qui voulait dire ‘…Va te faire…ni…r… Yé neyec… !’
La culture de la pédérastie comme toute bonne société avancée qui se respecte.
La culture chez nous tenait aussi de nos expressions en judéo arabe qui a fait le bonheur de toute une génération.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 05 avril 2015, 01:35 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 05 avril 2015, 02:01 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
LES TRAVERSEES.
Nous, les juifs nous avons cru que la traversée du désert était bien loin de nous. La traversée de la Mer Rouge fut pour nous la délivrance.
Nous avons cru que l’histoire de cette traversée était derrière nous mais voilà qu’hélas, nous traversons d’autres turbulences qui mettent notre présence en difficulté.
Les chrétiens, dans certains pays musulmans subissent le même sort ailleurs. Leur destin est écrit dans le futur.
Nous avons bien, nous juifs, traversé les siècles mais de quelle façon… ? Notre parcours est fait de sang, d’odeur du cramée et combien même nous nous efforçons à repousser ces sales odeurs, qu’elles persistent encore à ce jour, à venir titiller nos narines.
Allons-nous porter des masques à gaz pour ne plus sentir cette nauséabonde odeur qui nous poursuit … ? Autant par les mots, les réflexions en tout en tout genre, la vindicte de certains ‘pourris’ ou bien alors faut t’il fuir ces arômes fétides… ?
Le temps des traversées a reprit de plus belle et qui viendra me dire que nous avons tort de ne pas y succomber… ?
Nous, les juifs nous avons cru que la traversée du désert était bien loin de nous. La traversée de la Mer Rouge fut pour nous la délivrance.
Nous avons cru que l’histoire de cette traversée était derrière nous mais voilà qu’hélas, nous traversons d’autres turbulences qui mettent notre présence en difficulté.
Les chrétiens, dans certains pays musulmans subissent le même sort ailleurs. Leur destin est écrit dans le futur.
Nous avons bien, nous juifs, traversé les siècles mais de quelle façon… ? Notre parcours est fait de sang, d’odeur du cramée et combien même nous nous efforçons à repousser ces sales odeurs, qu’elles persistent encore à ce jour, à venir titiller nos narines.
Allons-nous porter des masques à gaz pour ne plus sentir cette nauséabonde odeur qui nous poursuit … ? Autant par les mots, les réflexions en tout en tout genre, la vindicte de certains ‘pourris’ ou bien alors faut t’il fuir ces arômes fétides… ?
Le temps des traversées a reprit de plus belle et qui viendra me dire que nous avons tort de ne pas y succomber… ?
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 05 avril 2015, 03:04 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Vous les verriez comme ils étaient beaux et belles à cette époque… ! A la Goulette… !
Vous les verriez ces belles jeunes filles italiennes sortant habillées tout en blanc avec un bouquet de rose après leur confirmation… ! Et venir faire du porte à porte pour nous embrasser… !
Vous les verriez ces jeunes hattan derrière la choral de Ouled el Bayout…Remplir l’air de leurs chants liturgiques… !
Vous les verriez ces jeunes musulmans tirant la queue de leur moutons…Et durant les aïds, habillés en costume, déambulant dans les rues de notre ville… ! Chaussettes fluorescentes… !
Vous les verriez ces juifs, nos juives, la tête foulardée, marchant sous la clarté nocturne et blafarde des lampadaires des rues de la Goulette vers la syna, le soir de commémoration de grands rabbis… !’
Et le vin, et la boukha et la fekia…..Et l’odeur des bougies…Et le barjo de chemech qui quémandait…Et le Sayed qui pleurnichait pour une pièce…Et les tzar’its à la volée….
Vous les verriez tous agglutinés à voir la sortie de la MADONNE DE TRAPANI… !
Vous les verriez nos braves pères palabrer à Kippour aux seuils des synas… !
Nous les voyons aujourd’hui les militaires français…debout avec leur famas, à surveiller nos lieux de culte…
D’un spectacle pacifique, nous voilà plonger dans un décor de violences…. Ici en France et dans toute l’Europe.
Vous les verriez ces belles jeunes filles italiennes sortant habillées tout en blanc avec un bouquet de rose après leur confirmation… ! Et venir faire du porte à porte pour nous embrasser… !
Vous les verriez ces jeunes hattan derrière la choral de Ouled el Bayout…Remplir l’air de leurs chants liturgiques… !
Vous les verriez ces jeunes musulmans tirant la queue de leur moutons…Et durant les aïds, habillés en costume, déambulant dans les rues de notre ville… ! Chaussettes fluorescentes… !
Vous les verriez ces juifs, nos juives, la tête foulardée, marchant sous la clarté nocturne et blafarde des lampadaires des rues de la Goulette vers la syna, le soir de commémoration de grands rabbis… !’
Et le vin, et la boukha et la fekia…..Et l’odeur des bougies…Et le barjo de chemech qui quémandait…Et le Sayed qui pleurnichait pour une pièce…Et les tzar’its à la volée….
Vous les verriez tous agglutinés à voir la sortie de la MADONNE DE TRAPANI… !
Vous les verriez nos braves pères palabrer à Kippour aux seuils des synas… !
Nous les voyons aujourd’hui les militaires français…debout avec leur famas, à surveiller nos lieux de culte…
D’un spectacle pacifique, nous voilà plonger dans un décor de violences…. Ici en France et dans toute l’Europe.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 05 avril 2015, 03:25 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Commandant à bâbord…
A tribord….Casquette vissés
Sur ta timbale chevelue…
L’œil fixé vers l’horizon,
Dans une flouka modeste,
Tu pagayais sans but…
Tournant de longues minutes…
Dans ces eaux calmes et bleues
De notre mer à la Goulette..
Tes amis assis à sur les bords…
Péchaient l’incertain poisson…
Tu ramais…et ramais…
Sous le soleil éclatant…
La sueur sur ton front perle…
Tes biceps, par tant d’efforts,
Prenaient la forme d’une pomme…
Ton ‘marouil’ sentait la transpiration…
Et eux péchaient sans excès….
De temps à autre l’ami…
Tu admirais en secret, les cuisses de la belle…assise à tes cotés…
En bikini, qui n’avait d’yeux que pour
Tes abdominaux….
Mais jamais tu les caressais…
Que reste t’il de ta ‘pirogue’… ?
Juste une image…Encornée….
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