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LE PTB ET MOI ZOUZ.
Envoyé par albert
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 08 avril 2015, 12:06 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Suite de ‘…Qu’est-ce qu’un vrai goulettois…. ???
Chapitre 2°
Dés sa naissance, le jeune goulettois attendra qqs jours avant d’être nommé surtout chez les juifs….Dans tous les cas, le premier garçon aura le nom du papy du papa, si c’est une fille celui de la mamie….Mais en attendant ce choix définitif il se nommera GOULOT DE L’OUED Halk’ouedi…. ! C’est tjs mieux que de rester sans rien;
Donc il n’a pas de parc, pas de doudou, il déambule sous la surveillance de la mémé. Qui de temps en temps lui lance ‘…Oui méchi ye ouldi… ?( Où vas-tu mon fils…) Là le ‘Yah’bou( celui qui rampe) entend pour la première fois,un langage barbare…’…Purée, doit t’il se dire, chez qui suis-je tombe… ?’)
Puis, il entendra encore ‘…E’ye ijjé yé ouldi, nemchiou nââm’lou ménè ménè…. ! Viens mon petit on va se promener…. !’ Encore ‘..E’yé ijé khoud el ney’néEEE… ! Viens manger ta soupe ( mta e’li habli el douni ou i krani….Une soupe tellement fade que je ne la souhaite pas à mon pire ennemi n’en veut pas…lol)
Le petit commence à balbutier qqs mots volés par çi par là chez son pére, sa maman, sa méme, son oncle sa tante...
Il apprendra instinctivement..
‘…Yé mââ…Yé baa…( Maman, papa) tjs en judéo arabe ( plus tard sa maman lui dira ‘…Yatic el mââ ouel bââ...!' en rigolant bien sur.
Le petit prospecte dc la maison, il n’ira pas loin de toutes les façons au vu de l’espace qui lui est attribué. Il découvre le balcon, il entre tjs en rampant, fait entrer sa tête d’entre les barreaux et il a tout le loisir à entendre les bruits de la rue, de voir passer d’autres gens, d’entendre des échos etc…Il prend conscience, qu’il n’est pas seul dans l’appartement. Il existe donc des gens, un monde au dehors...? Se dit t'il.
Des cris se font entendre par le balcon, le bébé pleure, il n’arrive plus à sortir la tête d’entre les barreaux…Sa maman accourt avec un ‘…NOMCHI KOBARRA ALLA RASS MTA OULDI… !(Que je parte en sacrifice pour la tête de mon fils… !’)
Le goulettois est déjà entreprenant, il n’a pas peur, il ose passer la tête par les barreaux à l’insu de ses parents. Téméraire, il le sera plus tard….
A Suivre…
Chapitre 2°
Dés sa naissance, le jeune goulettois attendra qqs jours avant d’être nommé surtout chez les juifs….Dans tous les cas, le premier garçon aura le nom du papy du papa, si c’est une fille celui de la mamie….Mais en attendant ce choix définitif il se nommera GOULOT DE L’OUED Halk’ouedi…. ! C’est tjs mieux que de rester sans rien;
Donc il n’a pas de parc, pas de doudou, il déambule sous la surveillance de la mémé. Qui de temps en temps lui lance ‘…Oui méchi ye ouldi… ?( Où vas-tu mon fils…) Là le ‘Yah’bou( celui qui rampe) entend pour la première fois,un langage barbare…’…Purée, doit t’il se dire, chez qui suis-je tombe… ?’)
Puis, il entendra encore ‘…E’ye ijjé yé ouldi, nemchiou nââm’lou ménè ménè…. ! Viens mon petit on va se promener…. !’ Encore ‘..E’yé ijé khoud el ney’néEEE… ! Viens manger ta soupe ( mta e’li habli el douni ou i krani….Une soupe tellement fade que je ne la souhaite pas à mon pire ennemi n’en veut pas…lol)
Le petit commence à balbutier qqs mots volés par çi par là chez son pére, sa maman, sa méme, son oncle sa tante...
Il apprendra instinctivement..
‘…Yé mââ…Yé baa…( Maman, papa) tjs en judéo arabe ( plus tard sa maman lui dira ‘…Yatic el mââ ouel bââ...!' en rigolant bien sur.
Le petit prospecte dc la maison, il n’ira pas loin de toutes les façons au vu de l’espace qui lui est attribué. Il découvre le balcon, il entre tjs en rampant, fait entrer sa tête d’entre les barreaux et il a tout le loisir à entendre les bruits de la rue, de voir passer d’autres gens, d’entendre des échos etc…Il prend conscience, qu’il n’est pas seul dans l’appartement. Il existe donc des gens, un monde au dehors...? Se dit t'il.
Des cris se font entendre par le balcon, le bébé pleure, il n’arrive plus à sortir la tête d’entre les barreaux…Sa maman accourt avec un ‘…NOMCHI KOBARRA ALLA RASS MTA OULDI… !(Que je parte en sacrifice pour la tête de mon fils… !’)
Le goulettois est déjà entreprenant, il n’a pas peur, il ose passer la tête par les barreaux à l’insu de ses parents. Téméraire, il le sera plus tard….
A Suivre…
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 08 avril 2015, 12:24 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
La fin du règne Napoléon entraina un recul de la liberté des juifs. Ce n’est qu’en 1830 que les juifs retrouvèrent leur liberté en France. Napoléon marqua un tournant dans l’histoire du judaïsme. Il a été le premier homme d’État moderne a s’être penche avec bienveillance sur les problèmes du peuple juif. Les juifs reconnaissants composent une prière en son honneur, cette prière était insérée dans les missels de toutes les synagogues de France.
Le 10 novembre 1816 le docteur Barry O’Meara,médecin de Napoléon a Saint Hélène, lui avait demande pourquoi il avait donne aux juifs tant d’encouragements, l ’Empereur répondit, je cite :" Je voulais libérer les juifs pour en faire des citoyens a part entière. Ils devaient bénéficier des mêmes avantages que les catholiques et les protestants. J’insistais pour qu’ils soient traites en frères puisque nous sommes tous des héritiers du judaïsme. En outre, je pensais attirer en France un renfort précieux. Ils sont nombreux, ils seraient venus en masse s’installer dans un pays qui leur accordait plus de privilèges que partout ailleurs. Sans les évènements de 1814, bien des juifs de toute l’Europe seraient venus s’établir en France ou liberté, égalité, fraternité leur étaient assures et ou la porte des honneurs leur était ouverte. Ils auraient participé a la grandeur Nationale ".
Pasquale Paoli leur avait donné les mêmes droits que les corses. En 1797, Napoléon Bonaparte en fit des citoyens libres et avait préparé une proclamation pour créer l’État d’Israël...150 ans avant la création de la nation juive en mai 1948.
Le 10 novembre 1816 le docteur Barry O’Meara,médecin de Napoléon a Saint Hélène, lui avait demande pourquoi il avait donne aux juifs tant d’encouragements, l ’Empereur répondit, je cite :" Je voulais libérer les juifs pour en faire des citoyens a part entière. Ils devaient bénéficier des mêmes avantages que les catholiques et les protestants. J’insistais pour qu’ils soient traites en frères puisque nous sommes tous des héritiers du judaïsme. En outre, je pensais attirer en France un renfort précieux. Ils sont nombreux, ils seraient venus en masse s’installer dans un pays qui leur accordait plus de privilèges que partout ailleurs. Sans les évènements de 1814, bien des juifs de toute l’Europe seraient venus s’établir en France ou liberté, égalité, fraternité leur étaient assures et ou la porte des honneurs leur était ouverte. Ils auraient participé a la grandeur Nationale ".
Pasquale Paoli leur avait donné les mêmes droits que les corses. En 1797, Napoléon Bonaparte en fit des citoyens libres et avait préparé une proclamation pour créer l’État d’Israël...150 ans avant la création de la nation juive en mai 1948.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 10 avril 2015, 02:11 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Bien, cet écrit est bien de moi, bien antérieur à mes écrits sur la Goulette qui ont étè publiés au tout début en 2000 sur Harrisa. com. Ce document fut donc adressé à Elie Alla dans les années 1995 96 et suivants. Je suis scotché par cet appel aux Goulettois...Merci Elie.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 10 avril 2015, 02:50 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Ernestina La jeune fille du quai....4°
Toute ressemblance avec des personnes connues n’est que fortuite.
Roman.
Ernestina La jeune fille du quai.
(Première parution le 6/04/20 Heures)
Supports, mon mur et dans RECITS, PROSES VERS ETC…. Si tu veux faire mon bonheur) et dans le salon de mon amie Poète…JO…Coijmans..( Voir fichiers afin de bien suivre la trame)
CHAPITRE 4°
Hélas, elle ne réapparait pas le dimanche suivant. Encore moins le dimanche d’après.
Miné par la curiosité, et sachant où la jeune fille habite, une idée folle vient flirter son esprit troublé…Vincenzo veut aller à sa rencontre, le matin de la messe du dimanche.
Il met son projet à exécution. Il se vêt d’un beau costume de circonstance, noue sa cravate, pose un chapeau melon sur ton chef, plaque ses cheveux avec de la gomina, et le voilà notre dandy en tous points parfaits.
Il rentre alors que la nef est pleine. Un silence imposant règne tandis que le prêtre Chini se prépare à faire son sermon.
Vincenzo marche dans l’allée centrale et ses bruits de chaussures martèlent les carreaux.
Les fidèles le voient passer et s’étonnent de sa présence.
Son chapeau est dans sa main droite. Il fait une génuflexion de circonstance pour plaire à tous ces vieillards et ‘vieillardes’. Il se signe tout en pensant non point à la Vierge ou au Christ mais à sa ‘petite amie’.
Vincenzo la cherche des yeux.
Enfin, il la voit assise en compagnie de son papa. Un chapelet entre les mains.
Le jeune homme s’arrête devant la travée visée, demande pardon aux prieurs du dimanche afin de lui faire un passage, écrasant sur son passage qqs chaussures usées.
Ernestina le voit venir vers elle. Elle tremble de tout son corps, évite de le regarder. Son regard est plutôt planté sur celui de la Madonne qui lui sourit.
Vincenzo serre la main de son employé et lui demande la permission de s’assoir.
Ernesrtina est figée. Elle ne voit que la SAINTE VIERGE.
Il a ose l’impensable, se frayer un chemin dans le rang pour rejoindre la jeune fille qui peine à contenir son désarroi.
A Suivre…
Toute ressemblance avec des personnes connues n’est que fortuite.
Roman.
Ernestina La jeune fille du quai.
(Première parution le 6/04/20 Heures)
Supports, mon mur et dans RECITS, PROSES VERS ETC…. Si tu veux faire mon bonheur) et dans le salon de mon amie Poète…JO…Coijmans..( Voir fichiers afin de bien suivre la trame)
CHAPITRE 4°
Hélas, elle ne réapparait pas le dimanche suivant. Encore moins le dimanche d’après.
Miné par la curiosité, et sachant où la jeune fille habite, une idée folle vient flirter son esprit troublé…Vincenzo veut aller à sa rencontre, le matin de la messe du dimanche.
Il met son projet à exécution. Il se vêt d’un beau costume de circonstance, noue sa cravate, pose un chapeau melon sur ton chef, plaque ses cheveux avec de la gomina, et le voilà notre dandy en tous points parfaits.
Il rentre alors que la nef est pleine. Un silence imposant règne tandis que le prêtre Chini se prépare à faire son sermon.
Vincenzo marche dans l’allée centrale et ses bruits de chaussures martèlent les carreaux.
Les fidèles le voient passer et s’étonnent de sa présence.
Son chapeau est dans sa main droite. Il fait une génuflexion de circonstance pour plaire à tous ces vieillards et ‘vieillardes’. Il se signe tout en pensant non point à la Vierge ou au Christ mais à sa ‘petite amie’.
Vincenzo la cherche des yeux.
Enfin, il la voit assise en compagnie de son papa. Un chapelet entre les mains.
Le jeune homme s’arrête devant la travée visée, demande pardon aux prieurs du dimanche afin de lui faire un passage, écrasant sur son passage qqs chaussures usées.
Ernestina le voit venir vers elle. Elle tremble de tout son corps, évite de le regarder. Son regard est plutôt planté sur celui de la Madonne qui lui sourit.
Vincenzo serre la main de son employé et lui demande la permission de s’assoir.
Ernesrtina est figée. Elle ne voit que la SAINTE VIERGE.
Il a ose l’impensable, se frayer un chemin dans le rang pour rejoindre la jeune fille qui peine à contenir son désarroi.
A Suivre…
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 01 mai 2015, 12:04 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 01 mai 2015, 12:31 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
SEISME AU NEPAL...LE SAVOIR FAIRE ISRAELIENS qui ne se contente pas de faire de la figuration....
Sur Europe 1 ce soir, le témoignage d'un groupe de français sauvé par une poignée d'israéliens qui les ont épatés par leur savoir-faire notamment en "fabriquant" des bouteilles d'eau parfaitement filtrées et potables à partir de blocs pris dans la roche : "ils se sont très bien occupés de nous etc ...."
Normal me diriez vous, ils ont apprit celà de chez MOISE.
Sur Europe 1 ce soir, le témoignage d'un groupe de français sauvé par une poignée d'israéliens qui les ont épatés par leur savoir-faire notamment en "fabriquant" des bouteilles d'eau parfaitement filtrées et potables à partir de blocs pris dans la roche : "ils se sont très bien occupés de nous etc ...."
Normal me diriez vous, ils ont apprit celà de chez MOISE.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 01 mai 2015, 13:31 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Notre amie Elsa est de nouveau Mamie d'un petit garçon dans le foyer de sa fille en Israel.
Bébé,
Tu es né sous les chants d’ petits grelots…
En ce premier jour de la fête du Muguet…
Il est porteur de chance et de bonheur
Et je te dirais même plus Petit,
Qu’il fut crée selon la légende au Mont Parnasse…
Petit,
Que ta parnassa soit grande,
Que tu sois le rayon de soleil
Dans ta maison sous les yeux
Attendris de tes parents ravis.
Savta Elsa, mille pécé per la tua figlia.
Tu es né sous les chants d’ petits grelots…
En ce premier jour de la fête du Muguet…
Il est porteur de chance et de bonheur
Et je te dirais même plus Petit,
Qu’il fut crée selon la légende au Mont Parnasse…
Petit,
Que ta parnassa soit grande,
Que tu sois le rayon de soleil
Dans ta maison sous les yeux
Attendris de tes parents ravis.
Savta Elsa, mille pécé per la tua figlia.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 01 mai 2015, 13:33 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 02 mai 2015, 12:04 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Image d’une époque révolue
Où l’on voit des indigènes
Debout, gmaï'zin, assis
Selon la formule consacrée
Des français d’autrefois,
Les colonialistes.
Merveilleux indigènes en tenue traditionnelle
Épiant la mer du bouraz.
Au loin une felouque, voiles dévoilées,
S’aligne vers l’entrée du canal.
Dans son ventre, le menu frettin
D’une pêche incertaine.
La sentinelle veille,debout, sur ses pieds fragiles, malmenée par les vents d’ouest et d’est…
Bisée par la rage des vagues, elle tient bon sur son socle de béton.
Pièces jointes:
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 02 mai 2015, 12:50 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Je veux bien donner un titre à cette anecdote, pour le moment rien ne m’inspire mais je vous la raconte.
Elle est toute fraiche. Elle date d’hier.
Dans ma boutique, y’a pas que des noires, noirs, qui fréquentent notre espace, il arrive que des touristes rentrent pour demander le chemin qui mène à La Basilique du SACRE CŒUR qui, dans qqs années si Allah le veut, sera LA MOSQUEE DU CALB EL MOKADESS….
Un monsieur, accompagné par trois autres compagnons, dont une femme couleur mat, semble chercher qq chose. Au bout d’un quart d’heure, il se présente à la caisse avec une boite d’encens en bâtonnets, un pendule, de l’encens d’église plus des pastilles de charbons en sachet.
Je regarde la boite d’encens et je vois un Magen David imprimé, je ne dis rien mais lui me dit ‘….Je suis originaire d’une grande famille juive d’Egypte, d’une ancienne tribu (il me donne le nom, mais hélas, je ne l’ai pas retenue), mes parents ont fui les persécutions des juifs en 43,44, 45 pour venir s’installer à Paris après la guerre… !...Je suis voyant ici… !’ ‘…Je suppose que vous ne pratiquez pas... ?’…Il sourit…’…Vous savez j’ai 56 ans et je sus papi… Mon petit fils à 6 ans…Une autre 5 …!’ ‘…Vous êtes bien jeune.. !’ ‘…Mon grand fils, a 35 ans… !...l’autre 28 marié et un autre…25 célibataire… !’ ‘…Mais on ne le dirait pas…Monsieur… ! Dites moi vos petits enfants, savent que vous êtes juif… ? Vous leur en avez parlé… ? Là il me regarde sans rien dire.
‘…Si vos parent étaient encore vivants surement que vos petits enfants auraient vu chez eux, une Menora, des livres de torah, mais chez vous, lorsqu’ils viennent vous voir, vous leur avez parlé de vos origines… ?
Il détourne la tête. Il semble ému. ‘…Leur maman trouverait t’elle à redire, si un jour, vous faites semblant de passer devant une grande syna et que vous faites rentrer vos petits enfants pour visiter une syna… ? Il me répond ‘…Non, elle est très ouverte ma belle fille… !’ ‘…Alors pourquoi ne pas les faire entrer par exemple lors d’un office de vendredi soir afin qu’il se rende compte, par curiosité qui ils sont vraiment…. ?? Là le monsieur semble très ému. ‘ …Je n’ai ais jamais pensé… !’Il me regarde intensément, et je sens monter en lui, un grand frisson…’…Monsieur, je ne sais quoi vous dire, je suis scotché par ce que vous me dites… !’ ‘…Vous devez au moins, oui au moins, leur parler de cela… !..Et puis sans doute qu’un jour, ils tiendront une bougie dans la main pour perpétuer ce que vous êtes vraiment… !’
Il a mit cinq minutes à me dire ‘…Merci…Merci… !’ Sans arrêt…. Mon frère était témoin, dix fois à nous congratuler et à la fin nous nous sommes quittés sur un SHABAT CHALLOM. Chose qu’il n’a surement pas entendu depuis des années…
Le titre, je l’ai trouvé ‘…CHABATH CHALLOM…
HAVER.. !’
Elle est toute fraiche. Elle date d’hier.
Dans ma boutique, y’a pas que des noires, noirs, qui fréquentent notre espace, il arrive que des touristes rentrent pour demander le chemin qui mène à La Basilique du SACRE CŒUR qui, dans qqs années si Allah le veut, sera LA MOSQUEE DU CALB EL MOKADESS….
Un monsieur, accompagné par trois autres compagnons, dont une femme couleur mat, semble chercher qq chose. Au bout d’un quart d’heure, il se présente à la caisse avec une boite d’encens en bâtonnets, un pendule, de l’encens d’église plus des pastilles de charbons en sachet.
Je regarde la boite d’encens et je vois un Magen David imprimé, je ne dis rien mais lui me dit ‘….Je suis originaire d’une grande famille juive d’Egypte, d’une ancienne tribu (il me donne le nom, mais hélas, je ne l’ai pas retenue), mes parents ont fui les persécutions des juifs en 43,44, 45 pour venir s’installer à Paris après la guerre… !...Je suis voyant ici… !’ ‘…Je suppose que vous ne pratiquez pas... ?’…Il sourit…’…Vous savez j’ai 56 ans et je sus papi… Mon petit fils à 6 ans…Une autre 5 …!’ ‘…Vous êtes bien jeune.. !’ ‘…Mon grand fils, a 35 ans… !...l’autre 28 marié et un autre…25 célibataire… !’ ‘…Mais on ne le dirait pas…Monsieur… ! Dites moi vos petits enfants, savent que vous êtes juif… ? Vous leur en avez parlé… ? Là il me regarde sans rien dire.
‘…Si vos parent étaient encore vivants surement que vos petits enfants auraient vu chez eux, une Menora, des livres de torah, mais chez vous, lorsqu’ils viennent vous voir, vous leur avez parlé de vos origines… ?
Il détourne la tête. Il semble ému. ‘…Leur maman trouverait t’elle à redire, si un jour, vous faites semblant de passer devant une grande syna et que vous faites rentrer vos petits enfants pour visiter une syna… ? Il me répond ‘…Non, elle est très ouverte ma belle fille… !’ ‘…Alors pourquoi ne pas les faire entrer par exemple lors d’un office de vendredi soir afin qu’il se rende compte, par curiosité qui ils sont vraiment…. ?? Là le monsieur semble très ému. ‘ …Je n’ai ais jamais pensé… !’Il me regarde intensément, et je sens monter en lui, un grand frisson…’…Monsieur, je ne sais quoi vous dire, je suis scotché par ce que vous me dites… !’ ‘…Vous devez au moins, oui au moins, leur parler de cela… !..Et puis sans doute qu’un jour, ils tiendront une bougie dans la main pour perpétuer ce que vous êtes vraiment… !’
Il a mit cinq minutes à me dire ‘…Merci…Merci… !’ Sans arrêt…. Mon frère était témoin, dix fois à nous congratuler et à la fin nous nous sommes quittés sur un SHABAT CHALLOM. Chose qu’il n’a surement pas entendu depuis des années…
Le titre, je l’ai trouvé ‘…CHABATH CHALLOM…
HAVER.. !’
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