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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mai 2015, 02:13
Aires de jeux…Airs de nos espaces.

Allez dire aux jeunes français de toutes origines qu’est ce que le jeu du TIRE-HAUT… ? Tiro… ? Poser la question à un jeune de banlieue de France et dites lui ‘…Tu connais le HOFRA… ? Le CHARIOT…. ? Le jeu des images… ? Tu as connu notre ancienne bouée… ? As-tu connus la chasse aux serpents… ?’. ..Au jeu de l’arc… ? Au jeu des noyaux… ? Il répondra…’…Ecoute, tu veux un joint… ? As-tu de la thune…. ?’ Lol….

A la Goulette, nous avions de grands espaces, des terrains nus où nous nous rassemblions pour jouer à tout…Un coin pour le foot…Un pour le volley, un pour les toupies etc….C’était tous les jours féries, nous étions à la fête…Sur nos grands espaces… Et cela sentait bon, la jeunesse saine, intelligente, indigente, aux genoux sales, aux mains sentant les algues, aux chaussures pleines de sable….Au cheveux lavés au TFEL….

Aujourd’hui, plus d’espaces libres à la Goulette, tout est construit et sous les dalles de béton, pour ceux qui ont l’oreille fine, ils peuvent tjs entendre les échos de cette belle jeunesse qui, avec le temps, n’a pas oublié ce que veux dire s’amuser sainement et c’était là, la vraie camaraderie.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mai 2015, 02:32
Non mon ami Breytou, Elkaana était le père de Samuel (Shmuel Hanavi).

Mazal tov et Shabbat Shalom
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Pièces jointes:
elkana 1.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mai 2015, 02:39
Albert le petit juif, fus un petit enfant sans calot.

Point de tssissiths qui débordaient à hauteur du ceinturon. Rares sinon étaient ceux qui ont portés ce genre de signes ostentatoires à part le maguen David où bien la croix au cou.

Personne ne nous obligeait dans la rue à mettre les tefs…Il y en avait bien un de père de famille qui invitait des jeunes à venir parler de torah chez lui et qui incitait qqs jeunes amis à faire leur Alya alors que lui et ses enfants n’ont pas bougés de là bas. Il faisait du prosélytisme.

Il donnait des conseils de morale alors que lui était bien au-delà de toutes compassions. Fais ce que je dis mais ne fait pas ce que je fais.
Il sentait l’arnaque à plein nez avec son air débonnaire.

Notre rabbin, par ces agissements, son comportement, nous as dégouté de la fréquentation de la syna de l’Hôpital.

J’étais plus enclin à suivre les petits illustrés qu’à lire le siddour…Il n’y avait pas d’images et un siddour sans image m’était ennuyeux.

Ma grand-mére Meiha me disait souvent ‘..Tebââ él kheyef rabi ou mouché l médien… !’ ‘..Suit celui qui craint D ieu mais pas le religieux… !’ E’li âân’dou seddour toura taht a’bati, arab me’nou… ! Celui qui tient un livre de prières sous ses aisselles, fuit le… !’

Elle savait de quoi, elle parlait ma mémé.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mai 2015, 02:41
MERCI BRAHAM POUR CETTE PRECISION. RANI JEYI AANDEK....NAR khmich.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mai 2015, 06:18
Un chemin comporte deux cotés et si d'un coté il est plein de fleurs et de l'autre plein de saletées et de mauvaises odeurs, la "hohma" est de marcher du cote odorant et agreable a la vue et de s'eloigner du mauvais coté.
Chabbat chalom
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 mai 2015, 11:44
Tebba éli rihtou el beyé...!
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 mai 2015, 13:14
Dans la série MAMAN CHÉRIE….

Z’euro est arrivé.

‘…Yé ouldi, mchit él marché, ou chrit chwi’ye ghé’le…( Je suis allé au marché et j’ai acheté un peu de fruits… !’)
‘…Saha… !’
‘…Brabbi kolli, ââ’ti’tou khem’chin euros radli arbayin euros… !( Je t’en prie dis moi, je lui ai donné 50 € il m’a rendu 40 €… ! Est-ce juste… ?’ Le ticket marque 43 €… !
‘…Mais je ne sais pas ce que tu as acheté comme fruits, en tenant compte qu’ un € est égale à 6 francs 55 donc tu multiplies 1 € par 6€ 55 dc 2 € font le double…Alors toi tu as donné 50 € soit 325 anciens francs et quelques et il t’a rendu 43 € soit 261 francs et qqs..
Tu as donc payé 7 € soit 45 francs 85 cts… ! il t’a rendu combien … ?’
‘…Il m’a rendu 40 €…
‘…Il t’a rendu en plus alors, le pauvre égyptien il s’est trompé, tu dois aller lui rendre la différence… ! SOIT 3 €… !’

‘…Oualiye el ftour cayad i tah’rac.. !’ (‘….Olalala, le déjeuner est en train de brûler.. !’)



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 mai 2015, 14:13
Tout feu
Tout flamme
Est l’horizon de mon pays

Au soleil couchant…
Les oiseaux se taisent.
Le grillon se réveille
Le jasmin est éclos.
Et sur nos oreilles
Il posera ses pétales blanches.

‘…Oui oui… !’ le marchand de cacahuètes
Pieds nus à crédit va passer chez ses débiteurs.
Le Café Vert s’éclaire et par ses néons
Une verte clarté réchauffe le lézard.

Maguy est déjà prête,
Adèle aussi, son Julot
L’attend qq part, loin des regards.

La nuit est sereine
Et sur la piste de l’Olivier
Sââd talque la piste.

Dans qqs heures,
Ils seront tous là
Les bronzés et les midinettes
En mini, un verre à la main.
La soirée peut commencer.

Fais sortir tes moutons
Yé si Mohéddine.
Tout feu
Tout flamme
Est l’horizon de mon pays.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 mai 2015, 00:26
AVANT ET APRE 67.

Comment ceux ou celles qui sont partis ailleurs,qqs semaines ou mois après 67 peuvent t’ils parler quand ils elles ignorent cet après là, que fut cette période … ?

Ils, elles n’ont pas vécu cet après là. Cet après là qui fut l’émergence d’une nouvelle jeunesse goulettoise. Gébèration du kif, représentée par des jeunes comme mon jeune frère, comme ses amis qui sont restés encore qqs années.

Avant 67, c’est vrai nous sautions bien haut, après 67 aussi, ensuite le saut, dû à mon âge a diminué, pour laisser place maintenant à un saut statique, à une lefta.

Je rappelle que dans les années 65..66..67 nous avions importé mr MAX FITOUSSI joueur de volley accompli, avec son bouc, et à ma connaissance, il n’a rien remarqué de bizarre après son départ en 64, tout était resté tel quel et même bien après, mon ami est devenu un fan de la Tunisie, il n’a rien relevè de ‘tragique’. Il a avait laissé la Goulette tel quel.

L’année 67, pour sa moitié du moins, fut pénible pour ceux et celles qui ont vécus ces événements bien plus que ceux de l’indépendance, bien plus que Bizerte. 73, la guerre de Kippour a marqué aussi notre esprit d’où que bcp de familles juives ont suivi les précédentes déjà installées ailleurs.

En Tunisie, les événements et les crises ne durent pas longtemps parce que le tunisien quel que soit sa tendance, n’est pas enclin à garder en mémoire les mauvais souvenirs, nous, oui, parce que nous sommes des gens de la mémoire.

N’y voyons pas de la rancune de leur part envers nous mais plutôt une addiction personnelle à tout ce qui nous fait mal.

Si aujourd’hui, nous sommes témoins de dérapages verbaux ou signes ostentatoires venant d’une jeunesse mal dans sa peau, il faut savoir que l’acné se guérit. Les crises épidermiques sont là aussi pour rappeler à cette jeunesse que leurs parents sont faits d’une autre essence…

Mai 68 ne fut t’elle pas aussi une révolution en France…. ? Qu’en reste-t-il… ? Les gays etc se sont multipliés… ! Les négationnistes aussi....!'

Cette jeunesse tunisienne, tout comme toutes les jeunesses du monde, a tendance à se démarquer de leurs ainés pour montrer qu’elle est là dans la connerie mais comme on dit, jeunesse se passe.

L’adolescence, cela est bien connue, est l’âge de l’idiotie.

Les années d’après 67 furent celles de l’épanouissement pour notre jeunesse juive à Tunis, d’ailleurs, cette jeunesse partie en France pour se perfectionner dans les études, revenait à chaque saison estivale retrouver soleil, plage, ambiance, amies et amis, plus belle et plus instruite.

Elle était libre et rare était la police qui errait du coté de la BARAKA ou du café vert où toutes les familles juives s’en donnaient à cœur joie au café du carrefour de SIDI BOU où les vieux et jeunes musulmans, assis vaquaient tous dans le respect, à leurs occupations.

C’est vrai c’était l’époque de Bourguiba, du BEY’S Palladium…Etc…
Bien après vous, j’ai vécu aussi le bombardement de chott Bourguiba, le QG d’Arafat, l’assassinat de ABOU AYAD…Le drapeau israélien brulé devant notre atelier de marbre par des manifestants enragés, l’émeute du pain…Cela à duré un jour et le lendemain, comme par magie, tout est rentré dans l’ordre. Le tunisien, je le vous dis n’est pas rancunier, il est impulsif, il un homme de la rue qui vocifère en groupe puis se tait.

Voilà pour les détracteurs.

Beaucoup de juifs tunisiens de l’extérieur tablent pour le rapprochement entre ISRAEL et la Tunisie, ils associent leur sentiment à ces deux pays parce qu’ils sont encore attachés à leur pays d’origine mais comment ce rapprochement cela serait-t-il possible lorsqu’on sait que des ‘loups barbus’ agissent dans l’ombre pour saboter leur propre pays… ! Imaginez chers amis, une relation très rapprochée avec Israël qui donnerait prétexte à une autre révolution qui mettrait le pays dans une situation très délicate. Comment s’allier aux ‘sionistes’…Dans pareilles conditions… ? La politique n’est pas une mince affaire, elle est trouble souvent ingrate mais il faut faire avec.

Et puis tant que durera cette affaire palestinienne, rien ne sortira de positif.
A vous l’antenne…C’était Albert de Paris.

Il ne faut pas surtout mélanger cette affaire avec notre amitié légendaire parce nous ignorons les tenants et les aboutissants.

C’est un jeu de marionnettes.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 mai 2015, 01:20
Dans la série MAMAN CHERIE….

Il est 9 heures du matin…

‘…Dring…Dring…Dong…Drong… ! Le téléphone sonne dans la boutique.
C’est maman.
‘…Yé ouldi…Cada en hach calbi i dog dog… ! ( Mon fils, je sens mon Cœur s’emballer…!)
‘…Bonjour Yé Mâââ…. !’
‘…En dalli béch en mout… !’Je crois que je vais mourir… !’
Ca fait plus de 50 ans maman que tu te tu sens mourir.
‘…Lé’jem les EXTRAS SISTOLS… !’
‘…Tant que ce n’est pas des extras terrestres, tu ne mourras pas de si tôt… !’
‘…Ou jedda, oujjé él mokh… ! ( Aussi des maux de têtes … !’)
‘….Ca fait 40 ans que tu les as… !’
‘…Ou jedda, âân’ki béch en mout bi… !’ (Ainsi que ma nuque qui va me tuer… !)

Un client imaginaire rentre.

‘…Monsieur, pardon, oui, je vous écoute… !’
‘…J’ai un souci Mr Albert… !’
‘…Ce matin Monsieur, c’est le début d’une belle journée… !’
‘…Ech ‘bi e’de ye ouldi… ?’ ( Qu’est ce qu’il a celui là, mon fils…?’

Maman qui entend la conversation.

‘…Monsieur, depuis qqs temps, je me sens mal… !’ Le client imaginaire.
‘…Décidemment, une matinée de maux matinaux… !’
‘…Ou jedda, sakââ’ya mkhel’khlin …( En plus je sens mes jambes qui flageolent… !) Ma mère.
‘…J’ai comme des frissons sur tout le corps… !’ le client imaginaire.
‘…Entre vous et ma mère au bout du fil, Monsieur je pressent une matinée de guigne…. !’

‘….Yé ouldi, aderti fél bhar, ca’da en hach kif fourié tââ’li’li mél sââ’kin hatté rassi… !’ (En plus, que mes mots vont dans la mer, (pauvre mer qui supporte tout de ma maman) je sens des montées de chaleur des pieds à la tête… !’)
‘…La ménopause… !’
‘…A 80 ans… ?’
‘…Avec toi maman, y’a pas de pause… !’
‘…Monsieur Albert, hier soir, j’avais l’impression de tomber, le vertige… !’ Le client imaginaire.
‘..Ech’bi el blid e’de ye ouldi… ? Qu’est ce qu’il te veut cet antipathique mon fil… !’ Maman.
‘…Il se plaint de maux… !’

‘…Mérékou, taref, thab en kollok e’ne men habch él TGAM’GUIM ââl sbah… !’ ( Quelle lourdeur, tu veux que je te dise, je ne supporte pas les
Gémissements et les plaintes de bon matin…. !’
‘…Tu n’as fait que cela depuis une heure… !’

Et j’ai raccroché.



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