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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 juin 2015, 11:18
Ce qui remet bcp de choses en question....La théorie des espéces dont tu es si friand, tu es a déjà un en l'éspéces, va sans doute dans qqs années être revue et corrigés...!

Je me suis tjs dit pourquoi est ce que les humains sont faits d'âretes...??? Meye??
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 juin 2015, 11:54
À l’instant ·

Raconter ou étaler sa vie.

Je n’ouvre jamais un sujet ou un débat sans connaissance de cause.
Est-ce que narrer une ambiance d’autrefois chez soi constitue aux yeux de certaines un ennui… ? Est-ce parler en judéo tunisien enfreint t’il une règle interdite…. ?
Parler des meubles, de l’espace exigüe, de son ancienne cour, des cordes à linge serait-t-il un acte impropre à la consommation visuelle… ?
‘…Tu étales ta vie Albert, alors que personne ne s’y intéresse surtout qd tu parles en judéo… !’ Voici donc l’intérêt que porte une amie qui bien souvent a cliqué ‘…J’aime’ sur mes posts et qui a même échangé des commentaires avec moi en public.
Je vous laisse apprécier son commentaire envoyé en MP.
Si encore j’avais un secret tout le monde l’aurai su…Rien ne se cachait à la Goulette, tout se savait avant même que la rumeur s’installe ( l’achon ara).
J’ai eu la chance de ne pas avoir de secrets de famille. Et même si j’en avais eu, ils auraient vite fait de faire le tour du monde.
Je peux vous assurer que je n’ai rien à cacher, ni château, ni immeubles, ni yacht, rien qui puisse m’envier.
Je n’irai pas bien sur à vous instruire de l’heure où je p ars aux toilettes.
Je détiens bien sur qqs confidences d’amis et amies sincères comme eux détiennent les miens, je les reçois avec bienveillance et vice versa mais à les dévoiler ce serait trahir la confiance qu’ils portent en moi. Et que je porte en eux.
Si je dois raconter des secrets de familles que j’ai connus, ce n’est pas par envie de les raconter mais pour montrer combien certains cours de la vie peuvent servir d’exemples.
Et jamais je n’ai cité leur nom ou prénoms.

Ma vie d’enfance, d’adolescence et celle de ma famille ne porte en aucun cas préjudice au déroulement de ce qui me reste à vivre.

J’en suis fier de mes frères, de mes parents, de mes aïeux même si je ne les ai pas connus.

Des amis (ies) sincères d’ailleurs se reconnaissent dans mes écrits et partagent mes sentiments sans aller à l’insulte ou à la grossièreté.

Par contre, ceux et celles qui n’osent pas raconter des tranches de leur vie ont sans doute qqs choses à se reprocher mais personne ne viendra leur demander des détails.

Lorsqu’un écrivain, un scribouillard kiffe à raconter ses états d’âmes, ne les comprennent que ceux ou celles qui ont du cœur.

Je lis à longueur de journées des vers, des proses, des poèmes qui sous entendent la souffrance, la douleur, le mal être, leur vie en strophes, en catastrophes, croyez vous que je vais leur dire ‘…Euf…Ta vie ne nous intéresse pas… ?

Les incapables devraient se taire et dire merci à ceux et celles qui sont biens heureux de sortir de l’ennui dans lequel ils elles vivent..

Shallom.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 juin 2015, 13:44
La place du village.

Reste l’endroit d’attractions le plus représentatif d’une société en mal de se faire connaitre.

L’endroit idéal qui offre aux villageois des hameaux voisins l’occasion d’échanger, de vendredi de s’exhiber, de faire amples connaissances et parfois de s’inviter.

Les hommes avaient leur taverne, leurs choppes de bières ou de vin, avachis sur les tables en bois, assis sur des bancs durs, ils se raconter souvent des histoires salaces. Le regard éméchè.

Me voilà donc rêver en arrière, incapable de prédire l’avenir, je plante donc mon décor sur cet endroit mythique, que seuls les tunisois, devenus kherrédinois pour un trimestre, et goulettois connus, que je nomme Le CAFE VERT.

Nos anciens se mettaient au vert, dans cette place, une portion de la Goulette où tous les cancans allaient bon train.

L’Âme juive était si bien installée là bas que personne ne peut le nier.
Le jour où cette Âme a disparue Le Café Vert changea de statu, il devient restaurant.

L’Ame juive immigra ailleurs, du coté de Belleville, Gambetta, Voltaire et Nation etc…Sans oublier Ménilmontant et puis la voilà encore se déplacer vers Israël et principalement au Kikar de Natanya.

Lorsque l’italien pêcheur, le maltais avec sa calèche et son lait ou le gitan avec sa tondeuse à chien, s’en alla là encore LA PICCOLA CHICHILIA perdit de son charme.

Beaucou d'Âmes se sont égarées ailleurs.

La question est de savoir si ces âmes déménagées ont signé l’acte de mort d’une Goulette qui se voulait être une ville cosmopolite.

A cela, tous les hommes sincères et de bonne volonté répondront oui.

En perdant nos places, La Goulette a perdu une partie de son Âme.

La richesse d’une ville reste sa diversité.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 juin 2015, 13:52
Par Valérie Simeoni...MA FILLE...Posté sur '...QD TU FAIS TON ALYA...!"
23 min

Quand tu prends un bain de soleil made in Israel.

Il est 14h sur la plage de Hadera.
Ma serviette de plage, les enfants pas très loin et les yeux fermés laissant le soleil parfaire ce bronzage que j'entretiens depuis maintenant quelques semaines...

Tous les chabat, direction la playa. Mais cette semaine, particulièrement, j'ai vraiment kiffé. Je suis entouré par les israéliens qui savent vraiment vivre à la plage: musique à fond, les tables, les chaises, les éclats de rires, les parties de foot, les jeunes filles qui dandinent, les bébés qui barbotent et ça chante, ça rit et ça joue en hebreu!

Je me laisse porter par ce flot de vie, de gaité et d'insouciance le temps de fermer mes yeux.
Je me vois organiser une zumba géante sur "happy" avec toutes les filles avec moi, verres à la main façon "i m sexy and i know it"!

Il n'y a aucun autre endroit sur terre où j'aimerais être à ce moment là.
Je suis en Israel, plus beau pays du monde. Je danse sur mon drapeau bleu et blanc, mon tapis volant qui me rend heureuse depuis presqu'un an.

Où sont passées les peurs qui me hantaient avant de faire mon alyah? Où sont passées mes larmes lorsque je quittais la famille pour faire ce choix de fou?
Plus rien. Tout s'est envolé dès que mon pied s'est posé à l'aéroport Ben Gourion.

Et depuis, à chaque jour et chaque seconde, tout me prouve à quel point je suis à ma place, plus juive que jamais, plus libre qu'avant, sans militaire pour nous protéger, sans leurs regards quand mon fils portait la kippa, sans la gêne de dire Chabat Chalom haut et fort.

A vous tous qui hésitez encore, n'ayez pas peur: il n'y a rien de plus puissant que de vivre ici, rien de plus enivrant et de plus juste.

Chacun a son histoire, ses besoins et ses cultures mais on a tous une terre commune: Israël.
Et elle n'attend plus que vous.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juin 2015, 02:06
La fin des GROUPES… ??? SUR F.B

Face Book s’est présenté comme une fenêtre universelle ouverte sur le monde.
Chacun de ses membres a son mur. Son espace propre dans lequel il publie des infos politiques, des photos personnelles, des articles de presse des vidéos Etc….
Des amis connus ou inconnus échangent donc leurs avis sur les murs.
Certains, certaines ont ce qu’on appelle des murs ouverts alors que d’autre sont fermés.

Au début, beaucoup de membres avaient un profil d’ombre, inconnus ce qui leur permettait de publier dans l’anonymat alors que d’autres osaient mettre leur vrai profil avec nom et prénom.

Le blog personnel est né en 2005 peut être avant mais FB a encouragé le système.
Or, un site bien avant lui a donné le départ du blog…C’est Harissa.Com.
Un serveur ouvert aux TUNISIENS…A leurs souvenirs au départ qui peu à peu s’est transformé en arène politique au fil du temps. Ce qui ne correspondait pas du tout au sujet énoncé.

Devant ce que j’estimais être un détournement du sujet, un ami me crée LE PTB.
Un blog personnel ouvert à tout le monde. Et là, ce n’est plus de la politique mais bien un espace de souvenirs oubliés remis au gout du jour.

Depuis un certain nombre d’années, des groupes sur FB se sont ouverts. Pour tout les gouts délicieux et rancœurs, de haine aussi.

Des groupes ont annoncé leur couleur. Des groupes d’amis, des cercles d’amis avec ‘une constitution’ bien précise sur des sujets précis à débattre, mais qui ont réalité sont devenus par moment échanges hors sujets, parce que des membres ont détourné à leur profit, ont imposé selon leur volonté la rubrique en une cour personnelle, où tout et rien est publié. Non conforme aux règles qui régissent une rubrique.

Les groupes dits de société s’essoufflent, la pkaila s’épuise et toutes les recettes tunisiennes dites et redites ne finissent pas de lasser.

Des groupes d’infos, de politique par contre sont assez suivis par des personnes qui savent débattre à bon escient.

Les groupes d’images sportives avec photos et commentaires tiennent la route.
Les groupes de photos d’amis d’amies suscitent la curiosité des anciens.

De mon mur, j’en ai fais un théâtre où l’on trouve le drôle, le burlesque, le sérieux, le tmenik, le ballout etc....Bref tout ce qui à un rapport avec notre essence juive tune. Un espace diversifiant aussi large que possible afin que chacun chacune y trouve son compte. Cet espace est ouvert et chacun de vous à le devoir de partager sans modération ce qui les intéresse.

Telle est la loi du partage.

PUB...PUB...PUB....

Suivez donc Albert Breitou dans ses délires. Ils ne font de mal à personne.

Je pense que le retour du blog personnel peut revenir d’une autre manière à condition qu’il devienne intéressant et profite à tous, qu’il réponde à une pensée collective dont nous les tunes avons le secret.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juin 2015, 04:04
Les bancs à la Goulette.

Aussi paradoxale que cela puisse l’être, la Goulette n’avait pas de bancs publics.
Non point que les goulettois fussent de grands marcheurs mais c’est que les chaises Des cafés faisaient fonction de stations de repos.

En France, dés que vous posez vos fesses sur une chaise de café, le garçon est
Déjà là pour recevoir la commande.

Chez nous là bas, bien au contraire la vieille ou le vieux disait

‘…Noc’yad chwiyé ye ouldi… !’ (Juste que je me repose mon fils…!’)
Ce à quoi le jeune répondait par un ‘..Ok’yad yé mimti hatté e’li thab…Loucen
Thab en jibléc kech mé… !’ (Reste autant que tu veux maman, si tu veux, je te sers
Un verre d’eau.)

Par contre si c’est une jeune fille de 18 ans, un peu fatiguée, le garçon l'invitera...
‘…Loucen thab en hattec ââla haj’ri… ! Fouk rassi… !’ Si tu veux, je te fais asseoir
Sur mes genoux ou sur ma tête… !’ Et la jeune de répondre avec sourire
‘ Yatic dega, amin.. !’ Qu’il t’arrive une petite casse lol)

Cette mentalité du pays ne se retrouve nulle part ailleurs que chez nous et pour cause

Le respect envers le vieux et la vieille passe avant toutes affaires commerciales.
Aussi bien chez les juifs tunes que chez les tunisiens.

J’ai même été témoin de ces jeunes qui au sortir du marché venait prendre
Le couffin d’une vieille ou d’un vieux voisin pour l’accompagner chez lui sans
Rien demander ou prendre à part de recevoir de la vieille juive ou vieux un
‘…En challah terb’ah yé oulidi… !’

Dites moi si à New York ou à Paris vous trouvez de tels comportements.
Dou’wiou


( Parole)
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juin 2015, 04:59

De la race des Seigneurs.

Un seigneur se reconnait lorsque du haut de son donjon
Il apparait tout beau, ben enguirlandés

, bien en armes, portant son écu et ses écussons, ses armories, devant sa poitrine, son épée bref toute sa quincaillerie pour imposer son statu aux gueux qui suent la misère de leurs pores.

Qui donc était Seigneur chez nous…. ?

Juste tout le monde avec comme seule armure, soit un bégaiement approprié, soit une tare bien modeste, soit un handicap visible mais tjrs avec le sourire, soit une normalité qui se découvre plus tard comme anormal.

Un Seigneur goulettois portant des nippes…Un ballon sous le bras,
Une canne à pêche, pour les nantis un harpon mais pas une arbalète,
Un chapeau de paille au lieu d’un casque, bref un attirail que tout goulettois
Modeste s’enorgueillit de porter.

‘..Armand Charles De Miromenil, duc de CASTAGNETTE y’en avait pas.

Y’avait P’tit Gosse prince de la tfara, Miro le guetteur, tjs les mains dans les poches
Au Tgm, collé aux jeunes filles, Batata Duc investi dans le foot…Feu FOLLET….Archiduc de la ‘driblette’ et du fen….Suzanne Comtesse de la Glibette …Nino cinéaste à mi temps….Tayo photographe…Etc…Tous reconnus descendants d’une lignée soit de bouchers, soit de menuisiers, de coiffeurs, de pêcheurs, de cons, de rigolos. Descendants des grandes dynasties dont je cherche encore la généalogie.

Un seigneur est reconnu pour ces faits de guerre et sur ces conquêtes…

Nous nous étions reconnus comme des rabats-joie, sportifs pêcheurs,
Emmerdeurs, provocateurs bref tout ce qui fait une véritable seigneurie,
Prouvez-moi le contraire….Lol.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juin 2015, 09:45
Breitou continue de raconter tes souvenirs, proches ou lointains, d'Afrique ou du Monde, de famille ou de boutiques, réels, ésotériques, enjolivés ou simplement inventés en vagabondant dans ton cerveau créateur.

On les reconnait dès les premières phrases, de même que les bons élèves savaient donner le nom de l'auteur de la dictée avant que le professeur la termine.

Ils ne me laisseront jamais de marbre.

Je ne fréquentais La Goulette que quelques journées durant les mois d'été avec des copains, en rentrant le soir. Avec tes récits je la connais comme si j'y avais vécu.

Sans toi, ni ADRA, ni HARISSA n'auraient été les mêmes.

Tu as créé le blog avant l'heure, bien avant qu'il ne devienne définitivement un leurre.

P.S. Le traitement de texte du commentaire signale Goulette comme incorrect. Il propose le choix entre : Roulette, Poulette, Boulette, Houlette, Gaulette. Je pense que tous ces mots s'appliquent à La Goulette, même la gaulette pour cueillir les figues de barbarie.


Pièces jointes:
cueillette-de-figues-de-barbarie-C.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 juin 2015, 13:01
Lol, tu sais bien Meyer je suis un récidiviste des souvenirs.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 juin 2015, 13:01


AU BOUT DE MA GAULETTE....

Petits détails d’ambiance au Café Vert.

Un rituel s’était installé au Café Vert.

Une moitié de la terrasse pour les femmes tunisoises, bien enjolivées, rutilantes, et prêtes à bavarder sur tout. L’autre moitié pour les jeunes.

Sauf que, dans cette partie, dans un coin, il y avait les amies de Madame DANA.
Mr Chouchou son mari aimait par contre s’asseoir entre les deux parties en compagnie de Max mon frère ou de Sion…A part eux, Chouchou ne s’asseyait avec personne.

Au centre du CAFÉ VERT, du moins pour une trentaine de minutes, les joueurs
Kheredinois, tous en sueur venait refaire leur match en accusant celui là ou celui çi d’avoir été nul surtout quand le grand ténor COCO SECKANAZI perdait.
Sans oublier NANI BOUBLIL.

Tjs en maillot bleu bien mouillé, en chaussures de foot, sa mèche en bataille
Notre ami Coco était l’attraction du moment alors que notre ami Younés, goal
En prenait pour son grade, qd Coco parle tout le monde se tait même Jacky Lam.

Coté femmes, certains époux aimaient à s’associer aux conversations, parfois
Ils se levaient pour détendre leurs oreilles.

Coté Dana, la mémé maternelle, z’al, toute étincelante, mettait un point d’honneur
A sa tenue. Elle était tjs chic…Et surtout pleine d’entrain. D’où que sa fille Jasmine venait de temps à autre calmer ses ardeurs.

Puis, il y avait les jeunes goulettois, presque souvent debout au comptoir en prévision

Du programme de la soirée. Aussi, il y avait de grands cercles d’amis et d’amies
entre les deux espaces, au centre, juste un peu décalé, prés de la fenêtre. Les habitués du 19/ 22 heures qui se retrouvaient plus tard au café du rond point de SIDI BOU. Et là encore presque les mêmes dames accompagnées par leur époux.
Une place bien prisée, celle du parapet qui se trouvait face au Café Vert.

L’attraction de ces après midis là était l’arrivée en décapotable bleue de quatre mousquetaires, Bernard, Simonet,Roger Lelou et Marc Antoine. Dés qu’elles s’asseyaient, le garçon se faisait fort de les placer en première ligne, quitte à faire lever ceux qui depuis trois heures n’ont bu qu’un soda.

Il faut savoir aussi que toutes les familles estivantes, ignoraient le CAFÉ VERT et préféraient kiffer devant le seuil de leur maison.

Ce Café de Légende, fort prisé, fut le lieu de reconnaissance d’une génération qui a trouvé ce dont elle désirait, l’amitié et la fraternité.

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