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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 novembre 2017, 01:43
Les matelas de mes souvenirs.

Hier, je racontais. MIRINDA impose un matelas DAMPUR.

Je me souviens de nos matelas qui ne ressemblaient en rien à ceux d’aujourd’hui… Il y avait deux sortes de matelas...Ceux bourrés à la laine et ceux farcis aux crins.

Dans les deux cas, le matelassier procédait à des coutures sur toutes la largeur du matelas, à équidistances les une des autres, tous les 20 cms, pour éviter que la laine ou le crin ne se déplace à l’intérieur du ghlef, de enveloppe au cours du sommeil.

Celui qui n a jamais dormi sur l’un des deux matelas n’a rien connu du bon sommeil de rêve. D où que jamais, je n’ai rêvé parce que le rêve était impossible qd des brindilles de crin, comme des langues de petites aiguilles de fer venaient pourfendre ma tendre chère juvénile. Je n’ai pas compté le nombre de fois où je suis tombé du lit à force de me retourner et parfois j étais en équilibre à l’horizontale, à cheval entre le bord de mon matelas et celui de mes parents, sommeil du genre passerelle. Ou petit pont de la RIVIERE KWAI….Lei warina EL RAQDA….Au petit matin, tout le monde pensait que j’avais la vérole… De temps à autre, lorsqu’un brin dépassait, je tirais l’extrémité et c est toute une touffe qui sortait par petit bout tant et si bien qu’à la longue se formait des creux, je dormais donc dans le creux du matelas.

Pour les matelas de laine je ne vous raconte pas, les différentes formes que prenaient mon corps….
Au départ, le matelas culminait avec 25 centimètres d’épaisseur, je pouvais surveiller tout un pan de la maison, à l’arrivé juste 10 cms et je ne visionnais que le dessous du lit de mes parents.
En été, c est la COLONISATION de mon lit par des hordes sauvages de BAQUES...Punaises.

Des contingents qui sans répit venaient sucer mon précieux sang...Le mur était sillonné par ces bêtes immondes qui ont fait de moi un martyr...PUNAISE…

Il revenait à mon oncle de vêtir son uniforme de combat pour déloger ces intrus....Parce qu’il fallait déplacer les MOULETS sommiers dans les terrasses et mettre le feu aux ressorts…pour griller la bête.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 novembre 2017, 11:01
LES COINS ET RECOINS…
TREQENS….

Maman, z’al n avait pas de fille à cette époque et pas de domestique. Dans cet ancien appartement aussi étroit qu’une boite de Neffa ( tabac à chiquer) le ménage prenait bcp de temps à maman.
Entre linge, vaisselle ; essuyage etc...Elle passait ses journées à bosser sans interruption.

Vers l’age de 7 ans, elle me donne l’occasion de l’aider, la soulager de certaines taches comme par exemple dépoussiérer les meubles, alors pour les meubles juste une servante et un buffet. Pas de coiffeuse, chez nous ni de miroir suspendu pour se maquiller. Celle qui voulait se maquiller, ma tante Poupée ou Maman, un petit miroir de poche...Tout était simple à la maison.

Au début, elle me montre comment essuyer le sol des chambres….Sans frottoir….Oui à l’ancienne, c’ est à dire le cul en l’air...Et les deux mains dans le torchon...Le seau en fer à mes cotés, une fois à droite une fois à gauche...Notre carrelage était posé à dos d’âne...Comme des vagues, avec des remous, il manquait que l’écho de la mer, et je me serai cru dans une GALÉRÈ. Essuyer des carreaux vétustes, ébréchés, râpeux, n était pas mince affaire...Mais ce qui m’était le plus illogique, c'était d’essuyer les coins et recoins...Et ma grand mère qui me surveillait comme une matonne, lançait de temps à autre un ‘..Mei ten’sech el TRAQEN…. !’ N’oublie pas les coins… !’ A cette époque, je ne blasphémais pas mais aujourd’hui ‘..IN YADDIN EL TRAQEN… !’ juron sur les coins. Un matin de dimanche, je me suis énervé avec ma grand mère….’

‘..QOLLI YE MEME...ENTI CHEF’TEM EL TREQEN… ??? WINEM…. ? ENE KIF EN TABESS….MEN CHOUFCH EL TREQEN… IJE TABESS ENTI OU CHOUFFEM….TEME EL FARCH MT3AÂQ...EL HAQE MTA EL QLECHET...OU TEMA...EL HAQE MTA EL KHIATA...OU TEME...GEUTCH SABOUN…..OU TEMA….MSSIDA MTA EL FIREN….QOLLI QIFFECH THAB EN CHOUF EL TREQEN… ??? LOUCEN JEDDE FI EL BIT OMI TEME...EL GLASS...OU TAHT EL GLASS TEME...VALIJA MTA JOUJOU...OU FOUQ EL VALIJA TEME….EL VALIJE MTA POUPEE...OU FOUK EL VALIJE MTA POUPEE….TEMA… !!

(...Dis moi mémé, tu les vois toi les coins…. ? Ils sont où… ? Moi lorsque je me penche, je ne vois pas les coins...Viens à ma place constater,...il y a ton pied de lit….puis le tiroir de tes chaussettes, plus le tiror de couture, plus un paquet de linge, plus un piège à souris..Alors dis moi comment veux tu que j’atteigne le coin… ? Et dans la chambre de mes parents, il ya l’armoire, et sous l’armoire, la valise de mon oncle, et sur la valise de mon oncle, celle de ma tante, et sur la valise de….. !’)

‘...MNIH….MOUCH LEJJEM EL MCHIH MTA EL TREQEN….///Khelliem MESS’KHRIN… !’
‘ Bon, il suffit, pas la peine d’essuyer les coins...Laisse les sales…!)

Mais je les faisais qd même les TREQENS….Par pure conscience. Mon essuyage était cité souvent en exemple ...Jusqu’à 13 ans ensuite ce fut SAUVEUR qui prit le balai. Et le torchon.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 novembre 2017, 13:12
J’étais loin d’imaginer qu’un ancien ami CLAUDE SITBON pour me faire taire, use de mots moyenâgeux, de ces paroles qui, dans le temps, servaient à faire taire l’autre….Comme par exemple ‘..Euchqoun enti, eli oubouq cen 3âyeb… ( Tu es qui toi, dont le papa était estropié..!) Ou bien ‘..Eli ommoq cenet del yedde… !’) Toi dont la maman était mendiante… !’...Moi j’ai reçu l’extrême onction….hier…SUR FB.
‘...IL EST MARBRIER….il enterre les morts…. !’ Oui, il a raison mon ancien ami….Je fus marbrier, mais je vous assure que le métier n’est pas malhonnête, je vous jure sur D ieu tout puissant qu’il est même honorable, plus qu’honorable parce que mon papa MARBRIER a couvert de leur dernier costume des SANS DENTS. Sans monnaie sonnante et trébuchante...Qui mieux qu’un marbrier connaît la douleur, la peine et le chagrin d’un être cher… ? Si vous saviez de combien d’écoutes tragiques nos oreilles furent égratignés, on ne viendrait pas MÉSESTIMER...MÉPRISER Les deux anciens MARBRIERS que nous fumes MAX et MOI…

Il est vrai aussi que mon papa était un sans dents...Là bas à la HARA….Mais respecté.
Oui c est vrai et je l’ai maintes fois raconté….Nous étions des sans dents...Durant 5 ans.

Quelle honte d’avoir été sans dents… PARDON….MILLE FOIS PARDON chers amis, amies de vous avoir caché que nous fumes des sans dents pas même un râtelier pour croquer notre pain rassis. Il y avait des soirs où nous ne mangions pas à notre faim, nos bols en marbre étaient vides donc nous léchions le vide avec de la mie.. Que dire et rajouter….Notre bain… ? Avec la même eau d’abord MEIHA en premier, puis maman, ensuite papa, moi et le dernier ne faisait pas son bain, il restait sale durant deux mois...D’ailleurs il avait une couleur vert de gris à cause de la crasse sur son visage. Il puait le dernier….Pour nos vêtements, une seule culotte, moi le lundi, et chacun son tour , le reste du temps nous avions nos fesses nues sous nos pantalons… Par temps de grands froid, une seule BATANIA..Gafssi, on se la passait durant la nuit, chacun de nous une heure dessous et le reste du temps, on la regardait. Il ne fallait surtout pas péter ensemble...Moi c’était le lundi , le reste de la semaine, je m efforçais de ne pas péter... Mardi mon oncle...Poupée mercredi...Meiha était interdite de pet, parce qu’elle mangeait du charbon, il paraît que c est bon pour les intestins dc on craignait que son pet ne provoque un nuage noir dans la maison...Le jour où elle a pété BLANC...Le PAPE fut élut. Nous avons tous crié...’...ABEMUS MEIHA… !’

Que dire de notre état de SANS DENTS...Plus tard, nous avons été voir un dentiste...On s est tous payé des dents..Nous sommes devenus DES AVEC DENTS...AVEC BCP D ARGENT...TROIS de la FAMILLE SONT DEVENUS DES POSES DENTS...ET DEUX DES CASSES COUILLES.

Voilà MR….Comment déjà… ???
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 novembre 2017, 10:15
Où es tu mon burin d’OR… ?

Mon Excalibur….
Toi qui par ta dent ciselée,
Sous les doigts habiles
De mon jeune frère concentré, penché,
Glissait sur le blanc précieux et pur
De la pierre blanche et vierge.

Comme le fil de l’épée de D’Artagnan
Tu incisais la noble matière pour rappeler
Au passant qui sommeille sous la pierre.

Toi mon jeune et beau frère…
Quelle patience et respect tu avais.
Pour chaque lettre gravée.

Et toi marteau…
Son compagnon, qui sur son fait
Dansait par à coups sous l’œil du maître.

J’exècre le son
Qui creusait les sillons
Sur le dernier costume ( tombe)
Du père, de la mère ou du fils..
Du pieu, du mécréant et du maudit
Du même habit, ils seront vêtus
Qd le destin viendra raflé la vie
Un jour, de l’endormi.

En relief, ou en creusé
Les noms se gravaient, froids
Pour l’éternité , pour l’immortalité
Sous le regard du jeune concentré
Penché sur ces lettres en gros caractères
Alignés, encadrés, fixés
Ils étaient allongés comme les jours
Raccourcis de ceux qui porteront
La dalle….

Et vous rentrez en transes
Sous les refrains,
dans tous les sens,
Que nulles ouies connues
Ne savent sauf celles
Des frappeurs de pierres
Les marbriers bien heureux.

Oyez bonnes gens…
Oyez mes frères
Mes amis et sœurs…

Aux ailes coupées
La colombe blanche
Se fige sur le berceau du bébé
Et la Rose blanche dessinée,
Sur le drap blanc, sans parfum,
Apparaît, sous les mains propres
Du jeune fils marbrier, au visage triste
Et peiné de celui qui la forme.

T.N.C.B.H.

ALBERT SIMEONI BREITOU
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 novembre 2017, 03:27
Je pourrais demain matin donner un cours à la SORBONNE si je le voulais sous le nom de MAÎTRE CONFÉRENCIER BREITOU DE LA GOULETTE. Puis me faire inviter de partout, gratuitement cela s’entend, sur des plateaux de télévision, à travers le monde, tout en payant mes billets d’avion et surtout mes chambres d’hôtel, sans habiter chez l’ami, faire caca chez lui, et salir sa table à manger. Je donnerai des interviews et surtout faire le beau ( alors que je suis laid) en usant de ma langue maternelle ..Allaich lé... Maître CHARLES HADDAD z’al, par exemple, aimait ponctuer ses conférences par qqs mots en arabe tune, ce qui rendait à l’atmosphère toute judeo tunisienne. Rappeler à mon auditoire que tout d’abord, je ne suis pas né avec une cuillère d‘argent, et que je ne portais pas de bavette brodée. Mes orteils étaient souvent ventilés par les qqs trous dans mes soquettes. Sans oublier que le fond de ma semelle portait qqs usures du temps.

‘...Mesdames, messieurs, chers amis, avec E aussi, ce matin je parlerai bien sur de SOCIOLOGIE...Qui mieux que moi, de parents HARAOUITES, MEIHA vivait rue de l’Alpha et papa du coté de l’Hafssia peut disserter sur une société ‘guetoisée’ juive qui portait dans ses gênes, dans son âme ce que j’appelle LA SOKHFA et la HNENE j’ en ai déjà parlé lors de mon dernier colloque à L UNIVERSITÉ DE BAR ILAN et que personne ne vienne me dire ..CITE TES SOURCES… !’ Moi mes sources sont mes parents, ils ne sont plus là, mais moi je suis LA….MONSIEUR LE DERNIER DE LA CLASSE…..Dans ces taudis, insalubres, sans lumière, aux couloirs sombres, dans ses ruelles, de vrais coupe-gorge, vivait un monde aujourd’hui disparu et que vous les jeunes n’avaient pas connu. La guerre certes oui a rendu leur vie encore plus précaire mais bien avant la guerre Messieurs, MESDAMES, il y avait des BREITOU...DES HAIMS ….DES CHOUCHOUS….DES NESSIMS…. Coiffés de bérets...Un étranger aurait pu affirmer sans se tromper, qu’il y avait là UNE SECTE qui vivait en harmonie dans un lieu sorti tout droit d’après le moyen age.

Une véritable ruche où chacun des membres survivait sans penser au désespoir, un mot bannit de leur langage, et où leur destin était remis au quotidien entre les mains de RABI...D ieu. Seul le travail était pour ces gens là prioritaire, l’instruction c’était pour la grande ville quoique Maman n’y habitait pas. Pour ceux qui avait la chance d’étudier, sans aucune aide des parents, cela se faisait sous une clarté de bougie. Mon papa travaillait pour 3 sous, dans des conditions qui rappellent les MISÉRABLES DE ZOLA. Les épidémies ont fabriqué des orphelins.
Et les orphelins sont devenus des HOMMES HUMAINS….Les fameux sans dents ont procrée des HOMMES avant de partir. DES JEUNES FILLES au regard baissé….Plus tard des MAÎTRESSES FEMMES DE MAISON….des SAVANTS.. ET J EN PASSE...ET PUIS MOI…..

Mesdames, messieurs, chers amis, je termine ma conférence en vous rappelant qu’il arrive que EL FERCKH I ZOQ BOU….Que le pigeon contredise son maître… !
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 novembre 2017, 10:36
Conférence de MAÎTRE ALBERT BREITOU A LA SORBONNE. Sur le thème Nos mamans tunes.

‘...Mesdames, messieurs, chers amis, avec E aussi, ce matin je parlerai bien sur de SOCIOLOGIE.
Pourquoi dois je m’en priver, faut t’îl être bardé de diplômes et brodée d’insignes pour disserter sur des sujets que nous avons tous partagés autrefois dans notre enfance, jeunesse et adolescence . le sujet que je vous propose ce soir est un sujet ÉPINEUX...DÉLICAT...SACRE...A prendre avec des pincettes;

….Il s’agit de cette icône que nous portons tous dans notre esprit et notre coeur 40 ans après son décès et même plus si ce n’est pour l’ éternité ..LA MAMAN JUIVE TUNE au quotidien avec toutes ses qualités et pas de défauts Ô mon D ieu pardonnez moi si j’en évoque quelques uns pour rire car voyez vous Maman me disait souvent ‘..Ene qemle bââd rabi… !’..Je suis parfaite après D ieu ...!’ Heureuse celle qui le fut après et non pas avant… !’ Une maman n’a jamais tort, essayez de lui prouver le contraire et vous recevrez sahqa d3â ‘ une volée de malédictions’ qui feront l’objet d’un autre colloque. Dois je vous rappelez que certaines d’entre elle, ont causé bcp de degats dans les couples et pour s’en défendre ‘...CHNOUE ELI 3ÂMELT ENE.. ?? mais qu’ais je donc fait moi… ?’

Puis, vous avez de celles qui ne parlent pas, mais agissent en sous marin., dont l’ombre pour pas paraître mesquines... Celles qui, tous les fins de mois, vous regardent d’une drôle de façon genre ‘...Qd me donnes tu mon dû… !’ Et lorsue vous lui tendiez 50 Dinars, elle prenait presque tout en vous disant ‘..EUCH’QOUN ELI HADEDLEQ SRAW’LEQ…..EUCH’QOUN….Eli 3ayit teq’el…. ? ‘ EUCH’QOUN….. !’ Qui repassés tes culottes, et qui te serait à manger, et qui….. !’ Et là tu réponds ‘...Enti YE MAAAAAA…. !’ Toi maman et elle terminait par un ‘...3ati MOUMIE….’...En guise de conclusion….( Moumié intraduisible) Elle disait avoir droit de vie et de mort sur son fils…..Car ‘..EUCH’QOUN ENTI MOUH KHRAYI…..Qui es TU toi, n’es tu pas MA CROTTE…. ?’ Le pouvoir d’une maman dépasse celle d’un MAGISTRAT car seule sa justice compte….Noq’tloc ou nekh’rej acquittée…..Je te tue et on m’acquittera…. !’

Elle avait le pouvoir d’innocenter ou de culpabiliser selon que vous soyez un bon fils ou bien TARF MIRDA. Et le jour où son fils prend femme…. Mesdames, messieurs, je vous le dis du haut de cette chaire…..Vous vivrez au quotidien, bien qu’elle soit aux Amériques, la dure réalité des choses ce qu’on appelle LE MERJ….. !’ Le harcèlement.

Mesdames, messieurs, chers amis, je termine ma conférence en vous conseillant de ne jamais prendre femme tant que votre maman est vivante...parce qu’elle vous usera la vie à petites doses.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 novembre 2017, 02:44
Conférence de MAÎTRE ALBERT BREITOU A LA SORBONNE. Sur le thème NOS ANCIENS MOTS ……….FANTASIA…..

‘…...Madame Elsa, est ce que vous pourrez prendre place afin que je commence ma conférence… ?
‘...Tu n as vu que moi.. ?? QUEL BLATA...! lAllez descend de là, tu te prends trop au sérieux… !’

‘….Mon assistance étant ce qu’elle est, je suppose que bcp d’entre vous n’ont pas perdu de vue certains mots usuels du langage judéo d’autrefois.

Bcp d’entre eux reviennent de temps à autre, ils tournent en rond comme si nous n’avions que des HASSILOU...dans notre précieux vocabulaire. Nos expressions de béatitude… comme si JE FEL ( surprenant) d’entendre que celle là sort avec celui là, ou que Mrideckh ne s’est pas réveille un matin parce que sa femme Touira lui a servi la veille un plat de BSAL OU LOUBIA….Qui l’a tué...CEN LEBECH AALI…..Qbel me yet t3acha ( Il était en forme avant de dîner)

Chez nous les juifs tunes, surtout chez les dames d’autrefois tout était 3â’joubét, (miraculeux) que telle dame se mette à chanter, à improviser lors d’une fête et on dira ‘..MEL OUQTECH IYE TGHENI EDI…. ? Mais depuis qd elle chante celle là…. ? Un talent qui se dévoile à l’insu de la famille, devient MIRACULEUX ...Nous sommes portés sur
l EXTRAORDINAIRE...Et le MERVEILLEUX….Nous sommes capables de nous ÉBAHIR comme une nonne déflorée devant un CHRIST sur un plat d HARICOTS resto alors que l’ épouse ou la maman le fait MILLE FOIS MIEUX….Parce que l’amour y est.

Je vois des amis comme ERIC ARKI ( ne vous cachez pas ERIC) s’extasier devant un bol de LABLABI couronné par deux œufs à la coque, harissa, poivre etc...Ce ne sont que des HARICOTS D ANS L EAU JEUNE HOMME qui vous feront péter toute la nuit...Il n y a a pas de quoi fouetter CES quq ERS…. Mais passe encore si ce n’ est qu’une première fois mais vous éprouvez souvent une sorte d’adoration accompagné de grandes gesticulations devant ce bol rempli de pain rassis...J’ai vu un jour, un jeune homme se faire servir un bol de DROÔ….Du technicolor, il y avait un morceau de HARISSA EL LOUZ...DU SUCRE GLACE….DE LA HALWE….DES AMANDES PILLÉES.. . DU CHKEN BIR ….Et surtout j’ai relevé de REGARD DU JEUNE HOMME TRANSPORTE AU PARADIS...Qui répétait ‘..YE MAA...YE MAA…. !’ Sous entendu QUEL KIF JE VAIS ME TAPER…. !’ Un mot vous a échappe chers CONFRÈRES DE LA LANGUE DE NOS AIEUX….C EST LE MOT FANTASIA….Qu’est ce donc LA FANTASIA…. ?? C’est la GONFLETTE DU TORSE ...C est montrer aux autres QU’ON EST SUPÉRIEURE….DANS TOUT…. Chouffou el FANTASIA eli FI…. !’ Regarde comme il est HAUTAIN…. !’ Au dessus de tout…. ! Je ne vous citerai pas d’exemple afin que l’on dise pas de moi que je suis hargneux… !’
Voilà je vous souhaite une BONNE JOURNÉE… !’

ALBERT MAÎTRE CONFÉRENCIER A LA ZORBONNE.
Mes prochaines conférences vous seront annoncées par VOIE DE PRESSE.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 novembre 2017, 02:26
La Conférence de MAÎTRE ALBERT BREITOU A LA SORBONNE. Sur le thème ……….…..La ténacité de la maman tune.

‘...Bonjour, mesdames, messieurs, je vois que vous êtes de plus en plus nombreux à suivre mes conférences sociologiques, contrairement à certaines autres, elles n’endorment pas, ne vous font pas bailler, bien au contraire, elles vous tiennent en éveil et vous font vivre dans un décor que nous avons tous connus. Autrefois, ce qui était la honte de dévoiler est devenu à présent une fierté….S’honorer d’avoir eu un papa bijoutier, cordonnier, plombier, portefaix, marbrier, casse-croutier n’est-ce pas là la plus grande réussite de nos parents dont nous pouvons tous tirer une grande fierté.

Aujourd’hui jeter à la figure de qq’un ‘...Enti oubouq cen sezar…. !’ Toi ton père était boucher… !’ C est montre de vulgarité.

A Tunis , les bouchers avaient mauvaise presse. Donc , considérés comme des vulgs, basse classe qu’il fallait à tout prix éviter.

Les bouchers se mariaient entre eux bouchers, un jarret pour une qebda , des fois avec des menuisiers, pour profiter d’un nouvel étal en bois...Bref….

Le sujet qui me tient à cœur ce matin et que je vous entretient, c’est la ténacité de certaines mamans d’époque qui se disaient investies d’un droit DIVIN. Elles tenaient donc leur pouvoir directement par D ieu et le Pape peut aller se cacher lorsque une maman pose son doigt mouillé sur la table et dire ‘...Chouf sobye ouni, wel li khlaq rabi ouel mlekhin el cherim loucent tekhed el tofla edi, noqtel rouhi…. !’ (Commedia del arte) Regarde, mon index, et par celui qui a crée D ieu ( admirez cette phrase) et ses anges que si tu épouses cette fille, je me tue… !’ C’est l’ultimatum du dernier recours. LA MISE A MORT. Que fera un fils dans pareille situation… ? Il ne va pas être responsable de la mort de sa maman à cause DE GISÈLE… ! Obtempérer. La fuite en avant s’impose. C’est la retraite. La déroute du jeune homme qui a encore ‘ mezel el khrâa mebin temiye … !’ la merde entre tes fesses.!’ Rabaissement. Il n’en parlera plus. Il gardera cela dans son cœur. Nahra.

La ténacité d’un maman qui gère tout chez elle, alors qu’elle fut ‘recluse’ au début du siècle, devient avec le temps, la cheftaine de la maisonnée. L’époux ayant d’autres occupations, travailler, boire un coup avec ses amis, fréquenter les cafés etc...Peu à peu, la maîtresse de maison cantonnée dans la cuisine, entre kanouns, marmites etc s’attribue un nouvel ordre. Elle colonise chaque pièce de la maison et influe sur les décisions de l’époux.

Aujourd’hui si votre fils, fille vous lance ‘ ...Maman, ce soir , je n’ai pas faim...’ Que lui répondrez vous … ? ‘...Prends au moins qq chose…. !’ ‘...Je t’ai dis non…. !’ Et il s’en va dormir sans manger. Revoyons la même opération chez les SIMEONI…..’.. Ye ouldi ije oqâad saqitleq… ! ‘Mon fils vient manger, je t’ ai servi… !’ Chouââ le fils va dire ‘..Ye mââ, menich jou’én… !’ Maman je n’ai pas faim…. !’ HORREUR….La maman va tout faire pour que son fils dîne et les arguments vont pleuvoir…. ‘..MELE MRID ENTI YE OULDI…. ?’ Alors tu es malade mon fils… ?’ le plat sur la table ne se lèvera pas mais le harcèlement ira jusqu’au lit...Il fera le siège. Tu es allongé et ta maman te donne bouchées par bouchées….’..Khoud zouz loqmat … !’ prend juste deux bouchées… !’ Tout le plat y passera … !’

Voilà la fin de ma conférence et bien sur n’hésitez pas à me faire des éloges, comme vous pouvez le constater, moi j aime la bonne tchatch...SOCIOLOGIQUE. .. !’
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 novembre 2017, 01:46
La Conférence de MAÎTRE ALBERT BREITOU A LA SORBONNE. Sur le thème ……….…..La sociologie et son impact sur les gens qui s’emmerdent.

Bonjour,Messieurs, Mesdames, chers amis de la secte de BREITOUNOS, votre gourou...Moi…..Je vous entretient ce matin sur une profession ‘aléatoire’...A quoi sert la sociologie… ? A comparer des sociétés étrangères à travers les ages, et qui ont survécu contre toute attente… ? Qui ont gardé certains us parvenus à nous aujourd’hui…!Je ne dénigre pas la profession des FENEANTS….CHERS A MACRON…..LES IMPRODUCTIFS…...mais entre nous, elle ne répond à rien, elle n’ est d’aucune utilité et je prends pour preuve n’étant pas sociologue, je connais plus de chose que les sociologues, du moins ceux qui le prétendent...Je préfère écouter un Rav de lumière qu’un inconnu sociologue qui rabâche la même chose.

Mais qui écoute un SOCIOLOGUE… ? Exemple de qqs sociologues sur FB...Mr FRADJI….MR JOSE...MR EBER….CHARLY GUEZ ..MARC ATTAL…pour ne citer que les plus renommés et qui ne font pas dans la dentelle, n’ont point besoin de se déplacer dans les MEDIAS pour évaluer les comportements, courir à travers champs, relever le nombre de hameaux, les gens qui y vivent, analyser la crotte des cochons…Il suffit d’analyser les qqs paroles qu’écrivent certains mal embouchés pour comprendre dés le départ leur mentale.. La sociologie chez les juifs tunes n’ a pas besoin d’années d’études, nous sommes nés dedans. Par contre et sans vouloir rabaisser ce ‘métier’ à sa juste valeur, je vous dis qu’il ne vaut RIEN. ÉVITER A VOS ENFANTS L’ ÉTUDE DE LA SOCIOLOGIE….N’y entre que les derniers de la classe. C est khraa ou mée skhoun.

Par contre le MÉTIER DE FEU MON PAPA que j’ai eu à maîtriser de A à Z est un fleuron d’une profession que seuls les descendants de marbriers connaissent.
A Tunis, certains marbriers étaient considérés comme humains. Je m explique.

Taita super indigente vit avec son mari Gagou et ses trois enfants en bas age. A la Hara, tout le monde connaît tout le monde. Gagou est portefaix, hamel, puis un jour khde bendada fel zouz jneb, il attrape une pneumonie, il décède laissant sa femme et ses enfants. Elle se présente donc à la boutique de Ayouche...Elle a les cheveux en bataille, habillée d’une robe ample rapiécée, ses trois enfants sont derrière elles tenant un pan de sa robe, la morve pend à leur nez. Elle vient pour l’achat du dernier costume de son mari et pour tout règlement, elle n’a que des bénédictions, du genre ‘..YE DEIDOU MEI YECHWIKCH...YE DEIDOU RABI MEI 3ARIQCH...YE DEIDOU RABI I FOUJOUQ….etc/...Est ce qu’un sociologue va se contenter d’être payer de la sorte….MON PAPA DEIDOU...ORPHELIN DE PERE ET DE MÈRE A 11 ONZE ...OUI…… !’

Merci de m’avoir écoute...

NB. Un sociologue étudie scientifiquement les sociétés, les personnes qui y vivent, les modifications de comportements humains ; Il analyse les êtres humains dans leur milieu social, l'actualité, les médias. Ses outils sont les enquêtes, les sondages, les questionnaires, les statistiques, etc...


la sociologie n'offre aucun débouché. Plombier c est mille fois plus rentable.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 novembre 2017, 13:10
La Conférence de MAÎTRE ALBERT BREITOU A LA SORBONNE. Sur le thème ……….….RÈGLEMENT D HONORAIRES CHEZ LES INDIGENTS.

‘...Bonjour...Mesdames, Messieurs, chers membres de plus en plus nombreux à me suivre...MERCI D ETRE LA…...J’en suis à ma 5 conférence. Le sujet de ce matin porte sur la façon dont s’y prenait les familles indigentes pour payer ce qui pour eux étaient indispensables pour le cours de leur quotidien. Bien sur que certaines d’entre elles, bénéficiaient de la carte d’entre aide sociale, elles étaient affilées le plus souvent dans les organismes de secours populaires juifs O.S.E. Elles profitaient aussi de ce qu’on appelle ‘el soltne el sghira’ ‘l’aumône’ pour boucler leur fin de mois.

Les enfants juifs, un peu comme les migrants aujourd’hui en France, étaient au premier rang pour tendre la main aux seuils des grands magasins, mais le plus douloureux et tragiques dans tout cela, c’était le comportement éhonté de certains patrons juifs de la capitale qui se comportaient en goujat pour se payer qqs délicatesses et faveur de la part de jeunes filles pubères….Dans les arrières boutiques ( je ne dévoile pas mes sources). Le jeune garçon qui rarement allait à l’école se faisait cireur dans le quartier, d’autres coursiers, certains vendeurs de myrte le vendredi , qqs uns vendeurs de gâteaux orientaux faits maisons etc. écoulés dans la rue sur un ‘ tbaq’ (plateau) du coté de la batha de la hafsia, ( je tiens à vous informer que c’ est vers l’age de 8 ans que mon papa m’emmenait chez sa sœur FRITNE certains dimanches pour déguster qqs mets dont elle était maîtresse, la famille habitait dans une terrasse au troisième étage d’un immeuble décrépi, une chambre pour 6 enfants, wc dehors et cuisine dehors, le toit laissait passer l’eau de pluie, pour y accéder, il fallait tenir la rampe, monter dans le noir et éviter de rater la moitié de la marche… ! Ou du moins ce qu’il en restait Le mobilier, juste une grande table, pas de lit, qs chaises qui rentraient et sortaient, un divan pour s’asseoir et manger. Je n’ai pas eu l’occasion de visiter sa cuisine. Tout le monde dormait par terre.La HARA, le quartier JUIF de Tunis n’ aurait jamais du être détruit mais réhabilité. )

J’ai eu cette chance, grâce à mon papa d’avoir foulé, ces rues et impasses souvent inondées et puantes lors des grandes pluies. Je rappelle aussi que bcp de juifs nantis de la capital venaient humer l’air de la hara. Sans doute pour se rappeler qu’ils sont sortis de là . Les brocanteurs juifs, les charretiers, et les maraîchers ambulants sillonnaient les pavés des petites ruelles et impasses, parce que les voitures ne passaient pas dans le quartier. Tous ces petits métiers sans grande formation, la grande débrouille, donnaient aux mamans veuves ou pas un plus pour nourrir la maisonnée… La première chose que faisait un fils après avoir reçu son salaire ou encaissé son dû était d’aller remettre son pécule entre les mains de sa maman. L’amour du fils pour la maman était IMMENSE. Et vice versa. On raconte que des enfants étaient devenus chef de famille à la HARA à 11 onze après le décès de leur père.

Le métier le plus sollicité pour les bonnes œuvres, n’étaient pas celui de vendeurs de frigo, de radios, de meubles ou de literies…. ? C’ est le métier HONORABLE du marbrier dit populaire car bien plus que la SOCIOLOGIE qui ne couvre rien du tout et qui ne verse aucune larme lorsque TITA vient implorer ‘ l’enterreur de morts’ ( un marbrier n’ est pas un croque mort) le marbrier populaire dit chabi, plus prés de D ieu et de la torah.
Alors comment payaient t’ils… ?

Si le DOCTEUR SCIALOM était encore de ce monde, il vous dirait comment il était payé...Souvent avec des larmes ou des prises de mains presque forcées que la veuve portait à ses lèvres.
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