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Affrontements en mer au large de Gaza - suite

Envoyé par MeYeR 
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
01 juin 2010, 08:26
L’embuscade turque a été brutale et préméditée,
par Hélène Keller-Lind
01/06/10 - - : Israël

Des hommes armés, décidés à en découdre et appelant le « martyre » de leurs vœux attendaient de pied ferme les soldats israéliens sur le Marmara, bateau turc. Soldats qui ne s’attendaient pas à la violence des attaques et ont été placés en état de légitime défense.

Le journaliste Ron Ben Yishai témoigne en détail de ce qui s’est passé lors de l’abordage du bateau turc Marmara, expliquant que des passagers armés ont tenté de déséquilibrer l’hélicoptère israélien d’où descendaient des soldats en rappel, attaquant ces soldats pris de court et qui n’étaient armés que de fusils paintball. Ils ont été attaqués à coups de battes de baseball, de matraques ou de lance-pierres et battus violemment.

Bien qu’attaqués les soldats criaient à leurs camarades de ne pas tirer. Des grenades assourdissantes ont alors été lancées par les attaquants. Un soldat, violemment battu, a été jeté sur un pont inférieur à plus de 9 mètres plus bas. Ce n’est qu’alors que les soldats ont eu l’autorisation d’ouvrir le feu à balles réelles en tirant sur les jambes des assaillants. Ceux-ci ont alors tiré à balles réelles également.

Par ailleurs, Palestinian Media Watch – PMW - a traduit des vidéos des télévisions d’Al Jazeera et du Hamas montrant clairement que ces passagers se préparaient, aux dires mêmes d’une passagère « à deux fins heureuses : soit le martyre, soit les plages de Gaza. » Ce qui était rapporté par le Dr. Abd Al-Fatah Shayyeq Naaman, professeur en droit de la Charia à l’université de Saana. Interview d’Al-Jazeera reprise par la télévision du Hamas.

Sur la chaîne d’Al-Jazeera une autre vidéo tournée parmi des passagers les montre en train d’entonner un chant de ralliement guerrier : « Khaibar, Khaibar, oh Juifs ! L’armée de Mahomet va revenir !" « Khaibar est le dernier village juif qui fut vaincu en 628 par les armées de Mahomet, marquant la fin de la présence juive dans la péninsule arabique »note PMW.

La branche turque de l’organisation de cette flottille, l’organisation turque IHH, tout comme le Hamas est à la fois caritative, islamiste et extrémiste. Elle a des liens avec le mouvement terroriste Hamas les Frères Musulmans ou, selon la CIA tout un ensemble d’organisations terroristes. Il semblerait que ce soit uniquement sur ce bateau turc qu’il y ait eu de telles violences préméditées de la part des passagers.

(article publié ce mardi 1er juin 2010, sur desinfos.com)

[www.crif.org]
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
01 juin 2010, 09:41
Al-Aqsa TV, Gaza, le 28 mai 2010 : "Plus encore que de rejoindre Gaza, c´est le martyre que recherchent les héros de la flottille"

M. Abd El-Fatah Nu´man : Le terme "flotte", et tout ce que l´ont raconte de son commandant, Bülent Yildirim, me rappellent l´époque où la Méditerranée était pleine de flottes islamiques. Aujourd´hui, à nouveau, on sent le parfum de la flotte. Il est vrai que la flotte actuelle ne transporte ni armes ni armées, mais elle porte le même parfum : le parfum de croyants armés de foi.

Hier, je suivais rapportant les menaces des sionistes pour arrêter le convoi et l´empêcher d´atteindre Gaza sur les agences de presse. En face, il y a des gens armés de foi et de détermination, qui chantent - même en entendant ces menaces : "Khaybar, Khaybar, ô Juifs, l´armée de Mahomet va revenir." Une femme debout sur le pont a déclaré : "Nous attendons l´une des deux bonnes choses suivantes : le martyre ou atteindre la rive de Gaza."

Ce parfum est un message à la nation islamique dans le monde entier : l´islam arrive, et Gaza est le fer de lance qui met la nation en mouvement.

[...]

Ce qu´ils redoutent aujourd´hui, c´est l´éveil de la nation islamique. La question n´est pas l´arrivée d´un convoi ou l´arrivée des secours. La peur du convoi et de Gaza est, en fait, celle des sionistes et des souverains [arabes]. Ces souverains, qui appuient de tout leur poids sur la nation arabe et islamique, n´ont pas moins peur que les sionistes face à ces actions qui réveillent cette nation enchaînée, persécutée et opprimée.

Mon message s´adresse à ces héros qui se trouvent, à l´heure où nous parlons, en pleine mer, dans la nuit noire sous le ciel, leurs paumes levées vers Allah [dans un geste de] supplication. Que demandent-ils ? Le prophète Mohammed a dit : "Celui dont les pieds ont été couverts de poussière pour l´amour d´Allah est sauvé de l´Enfer, et celui qui a combattu, même le [peu de] temps qu´il faut pour traire une chamelle, s´assure une place au Paradis." Ces héros ont été choisis par Allah pour mener à bien cette mission - la mission de l´éveil de la nation, qui les couvrira d´honneur.

Hier, le commandant de la flotte a déclaré : "Nous ne laisserons pas les sionistes s´approcher, et nous mènerons la résistance contre eux." Avec quels moyens résisteront-ils ? Avec leurs ongles. Ce sont des gens qui souhaitent trouver le martyre pour l´amour d´Allah. Plus encore que de rejoindre Gaza, c´est l´autre option qui a leur préférence.

Nous prions Allah pour qu´ils reçoivent ces deux bonnes choses : qu´ils atteignent la rive de Gaza sains et saufs, et qu´ils reçoivent le martyre, avec nous, sur les murs de la mosquée Al-Aqsa - comme des conquérants.

Reportage d´Al-Jazeera sur la "Flottille de la liberté" avant son départ pour Gaza : les militants à bord scandent des chants d´Intifada et encensent le martyre (28 mai 2010)

Reporter : Malgré les menaces israéliennes et certains obstacles inattendus, l´arrivée des navires sur le lieu du rendez-vous, prêts à partir pour Gaza, a attisé les émotions et l´enthousiasme des participants.

Foule scandant : Khaybar, Khaybar, ô Juifs, l´armée de Mahomet va revenir.

Reporter : Avec des chants sur l´Intifada palestinienne, les participants ont exprimé leur désir d´arriver à Gaza.

Participant 1 : Les frères ici poussent des cris et débordent d´enthousiasme. Ils attendent de partir bientôt, avec les bateaux qui nous entourent dans la mer. Avec l´aide d´Allah, nous arriverons jusqu´à Gaza.

Participant 2 : Nous attendons maintenant l´une de deux bonnes choses : atteindre le martyre, ou Gaza."

Hassan Ahmad Omar, spécialiste égyptien du droit international : la Turquie et d´autres pays devraient utiliser les convois humanitaires pour transporter des armes vers Gaza et des réfugiés vers Acre (Al-Jazeera, le 18 mai 2010)

Interviewer : Un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que la campagne de la ["Flottille de la liberté"] était une provocation et une violation de la loi israélienne. Comment comprendre cela, d´un point de vue juridique ?

Hassan Ahmad Omar : La résolution 3103 de l´Assemblée générale des Nations Unies, émise en 1973, a affirmé les droits fondamentaux des combattants contre les forces d´occupation étrangères et racistes. Selon cette résolution, tous les pays ont le droit - et même le devoir – de venir en aide à la bande de Gaza et la Cisjordanie, en envoyant des vivres et des armes. En outre, le temps est venu d´appliquer la Résolution 194, concernant le retour des réfugiés palestiniens.

Ces convois pourraient transporter des vivres et des armes, ainsi que des réfugiés palestiniens, désireux de retourner sur leur terre. [...]

Israël, qui impose un blocus à la bande de Gaza, ne peut rien dire des canaux légaux d´acheminement de l´aide [humanitaire]. À mon avis, la Turquie...

Interviewer : Mais ces canaux existent, n´est-ce pas ?

Hassan Ahmad Omar : Le blocus imposé par Israël... Il est nécessaire de fournir à Gaza non seulement de la nourriture, de l´eau et des matériaux de construction, mais aussi des armes. Il faut fournir des armes, parce que ce sont des armes de révolutionnaires et qu´il faut aider la bande de Gaza.

Il est nécessaire [d´apporter son soutien] au retour des réfugiés dans la bande de Gaza, ainsi que dans la région d´Acre, parce que selon le plan de partage, elle appartient à l´État arabe de Palestine. [...]

Les différents pays ont l´obligation de fournir ces armes et ces vivres à Gaza, et [de permettre] le retour des réfugiés.

La Turquie pourrait relancer la Commission comprenant la Turquie, la France et les Etats-Unis, mentionnée dans la Résolution 194 sur le le retour des réfugiés, facilitant ainsi le retour des réfugiés à Acre - au moins le demi-million de réfugiés se trouvant au Liban - conformément l´Article 6 de la Résolution 1559 du Conseil de sécurité.

Ces campagnes d´aide ne doivent pas se limiter à la nourriture et l´eau. Les [bateaux] pourraient également transporter des réfugiés et des armes pour les révolutionnaires palestiniens. [...]

Je tiens à recommander aux frères en Turquie d´utiliser l´aéroglisseur comme moyen de transport.

Interviewer : Mais toutes ces propositions nécessitent le soutien international de ces navires. La campagne bénéficie-t-elle d´un tel soutien ?

Hassan Ahmad Omar : La Résolution 3103 oblige ces pays à fournir une aide à la Bande de Gaza. L´aéroglisseur peut transporter tous les véhicules et toute l´aide [nécessaire]. Le port de Gaza n´étant pas prêt, l´aéroglisseur amphibien peut arriver sur le sable même de Gaza.

Dans toutes les futures campagnes d´aide à Gaza, nous pourrons nous servir de l´aéroglisseur. J´ai proposé à la Banque islamique internationale d´acheter un aéroglisseur pour le donner aux pays souhaitant venir en aide à Gaza.


Pour adresser un email au MEMRI ou faire une donation, écrire à : memri@memrieurope.org
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
01 juin 2010, 11:05
Premières leçons de l’arraisonnement du Marmara (info # 010106/10) [Analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency

Je n’ai pas un seul mot à ajouter à l’analyse politique publiée hier dans ces colonnes par notre camarade palestinien Sami El Soudi. Tout ce qu’il était nécessaire de clarifier figure dans son article.

Je ne peux que saluer la clairvoyance et le courage de notre pair ; s’il existe une personne à laquelle s’applique l’adjectif incorruptible, c’est à lui. Incorruptible et insensible au brouhaha médiatique et aux pressions de tous types qui fusent autour de cette affaire.

Sami El Soudi démontre, article après article, que l’on peut dignement appartenir à un peuple, nourrir des aspirations profondes et respecter son identité sans sacrifier sa lucidité et sans tomber dans la propagande d’aucune sorte.

Lorsque l’on se trouve au centre du volcan palestinien, en éruption permanente, on peut parler d’un exercice très ardu. La recette d’El Soudi me semble être de placer l’Homme un cran encore au-dessus de tout le reste, et de ne jamais oublier que tous les hommes fonctionnent fondamentalement de la même manière, répondent aux mêmes lois naturelles, qu’ils soient juifs, musulmans, chrétiens, bouddhistes ou agnostiques.

Ca n’est qu’au prix de cette discipline d’acier que l’on peut arriver au point où on peut se permettre de dire toutes les vérités sans faire la moindre concession au politiquement correct ou aux ambiances environnantes. C’est un privilège pour moi de publier dans les mêmes colonnes que celles où s’expriment des journalistes de cette trempe.

Au reste, Israël s’est réveillé ce mardi matin une fois de plus avec la gueule de bois, ses ambassadeurs convoqués dans les pays hôtes pour fournir des explications, des Etats amis "exigeant" de notre part des "enquêtes minutieuses".

D’autres se croyant autorisés, suite à ce qui demeure un incident, à nous donner des leçons de politique ou de stratégie, lorsqu’il ne s’agit pas carrément d’ordres. L’Union Européenne, par la voix de la cheffe de sa diplomatie, Catherine Ashton, n’hésitant pas à nous enjoindre de sacrifier notre sécurité, celle de l’Egypte et du reste de la région, en permettant "immédiatement" à toutes les marchandises d’atteindre Gaza sans contrôle.

Ce, après que l’Europe se soit engagée par écrit, en janvier 2009, y compris messieurs Kouchner et Sarkozy, à œuvrer pour faire cesser la contrebande d’armes à Rafah. Et que, depuis cet engagement, le nombre des tunnels du trafic a été multiplié par vingt, sans que l’UE n’intervienne d’aucune façon, ne serait-ce que pour condamner cette industrie de la destruction.

Dire que les leaders du Vieux continent s’étaient réunis devant les caméras pour exprimer qu’ils avaient parfaitement compris que la paix ou la reprise de la guerre à Gaza était conditionnées par l’arrêt ou la poursuite de la contrebande vers Gaza !

C’est à l’aune de ces incohérences et de cette irresponsabilité chronique que l’on peut peser la valeur des déclarations et des condamnations prononcées par les mêmes personnages.

Et le calme ou la reprise des hostilités demeurent tout de même liés au maintien à l’isolement du régime de l’organisation terroriste du Hamas, inféodée à la fratrie des Frères musulmans, les plus dangereux ennemis déclarés des démocraties sur la surface de la planète.

L’approche humanitaire authentique requiert d’œuvrer pour mettre un terme à la dictature du califat de Gaza et non à lui assurer un triomphe et à lui permettre de se réarmer et de normaliser ses contacts avec les nations du globe.

Quant aux habitants de Gaza, dans le cours d’un effort qui n’a eu d’égal que l’approvisionnement aérien de Berlin lors de son encerclement par les Soviétiques, ils reçoivent d’Israël le contenu de dizaines de camions quotidiennement, qui les tiennent à l’abri absolu des pénuries.

Et si l’essentiel de la population de Gaza ne travaille pas et se trouve dépendante financièrement de la communauté internationale, ça n’est certainement ni la faute d’Israël ni celle du fatum. C’est celle d’un gouvernement théocratique et de son idéologie, qui ne placent pas l’autosuffisance économique dans ses priorités, lui préférant la fabrication de roquettes et la formation et l’entretien de cohortes de miliciens.

Nous nous trouvons, avec Gaza, dans une situation unique, où la communauté des nations finance la survie, et Israël, la logistique, permettant à une organisation criminelle et putschiste qui les haït, de se vouer entièrement à la préparation de la prochaine guerre.

C’est grande folie. Et la folie, en stratégie, ne réserve jamais de bonnes surprises.

Il est clair comme de l’eau de roche que, dans l’intérêt de la paix, de la vie et des hommes, et dans son propre intérêt - qu’il a l’obligation de prendre en compte -, Israël possède le devoir de maintenir le blocus de la Bande de Gaza.

De le maintenir jusqu’au moment où l’axe de l’obscurantisme et de la violence, Iran et Syrie en tête, n’aura plus d’autre option que de remettre réellement les clés de Gaza à l’Autorité Palestinienne, avec désarmement complet de la milice.

Jusqu’à cette occurrence, et afin d’hâter sa venue, il convient d’intensifier le contrôle des objets autorisés à pénétrer dans le califat, non de l’alléger.

C’est ainsi que le caboteur Rachel Corrie, avec 1 200 tonnes de marchandises et quelques activistes pro-islamistes à son bord, qui fait route dans notre direction, sera immanquablement, lui aussi, empêché de rejoindre le port de Gaza.

Il semble toutefois que la marine israélienne utilisera à cette fin une technique différente de celle employée pour le Mavi Marmara. C’est du moins ce qui m’a été dit par des officiers de la marine militaire.

Car la population israélienne demeure sous le choc des images de ses soldats battus et passés par-dessus bord lors de l’abordage du paquebot turc.

Des prises de vue insupportables, sur lesquelles on voit les activistes accueillir les commandos en faisant usage d’une violence inouïe, une violence destinée à tuer.

On parle beaucoup, ce mardi, de la défaillance du renseignement, qui n’avait pas su prévoir que les "pacifistes" de la flottille arraisonnée cette nuit s’étaient préparés et armés pour affronter nos soldats. Et pas uniquement avec des couteaux de bouchers et des haches, deux commandos étant soignés pour des blessures par balles.

Le renseignement a commis une faute majeure à cet égard et risqué la vie de soldats d’élite de Tsahal. Les informations qu’il a communiquées aux planificateurs de l’opération les ont amenés à héliporter des combattants équipés pour la confrontation avec des manifestants, non pour une bataille contre des tueurs désireux de faire couler leur sang.

Certes, lorsqu’il s’est rendu compte de la tournure que prenaient les événements, le PC de l’opération, embarqué sur une vedette, a rapidement autorisé ses hommes à faire usage d’armes à feu pour protéger leurs vies.

Les observateurs restent cependant interloqués devant la décision d’introduire quelques commandos, armés de fusils à peinture, sur le pont d’un navire hostile, transportant six cents militants.

Il existait d’autres moyens plus prudents d’empêcher le Marmara de poursuivre sa route. Je n’en citerai pas dans ce papier, car ils m’ont été énumérés par des officiers et pourraient être utilisés lors des futurs arraisonnements.

Ce qui est évident est que les commandos dépêchés sur le paquebot turc n’avaient l’intention de tuer personne. Au temps pour les leaders irresponsables et pyromanes qui, à l’instar d’Abbas d’Erdogan et de nombreux autres, s’autorisent à parler de massacre !

Autant pour ceux qui, avant même de connaître les faits, à l’image de Nicolas Sarkozy, ont à nouveau exprimé que l’action de Tsahal fut disproportionnée face à la menace qu’elle encourait.

C’est du contraire qu’il s’agit : l’action de la Shayetet 13 n’était pas surdimensionnée mais sous proportionnée pour atteindre l’objectif désigné. A savoir, la prise de contrôle du bâtiment en limitant au maximum le risque de pertes humaines dans les deux camps.

Mais la sous-évaluation d’un risque participe également d’une erreur du point de vue tactique. Une erreur, la seule lors de cet incident que l’on peut objectivement reprocher à Israël.

Il est ainsi clair que le sous-équipement des combattants les a privés de l’effet dissuasif lors de l’assaut. Clair que si les activistes qui recherchaient sciemment l’affrontement avaient vu débarquer, simultanément de plusieurs hélicos à la fois, des soldats puissamment armés, les tenant en joue, cela aurait considérablement augmenté l’hypothèse qu’ils se rendent sans combattre.

C’est cependant l’inverse qui se produisit, avec des militaires, en tout petit nombre initialement, avec lesquels il était loisible de se mesurer.

Au cas où l’effet dissuasif aurait été conservé, les chances pour que les commandos-yami n’eussent pas eu à faire usage de leurs armes s’en seraient trouvées grandies, celles pour que personne ne fût blessé ou tué, réduites.

La faute d’appréciation que je décris n’enlève rien de la responsabilité des activistes, qui ne se trouvaient pas en état de légitime défense et qui ont agressé pour tuer des soldats qui n’avaient pas encore employé la force à leur encontre.

Dès que les militants eurent agressé les soldats, ceux-ci se trouvèrent autorisés à se défendre, ce qu’ils firent. S’ils avaient perdu le sens de la proportionnalité ou les pédales devant la meute qui les menaçait, on aurait ramassé les cadavres par dizaines.

Les responsables de l’opération rejettent ces critiques, expliquant qu’ils avaient prévu d’agir de manière graduée, correspondant à l’attitude des gens qu’ils rencontreraient.

Ils avancent également que le risque de blessures au combat appartient au risque inhérent d’une opération d’arraisonnement, que la dégradation des événements ne les a pas surpris et qu’ils s’étaient préparés à cette hypothèse.

Bien que nous reconnaissons que les combattants ont agi avec sang froid et "professionnellement", on ne nous enlèvera pas de l’esprit que les fondements sur lesquels a été bâtie l’opération étaient inadaptés.

Au vu des images de la confrontation, nous persévérons à penser que les commandos ont eu de la chance de ne pas subir de pertes, et nous attendons, avec une certaine appréhension, les bulletins de santé détaillés des deux militaires plus sérieusement touchés.

Nous admettons aussi un autre argument présenté par l’armée, défendant qu’il est impossible de prévoir théoriquement à l’avance le déroulement d’une confrontation. Nous maintenons seulement que la préparation de l’appontement manquait d’informations pourtant disponibles.

Il suffit, pour s’en convaincre, de regarder et d’écouter les déclarations bellicistes formulées par les organisateurs et des participants du convoi avant qu’il ne s’approche des eaux territoriales israéliennes.

Connaissant le mode opératoire des "services" de l’Etat hébreu, nous pensions qu’ils avaient pu infiltrer le groupe des 700 participants de la flottille, et rendre compte des armes qui étaient chargées à bord, de même que des plans dressés aux fins de s’opposer à la prise de contrôle du Mavi Marmara par les forces israéliennes.

Cela ne nous apparaît toujours pas – en comparaisons d’autres exploits précédents autrement plus complexes – comme une mission qu’il aurait été impossible de réaliser.

Il est vrai que l’on ne s’attend pas, instinctivement, à pareil comportement de la part de membres d’une expédition humanitaire. Mais ça n’est pas une excuse, le renseignement n’étant pas censé fonctionner sur la base de ses instincts, ni sous-estimer les actions qui impliquent des défenseurs d’Israël.

On s’attend maintenant à ce que les unités concernées tirent les enseignements de l’erreur commise avant-hier matin, et il ne fait aucun doute que cela sera fait. La leçon aurait pu se payer beaucoup plus chèrement. Sur le plan opérationnel, il n’y a pas lieu de dramatiser : les forces ont réagi correctement sur le terrain lors d’une situation délicate.
Les objectifs ont été atteints : la flottille des casseurs de blocus n’a pas abordé à Gaza, la cargaison est en voie d’inspection et il n’y a pas de morts parmi la Shayetet 13.

L’heure est à l’interrogatoire des membres du convoi débarqués à Ashdod. Il ne sera pas difficile d’identifier ceux qui ont attaqué les militaires. Restera la décision quant à savoir s’ils devront répondre de leur comportement devant la justice.

Cela nous paraît souhaitable, même si, dans le même temps, devant l’Assemblée Nationale française, à l’instar de dirigeants d’autres Etats, François Fillon a demandé le rapatriement immédiat et sans enquête des pacifistes armés de nationalité française.

Nous en sommes à nous demander ce que les démocraties occidentales pourraient encore faire pour préserver les réseaux qui supportent le terrorisme islamiste.

Je souhaite qu’une autre chose soit clarifiée dans l’esprit de nos lecteurs : les manifestants déferlant un peu partout sur les représentations israéliennes à l’étranger, hurlant des slogans pour l’éradication de l’Etat hébreu, ne sont pas des supporters de la paix ou des individus spontanément révulsés par l’attitude des commandos.

Ce sont des militants pro-islamistes et anti-israéliens mettant à profit un incident prémédité par les instigateurs de la croisière afin de permettre le réarmement du Hamas et son désenclavement. Ce sont des activistes qui participent au second front en vue de l’éradication physique d’Israël et de ses habitants.
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
01 juin 2010, 13:41
Nous avons tiré parce que nous avons été attaqués, déclare le capitaine israélien de l’opération de la flottille de Gaza.
Le capitaine blessé en mission déclare que la foule de militants a assailli les soldats à l’aide de couteaux et de bâtons.
Les membres du commando de la marine israélienne qui ont entrepris le raid sur la flottille qui se dirigeait vers la bande de Gaza n’avaient pas d’autre choix que de se défendre contre les militants furieux.


Published 17:27 01.06.10

'We fired because we were attacked', says Israeli captain in Gaza flotilla op

Captain wounded in mission says mob of activists pounced on the troops, approaching them with knives and batons.

By Fadi Eyadat

The Israel Navy commandos who on Monday raided a flotilla bound for the Gaza Strip with humanitarian aid had no choice but to defend themselves against the violent activists, a captain of the elite marines unit who carried out the operation said Tuesday.

"We knew there would be resistance, but not at such an enormous scale," said Captain R., who led one of the teams and was wounded in the mission. "Every [activist] that approached us wanted to kill us."

Captain R. was the second commando to be dropped from a military helicopter onto the Turkish-flagged ship. During the mission, a large mob of the activists hurled him from the upper to lower deck of the ship.

From the Rambam Hospital in Haifa, Captain R. said that every commando who entered the ship was met by a number of activists who charged at the soldiers and attacked them. At least 75 percent of the activists took part in what the soldiers later described as a "lynch."

"I was the second to be lowered in by rope," said Captain R. "My comrade who had already been dropped in was surrounded by a bunch of people. It started off as a one-on-one fight, but then more and more people started jumping us. I had to fight against quite a few terrorists who were armed with knives and batons."

The captain said that he was first forced to cock his gun and shoot once when one of the activists came toward him with a knife.

"At that point, another twenty people starting coming at me from every direction," said Captain R. "They jumped at me and hurled me to the deck below the bridge. Then I felt a stabbing in my stomach – it was a knife. I pulled it our and somehow managed to get to the lower level. There, was another mob of people."

The unit had seized control of the ship by that point, save for the lower-most level. "Another soldier and I managed to get out of there and jump into the water."

The commandos had been well-prepared for the mission, said the captain, and had taken into account that the activists might respond with violence. "We thought it would be passive resistance, maybe verbal, but not at such strength," he said.

Despite the tragic results, the captain said he felt his soldiers had operated in a justified fashion. "We worked in an outstanding way, with the values that were instilled in us," he said. "We only turned our weapons against those who put us in danger."

[www.haaretz.com]
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
01 juin 2010, 15:06
Tous les militants arrêtés sur les six navires de la flottille de Gaza seront expulsés.

C'est ce qu'a décidé mardi soir le Premier Ministre Benjamin Netanyahu.

Tous les 680 militants seront relâchés, y compris les deux dizaines qu'Israël menaçait de poursuivre pour avoir agressé les soldats.
45 d'entre eux ont déjà quitté Israël ce mardi et 120 autres ont été reconduits à la frontière jordanienne pour rejoindre leur pays d'origine.

Le détail des nationalités respectives a été donné (voir ci-dessous).



Published 23:21 01.06.10Latest update 23:21 01.06.10

Israel to deport all activists seized on Gaza flotilla.

All 680 activists will be released, including two dozen Israel had threatened to prosecute on charges of assaulting troops

By Barak Ravid

Israel will immediately deport hundreds of foreign activists seized aboard a six-ship humanitarian aid flotilla seized in an Israel Navy raid en route to the Gaza Strip, Prime Minister Benjamin Netanyahu decided late Tuesday.

In the face of mounting world criticism of Monday's assault, Israeli officials said all 680 activists held would be released, including two dozen Israel had threatened earlier to prosecute charging they had assaulted its troops.

"It was agreed that the detainees would be deported immediately," Nir Hefez, a spokesman for Netanyahu, said in a written statement to reporters. Netanyahu made the decision after consultations with his top ministers.

The activists from Europe, North America, Asia and North Africa were processed in and around Israel's port of Ashdod on Monday evening, where the six ships of the blockade-running convoy had been escorted after a raid on a Turkish-flagged vessel left nine people dead.

One hundred and twenty of the nearly 700 passengers were transferred Tuesday evening to the border crossing with Jordan, from where they will be returned to their home countries.

The Interior Ministry said 682 activists were ordered deported, and that 45 left on Tuesday, while others were jailed as they challenged the orders, or in hospital being treated for injuries.

Israel gave the following breakdown of countries and numbers of those activists ordered expelled, excluding the nine killed and the seriously wounded in Monday's raid:

Australia 3; Azerbaijan 2; Italy 6; Indonesia 12; Ireland 9; Algeria 28; United States 11; Bulgaria 2; Bosnia 1; Bahrain 4; Belgium 5; Germany 11; South Africa 1; Holland 2; United Kingdom 31; Greece 38; Jordan 30; Kuwait 15; Lebanon 3; Mauritania 3; Malaysia 11; Egypt 3; Macedonia 3; Morocco 7; Norway 3; New Zealand 1; Syria 3; Serbia 1; Oman 1; Pakistan 3; Czech Republic 4; France 9; Kosovo 1; Canada 1; Sweden 11; Turkey 380; Yemen 4.

[www.haaretz.com]

Re: Affrontements en mer au large de Gaza
01 juin 2010, 23:00
Hier j'ai profite d'un jour de conge pour aller me detendre un peu sur la plage d'Ashddod.
Et la, sur la plage contrairement a tout ce bruit sur les ondes, qui de toute facon finira par s'arreter, j'ai eu le plaisir de constater le calme et le plaisir de voir ces enfants et leur maman jouer sur la plage.
On ne se croirait pas en Israel, meme la mer d'habitude si agitee etait tres belle.
Les turcs, ou plutot leurs dirigeants, decouvrent leurs cartes, la haine contre Israel est flagrante, telle une meute aboyante, d'autres pays se joignent a eux, sarkosy ferait mieux d'essayer de resoudre ses problemes de banlieux, comme celui de l'assassinat de cette malheureuse policiere tuee par balles, avant qu'il ne soit trop tard comme beaucoups le pensent mais n'osent le dire.
Yom tov.
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
02 juin 2010, 03:27
Le "Rachel-Corrie" vient défier le blocus naval de Gaza

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 02.06.10 | Mis à jour 11h18

L'opération sanglante de l'armée israélienne contre la flottille se rendant à Gaza ne les a pas dissuadés : les militants pro-palestiniens à bord du Rachel-Corrie qui se sont jurés de briser le blocus de la bande de Gaza, malgré les avertissements de la marine israélienne et l'assaut de lundi, approchent du territoire palestinien. Le navire devrait arriver devant Gaza mercredi 2 juin vers 15 heures. Le Rachel-Corrie, navire de commerce qui porte le nom d'une Américaine tuée dans la bande de Gaza en 2003, a appareillé lundi de Malte avec quinze militants à son bord, dont l'Irlandaise Maired Corrigan-Maguire, lauréate du prix Nobel de la paix en 1976.

Le premier ministre irlandais, Brian Cowen, a indiqué que le navire était propriété irlandaise et estimé qu'il devait être autorisé à terminer sa mission. "Le gouvernement a formellement demandé au gouvernement israélien de permettre au navire, de propriété irlandaise, d'être autorisé à terminer son trajet sans obstacle et à décharger sa cargaison à Gaza", a dit le chef du gouvernement devant les parlementaires. "Notre initiative vise à briser le blocus israélien imposé aux 1,5 million de Gazaouis. Notre mission n'a pas changé et ce ne sera pas la dernière flottille", a déclaré Greta Berlin, membre du mouvement Gaza libre, situé à Chypre.

LA MARINE ISRAÉLIENNE PRÊTE À INTERCEPTER LE NAVIRE

A New York, les Nations unies ont invité mardi toutes les parties concernées à la prudence au large de Gaza. "Nous suivons de près les événements. Et au vu de ce qui s'est passé [hier], nous réitérons notre appel à toutes les parties concernées pour qu'elles agissent avec prudence et responsabilité, en vue d'une solution satisfaisante", a déclaré Marie Okabe, porte-parole de l'ONU. "Toutes les parties doivent agir en conformité avec le droit international et éviter les provocations, à ce stade délicat de la situation", a-t-elle continué.

La marine israélienne est prête à intercepter le navire, a assuré un officier, signalant que l'assaut de lundi, dans lequel neuf militants pro-palestiniens ont été tués, n'aurait pas d'incidence immédiate sur les décisions militaires. "Nous serons (...) prêts pour le Rachel-Corrie", a-t-il prévenu. La radio a confirmé que le bateau était attendu mercredi dans les eaux de la bande de Gaza. Greta Berlin a toutefois indiqué qu'il pourrait ne pas arriver à destination avant le début de la semaine prochaine.

Le bateau appartient à la flottille arraisonnée lundi, mais sa faible vitesse l'a laissé loin derrière les autres, explique Mark Daly, un parlementaire irlandais qui devait être du voyage mais n'a pas obtenu l'autorisation de quitter Chypre. "Après une discussion entre eux sur la marche à suivre, ils ont décidé de continuer, et le dernier contact (...) remonte à hier soir 18 heures", a dit l'élu. Le Rachel-Corrie transporte 1 200 tonnes de matériel médical, de chaises roulantes, de fournitures scolaires et de ciment, matériau dont les autorités israéliennes interdisent la livraison dans la bande de Gaza, selon les organisateurs. Outre Maired Corrigan-Maguire, l'ancien diplomate irlandais Denis Hallyday, qui a officié aux Nations unies, fait partie de l'équipage.

[www.lemonde.fr]
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
02 juin 2010, 06:18
Pressons plus fort....Pressons !!
.
Pièces jointes:
gaza.jpg
Re: Affrontements en mer au large de Gaza
02 juin 2010, 07:06
Bah d'ici 2 ou 3 semaines tout ce remue ménage sera oublié,,,
et il y a peu de chances que les autres veuillent recommencer,,,
Mais comme on ne sait jamais avec ces fanatiques,
le mieux serait de larguer un rideau de mines flottantes,
autour de Gaza, et surtout de le faire savoir !
Et quand les armateurs sauront qu' ils risquent de perdre leurs navires corps et bien,
ils ne seront plus d'accord d'affréter le moindre navires.


[fr.wikipedia.org]

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Re: Affrontements en mer au large de Gaza
02 juin 2010, 08:15
girelle a écrit:
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> En France, le ministre des Affaires étrangères
> Bernard Kouchner s'est dit lundi «profondément
> choqué» par l'assaut israélien, en estimant que
> «rien ne saurait justifier l'emploi d'une telle
> violence».
>

ladouda a écrit:
-------------------------------------------------------
> > Sarkozy condamne "l'usage disproportionné de la
> force" par Israël >
>
> PARIS — Le président français Nicolas Sarkozy a
> "condamné" lundi "l'usage disproportionné de la
> force" à propos de l'opération commando
> israélienne contre une flottille d'aide
> pro-palestinienne s'approchant de Gaza, exigeant
> "toute la lumière sur cette tragédie", selon un
> communiqué de l'Elysée.


A faire passer..

Pour ceux qui ont la mémoire courte.
Comme(Kouchner , Sarkozy et Cie).


L’armee francaise qui se sentait menacée a tiré sur des manifestants 20 ou 60 morts cote africain (ce qui représente qu’une bavure ) et aucun blesse chez les français….. qui ont eut quand même peur ,…. ce qui justifie, il est vrai , la mort de quelques africains.

Et bien sur aucune plainte et enquête a l’ONU .

Côte d’Ivoire : 20 ou 60 morts ?

Guerre des chiffres entre Paris et Abidjan sur les affrontements de début novembre

Le ministère français de la Défense a expliqué, lundi soir, que, selon un bilan provisoire, une « vingtaine » d’Ivoiriens ont été tués par les forces françaises en Côte d’Ivoire lors des affrontements de début novembre. Le pays ouest-africain annonce de son côté une soixantaine de victimes, un chiffre qui semble plus proche de la réalité pour certaines associations de défense des droits de l’Homme.


Dossier : Conflit en Côte d’Ivoire


Mercredi 1er décembre 2004 / par Habibou Bangré


Les soldats français ont bien tué des manifestants ivoiriens lors des affrontements, entre les 6 et 9 novembre, à Abidjan (Sud) et Douékoué (Ouest). Mais combien ? La France a avancé, lundi soir à quelques heures de la diffusion en France d’un reportage sur les violences de ces derniers jours, le bilan provisoire d’une « vingtaine » de morts. L’Etat ivoirien estime pour sa part que le nombre de victimes est trois fois plus important. Une polémique dans laquelle quelques associations de droits de l’Homme ont tranché : ce sont les autorités ivoiriennes qui, selon elles, sont plus proches de la vérité.


Moi aussi je suis profondément choqué M. Couchner ,et vous M. Sarkozy , songez a condamner un peu plus fort , une telle conduite .

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