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ben alors !!! DSK

Envoyé par elsa 
Re: ben alors !!! DSK
08 juillet 2011, 07:25
[fr.wikipedia.org]

Il est le fils de Noël Lellouche, né le 25 décembre 1917 qui s'est engagé dans les Forces françaises libres en mai 1943 et a combattu au sein de la 1re division française libre, et de Pierrette Basciano[2]

,[3]. Après son départ de Tunisie, à l'âge de 5 ans, il arrive à Paris avec sa famille et s'établit dans des conditions difficiles, dans le XIXe arrondissement, puis rue des Halles, dans le Ier.

Très vite, sa famille s'installe rue Hippolyte-Lebas, dans le IXe, où ses parents ouvrent un petit restaurant.

Élève du collège technique rue Milton, il va faire la rencontre de M. Louis Welcome, son professeur d'anglais, déterminante puisque c'est lui qui va le pousser à faire des études.

Il entre alors au lycée Condorcet à Paris. Il sera quelques années plus tard diplômé d’études supérieures de la Faculté de Droit de Paris X-Nanterre (1972) et de l’Institut d'études politiques de Paris (1973), d'un master of Laws (LLM) et docteur en droit de la Faculté de Droit de Harvard.

Il a trois enfants, Anaïs, Octave et Eden-Liz avec Anne-Laure Banon, la fille du magnat, Gabriel Banon et demi-soeur de Tristane Banon.


une belle famille comme on les aime !!!!!
Re: ben alors !!! DSK
08 juillet 2011, 07:56
Pierre Lelouche, sa femme et ses beaux parents Banon venaient aux soirées privées organisée pour Israël avec les donnateurs importants.
Re: ben alors !!! DSK
09 juillet 2011, 01:45
Des élus du PS mêlent Sarko à l'affaire DSK

Marc Thibodeau
La Presse
(Paris) Les rebondissements de l'affaire Strauss-Kahn alimentent toutes les théories possibles en France.

Cette frénésie spéculative touche notamment le Parti socialiste, où certains élus vont désormais jusqu'à évoquer un complot dirigé par le président de la République en personne, Nicolas Sarkozy.

C'est le cas du député Jean-Marie Le Guen, qui a carrément accusé le président, hier, d'avoir joué un rôle déterminant dans la décision de la journaliste française Tristane Banon de porter plainte pour tentative de viol contre DSK.

«Sarkozy avait dit qu'il ferait une campagne trash. Eh bien, la voilà!», a-t-il déclaré hier à la chaîne LCI. Le Guen voit dans cette nouvelle plainte une opération destinée à gêner le retour en France de l'ancien champion socialiste et à l'empêcher de participer à la course présidentielle.

Le député souligne que Mme Banon a écrit à plusieurs reprises pour le site Atlantico, réputé «très proche» de Sarkozy.

La journaliste de 32 ans a fait savoir par son avocat, il y a quelques jours, qu'elle porterait plainte pour des faits survenus en 2002, alors même que la retentissante poursuite contre Dominique Strauss-Kahn pour l'agression sexuelle d'une femme de chambre, à New York, semblait en voie de s'effondrer.

Liens présumés

La vice-présidente socialiste de la région Île-de-France, Michèle Sabban, considère qu'il s'agit d'un «attentat politique». Elle a notamment relevé, sans s'étendre davantage, que le commissaire de police de New York, Ray Kelly, a déjà été décoré de la Légion d'honneur par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur.

Le député socialiste de l'Eure, François Loncle, a évoqué pour sa part des liens possibles entre le groupe Accor, propriétaire de l'hôtel Sofitel où a eu lieu la présumée agression, à New York, et «certaines officines françaises».

Selon les médias français, la direction d'Accor a communiqué avec le coordonnateur national du renseignement de l'Élysée une heure après l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, mais M. Loncle pense que l'entourage présidentiel a pu jouer un rôle dans le dénouement de l'affaire. «Est-ce qu'il y a eu des consignes de Paris? Tout n'est pas clair dans le comportement des dirigeants du Sofitel et du groupe Accor», a déclaré M. Loncle.

«Accusations odieuses»

Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, a vivement réagi à ces insinuations: «Ou bien M. Loncle a des accusations à porter et il saisit la justice, ou bien il se tait. Ces accusations sont odieuses. La justice américaine, chacun le sait, est totalement indépendante.»

Et mercredi, dans une entrevue à la radio, le secrétaire général du parti de la majorité, Jean-François Copé, a qualifié de «méprisable» cette idée de complot: «Je suis étonné que les amis de Dominique Strauss-Kahn mettent autant de morgue sur un sujet comme celui-là et veuillent défendre cette thèse absurde qui vise à attaquer la droite dans une affaire qui ne concerne exclusivement que la gauche», a-t-il déclaré.
Re: ben alors !!! DSK
11 juillet 2011, 07:35
DSK : le chef de la sécurité d'Accor part chez Bolloré

Par Europe1.fr avec AFP
Publié le 11 juillet 2011 à 16h18
Mis à jour le 11 juillet 2011 à 16h18

Le chef de la sûreté du groupe Accor, René-Georges Querry, va rejoindre le groupe de Vincent Bolloré. Cet ancien policier avait expliqué qu'après avoir appris l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn par l'équipe du Sofitel de New York, il avait "appelé l'Elysée peu après 23h45". Les raisons précises du départ de René-Georges Querry n'ont pas été révélées.
Re: ben alors !!! DSK
12 juillet 2011, 01:15
L’Acharnement contre DSK prend une tournure politico-religieuse


Figure centrale de la communauté noire de Harlem, Bill Perkins demande au procureur Vance de poursuivre son enquête. Il prépare une manifestation qui comptera notamment la présence d’un imam et d’un révérend. Par contre, aucun rabbin n’est annoncé...

Le sénateur démocrate Bill Perkins, figure centrale de la communauté noire de Harlem, a l’intention de demander au procureur Vance de poursuivre l’enquête et d’aller jusqu’au procès contre Dominique Strauss-Kahn lors d’une conférence de presse dimanche 10 juillet, affirme le Figaro.

"À ses côtés, se tiendront plusieurs leaders associatifs et responsables religieux comme l’imam de la grande mosquée de Harlem, Souleimane Konate, le révérend Curtis, de l’église baptiste, ainsi qu’un représentant de la communauté guinéenne", précise le journal.

"Coalition"

La mobilisation des défenseurs de Nafissatou Diallo, la femme de chambre de 32 ans, semble s’organiser. Vendredi, les représentants de la communauté africaine ont exigé que Diallo "puisse obtenir un procès" et que "justice soit faite".

"C’est une véritable coalition qui est en train de se monter pour exiger que la victime ait droit à un procès", a expliqué l’entourage du sénateur Perkins au Figaro.

Après l’annonce par l’accusation de ses doutes sur la crédibilité de Nafissatou Diallo, Bill Perkins avait déjà écrit au procureur Vance, lui enjoignant de « protéger la plaignante et les autres femmes qui sont régulièrement victimes de faits similaires », ajoute le journal.

Le Nouvel Observateur

L’Acharnement contre DSK prend une tournure politico-religieuse
11 juillet 11:56, par Armand Maruani
J’étais sûr que cette affaire allait finir de cette manière. DSK est tout ce que l’on veut mais pas un violeur.Donc on va s’acharner sur lui en politisant l’affaire. Comme par hasard les noirs s’emmêlent .Les noirs oublient que ce sont les juifs , les premiers , qui les ont aider à se libérer aux EU . Si Cyrus Vance classe l’affaire , ce n’est pas de la justice ? N’oublions pas que ce dernier aura tout fait pour le condamner. Si DSK est acquitté par la justice américaine , aucune autre justice ne peut s’y opposer . Quelle que soit sa couleur.
Re: ben alors !!! DSK
13 juillet 2011, 11:39
Strauss-Kahn : les deux faces du “complot”
- Entretien de Bruno Rivière avec Pierre-André Taguieff - Pour Valeurs Actuelles - 13 juillet 2011

Si DSK est condamné, ce sera l’effet d’un complot. S’il est innocenté, ce sera la preuve d’une conspiration. Pierre-André Taguieff analyse les ambivalences du conspirationnisme.

Pourquoi l’affaire DSK a-t-elle si rapidement conduit à des “théories complotistes” ou “conspirationnistes”, selon lesquelles le directeur du FMI aurait été entraîné dans un “piège” ?

L’histoire universelle est remplie de complots réels, qui ont abouti ou échoué. Mais elle est aussi pleine de complots imaginaires, attribués à des minorités actives ou aux autorités en place (gouvernements, services secrets, etc.). C’est un phénomène de ce type qui se développe depuis le 15 mai au tour de Dominique Strauss-Kahn. Une partie de l’opinion publique ne se satisfait pas des faits, si surprenants ou exceptionnels soient-ils. Elle veut les “expliquer” en fonction de fantasmes divers. C’était fatal, en raison de la personnalité particulièrement complexe de DSK, des fonctions qu’il occupait et de celles auxquelles il aspirait.

Le raisonnement conspirationniste repose sur quatre principes.

1. Rien n’arrive par accident. Rien n’est accidentel, ce qui implique une négation du hasard, de la contingence, des coïncidences fortuites.

2. Tout ce qui arrive est le résultat d’intentions ou de volontés cachées. Plus précisément, d’intentions mauvaises ou de volontés malveillantes, les seules qui intéressent les esprits conspirationnistes, voués à privilégier les événements malheureux : crises, catastrophes, attentats terroristes, assassinats politiques.

3. Rien n’est tel qu’il paraît être. Tout se passe dans les coulisses ou les souterrains de l’Histoire. Les apparences sont donc toujours trompeuses, elles se réduisent à des mises en scène. La vérité est dans la “face cachée” des phénomènes historiques.

4.Tout est lié ou connecté, mais de façon occulte. Derrière tout événement indésirable, en tout “secret inavouable”, il y a une “ténébreuse alliance”. Les forces qui apparaissent comme contraires ou contradictoires peuvent se révéler fondamentalement unies, sur le mode de la connivence ou de la complicité. C’est pourquoi il faut décrypter, déchiffrer à l’infini.

Comment le mécanisme se met en marche à propos de DSK ?

Il faut distinguer deux phases. Dans la première, qui commence dès le 15 mai, les dénonciations d’un complot ou d’une machination contre DSK ne peuvent se fonder sur aucun fait bien établi. Avancer l’hypothèse d’un complot, c’est donc avant tout une réaction d’autodéfense chez ceux qui avaient jusque là une sympathie pour Strauss-Kahn, du type “je ne peux pas croire que” ou “je ne veux pas croire que”. Un sondage CSA réalisé le 15 mai indique que, si 57 % des Français croient que DSK est victime d’un complot, la proportion atteint 70 % chez les sympathisants socialistes : de toute évidence, ces derniers défendent par là leur système de croyances et de valeurs. Dans leur vision de l’ordre juste du monde, DSK, homme de gauche, surhomme du socialisme, ne peut pas être un délinquant. Il faut donc supposer qu’on l’a piégé. Mais qui ? Sarkozy ? les Américains ? les Russes ? Tout est possible. Mais aucune piste n’est probante.

Dans la seconde phase de l’affaire, qui commence le 1er juillet, quand on découvre la personnalité réelle de la “victime” supposée, l’hypothèse d’un complot gagne en épaisseur. Ou, plus exactement, la thèse du “piège”, en tant qu’instrument d’un complot hypothétique, gagne en vraisemblance. D’où ce basculement : d’innocent injustement accusé, DSK devient la seule et vraie victime d’une opération sordide. Mais, si la thèse du complot devient moins invraisemblable que dans la première phase, elle ne permet guère d’incriminer d’autres acteurs que Diallo, son mari trafiquant de drogue et d’éventuels complices dans les milieux qu’ils fréquentent. Ce mini complot criminel manque d’attrait. D’où la tentative de certains accusateurs d’élargir le champ des manipulations possibles pour lui donner une nette couleur politique : en vertu des principes conspirationnistes, “aucune coïncidence n’est fortuite” et “tout est lié”.

Du simple déni à la contre-attaque, en quelque sorte…

Tout à fait. Mais alors que le déni relevait du domaine de l’affectif, la contre-attaque relève d’une sorte de paranoïa. Le député socialiste François Loncle a ainsi fait allusion à de mystérieuses « connexions » entre le groupe Accor, propriétaire du Sofitel de New York, et certaines « officines françaises » liées à la droite au pouvoir. Le certificat de bonne conduite accordé à Diallo par la direction du Sofitel constituerait un autre élément troublant du dossier, comme le fait, pourtant nor mal, que ladite direction a informé les autorités françaises de l’arrestation de DSK dans la nuit du 14 au 15 mai. La socialiste Michèle Sabban, qui avait d’abord évoqué un « complot international », mentionne comme un indice que Nicolas Sarkozy a remis la Légion d’honneur en septembre 2006 – plus de six mois avant son élection à la présidence de la République – au chef de la police new-yorkaise, Ray Kelly…

Mais ce type de dérive a une contrepartie : il peut se retourner contre n’importe quel acteur ou protagoniste. Y compris les socialistes. S’il est vrai que certains dirigeants du PS – tel François Hollande – étaient au courant d’une tentative de viol de Tristane Banon remontant à 2003, on peut leur reprocher une “conspiration du silence”, pour protéger l’un des leurs.

Et maintenant ?

On peut prévoir une troisième phase de l’affaire : si DSK en sort blanchi, s’il redevient l’homme puissant qu’il était, certains conspirationnistes en déduiront qu’il est bien, comme ils l’avaient pressenti depuis longtemps, l’un des “maîtres du monde”, qu’il est intouchable en tant qu’agent d’un méga complot “mondialiste”.

Dominique Strauss-Kahn est un homme extraordinairement envié, jalousé et craint, dont la réussite sociale provoque autant le ressentiment que l’admiration. Aux yeux des Américains, c’est un Européen et un Français, avec ce que cela implique d’amoralité et d’hostilité envers le Nouveau Monde. Aux yeux de nombreux Français et Européens, c’est l’homme du Fond monétaire international, de WallStreet, du “nouvel ordre mondial”. Sans parler de ses origines juives ou de ses opinions pro-israéliennes, qui renvoient à des mythes conspirationnistes plus anciens.

D’autres personnalités politiques présentent les mêmes vulnérabilités ?
Sans doute. Par exemple, Nicolas Sarkozy a été l’objet de diabolisations similaires.

Au-delà du cas DSK, d’autres théories conspirationnistes ont-elles actuellement cours en France ou ailleurs ?

Elles sont aussi nombreuses que furtives. La thèse du complot jésuite a disparu, comme celles du complot maçonnique et du complot bolchevique. Mais certaines persistent dans les représentations sociales : le complot juif, “sioniste” ou “américano-sioniste” mondial, le complot “mondialiste” (réactivé lors de la crise économico financière de 2008-2009), le complot de “l’empire américain”, auquel sont attribués les attentats du 11-Septembre (d’où le dogme d’un “terrorisme islamique made in USA”) et la seconde guerre d’Irak, le complot des laboratoires pharmaceutiques (fabrication et propagation de certains virus : sida, H1N1, etc.)…

L’époque présente, celle de la post-modernité ou de l’hypermodernité, se caractérise par une forte augmentation des incertitudes et donc des peurs. Ce qui est particulièrement favorable à la multiplication des représentations ou des récits conspirationnistes, à leur diffusion rapide et à leur banalisation. Une étude récente publiée par des psychologues anglais, K. M. Douglas et R. M. Sutton, montre que les théories conspirationnistes sont bien accueillies par les individus qui seraient eux-mêmes disposés à comploter ou à participer à des conspirations. Autrement dit, lorsqu’un individu pense “ils conspirent”, il sous-entend : “à leur place, je conspirerais”. On peut y voir un signe de l’érosion des liens de confiance au sein d’une nation.


Propos recueillis par Bruno Rivière


Source : [www.valeursactuelles.com]
Re: ben alors !!! DSK
16 juillet 2011, 01:24
Affaire DSK : le "fiancé" de N. Diallo s’exprime

vendredi 15 juillet 2011,


Des journalistes du Daily Beast ont rencontré, en Arizona, le détenu avec lequel la plaignante se serait entretenue au téléphone.

"Je sais qu’il (DSK) a fait ce qu’il a fait" a entre autres expliqué Amara Tarawally aux journalistes du site d’informations Daily Beast, qui l’ont rencontré mardi 12 juillet dans l’après-midi au pénitencier d’Eloy, en Arizona.

Ce Sierra-Léonais de 35 ans est celui qui, selon le site américain, s’est entretenu au téléphone avec Nafissatou Diallo dimanche 15 mai, le lendemain de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn à la suite des accusations de la femme de chambre du Sofitel.

Il se présente comme son "fiancé" et non son mari

Les mots "ne t’inquiète pas, ce type a beaucoup d’argent, je sais ce que je fais", que Nafissatou Diallo aurait prononcés à cette occasion, selon le New York Times, auraient donc été adressés à cet homme qui se présente comme son "fiancé" (et non comme son mari, malgré les informations du JDD affirmant qu’ils s’étaient mariés religieusement il y a un an) et affirme avoir rencontré la plaignante pour la première fois il y a "six ou sept ans".

Lors de leur entretien, les journalistes américains l’ont trouvé "calme et posé", mais assez confus, pointant des contradictions dans ses propos. "Il s’est précipité sur certaines questions, notamment celles concernant la personnalité de la femme de chambre, et a complètement refusé de répondre à d’autres, particulièrement celles sur son propre passé et ses liens avec des délinquants, ou alors il a répondu par des démentis sans conviction" écrit en substance le Daily Beast.

Il aurait escroqué une de ses compagnes

Selon les journalistes américains, cet homme, qui aurait plusieurs compagnes en même temps, aurait tenté d’escroquer au moins l’une d’elle, qui explique au quotidien qu’il a tenté de lui soutirer de l’argent. Menacé d’expulsion, il aurait demandé à cette femme 17.000 dollars pour l’aider à éviter cela. Elle confie au site avoir eu l’impression d’avoir été manipulée.

Il dit avoir reçu un appel de N. Diallo après la visite d’un policier

Amara Tarawally a dit aux journalistes américains qu’il avait parlé au téléphone avec Nafissatou Diallo plus d’une fois depuis l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn. Il a également précisé que la conversation au cours de laquelle les mots "ne t’inquiètes pas, je sais ce que je fais" a eu lieu après la venue d’un policier de la NYPD dans sa prison de l’Arizona. Il explique avoir alors conseillé à Nafissatou Diallo de parler de la visite de ce policier à ses avocats. Ce à quoi elle aurait répondu : "je sais ce que je fais."

Toutefois, comme le relève le Daily Beast, qui rappelle que la conversation dont l’expression est extraite a supposément eu lieu le 15 mai, il est peu probable que la NYPD ait été au courant de l’existence de cet homme dès le lendemain des faits supposés. D’autant plus qu’il semblait jusqu’ici que la traduction de cette conversation (que les avocats de la plaignante contestent et demandent à entendre en intégralité) du fulani vers l’anglais avait pris plus de temps que prévu. Selon le site américain, Amara Tawarally n’a pas souhaité commenter cette interrogation, de la même manière qu’il n’a pas souhaité préciser le nombre exact de fois où il a parlé à la plaignante depuis le 14 mai.

"Une femme bien et très honnête"

Interrogé par les journalistes sur la personnalité de Nafissatou Diallo, le détenu a répondu qu’elle était "une femme bien et très honnête", une "musulmane dévouée", qui n’a arnaqué personne par le passé et n’est pas liée à un quelconque trafic de drogue ou blanchiment d’argent. Egalement questionné sur le fait qu’il puisse être celui qui a déposé d’importantes sommes d’argent sur le compte bancaire de la femme de chambre, Amara Tarawally répond que c’est "complètement faux." Il dément aussi "catégoriquement" le fait qu’elle se prostitue occasionnellement.

Revenant sur les faits dont Nafissatou Diallo accuse DSK, le détenu, lui-même accusé de trafic de cannabis, affirme "je sais qu’il (DSK) a fait ce qu’il a fait", ajoutant elle "n’avait aucune raison de mentir". Selon lui, ni elle ni lui n’avait jamais entendu parler de DSK avant l’incident. Selon lui, toujours, elle "ne s’en remettra jamais."

Le Nouvel Observateur
Re: ben alors !!! DSK
16 juillet 2011, 01:29
Les 5 plus grands perdants de l’affaire DSK


PERSONNE NE S’EST COUVERT DE GLOIRE lors de l’arrestation et de la procédure à rebondissements engagée contre Dominique Strauss-Kahn, mais certains s’en sortent plus mal que d’autres.

1. Les Françaises

Il apparaît de plus en plus improbable que l’ancien Directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn écope d’une peine de prison pour la supposée tentative de viol d’une femme de chambre d’hôtel à New York le 14 mai. Bien qu’il y ait des preuves matérielles substantielles impliquant Strauss-Kahn dans un acte de nature sexuelle – le dossier de l’accusation s’affaiblit en raison de doutes sur la crédibilité de la victime – et qu’une deuxième plainte pour tentative de viol soit maintenant instruite en France, ses sympathisants français sont en train de clamer que c’est l’ancien chef du FMI lui-même qui a été abusivement accusé et fait maintenant figure de victime.

Ceci pourrait malheureusement mettre fin à un moment rare de reconsidération des relations hommes - femmes en France, donnant ainsi raison à ceux qui dans les médias voyaient dans le procès un complot ou une réaction excessive de l’« Amérique puritaine », mal à l’aise avec l’indulgence du public français à l’égard des peccadilles de ses hommes politiques - même si des liaisons et une tentative d’agression sont loin d’être la même chose. On n’épiloguera plus pour savoir comment quelqu’un qui a été accusé à plusieurs reprises d’avoir profité de sa position pour avoir des relations sexuelles et développé une culture de harcèlement rampant au FMI pouvait être un prétendant sérieux à la présidence de la République française.

2. Les demandeurs d’asile politique

Alors qu’on ne peut justifier de tromper les autorités lors d’une enquête criminelle, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi quelqu’un dans la position de l’accusatrice de Strauss-Kahn a pu légèrement travestir la vérité sur ses origines. Comme l’écrit Mike McGovern, expert de l’Afrique de l’Ouest à Yale University, « on demande souvent aux demandeurs d’asile d’accomplir une tâche impossible. Ils doivent prouver qu’ils ont été soumis aux formes les plus atroces d’oppression et de violence … tout en démontrant leur capacité à devenir des citoyens travailleurs et bien équilibrés. » Elle n’est certainement pas la première personne à arranger les choses ici ou là dans le cadre d’une procédure pour l’obtention d’un visa.

Mais la plaignante au centre de ce procès a apparemment trompé les autorités sur d’autres sujets, dont des conversations avec un dealer après le supposé viol et le fait qu’elle payait des factures de téléphone de plusieurs centaines de dollars par mois, tout en prétendant en ignorer l’existence. Il y a eu aussi des versions changeantes entre ses déclarations à la police et les documents rédigés pour l’obtention de l’asile politique au sujet d’un viol antérieur dont elle a prétendu être la victime ou une mutilation génitale qu’elle aurait subie dans son pays d’origine, la Guinée.

Bien que les circonstances autour de cette affaire soient certainement hors du commun, il est compréhensible que les personnes fuyant la violence, la guerre et la répression dans leurs pays d’origine soient réticentes à parler aux autorités. La dure leçon de cette affaire, à tort ou à raison, est que le fait de dénoncer un crime ou un abus dont vous êtes victime alors que vous êtes immigré aux Etats-Unis peut livrer votre passé au regard de tous et mettre votre statut légal en péril. Ceci rendra certaines personnes parmi les plus vulnérables en Amérique encore plus vulnérables.

3. La presse

Plus haut on s’élève, plus dure est la chute. C’est toujours facile pour un média d’exploiter le sentiment populiste qui se manifeste en voyant un homme puissant obligé de faire le « perp walk » (entrée publique de l’accusé dans un tribunal). Dans l’affaire Strauss-Kahn, la symbolique du chef d’une organisation dominée par l’Occident et souvent accusée de brimer les pays du tiers-monde et qui se retrouve inculpé du viol d’une immigrée africaine était irrésistible.

Comme l’a dit Jon Stewart du Daily Show, « on dirait qu’il sert de modèle à sa propre caricature ». Les tabloïds de New York, toujours prompts à dénigrer les Français, ont vite sauté sur l’occasion : « Frog Legs It » (littéralement, « La grenouille se barre » ; le titre en anglais est un jeu de mot sur les cuisses de grenouille) scandait un article détaillant les efforts de DSK pour fuir le pays – pour ne donner qu’un des nombreux gros titres mémorables du New York Post.

Même le New York Times a épicé sa couverture de l’affaire avec des détails sur le style de vie de ce représentant de la « gauche caviar », avec sa chambre d’hôtel à 3,000 dollars la nuit et sa Porsche – bien que le rapport entre tout cela et son penchant pour l’agression sexuelle ne fût pas clair. Les journaux et les magazines (dont celui-ci, Foreign Policy) furent prompts à établir des vérités définitives sur le supposé comportement de Strauss-Kahn et ce qu’il disait de la société française et des organisations internationales, bien qu’il n’ait jamais été reconnu coupable d’un crime.

Le traitement de l’accusatrice de Strauss-Kahn fut pareillement injuste. Pendant que les médias français refusaient de montrer des photos du « perp walk » de DSK à New York, plusieurs journaux en France n’ont pas eu les mêmes préventions quand il s’est agi de publier le nom de son accusatrice (1). (Aux Etats-Unis et dans bien d’autres pays, les journaux ne publient pas les noms des plaignantes dans les procès pour agression sexuelle.) La femme de chambre est maintenant en train de faire un procès contre le New York Post pour diffamation à la suite d’un article paru en une et qui la traitait de « putain. »

Finalement, le scandale fournit l’occasion bien nécessaire de réfléchir à la façon dont les procès criminels très en vue devraient être couverts par les médias. Ainsi une plaignante peut avoir une personnalité trouble ou même un dossier criminel et être néanmoins une victime légale ; de la même manière, un accusé peut être riche, louche, puissant mais être néanmoins injustement accusé.

4. Les relations franco-américaines

Grâce à la yankeephilie très avérée de Nicolas Sarkozy et le style moins conflictuel de Barack Obama, les relations entre les Etats-Unis et la France se sont, d’une manière générale, bien améliorées depuis les mauvais jours de l’époque Bush-Chirac et la guerre en Irak. Mais si les Etats-Unis et l’Angleterre sont deux pays séparés par une langue en commun, les Etats-Unis et la France ressemblent parfois à un couple qui fait chambre à part.

Parfois l’écart entre les cultures porte sur des éléments assez bénins, comme l’attitude blasée de la France vis-à-vis du scandale Monica Lewinsky ou la fascination américaine pour la façon dont Sarkozy faisait publiquement la cour à Carla Bruni. Mais parfois, comme lors de la consternation des officiels français face aux efforts américains pour extrader Roman Polanski afin qu’il soit jugé pour viol, les conséquences sont un peu plus sérieuses.

Le scandale Strauss-Kahn a ressuscité le refrain français bien connu sur le « politiquement correct » américain hors de contrôle. L’ami et défenseur de Strauss-Kahn, Bernard-Henri Lévy, le roi philosophe qui aime à se mettre devant la caméra, est allé plus loin dans l’attaque du système judiciaire américain en comparant le scandale à l’Affaire Dreyfus, sauf que dans cette affaire, un homme innocent est présumé coupable, « non pas pour sa race, mais pour sa classe. »

Le chroniqueur Joe Nocera du New York Times a riposté, écrivant que Lévy « préfère vivre dans un pays où les élites sont rarement tenues pour responsables, où les crimes contre les femmes sont excusés systématiquement avec un clin d’œil et un signe de tête et où les personnes sans argent ou statut social sont traitées comme des nullités, ce que les classes possédantes françaises pensent réellement qu’elles sont. »

La représentation faite par Lévy des Etats-Unis comme une sorte de dystopie puritaine et maoïste est clairement absurde. (On a là un cas d’American Vertigo.) Mais non moins absurde est cette idée que la France est une oligarchie raciste où les femmes sont systématiquement traitées comme des objets sexuels par des élites masculines décadentes. Ceci dit, il est certainement intéressant de remarquer le retour des vieux stéréotypes trans-atlantiques.

5. Dominique Strauss-Kahn

Dans l’immédiat, il semble que — si toutes les accusations sont retirées, bien sûr — Strauss-Kahn pourrait retrouver la vie politique française. Avant son arrestation, il était considéré comme presque acquis qu’il représenterait le camp socialiste pour la présidentielle et même maintenant, 49% des électeurs français et 60% des sympathisants socialistes disent désirer qu’il revienne sur scène. Ceux-là n’ont pas écarté la possibilité qu’il puisse être leur candidat pour l’élection présidentielle de 2012.

Ceci dit, il est difficile de ne pas conclure que même s’il s’en tire à bon compte, la carrière politique de Strauss-Kahn est irrémédiablement endommagée. Des procès, notamment suite aux accusations de la journaliste Tristane Banon et un procès civil diligenté par l’accusatrice de New York, pourraient se prolonger pendant encore des mois – pas exactement le genre de gros titres que le Parti socialiste veut voir à la une pendant la campagne présidentielle alors que Sarkozy apparaît plus vulnérable que jamais.

Il est certainement possible qu’un Strauss-Kahn réhabilité puisse continuer à jouer un rôle important dans les coulisses de la politique française, mais ses chances de parvenir à l’Elysée semblent beaucoup plus éloignées qu’il y a deux mois. Et il ne faut pas parier qu’il se fasse soigner pour son « addiction » comme Anthony Weiner. Les électeurs français se demandant ce que ça serait d’avoir un Président plus connu à l’étranger pour ses frasques sexuelles que pour sa politique n’ont qu’à regarder l’Italie voisine.

Joshua E. Keating
Re: ben alors !!! DSK
20 juillet 2011, 06:48
De Yasser Arafat à Dominique Strauss Kahn : l’étrange famille Banon

Rédigé par JSS le Jul 6th, 2011 and filed under France, Israël-Territoires Disputés, Occident. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou un trackback à cet article
Alors que la justice américaine s’apprête à relâcher Dominique Strauss Kahn et à renvoyer l’ancien directeur du FMI en France, DSK devrait de nouveau faire face à la justice pour des accusations de viols lancées par Tristane Banon. Si tout le monde à déjà son opinion sur cette affaire qui ne prend forme que 9 ans après les faits, il nous a semblé nécessaire de tirer un petit portrait de la victime présumée pour tenter de comprendre son passé, son présent et son futur.
Car si tout le monde connaît la terrible enfance de Tristane et sa mère qui lui conseilla étrangement de fermer son clapet lors de la présumée tentative de viol, beaucoup moins nombreux sont ceux qui connaissent le père de Tristane Banon. Et pourtant…

Son père, Gabriel Banon, est un juif de Casablanca au Maroc. Après avoir présidé plusieurs sociétés, Gabriel Banon est parachuté conseiller spécial à l’industrie de Georges Pompidou. Et c’est bien plus tard, en 1993 lors des accords d’Oslo que sa vie prendra tout son sens. C’est à cette époque que son ami Yasser Arafat, le leader terroriste palestinien, tombe sous le charme de Gabriel Banon. De conseiller de Pompidou, il passe au statut de conseiller de Yasser Arafat. Les deux hommes deviendront d’excellents amis. A la muqqata, Gabriel Banon est notamment chargé de demander à Israël le versement des fonds de pensions. Et malgré son rôle de travailleur pour le gouvernement palestinien, il reçoit (étrangement) une concession personnelle pour pouvoir lancer un nouveau service de téléphonie mobile à Gaza et dans les Territoires disputés. Encore que, connaissant le niveau de corruption sous Arafat, cette affaire semble ridicule.
Entre temps, au lendemain du meurtre d’Yitzhak Rabbin le 4 novembre 1995, Gabriel Banon crée la Lettre Economique Palestinienne. Wikipedia nous apprend que,,,

Suite,,,

[jssnews.com]
Re: ben alors !!! DSK
21 juillet 2011, 01:42
dans une classe d'ecole ,la maitresse demande comment ecris t'on
disqualifié ?
et un petit eleve leve son doigt en criant fort ,moi madame moi madame!!
la maitresse lui dit on t'ecoute et le gamin d'un air mailicieux lui repond
DSK!!!!!!!
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