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TEMPS ET CONTRETEMPS.

Envoyé par breitou 
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
21 août 2013, 13:02
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
17 septembre 2013, 03:07
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
21 septembre 2013, 12:07
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
09 octobre 2013, 06:41
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
11 octobre 2013, 02:51
On peut faire suivre !
[blog.causeur.fr]

Assassins et collabos

Il y en a qui n’ont pas de chance : à peine Libé vient-il de sortir, samedi matin, un numéro de week-end qui fait, durant six longues pages, ce qu’il croit être une analyse de l’islamophobie, que des fanatiques foncent à Nairobi pour montrer de quoi l’Islam est capable, pendant que deux vrais croyants dynamitent une église chrétienne au Pakistan et font plus de 70 morts. Caramba ! Encorrre raté ! On voulait lifter l’Islam, et il montre son vrai visage.

L’islamophobie n’est pas la haine de l’Islam, hé, patate, mais la haine de l’islamisme. Et les associations ou les médias (l’ex-journal de Sartre — bon sang, c’est loin, tout ça, quand je défendais Libé, manche de pioche à la main, contre les menaces des fascistes de toutes obédiences, ah, c’est pas beau de vieillir…) qui systématiquement attaquent tous ceux qui attaquent l’Islam — pardon : l’islamisme — sont les gardes rouges d’un nouvel impérialisme.

Alors, je vais prendre des risques — c’est dans ma nature. Oui, l’islamisme tue — et à répétition. Oui, l’islamisme est une stratégie mondiale de conquête. Oui, tous ceux qui voudraient nous faire croire que critiquer l’islamisme c’est critiquer les Musulmans me rappellent ces débats, à la LCR et ailleurs, dans les années 1970, quand d’aucuns voulaient nous faire croire que condamner le sionisme, c’était forcément attaquer Israël. Oui, Al-Qaida est une bulle nécrophile. Oui, les Frères musulmans ont du sang sur les mains jusqu’au coude. Oui, les insurgés syriens financés par le Qatar sont aussi des tortionnaires…

Et encore : oui, une femme voilée, c’est anecdotique, mais dix mille voiles, c’est une stratégie. Oui, le voile est le symbole ostensible de l’aliénation de a femme — et le premier qui prétend qu’elles sont libres de se voiler se prendra mon poing dans la gueule — comme ça il réfléchira à deux fois avant de les lapider quand elles le feront cocu. Oui, une ministre qui ne voit pas en quoi le voile à l’université — une belle brochette de filles voilées, assises au premier rang, pour surveiller de près les propos des profs, comme en ont témoigné auprès du HCI pas mal de profs de fac — est une menace pour la liberté de parole et la liberté de penser joue avec des allumettes dans une poudrière.

Et non, je n’attaquerai jamais une femme voilée dans la rue : mais je lui expliquerai à l’occasion qu’elle est une pauvre esclave, bibelot aboli d’inanité muette, victime d’une religion machiste, où l’homme voile la femme tant il a de doutes sur sa propre virilité. Non, je ne déteste pas les Arabes qui déambulent les rues de nos cités — est-ce que je sais seulement qu’ils sont arabes ? et qu’est-ce que cela me fait ? — mais je hais de toutes mes forces la superstition qui anime certains. Et non, on ne peut pas mettre toutes les religions dans le même sac. Les Juifs n’ont jamais incité au prosélytisme — on naît juif, on ne le devient pas —, les catholiques, après avoir digéré l’Inquisition, les Borgia, Tartuffe et la pensée jésuite, ont pris suffisamment de recul pour ne pas chercher de noises — à quelques frigides près qui sont complètement barjots. Bouddha et Krishna ne recrutent guère que de doux illuminés — de toute façon ils sont non-violents. Restent certaines sectes protestantes, qui vont faire suer les tribus découvertes dans une Papouasie heureuse, et font chanter les candidats à la présidence américaine ; et les Musulmans, qui ont le devoir d’islamiser le monde.
J’ai dit ailleurs que le voile n’était qu’un symptôme, une façon de disposer les pions noirs du jeu de go pour occuper l’échiquier. Ce qui se passe en petit dans les rues se passe en grand sur l’échiquier mondial. Aujourd’hui Nairobi, hier le Caire ou Damas — ou Toulouse avec Mohammed Merah.
Je sens bien que les plus imbéciles — disons, pour ne pas le nommer, quelqu’un comme Claude Askolovitch, qui ne sait plus que faire pour qu’on parle de lui et qui a choisi la position du collabo — crieront à l’amalgame. Mais qui fait l’amalgame, sinon ceux qui hurlent à l’islamophobie dès que l’on dit les quatre vérités de l’islamisme militant ? Que des Musulmans vivent tranquillement et n’aient comme extrémisme que d’acheter leurs pâtisseries à la Rose de Tunis — 5, rue Pavillon, 13001, Marseille, publicité @#$%& —, à la bonne heure ! Ceux-là ne pensent pas à affubler leurs femmes ou leurs filles de catafalques, ils savent que la vertu ne consiste pas à avoir chaud sous du tissu noir, ni à porter des gants en pleine été.
Mais sur les plus sensés la pression s’accentue. Le halal s’impose, le ramadan se surveille, les petites filles sont harcelées. Répétons-le à l’usage des jeunes générations : il y a trente ans, il n’y avait pas de femmes voilées dans les rues de France, pas plus à Marseille qu’ailleurs. Les femmes nouvellement réunies à leurs maris au nom du regroupement familial profitaient à plein des libertés inconnues au « bled ».
Fin de partie : elles sont désormais sommées de reprendre les défroques de la superstition, parce qu’elles rendent visibles le maillage des cités, des mœurs, des institutions.
Stratégie de termites. Encore quelques années et la maison France s’effondrera, sous les applaudissements de Libé et de quelques autres — par exemple ces « historiens » qui ne voient pas que s’attaquer au « roman national » c’est miner la possibilité même d’une commune culture.
Les plus sensés savent bien que je défends la République, la laïcité, la liberté — à commencer par la liberté d’expression — et le droit de lire l’article « Superstition » du Dictionnaire philosophique. Que je défends les gosses musulmans — et les autres —, tiraillés par ceux qui veulent leur faire croire qu’une religion est une culture, quand elle en est l’abolition, et qu’une barre HLM constitue un territoire pour une communauté (boycottons tout média qui donne droit de cité, si je puis dire, au mot communauté).

Nous savons, depuis les fuites de Wikileaks, que les Américains, via leur ambassade, ont multiplié les contacts avec les journalistes français pour qu’ils implantent dans les consciences l’acceptation des tribus, des différences, et des communautés : tout émiettement leur est forcément profitable. Le seul sursaut sera républicain — ou ne sera pas. Ce qui se joue en ce moment est un épisode essentiel du conflit entre la civilisation et la barbarie. Et je n’ai pas envie que l’on prenne Rome une seconde fois, si je puis m’exprimer ainsi. Si certains se sentent munichois dans l’âme, grand bien leur fasse : ils ont déjà la guerre, ils auront la honte.

Mais non : d’ici là, ils se seront convertis.
Jean-Paul Brighelli


par L AGENCE IMAMILI LTD AND C°.
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
12 octobre 2013, 10:45
Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
03 novembre 2013, 01:36
[benillouche.blogspot.co.il]

dimanche 3 novembre 2013

HOLLANDE PERSONA NON GRATA : UNE FAUTE

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps

Interview de Yuli Edelstein à Naplouse

Le président de la Knesset, Yuli Edelstein, a pris une décision grave en déclarant persona non grata le président de la République française, François Hollande. Il s’agit non seulement d’une faute politique, avec risque de conséquences, mais d’une faute de courtoisie. Il a certes les pouvoirs de le faire mais sa décision strictement politique ne se justifie pas.
Il n'y avait aucune obligation à inviter le président français surtout si l'on a des griefs à son encontre. Mais dès que l'invitation est lancée, tous les corps constitués de l'Etat doivent le recevoir avec les honneurs dus à son rang. Il en va de l'image d'Israël.

Idylle française

François Hollande a décidé d’honorer de sa visite l’État d’Israël sans aucune arrière-pensée électorale. C’est sa première visite mais le changement de programme risque d’entacher de manière durable les relations israélo-françaises. On ne se comporte pas avec un chef d'État comme on se comporte avec un député.
Il faut se souvenir que l’idylle avec la France a duré douze ans, de 1956 à 1967, avec des gouvernements socialistes qui ont permis à Israël de se doter d’une armée invincible, d’une aviation efficace et d’une centrale nucléaire qui garantit sa dissuasion. Au nom de ce passé commun qui peut être attesté par un témoin encore vivant, Shimon Pérès, Israël doit toujours se souvenir de cette période exceptionnelle et faire preuve d’indulgence même si la politique du Quai d’Orsay peut être sujette à critiques.

Capitaine Dreyfus

Yuli Edelstein est trop jeune pour se souvenir de cette épopée. Il vivait dans un autre monde, dans un autre pays, dans un autre siècle et les souvenirs sont volatils. Il croit connaitre l’Histoire de France mais il n’en connait que ce que les Soviétiques lui ont enseigné. Il est mal placé pour rappeler le souvenir de l’Affaire Dreyfus à l’occasion d’une simple visite de protocole. C’est salir Dreyfus que de le mettre au même niveau qu’un président de la République ou qu’un président de la Knesset. On ne banalise pas son souvenir douloureux en le mêlant à des marchandages politiques. Dreyfus n’aurait pas voulu qu’on l’utilise pour justifier une décision incohérente. D'ailleurs, personne n’a rappelé son souvenir lorsque la France est venue au secours d’Israël durant les douze années où les États-Unis étaient absents.

Deux poids et deux mesures

Obama face à des étudiants

Un haut personnage de l’État d’Israël applique sans scrupules le principe de deux poids et deux mesures car il n’a trouvé rien à redire lorsque le président Obama a refusé, lui-aussi, de se rendre devant la Knesset. Il avait préféré s’adresser plutôt à des étudiants, certainement plus réceptifs, qu’aux représentants de la nation. Le président américain a prononcé un discours le 21 mars 2013 à l’International Convention Center de Jérusalem devant des centaines d’étudiants israéliens mais ne s'est pas rendu à la Knesset.

François Hollande, accompagné d’une délégation d’hommes d’affaires, importante pour les relations bilatérales, avait prévu de visiter la Knesset et de rencontrer son président. Mais il avait choisi de faire son discours en dehors de l’hémicycle, comme Barack Obama l'a fait face à des universitaires. Mais ce qui a été accepté pour le président américain a été condamné pour le président français. Pourtant, recevoir le président français ne signifie pas qu’on approuve sa politique. En revanche, le traiter de persona non grata ne donne aucun espoir de lui imposer une autre politique favorable aux thèses israéliennes. Le discours de Nicolas Sarkozy à la Knesset n'avait pas eu les effets attendus puisqu'il avait prôné la division de Jérusalem devant les députés.

Yuli Edelstein, qui applique des principes à sens unique, a donc annulé toute la visite de François Hollande à la Knesset. Il refuse de le rencontrer. Il a par ailleurs décidé qu’aucun ambassadeur ni aucun officiel français ne serait dorénavant invité à la Knesset. Il croit manifester une position de force mais il affiche au contraire un signe de faiblesse parce que sa jeunesse dénote un manque d’expérience politique et surtout un manque de courtoisie. Il aurait dû prendre langue avec son prédécesseur Réouven Rivlin qui lui aurait appris les impératifs de la diplomatie. S’il a des comptes à demander à la France et à son président, il devait le faire face à face, argument contre argument. Mais avec cette décision brutale irréfléchie, il ne rend pas service à Israël.

Knesset

Rompre l’isolement

Les trois plus hauts personnages de l'Etat

En fait il s’avère que l’intelligence est du côté français puisque le président Hollande a compris qu’il n’aurait pas d’oreilles attentives du côté des amis de Naftali Bennett, d’Avigdor Lieberman et des nationalistes du Likoud. Il ne pouvait pas convaincre des convaincus. Il a donc préféré s’adresser à une partie des forces vives de la nation qui l’écouteront, peut-être, afin d'entendre la position française.

Au moment où Israël passe par une période d’isolement devant la volte-face américaine dans le nucléaire iranien, les Israéliens ne peuvent pas se permettre de se couper d’un grand pays d’Europe, alors que de nombreux pays de l’Union Européenne se détournent d’Israël en votant des lois iniques. La France n’approuve certes pas totalement les décisions politiques israéliennes mais ce n’est pas une raison pour se brouiller avec un ami. Nul n’est capable de mesurer les limites des susceptibilités politiques. Même David ben Gourion a eu un comportement réaliste face au général de Gaulle qui avait imposé un embargo général, autrement plus nocif.

La diplomatie s’apprend dans les écoles spécialisées mais Yuli Edelstein a fait ses seules études dans le goulag sibérien où il n’a appris que la pratique des relations de force.

Re: TEMPS ET CONTRETEMPS.
25 février 2014, 12:02
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