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Re: *****EN DIRECT DE LA SALLE VIVI DIAVOLO....FREDDY...CAMUS.....*****

Envoyé par albert 
La scène se passe chez Freddyb
Freddyb Au téléphone.

__ Allô , c'est toi Vivi , qu'est ce qu'il fait Camus?........ Quoi... à la synagogue ... quand est ce qu'il revient ?..........5 minutes..... Ça me va ......Gisèle aussi est en congé ?
__ Alors vous allez tous grimper sur Fabienne (Fabienne c'est le skoda fabia de Camus , Vivi et moi on l'a baptisée Fabienne), et nous rejoindre à Ahdod , Aline prépare un couscous monstre ,avec une marka Sfaxia , et moi je vous prépare une de mes spécialités.
__ Comment tu dis que breitou est de passage ? ......... bien sur que tu peux l'apporter c'est pas une question à poser .... Bekhor aussi? ... tu vas me faire le plaisir d'embarquer tous le monde, sans plus tarder, et de mettre cap vers les nord, et pleines voiles pour Ashdod.

Une heure et demie plus tard, tout ce beau monde se trouve au salon de Freddyb ,y compris Guedeb , qui n'habite pas bien loin , pour un petit apéro en préliminaire , qui d'après Breitou a trop duré .
__ Si on passait à table, boukha adam hout et olives ce n'est pas ce qu'il manque chez nous.
__ C'est vrai reconnu Bekhor, nous allons pas gâcher notre appétit, (en désignant la table ), alors qu'un festin pareil nous attend .

En effet la femme de freddyb , n'avait rien laissé au hasard , pour elle un couscous au poissons doit toujours être accompagné , par des boulettes de poisson ,une friture de poissons, un terchi crâa , des beaux piment frits , mshaiar de toute sorte , petits radis ,vin chardonnay de Yarden , et au beaux milieu de la table trônaient chacun dans un plateau diffèrent , couchés sur une couche de laitue, garnie de fritures de toutes sortes ,et de tranches de citron , deux beaux poissons recouverts d'une bonne couche de sauce et d'harissa ..
Guedeb se conduisait comme chez lui, en effet c'est un habitué de la maison, il se leva le premier, invitant les autres a en faire autant
__Passons à table , c'est un crime de laisser des choses pareilles refroidir .
Malgré le couscous fumant, les boulettes appétissantes, les beaux marbrés, sars, et petites daurades péchés la veille, les yeux étaient rivés sur les deux beaux spécimens, bien au centre , de tout cet étalage

__ C'est ça ta dernière spécialité demanda Vivi
__ Non reconnu Freddy , à la dernière minute Guedeb c'est proposé de les préparer .
Breitou le grand connaisseur de la goulette ,
__ C'est des petits mérous
__ Non des carpes (Bekhor, encore un connaisseur)
Camus prit la parole .
Des carpes ? jamais Freddyb ne donnera accès a cet animal, craignant de dire aussi une connerie, l jeta a Freddyb un regard interrogateur .

Freddy avait bien sur la réponse .
__ C'est des "bass big mouth"
__ C'est des bass quoi ? sursauta Vivi
__ bass big mouth , bass grande gueule ,
Guebeb reprit la parole .
__ .C'est un poisson importé d'Amérique qu'on élève aujourd'hui chez nous.
Il est vendu vivant dans des bassins ,comme la carpe , on le trouve dans les supers , et chez quelques poissonniers.
Camus hoche la tête
__ jamais entendu parler .
Gisèle
__ Je travail dans un grand super, et je n'ai jamais vu ce poisson.
Guedeb.
__ Vous êtes toujours en retard, à Beer-sheva mais nous nous sommes à la page.
Revenons à nos poissons, Freddyb les acheté vivants, et les apporté ,dans un grands et épais sachet en nylon plein d'eau , et moi je les ai préparé à la japonaise, c'est a dire nettoyés , vidés , assaisonnés , vivants , et mis encore frétillants dans la poêle à frire.
Gisèle est écœurée, mais les autres paraissent intéressés, mais méfiants .
Guedeb en a conscience .
__ Rassurez vous la sauce et le reste sont bien de chez nous ,

Fredyb ,peut être pour rappeler que c'est lui le maître de maison .,en versant le vin dans les verres
__ Nous avons trop parlé passons aux actes ,
Les convives attaquèrent , sans trop se faire prier ,les compliment pleuvaient sur la maitresse de maison
Bekhor
__ Yatik essaha pour ces boulettes,
Breitou
__Le coucous , est prodigieux , accompagné de ce terchi et ces piment il devient un miracle .
Camus Gisèle , et Guedeb ne sont pas restés , indifférents .
Pendant ce temps, le diavolo avança , une fourchette timide vers un des poissons préparés par Guedeb.
il eu un sursaut qui le catapulta un demie mètre au dessus de sa chaise, et hurla
__ Ce poisson est encore vivant .
__ Tu rêves avait dit Guedeb assis prêt de lui, en avançant un index comme pour vérifier
__ Alors c'est moi le Guedeb , j'ai dit il est vivant , il a remué sa queue devant mes yeux,
__ Mais non Vivi, tu n'est pas Guedeb, tu supportes pas trop bien le boukha C'est tout ,
Vivi hors de lui
__ Dites ce que vous voulez , mais ôtez moi cette bestiole, de devant mes yeux .
Le plateau fut poussé vers Breitou .
Ce dernier a un faible pour les piments frits, et justement il y en avait un superbe en garniture prêt du poisson , à peine l'avait il piqué qu'il sursauta à son tour .
__ Haï Adonay , il a bougé
__ Toi aussi tu ne supportes pas la boisson, avait dit Guedeb , toujours avec ce geste furtif de l'index .
__ Dans ma vie j'ai bu plus de boukha , que toi de l'eau tiens regarde... !’ En piquant le poisson de sa fourchette ,

Le poisson se mit a frétiller aux yeux de tout le monde .

Guedeb dut reconnaître
__ il est vrai que je l'ai mis frétillant dans la poêle, mais il y a passé au moins 10 minutes, impossible qu'il en sorte vivant.

Bekhot intervint

__As tu allumé au moins le feu sous la poêle
Guedeb Jeta un regard interrogateur vers la maîtresse de maison
__ ‘Est ce que le feu était allumé sous la poêle ?
__ ‘Je n'en sais rien j'avais mes propres oignons a surveiller ... !’
Camus qui avait hâte de connaître ce poisson tira vers lui le deuxième plateau
__ Laissons tomber celui la, et essayons l'autre
__ Devant la fourchette menaçante de camus ,t le poisson se mit a frétiller et à chanter "dont worry bee happy".
Guedeb jeta un regard furieux à Freddy .
__ Quoi ? Tu ne l'as pas débranché?
Vivi eut une exclamation qui rappelait Archimède dans sa baignoire.
__ Ça y est je l'ai reconnu c'est le poisson de Breitou, le poisson qui chante
Ce qui causa l'hilarité générale Accompagnée "Du dont worry " chanté par le poisson

Freddyb crut bon de s'excuser .
__ C'est une idée de Guedeb , quand il a vu chez moi ces deux poissons , il a eu l'idée de leur débrancher la voix , pour qu'il ne vendent pas la mèche , et de les camoufler en complet tunisien.
__ Tu n'as pas à t’excuser, répondirent en cœur les convives, ça fait longtemps , qu'on a pas ri autant ,et de si bon cœur , maintenant il nous reste à savourer cet excellent repas .



Cette histoire n'est pas complètement imaginaires, elle est vraie en grande partie.
J'ai effectivement deux poissons chanteurs, j’en avait acheté un, et l'autre m'a été offert.
Les vrais instigateurs de cette farce, étaient mon fils et moi. les dupes étaient mes filles et leurs maris.

Au centre sous le poisson , il y a une petite lentille ,qui est en fait un œil électronique , a n'importe quelle approche il met le poisson en action , c'est a t dire, le faire frétiller et chanter , et a coté un petit bouton en guise d'interrupteur , c'est le bouton sur lequel moi dans le rôle de Guedeb j'appuyais furtivement , pour le stopper ,et faire passer le seul qui a vu le poisson bouger , pour quelqu'un qui divague.

Le bass big mouth est effectivement le poisson qu'on a pris comme modèle pour fabriquer le poisson qui chante.

Mais n'allez pas le chercher dans nos supers, on ne saura pas de quoi vous parlez.



Re: *****EN DIRECT DE LA SALLE VIVI DIAVOLO....CAMUS...FREDDYB..LES TROIS FRERES REUNIS..5X5*****
30 septembre 2008, 04:22
BIG BISOUS FRED...!

J'en ai encore les saveurs dans la bouche par ce couscous royale. D'ailleurs pour ne rien te cacher, j'en ai pris quelques une à votre insu pour les faire goûter à ma femme.
Elle en était ravie et làje lui dis '...Elles sont mieux que celles de ta mére Manina et puis ce Meneni quel goût...!' Khlet. Ca fait deux jours qu'on fait lit à part.
Deux poules se rencontrent à Dizengof.
__T'as pas vu mon mari , je suis sans nouvelles de lui depuis deux jours?
__ On l'a vu tourner du coté de Tel-Barouk(lieu de perdition)
__ Oh ! mais c'est vraiment inquiétant
__ Oui d'autant plus que c'était chez le rôtisseur



(embroché pour les 0001% qui n'ont pas compris)
Chers amis,
Vivi a été de nouveau hospitalisé mercredi à midi, la veille de Kippour.
Nous avons passé la fête avec lui à l'hôpital. J'ai eu le temps d'entrer dans une Synagogue des environs hier de 16 à 18 heures, symboliquement.
L'état du diablotin s'est stabilisé, ce qui confirme que l'appareillage que nous avons à la maison n'est pas effectif.
Une entrevue avec le pneumologue aura sans doute lieu dimanche.
Amitiés, merci passer le mot à nos amis.
Camus.
Bon retablissement a notre Vivi ... el diavolo

Nous l'attendons toutes et tous avec impatience

Rien ne nous ferait plus plaisir , qu'il nous fasses le plaisir d'etre tres vite sur pied !!

refoua shlema ....

Plein de pensées à transmettre à Vivi de la part de girelle, s'il vous plait Camus.
Merci Elsa et Girelle !

Je viens de transmettre à Vivi le diablotin, ainsi que les vœux de

MeYeR

תזכו למצוות ולחיים טובים

Re: *****EN DIRECT DE LA SALLE VIVI DIAVOLO....CAMUS...FREDDYB..LES TROIS FRERES REUNIS..5X5*****
10 octobre 2008, 12:01
Oui, je me joins à Elsa et à Girelle, pour souhaiter un très très bon rétablisemment à notre GRAND DIABLOTIN.

Il nous manque terriblement et le savoir parmi nous nous donne un grand plaisir comme il aime nous le dire avec sa verve.

Que D ieu t'aide amen et reviens nous vite VIVI LÂÂJIJ.

Merci Camus de nous donner de ces nouvelles.

Merci.
Que Vivi se rétablisse vite et nous revienne en pleine santé,
Camus dis lui combien est grande, notre amitié et notre affection.

Pièces jointes:
affection.jpg
Re: *****EN DIRECT DE LA SALLE VIVI DIAVOLO....CAMUS...FREDDYB..LES TROIS FRERES REUNIS..5X5*****
12 octobre 2008, 02:51


POUR NOTRE VIVI. R.M. VIENS ET RENTRE DANS NOTRE CABANNE.

LA FETE DES CABANNES.





Arrive la fête des cabanes.
Après le Yom Roch Achana
Quelques jours après celle de Kippour.
Depuis plusieurs années, déjà
Mon balcon à Paris ne sera pas de la fête.
Comme il le fut il y a bien longtemps
Mon premier balcouni de jeunesse et adolescence
Celui de notre ancienne maison.

Puis ce fut au tour enfin de la grande cour de notre second appartement.
Qui se voyait débarrassée de ces cordes à linges pour voir se dresser
Des branches de palmiers, des roseaux et toutes sortes de branchages
Qui feront le toit de notre cabane. C’était l’époque de notre bel âge.
De cet âge, où nous jouissons à part entière des traditions séculaires.

Mon père tenait absolument à ce qu’elle soit très belle à l’intérieur.
Il y mettait un point d’honneur à ce tout soit couvert pour notre bonheur.
Il ne lésinait pas à accrocher toutes sortes de fruits de saisons.
Eux étaient épinglés par des fourches à cheveux, et retenues
Par un fil de fer à l’extrémité crochu qui venait se poser avec raison
Aux ‘poutres’ éphémères’. Aucun fruit ne manquait à l’appel
Elle était sa fierté. Et nous l’aidions dans cette tache sous le ciel.
Debout sur des tabourets, nous allongions nos bras pour ce faire.

Au centre, une belle lampe à mèche suspendue baignant dans son huile
Venait, telle une petite couronne sertit d’un diamant jaune, rehausser le décor
Par sa faible lueur et lorsque le vent coquin s’engouffrait d’entre les interstices
Ce petit monde silencieux s’agitait de tous cotés et venait projetait
Leurs ombres mouvantes sur les parois vertes de notre abri bien clos.

Souvent un doux rayon de lumière s’en échappait par les persiennes
De notre salle à manger pour venir éclairer son obscurité pesante
Faible lumière qui guidait ma vieille grand-mère Meiha qui
En pleine nuit se levait pour soulager un trop plein de vessie.

La pose du ‘kaouss’* terminait enfin l’œuvre de mon paternel.
Tout était enfin prêt pour la soirée de la fête et c’est maman
Par la suite, aidée par la vieille, qui prenait le relais en commun.

Mon père, tel un architecte/ingénieur heureux de son labeur
Posait un tabouret au centre de sa nouvelle construction
Pour jouir, une énième clope aux lèvres de sa création.

Puis arrive le soir,
Puis arrive la prière,
Puis arrivent les agapes.

Puis arrive le temps des souvenirs,
Et passent ceux là bien las,
Qui remuent une grande partie de mon bon vécu
Dans le silence arrosé par cette tristesse qui voit
Mes traditions s’évanouir malgré moi dans le carrefour
De cette société indigeste qui cherche ses repaires
A travers des plaisirs éphémères.

Chez moi plus rien n’est comme avant
Sauf la joie de me rappeler, que j’ai vécu
Autrefois, un temps sans nul doute plus pareil à celui là.



KAOUSS, arc boutant fait de branchage qui venait se poser à l'entrèe de la SOUCCAH. A mi hauteur.
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