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Ce qu’une présidence Trump signifierait pour le monde

Ce qu’une présidence Trump signifierait pour le monde 

 

 

Donald Trump vient de remporter à la surprise générale (sauf de ceux qui ont un minimum de vision politique) la primaire républicaine de la Caroline du Sud, le plaçant en position de leader incontesté voire incontestable, tous les candidats ayant remporté le New Hampshire et/ou la Caroline du Sud ayant été nominé candidat républicain. Or Trump a gagné les deux. Face à la socialiste corrompue (pléonasme) Hillary Clinton ou face au socialo-communiste totalitaire Bernie Sanders, Trump aurait 90% de chances de l’emporter. Dès lors, à quoi ressemblerait une présidence Trump ?

La victoire de Donald Trump en novembre prochain lors de l’élection présidentielle américaine fait très peur aux gauchistes du monde entier, à commencer par les gauchistes américains, comme en atteste par exemple cette vidéo :

De notre côté de l’Atlantique, Libération panique : “Trump, du cauchemar à la réalité” (1). Le refrain est le même : raciste, sexiste, islamophobe, Trump est l’incarnation du mal absolu. Selon la gauche. C’est donc qu’il est peut-être l’incarnation du bien selon la droite, et de cela, on ne peut que se réjouir. Quel président occidental oserait “bannir toute immigration musulmane” de son territoire, comme l’a annoncé très solennellement Trump ? Même Viktor Orban, le très musclé président de Hongrie, n’est pas allé jusque là, et il est déjà qualifié de “nazi” par toute la presse de gauche européenne.

Pourtant, cela relève du bon sens : si la plupart des problèmes étrangers proviennent d’une population, mieux vaut interdire à cette population l’entrée du territoire. Qu’il s’agisse des musulmans, des inuits ou des roux. Bizarrement, les roux et les Inuits posent légèrement moins de problèmes que les musulmans, donc Trump demande l’arrêt de l’immigration musulmane. Tout comme Geert Wilders, leader du PVV hollandais, mais il ne dirige pas son pays, loin de là, et il est sous protection 24h/24 depuis plus de 10 ans à cause des menaces de mort islamiques qu’il a reçues. Tel n’est pas encore le cas pour Trump, mais ne vous inquiétez pas, ça ne saurait tarder, et ce genre de menace serait une très bonne excuse pour les oligarques américains qui voudraient le faire liquider.

Car une Présidence Trump dérangerait beaucoup d’intérêts bien établis au plus haut sommet du pouvoir américain. Il auto-finance sa campagne, ce qui lui permet de dire ce qu’il pense (et ce que beaucoup d’Américains pensent) sur les principaux lobbies économiques aux Etats-Unis, et leur influence sur la politique américaine. Par exemple les laboratoires pharmaceutiques dont le lobbying empêche selon Trump de faire baisser les prix des médicaments (300 millards de $ d’économie annuelle sont à portée de main en renégociant les contrats passés entre l’Etat et les labos selon lui). Autre exemple avec les compagnies d’assurance, dont le lobbying maintient des monopoles des compagnies dans chaque Etat des USA, au lieu de permettre la concurrence et ainsi faire baisser les polices d’assurance pour tout le monde.

Trump est le cauchemar du “crony capitalism”, ces liens incestueux entre l’Etat et les multinationales, dans l’intérêt des deux et au détriment du peuple. Il l’est d’autant plus qu’il en connaît toutes les ficelles, ayant été lui-même de l’autre côté des ficelles pendant toute sa carrière d’entrepreneur en immobilier. Et comment en vouloir à Trump, qui met désormais toute son énergie, et même sa vie en jeu pour détruire ce système dont il a tant profité. Il faut accueillir comme il se doit les ouvriers de la dernière heure, comme nous l’a enseigné le Christ.

Le programme annoncé par Trump est libéral-conservateur, avec quelques spécificités sociales tout de même. Ainsi il veut permettre à tout Américain “de ne pas mourir dans la rue”, offrant ainsi un filet de sécurité sociale minimum, tandis que ses concurrents républicains n’osent pas aller sur cette voie considérée comme “socialisante” aux USA. Mais pour le reste, défense du 2nd Amendement (droit du port d’armes), du 1er amendement (liberté d’expression), du christianisme, et surtout défense des intérêts américains partout dans le monde. Cela paraît stupide à dire, mais Barack Obama n’a jamais incarné son rôle de Président des Etats-Unis en ce sens qu’il se devait de défendre les intérêts américains. Sous son double mandat, le rôle des Etats-Unis n’a cessé de régresser dans le monde, tout en permettant à l’Iran, à la Russie et à la Chine (entre autres) de prendre l’ascendant.

Une Présidence Trump donne le vertige car elle aurait tendance à inverser la tendance d’Obama, quasiment en tout. Au niveau de la renégociation des traités internationaux, et notamment des traités économiques, Trump et ses équipes reverraient tous les accords où les Etats-Unis ne sont pas en position de force, en jouant sur les déficits commerciaux (505 milliards de $ annuels avec la Chine, 114 avec le Japon, 58 avec le Mexique, etc.) et sur la présence militaire américaine dans le monde. Comme Trump le dit et le répète dans tous ses meetings, les Etats-Unis protègent la Corée du Sud contre la Corée du Nord, et en échange les Coréens du Sud exportent aux USA leurs millions de téléviseurs HD à prix défiant toute concurrence. Et il multiplie ainsi les exemples partout dans le monde, comme entre l’Arabie Saoudite et le Yemen, ou l’Allemagne.

L’art de la négociation

On imagine mal la puissance d’un négociateur hors pair comme Trump à la tête du pays qui est encore le plus puissant au monde, et de toutes les conséquences économiques, militaires, religieuses et sociales que cela ne manquerait pas de créer. Trump a vendu des millions d’exemplaires de son “Art de la négociation” (photo), et il applique au quotidien (y compris lors de la campagne) les principes tels qu’édictés dans son livre. Avec succès ! Multi-milliardaire, propriétaires d’immeubles et de parcours de golf parmi les plus prestigieux au monde, et désormais leader incontesté dans la primaire républicaine, alors qu’il n’a jamais fait de politique… Donc il y a tout lieu de croire que sa présidence serait une série de succès pour les Etats-Unis, alors que celle d’Obama est une série de défaites pour eux.

Autre exemple symbolique : l’érection d’un mur d’une bonne dizaine de mètres, sinon plus, sur la frontière mexicano-américaine, afin d’empêcher l’immigration clandestine et le passage de drogue en contrebande. Cette seule mesure obtient un tel soutien du peuple américain qu’elle pourrait devenir le symbole d’une présidence Trump, qui donnerait son nom à ce mur, ce qui l’obligerait à en faire “le plus beau mur jamais érigé”, comme il le dit et le répète à l’envie. Grand séducteur, Trump sait aussi être ferme avec ceux qui mettraient les intérêts du peuple américain en danger.

Voilà pourquoi il s’en est pris depuis le début à la direction du parti républicain, qui est totalement déconnectée du peuple, comme notre oligarchie en France. Et maintenant qu’il gagne élection sur élection, il oblige les dirigeants politiques (gouverneurs, sénateurs, et surtout lobbyistes) à reconnaître qu’il pourrait devenir leur nouveau président, donc leur nouveau chef. C’est une idée qui fait son chemin, difficilement mais sûrement. Maintenant que Jeb Bush (Jeb!) vient d’abandonner la course à l’investiture, littéralement massacré par Trump, alors qu’il était favori dans tous les sondages il y a moins d’un an, l’élite américaine se dit qu’il va peut-être falloir faire avec une présidence Trump.

Jusqu’où irait la révolution Trump ? Nul ne peut le savoir à l’avance, Trump étant l’incarnation de l’imprévisibilité, ce qui est d’ailleurs une de ses forces, revendiquées qui plus est. Mais on peut au minimum espérer que l’Occident sorte renforcé d’une telle présidence, qui ne serait pas seulement une présidence des Etats-Unis, mais aussi une présidence naturelle de l’Occident, tant les Etats-Unis sont dominants sur les autres nations occidentales. Leur rôle dans l’OTAN reste fondamental, de même qu’au niveau commercial. Et Trump est capable de rebattre les cartes à l’international, comme avec la Russie de Poutine qu’il considère comme amie (tandis qu’elle est l’ennemie d’Obama).

Et pour la France ?

Quelles conséquences possibles pour la France ? La crainte des patriotes pourrait être qu’un retour de la super-puissance américaine affaiblirait la France. Mais quand on analyse la situation internationale, et notamment l’essor de l’islam partout dans le monde, les patriotes français auraient toutes les raisons de se féliciter de l’élection de Donald Trump, qui prendrait de fait la tête de la coalition occidentale contre l’islamisation du monde, de l’Irak à l’Europe en passant par les Etats-Unis. L’Etat islamique n’en aurait plus pour très longtemps après la prise de pouvoir de Trump, de même que l’Iran dont l’influence régionale baisserait considérablement. Israël pourrait un peu respirer, même si la menace iranienne et islamique en général ne sera jamais nulle.

Trump deviendrait même peut-être le premier président occidental ouvertement islamophobe, ou anti-islam, plus les attentats se multiplieront, et plus l’islamisation continuera. D’ailleurs, si d’autres attentats avaient lieu pendant la campagne présidentielle américaine, ses voix se multiplieraient comme des petits pains, et une présidente Clinton ou un Président Sanders seraient renvoyés dans les poubelles de l’histoire. Pour le meilleur, naturellement.

Enfin, last but not least, Trump est réellement chrétien, protestant presbytérien, contrairement à l’islamophile collabo Barack Husein Obama, il remporte une majorité des suffrages chrétiens, et cela devrait se voir également dans la protection internationale des chrétiens partout dans le monde, à commencer par les chrétiens d’Orient. Le fait qu’il ait tenu tête très récemment au pape, et qu’il ait gagné ce duel au détriment du souverain pontife qui a dû reconnaître s’être trompé (2), est également de très bonne augure, tant ce pape (comme l’Eglise catholique depuis des décennies) est islamophile et pro-immigration-invasion musulmane.

D’ailleurs, qu’un candidat, même pas nominé comme candidat du parti républicain, puisse jouer d’égal à égal avec le Pape, et même lui donner une leçon de christianisme, n’est pas innocent : Trump est déjà considéré comme le futur président des Etats-Unis pour de nombreuses personnalités dans le monde, dont Vladimir Poutine (3) et quelques autres.

En tout cas certains ont hâte que Trump soit élu président, tant il a redonné goût à la politique à tant d’Américains, et même à des étrangers qui s’intéressent depuis juin 2015 au scrutin américain, et qui reprennent espoir : les Etats-Unis pourraient redevenir le phare du monde, comme sous Lincoln, Kennedy ou Reagan ! Et la France n’aurait qu’à gagner d’une telle présidence, espérons simplement qu’il ne soit pas assassiné par un des multiples lobbies dont sa présidence ruinerait les efforts à coup sûr…

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(1) http://www.liberation.fr/planete/2016/02/21/trump-du-cauchemar-a-la-real...

(2) http://www.theguardian.com/commentisfree/2016/feb/19/dont-like-fighting-...

(3) http://www.huffingtonpost.fr/2015/12/17/poutine-trump-homme-brillant-rus...

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