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DAR BEN-ATTIA, GABES, 2e GUERRE MONDIALE (2ème Partie)

DAR BEN-ATTIA, GABES, 2e GUERRE MONDIALE

(2ème Partie)

 

 

CONSULTER LA PREMIERE PARTIE EN CLIQUANT ICI

 

Dans la 2e partie, nous verrons l'histoire de 4 membres, de la famille qui avaient perdu tragiquement la vie, durant les années 40..

Azar Ben-Attia

Avant l'invasion nazie, la Tunisie était sous le régime de Vichy qui ne s'était pas retenu d'appliquer ses lois raciales  envers les juifs du pays. Pire encore, les mouvements arabes, clandestins de libération contre les colonisateurs, se croyaient fortifiés par le fait qu'ils étaient maintenant face à une France affaiblie par sa défaite. Les vents de nationalisme arabe qui soufflaient de l'Est avec l'Imam de Jérusalem Hadj Amine El Husseini et son alliance avec Hitler, vainqueur de l'armée française, les ont convaincus qu'il est temps d'effacer la défaite de 1881. Ce mouvement Tunisien n'a pas été sans attirer des jeunes Juifs, très liés à la majorité Arabe, comme l'oncle Azar Ben-Attia.

Ses activités politiques,  l'avaient bien placé dans leurs rangs, et avait contrarié la communauté Juive de la ville qui suivait de près la Renaissance du Sionisme en Palestine.

Au printemps 1941, les voisins arabes avaient, disaient-ils, décidé d'attaquer la communauté des français qui tenait l'administration de la ville de Gabès. Mais la horde qui s'était rassemblée, arrivée à la hauteur de la place de la synagogue de Djara, changea de ton et les cris devenaient de plus en plus dirigés  contre la communauté Juive. Ils assassinèrent cet après-midi, 7 juifs dont un de leurs amis, l'oncle Azar et sa fille Bahria  âgée de 10 ans.

D'une part, le peu d'information que j'avais, à ma disposition,  à propos de ce Pogrom (Pinqas Haqéhilot  de Yad Vashem) et d'autre part les réactions presque incrédules que je reçus des lecteurs d'Harissa.com,  m'avaient fait comprendre que c'était la première fois que ce triste événement était traité sur la toile. Cet épisode me touche personnellement par le fait que mon père et moi qui étions non loin de la synagogue, ce soir-là, avions failli figurer, sur la liste des victimes.

http://www.harissa.com/D_Souvenirs/Lepogromgabes1941parAvraham.htm            

Saghroun Ben-Attia

Cette maudite guerre avait fait une autre victime parmi la famille, à Gabès. 

Les Alliés avaient appris que Rommel devait, un certain jour, visiter ses forces installées à Gabès. Les Anglais envoyèrent alors des avions,  bombarder la ville. Une des bombes tomba sur la maison du frère de mon père, Saghroun Ben-Attia. Il fut tué sur place, mais Rommel en est sorti indemne.

 

Rfila Ben-Attia

Comme il a été dit plus haut, l'oncle Rfila  se distinguait, presque sur tous les points, de la tribu. Tandis que l'immense majorité des juifs de Gabès respectaient les coutumes religieuses et tous les hommes de sa génération portaient  des habits quasi berbères du Sud; lui, Il portait un costume européen et se tenait loin de certaines pratiques religieuses. Bien sûr qu'on accusait sa femme qui venait de la ville de Sfax et qui était plus moderne que celles de Gabès.

Il possédait un Café, qu'il tenait ouvert le Shabbat et jours de fêtes.

Rfila eut 2 garçons et une fille qui furent éduqués dans les coutumes françaises.

Les 2 garçons de Rfila furent engagés par l'armée française (nationalité héritée de leur mère ou engagement volontaire ?) et se trouvèrent sur un des fronts de la Métropole. Nous apprîmes plus tard qu'un des frères, Emile Ben-Attia, a été tué là-bas et son frère Simon fut blessé et retourna au pays marié à celle qui l'avait soigné. Le fait que cette dame n'était pas juive pouvait approfondir le fossé avec les autres membres de la tribu, mais je crois que les nouvelles générations se sont un peu rapprochées en acceptant plus facilement leurs différences. D'autant plus que Simon Ben-Attia ayant fait carrière dans l'enseignement local, devint membre influant dans la société  locale et Juive. Plusieurs tunisiens arabes, lecteurs de Harissa et vivant en Europe m'avaient écrit  tous les mérites de M Simon Ben-Attia, et que même, on donna son nom à l'école secondaire qu'il dirigeait. Il était aussi un membre actif de la communauté juive!.

La fille de Rfila, Irma, épousa plus tard un soldat français non juif et s'était établie parait-il  dans le Sud de la France.

Depuis l'indépendance de la Tunisie, les vagues de  Allya vers Israël et l'immigration vers la France avaient réduit la communauté juive de Gabès qui ne compte plus, à ce que j'avais entendu, que  2 vieilles personnes.

 

Le commerce

Dans la famille Ben-Attia le commerce était pratiqué à tous ses niveaux.  Du colporteur qui passait, monté sur son fidèle bourricot, de village en village, pour vendre sa marchandise. Il allait dans les villages juifs et arabes, il dormait souvent dans des sortes d'auberges ou bien dans un coin de fortune chez des familles juives. Mais il rentrait toujours le vendredi pour passer le Shabbat en famille. D'autres ne possédaient pas d'ânes, ils trimballaient leur marchandise dans une sorte de caisson à roulettes, à travers les ruelles de la ville.  D'autres étaient placés comme "apprenti" chez un commerçant. On lui faisait quitter le Kouttab dès qu'il avait fait sa Bar-Mitsva, et là s'arrêtait son instruction juive ou semi-laïque.

Plus tard, quand l'un des fils du patron avait grandi et qu'il ne trouvait point plaisir dans les études, il prenait la place de l'ex apprenti qui a maintenant des responsabilités familiales à remplir. Il se trouve dans la rue sans aucun droit social après des dizaines d'années de service.

Souvent on trouve au portail du magasin du commerçant, un homme qui débute une carrière de "tailleur", le Maqinji. Il réparait surtout de vieux habits. Il était assis auprès d'une machine à coudre qu'il a dû acheter d'occasion.. Il a surement acquis quelques rudiments de la couture sur sa machine. On le voit souvent désœuvré, attendant un client qui avait besoin de retoucher une chemise ou un pantalon.

Pour quelques pièces de monnaie, le commerçant lui offrait asile pour garder sa machine, après le travail. 

J'ai retrouvé durant ma visite au Souk de Gabès, en 1997, juste à la porte du magasin où travaillait mon père, le Maqinji, tel qu'il était dans les années 40.

Ceux qui arrivent à se procurer un capital ouvriront à leur tour un petit commerce. La chance, le talent et un bon point de départ fixeront le niveau socio-économique  du nouveau commerçant.

Avec les métiers spécifiques aux traditions et aux pratiques religieuses (surtout ceux qui exigent une cacherout), on trouvait  des tailleurs, des horlogers, des cordonniers etc…plusieurs juifs pratiquaient l'artisanat, On trouvait des orfèvres, des menuisiers et autres...

Les commerçants (talentueux ou qui avait fructifié une fortune) devenaient des grossistes et s'associaient à des compagnies dans d'autres villes lointaines pour faciliter l'échange de produits artisanaux ou agricoles de chaque ville, ce qui profitait à tous.

 

L'Alliance Israélite Universelle

Les enfants doués continuaient leurs études religieuses (qui se pratiquaient dans l'espace même de la synagogue du quartier) ou dans une école juive locale. Il n'y avait pas d'école de l'Alliance Israélite Universelle. Les rabbins du sud suivirent l'exemple de ceux de Djerba et avaient banni toute possibilité d'ouvrir une école de l'AIU, parce qu'ils étaient convaincus que cet établissement poussait la jeunesse juive vers une culture française laïque et encourageait l'assimilation et la perte de la foi. De ce fait l'AIU n'a pu ouvrir aucune école dans une ville qui se trouvait plus au Sud de la ville de Sfax.

Avant la guerre, le Certificat d'Etudes était considéré comme signe de succès et dans certaines familles on félicitait le lauréat par une soirée de fête

 

Qui suis-je ?

Dès notre éveil identitaire on se trouve devant 3 Pôles dont la puissance de chacun dépendrait de l'importance du segment de chaque pole, celui qui nous est resté de nos parents, c'est-à-dire, la religion Juive et le niveau d'observance de ses lois, la culture du pays natal et celle du colonisateur, avec son immense patrimoine et son ouverture à un monde qui n'a cessé de progresser depuis l'antiquité.

J'avoue que chez moi s'ajoutait un autre Pole, qui venait déranger l'équilibre instable de ces 3 appartenances, il revenait chaque fois à la fête de Pessah.

Depuis toujours et même de nos jours, chez certaines familles, la tribu Ben-Attia en particulier, avait des traditions étranges à la fête de Pessah; une fois tous les invités rassemblés le soir du Séder, toutes les portes étaient fermées et on ne recevait plus aucun invité. Après que le diner et la cérémonie furent terminés, personne ne pouvait quitter le lieu et tous les convives devaient passer la nuit sur place. Une autre tradition interdisait l'achat ou la possession de la Matsa Shmoura,  (une Matsa dont la production devait être contrôlée par des juifs depuis le travail du laboureur jusqu'au broyage des grains de blé en poudre de farine.

Mon père pensait que ces traditions ne pouvaient que venir de l'époque pendant laquelle nos ancêtres pratiquaient leurs rites secrètement.  Ils ont dû se convertir faussement à la religion du "pouvoir", mais continuaient en secret à pratiquer leurs traditions.

Des contrôleurs du pouvoir ou des voisins mouchards pouvaient voir les familles acheter les Matsot au marché ou voir les invités, quitter bruyamment la maison à la fin de la cérémonie..

 Heureusement, il y avait aussi des lois qui géraient les traditions; une famille pouvait annuler une tradition tribale quand le chef de la famille décédait. Ce que fit ma mère à la disparition de mon père pour se débarrasser de plusieurs de ces contraintes centenaires. D'autres cousins les pratiquent jusqu'à ce jour.

 Albert Memi avait décrit, dans "La statue de sel" l'embarras d'un Juif tunisien devant chacun de ces 3 Pôles. Le résultat se trouve dans le choix donné d'avance au  poids, ou plutôt le manque de poids, qu'on donne à chacun des pôles. Chez Memmi  (je n'ai pas relu le livre depuis 60 ans) le pôle Français avait gagné d'avance. Du Pole Juif qu'il a surtout jugé à travers ses manifestations extérieures truffées de superstitions, jugement qui fut la base d'une sorte de dérision, qu'il aurait dû  peut être  orienter vers la carence de réelles traditions juives dans sa famille. Pour le Pole indigène et la richesse de l'Espagne Arabe, Il ne lui restait plus beaucoup de place.

Chaque famille accorde une valeur plus ou moins importante à chacun des Pôles. Plus tard en grandissant, les idéologies,  les opportunités, notre sensibilité, nos facultés intellectuelles et un peu d'opportunisme,  vont nous inspirer à refaire un continuel partage entre les pôles.

Jusqu'au 19e siècle  les générations de juifs étaient plus homogènes, dans leurs agglomérations. Ils différaient très peu de leurs parents et on pouvait dire qu'ils vivaient en familles-tribus et préféraient se marier entre cousins. Le 20e siècle, notre siècle, a vu, plus qu'auparavant, des courants religieux et sociaux naitre et mourir.

Beaucoup de Jeunes juifs sentaient ou savaient que leurs racines en Tunisie étaient plus profondes que celles des autres peuples qui l'avaient envahie depuis plus de deux mille ans. En touchant les cotes de l'Ifriqiya, ils  étaient devenus pacifiquement, partie intégrale de la majorité. Plusieurs historiens antiques tels que Tertullien ou St Augustin témoignent de leur présence. Les vestiges qu'ils avaient laissés sont les preuves de leur richesse spirituelle.

Peu après l'arrivée des Français, à la fin du 19ème siècle, un lieu de prière juif, avec de grands pavements de mosaïques fut découvert dans la ville de Hamam-Lif (Néro). On dit que l'archéologie n'a jamais cessé de nous dévoiler ses secrets et de nous surprendre..  Une autre synagogue aussi riche en mosaïques fut découverte, le siècle passé, à Kélibia, dans le Cap Bon, pas très loin. Les deux lieux de culte juif ont été datés du 5e ou 6e siècle dernier

Au bout de quelques temps nos ancêtres étaient devenus, par leur volonté inébranlable de garder leur culture et leur identité, la seule minorité que cet entêtement dérangeait et ils  devaient adopter la culture et le culte des nouveaux conquérants.

Même après un millénaire ils n'ont pas oublié les Bne--Hilal qui avaient transformé la ville de Kairouan  (1057), un centre de savants talmudiques, en une ville sainte de l'Islam dont l'accès était interdit aux juifs. La suite n'était pas facile pour les juifs, avec l'invasion des El-Mouahadin, milieu 12e siècle. Ils devaient choisir entre la conversion à l'Islam ou la mort. Certains Juifs se convertissent, mais continuaient à pratiquer leur religion en secret devenant ainsi les "Marranes" de l'Islam, avant leurs petits fils, plus tard, dans l'Espagne catholique.

Qu'importe si nous étions les marranes du 12e ou du 15e siècle, de l'Ifriqiya ou de l'Espagne,  le fait est que pour moi, c'était la raison la plus plausible qui a pu instaurer les étranges traditions de Pessah de la famille Ben-Attia.

Chaque événement Historique Majeur crée le besoin de  le célébrer, pour la mémoire collective, la répétition de la célébration à chaque cycle annuel, crée la tradition.

Les différents groupes ethniques seront témoins de différents évènements dans leur histoire et transmettront différentes cérémonies, ces différences créeront les communautés diverses. Diversités qui peuvent créer des amitiés ou des conflits. 

 

Dans un voyage d'étude historique que j'avais fait en Tunisie, en 1997, une surprise personnelle (ou presque) m'attendait au Musée de Sousse. J'avais vu une mosaïque tombale, datée de 5e ou 6e sur laquelle figurait le nom de ma famille, disant

"BEN ATIA IN PACE" (repose en paix)

Je n'ai aucune preuve ni prétention que ma famille eut un lien historique quelconque avec cette mosaïque, mais le fait que ce nom existait déjà depuis environ 15 siècles m'avait vraiment ému, j'ai photographié cette pièce antique et l'ai reproduite sur une plaque de marbre noir que j'ai jointe au tombeau de ma mère.

 

 

 

 

 

En Israel

Depuis mon enfance, tout autour de moi, on me montrait que j'appartenais à un petit groupe familial qui était souvent pas bien traité par les autres majorités.

D'un Sionisme un peu teinté de Messianisme, imprégné des prières quotidiennes de leurs ancêtres, les juifs du Sud voyaient dans la Allya la réalisation d'un rêve 2 fois millénaire. Contre toutes les difficultés et les problèmes d'insécurité qui les attendaient dans ce pays qui faisait ses premiers pas, ils ont pris les bateaux pour traverser la Méditerranée, sans conditions, pour un pays qu'ils avaient adopté avant qu'il les eut vus arriver. Ils l'aiment et le servent sans doléances. Le caractère un peu tolérant qu'ils ont  apporté de là-bas leur fait supporter l'éloignement, de leurs nouvelles générations, de la religion.  Si une partie de cette postérité a vu leur Foi un peu affaiblie, ils la remplaceront par un grand rattachement aux traditions de leurs pères, traditions qui sont devenues un des principaux éléments de leur identité. C'est là le point commun qui mène à la formation de groupes communautaires dans le pays.

Aujourd'hui la grande partie de la famille Ben-Attia a fait sa Allya durant les années 50 et 60. Ils se sont installés presque dans toutes les villes d'Israël, de Kiriat Shmona au Nord jusqu'à Beer-Shev'a au Sud. Durant le demi-siècle passé, les distances ont réduit les anciens liens tribaux et les rencontres se font rares, juste à l'occasion de mariages ou autres heureux ou tristes évènements. Par contre, on retrouve le téléphone et l'internet à l'occasion de toutes les fêtes. Les plus chaudes relations seront réservées aux plus proches de la famille.

Notre génération qui fut la dernière pour laquelle Israël fut un rêve qui n'était pas facile à réaliser, pense souvent à ses ancêtres qui malgré toutes leurs prières quotidiennes, sont restés là-bas. Nous sommes aussi satisfaits et même fiers quand nos enfants ne comprennent pas leurs chance  de faire partie de ce pays dans des conditions meilleures que les nôtres et sommes  heureux de  les voir vivre normalement leurs projets et les nôtres. Ces petits enfants nés loin l'oasis, aux portes du Sahara, se trouvent aujourd'hui, occuper des postes qu'ils méritent, dans les universités, les affaires de l'état, le business, le High-Tech et l'armée de Tsahal .

Le Sionisme et la Allya furent un miracle pour les Juifs tunisiens qui depuis des siècles étaient traités en Dhimmis par les Berbères islamisés, depuis le 7e siècle et dont la convivialité n'était pas toujours assurée. Malgré les difficultés d'intégration dans l'Etat d'Israël, un jeune pays et ses problèmes quotidiens de sécurité, les pressions qu'ils avaient subies là-bas comme "citoyen qui n'avait pas tous ses droits" ne sont plus que souvenirs.

Et les autres ?

Les  enfants de Simon Ben-Attia vivent aujourd'hui en France ainsi que sa sœur et sa famille

A Paris vivent 2 grandes familles, pratiquant  le commerce de l'habillement et de l'électronique. La France et sa culture ne pénètrent que difficilement leur vie quotidienne, pas très différente de celle de là-bas

Chacun possède dans une des villes balnéaires d'Israël, de spacieux appartements qu'ils occupent surtout les mois d'été, mais on dirait qu'ils avaient quitté un pays sans en avoir trouvé un autre.

Seules 2 personnes, nées au Danemark sont restées là-bas avec leur mère danoise.

 

Et si, pour finir…….;

nous avions à raconter le récit de cette tribu, vivant au  19e siècle-- avant le Protectorat, avant Herzl et le Sionisme Politique, avant les 2 guerres Mondiales, il ne serait pas très différent de celui vécu plusieurs siècles auparavant. Mais si nous le comparions à l'Histoire racontée ici, entre 1930 et 1960 (30 ans seulement) , nous aurions vu la Métamorphose qu'a traversé cette famille, et je suis sûr qu'elle ne serait pas très différente de celles qu'ont vécues d'autres familles juives du Sud de la Tunisie et même dans le reste du pays et dans la capitale Tunis.

Est-ce une chance ou une calamité, d'avoir vécu cette période si pleine d'euphorie et de désespoir mais surtout chargée de bouleversements d'une densité inégalée dans l'histoire de l'homme?

Quel plaisir d'avoir réalisé cette tâche par le biais d'un désir d'exposer l'acquittement d'un parent, un Sheikh juif, calomnié, qui fut élu juste avant l'invasion nazie de la Tunisie.

J'espère  pouvoir partager ce plaisir, à travers notre site, Harissa.com, avec tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de notre communauté.     

Abraham Bar-Shay (Ben-Attia)

Absf@netvision.net.il

 

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