La Vie selon Agfa - film israelien
Etude au scalpel de la société israelienne a travers divers personnages qui se retrouvent dans un bar de nuit de Tel-Aviv, tenu par deux femmes, dont le nom « Barbie » est un diminutif ironique pour « Abarbanel », hôpital psychiatrique emblématique en Israël.
Assi Dayan (petit fils de Schmuel Dayan, un des fondateurs de l’Etat juif et fils de Moshe Dayan, le vainqueur de la guerre des six jours) dit à propos de La Vie selon Agfa : « Ce qui m’intéresse c’est de parler des problèmes de ce pays, de la fin du rêve sioniste et du mal de vivre au quotidien de ses habitants. Le film se déroule dans un bar parce que c’est un lieu où l’on entre pour oublier qu’on est seul ».
La Vie selon Agfa est une parabole où se mêlent poésie et politique. Un film âpre et prémonitoire , un manifeste politique décapant qui tend à la métaphore universelle et dont
les dernières scènes, d’une terrible violence, sur fond de Leonard Cohen, hantent chaque spectateur à la fin de la projection. Une fable accusatrice.
Ours d’argent au festival de Berlin en 1994.
Drame réalisé en 1992 par Assi Dayan
Avec Gila Almagor , Sharon Alexander , Avital Dicker
Commentaires
Je ne veux pas mettre en doute les bonnes intentions de l'auteur - paix à son àme
mais n'y avait il pas d'autres moyens moins caricaturaux ?
quand on produit une oeuvre on doit se préoccuper de l'impact sur le spectateur qui la voit au 1er degré et à ce niveau , l'effet est vraiment destructeur : les gauchos et antisionistes ont de la matiére toute préte à exploiter , pour dénoncer une société en décomposition, et qui évidement , à leurs yeux , ne mérite pas ce pays.
Bien sur , il ne faut cacher et gommer ces aspects sordides qui existent, mais les présenter dans leur juste proportion sans en faire une caricature exagérée.
Il y a Dieu merci , de belles réalisations dans ce pays et encore des israéliens qui ont un idéal
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