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Le poison antisémite coule dans les veines des media français

Ici, dans un quartier de Damas, se dressait un immeuble il y a une semaine. Un tueur d’enfants et des acolytes s’y étaient réunis afin de préparer un nouvel assassinat collectif de Juifs, lorsque…

Le poison antisémite coule dans les veines des media français (info # 012512/15) [Réinformation]

ParIlan Tsadik© MetulaNewsAgency

 

Dans la nuit de samedi à dimanche derniers, un individu répondant au nom de Samir Kuntar a trouvé la mort, de même qu’au moins huit autres personnes, dans un immeuble de Jaramana, un quartier de Damas. Selon des sources étrangères concordantes, le bâtiment visé, dont il ne reste que des gravats, aurait été atteint par quatre missiles SPICE (angl. épice), tirés à partir de chasseurs-bombardiers israéliens.

 

Kuntar était un terroriste – un homme armé s’attaquant systématiquement à des civils -, mais pas n’importe lequel. Il n’a pas été pris pour cible par hasard, mais notamment parce qu’il avait commis les assassinats les plus odieux depuis le début du conflit israélo-arabe, il y a de cela environ 85 ans.

 

Ce fait difficilement discutable singularise l’opération de samedi dernier, et la transforme en un acte de guerre hors du commun. On est ainsi en présence d’une péripétie de cet affrontement revêtant des significations particulières, tant d’un point de vue émotionnel, qu’historique et même stratégique.

 

Reste que, pour une raison qui leur est propre, la quasi-totalité des media français, de gauche comme de droite, ont pris la décision de dissimuler ces particularités au public de l’Hexagone, l’empêchant ainsi de connaître la vérité quant aux motifs de ce raid.

 

Nous sommes indéniablement en présence d’un bidouillage de l’information par omission ; une tentative forcenée de banaliser l’incident, en le présentant comme une vengeance à première vue incompréhensible de l’Etat hébreu, 36 ans après les faits reprochés à Kuntar. L’effet recherché consiste à présenter Israël sous les traits d’un pays belliciste, n’hésitant pas à tuer un "simple combattant ennemi", tout en enlevant la vie aux habitants a priori innocents d’un immeuble d’habitation.

 

Un combattant ennemi ? Même pas, pour Le Figaro, qui le définit comme un "militant libanais", à savoir – c’est une affaire de vocabulaire français ! – un activiste politique, ce qui exclut du même coup l’usage – présent ou passé – d’armes par l’individu en question.

 

Samir Kuntar un "activiste politique", voyons voir ?

 

Agé d’à peine seize ans, en 1979, il dirigea un commando du Front de Libération de la Palestine sur la ville côtière de Nahariya à bord d’un canot pneumatique, dans le but d’y prendre des otages.

 

Après avoir exécuté un policier, Elyahou Shakhar, il avait pénétré avec ses complices dans l’appartement de la famille Haran, en extirpant le père, Danny (31 ans), et sa fille Einat.

 

Découvrant sur la plage que le bateau gonflable avait été rendu inutilisable par les échanges de tirs, Kuntar abattit Danny Haran d’une balle dans le dos, sous les yeux d’Einat ; pour s’assurer que Danny était bien mort, il lui maintint la tête plusieurs minutes sous l’eau de la Méditerranée. Il emmena ensuite la fillette de quatre ans, plaça son visage sur un rocher et le lui fracassa à l’aide du manche de sa Kalachnikov.

 

Smadar Haran, la mère, avait réussi à se cacher dans un débarras avec sa seconde fille, Yaël (2 ans), ainsi qu’une voisine. Elle avait bâillonné Yaël afin d’étouffer ses cris mais, ce faisant, elle avait asphyxié sa deuxième fille.

 

Qualifier l’auteur de tels actes d’ "activiste politique" participe du délire antisémite paroxysmique. Cacher ces éléments au public français constitue un complot, puisque, sous l’impulsion de l’ineffable AFP, la presque totalité de la presse tricolore, LibérationLe Monde, etc., reprend cette version fortement édulcorée de la vérité historique.

 

C’est évidemment un dol, une malversation journalistique, une faute éthique. Si les faits avaient été correctement retranscrits, les lecteurs et les téléspectateurs auraient pu concevoir l’émoi qui envahit la population israélienne à l’annonce de la mort du scélérat, et la satisfaction contenue exprimée par des responsables politiques.

 

Pour faire correctement leur boulot, les Francouillons de la presse antisémite auraient pu interviewer Madame Haran pour lui demander son commentaire et faire écho de son ressenti. Ç’aurait été de l’information, mais l’information n’existe plus en France depuis longtemps dès qu’il s’agit de traiter d’Israël. Ils vivent au temps du Capitaine Dreyfus, lorsqu’il fut accusé et condamné pour trahison, et de Je suis partout, et cela ne les prive pas de leur sommeil.

 

Leur public, leurs lecteurs, leurs clients, ceux qui les paient pour qu’ils les informent, auraient facilement compris pourquoi l’armée de l’air à l’étoile de David avait pulvérisé la maison de Jaramana pour régler son compte à ce fils de pute. Mais c’est précisément ce que les Francouillons de la presse antisémite ne voulaient pas que leur public comprenne, c’est pour cela qu’ils lui ont menti ; il aurait, en ces temps difficiles où les Kuntar n’épargnent pas Paris, pu ressentir de l’empathie pour les Israéliens, et même, horreur absolue pour ces gratte-merde, s’identifier à la victoire des Juifs et à la justice historique qu’ils ont réhabilitée. 

 

Alors, pour le Fig, lorsqu’il s’agit de Juifs, écraser le crâne d’une petite fille sous la crosse d’un fusil après avoir abattu son papa sous ses yeux, c’est "une opération armée qui avait fait quatre morts dans le nord de l'Etat hébreu", ou encore, une "sanglante attaque transfrontalière".

 

Même requiem sur Le Monde, qui explique l’anéantissement de l’archi-terroriste et l’entêtement d’Israël à cause d’ "une opération meurtrière qui avait fait quatre morts, dont une fillette de 4 ans". Aucune mention du fait que c’est Kuntar qui l’a tuée ni dans quelles circonstances ; le coupable, dans la construction de cette phrase, c’est le sujet : l’ "opération meurtrière" !

 

Libération, sous la plume d’un certain Nissim Behar, on apprend que ce – brave ? pauvre ? – Kuntar "s’était infiltré dans le nord d’Israël avec un commando du Front de Libération de la Palestine pour y prendre des otages, faisant quatre morts". Si cette description n’a pas le mérite de respecter les règles du journalisme, elle a, en revanche, celui de la concision.

 

Ces quotidiens ont employé un narratif lapidaire qui a limé intentionnellement la gravité des crimes d’un individu défini comme super-terroriste hyper-dangereux sur les listes des services américains, afin de maintenir à tout prix – même celui de l’infamie - l’image de la victimisation du camp arabo-palestinien et celle de l’agressivité inexplicable autant qu’invétérée des Israéliens. Cela s’appelle simplement de la propagande. Et dans le cas qui nous préoccupe (beaucoup), de la propagande antisémite.

 

Autre dol déontologique de nature et de fonction identiques : la "qualification insuffisante". C’est ainsi que le Figaro désigne Kuntar dans son titre comme une "figure du Hezbollah", tout en sachant pertinemment que ce n’est pas pour ce motif qu’il a été neutralisé par le Khe’l Avir, et que le qualifiant le plus pertinent pour le décrire – c’est une obligation de s’y tenir dans notre métier – est "le boucher de Nahariya" et non un titre ou une fonction qu’il aurait acquis au sein d’une organisation terroriste. Il m’incombe de préciser qu’il ne s’agit pas ici d’un choix éditorial ou d’une opinion facultative mais de l’acte le plus marquant, le plus inhabituel et le plus identifiant que l’on puisse objectivement attribuer à cet individu.

 

Même malversation dans Le Monde, qui évoque "une figure du mouvement chiite libanais" et "un symbole du Hezbollah". Cherchez les adeptes du complot, mais cherchez-les, pour une fois, là où ils se trouvent !

 

Behar et Libé vont plus loin encore dans l’abjection et la glissade déontologique en décrivant Kuntar comme un "Druze", un "Libanais", ou encore "une cible privilégiée des services de renseignement israéliens", étant vivement posé, pour ceux qui ne sont pas de langue maternelle française, qu’une "cible" est forcément une "victime".

 

Pour le correspondant de ce journal, sauvé de la fermeture il y a moins de deux ans par l’injection de quatre millions d’euros par un citoyen israélien, Patrick Drahi, qui détient toujours la moitié du capital de ce torchon, le Mossad "rêvait" de se "débarrasser" de Kuntar, qu’il avait l’audace incroyable de "présenter comme un "architerroriste"".

 

"Architerroriste" entre guillemets et en italique – deux précautions valant toujours mieux qu’une pour souligner à quel point ces Israéliens sont décidément infréquentables et excessifs. Je poserais bien la question de savoir qui, au monde et dans l’histoire, plus que Kuntar mérite la mention d’archi-terroriste, mais je cultive le principe de ne pas discuter avec les racistes, les antisémites, les antisionistes (pléonasme), les fielleux, les vendus et les cons.

 

Passons au Bêtisier de Noël : selon Nissim Behar, l’immeuble de Jarama "frappé par quatre roquettes (…) s’est effondré comme un château de cartes". Les antisémites et les vendus ne sont décidément pas très au courant de l’actualité qu’ils relatent : s’il avait été frappé par des roquettes, le bâtiment serait toujours debout, et le "Druze libanais" continuerait à respirer le même air que Behar, la charge explosive des roquettes variant dans la région entre 5 et 75 kilos. En réalité, chacun des quatre missiles SPICE emportait entre 1 000 et 2 000 kilos d’explosifs, ce qui explique la totale dislocation de l’édifice. Il y a boum et bouuuuum, sachons apprécier la différence…

 

On retrouve le même genre de "précision professionnelle" – il est difficile de faire à la fois du journalisme et de la propagande pour le Hezbollah - au milieu d’innombrables fautes d’orthographe, sur le Fig, qui raconte à ses lecteurs que la région de Kouneitra se situe "près du plateau du Golan". En vérité, Kouneitra est la capitale du Golan… Boum.

 

Autre perle du même journal, qui nous dit qu’en 2008, Kuntar avait été libéré "lors d’un échange de prisonniers [d’Israël] avec le mouvement chiite libanais Hezbollah". En fait, l’archi-terroriste et quatre autres de ses pairs furent échangés contre les dépouilles des soldats Ehud Goldwasser et Eldad Regev. Il y avait peu de chances que ces "prisonniers" s’évadent…  

  

Ne nous attardons pas sur les anecdotes alors qu’on a, une nouvelle fois, la preuve, dans ces trois articles, que la presse française est rongée jusqu’à l’os par le cancer de l’antisémitisme. Au point de tronquer systématiquement l’information au profit des pires ennemis d’Israël et de l’humanité. Nous aurions d’ailleurs pu effectuer la même analyse sur la base des articles et commentaires des autres media français mainstream, qui mentent pratiquement tous de la même manière, avec les mêmes a priori nauséeux et les mêmes arguments.

 

Alors nous répétons nous aussi notre avertissement : cette propagande participe d’une incitation extrêmement grave à la haine des Juifs. Sans qu’il soit possible de quantifier ses effets, on peut sans hésitation déterminer qu’elle a largement contribué à développer la passion vengeresse de terroristes-tueurs musulmans ayant agi en France et ailleurs, et qu’elle coûte ainsi des vies humaines.

 

Les Francouillons de la presse sont des êtres irresponsables emplis de haine antisémite. Faute de les rappeler fermement à leurs contraintes ontologiques, le gouvernement français prend des risques redoutables, dont les effets sont en passe de devenir incontrôlables et irréversibles. En plus de leur impact sur le terrorisme, ils collaborent à l’abandon de la France par les Juifs, dont l’émigration en Israël a battu tous les records en 2015.

 

Une dernière chose, destinée à ceux qui se demandent comment Israël peut justifier d’avoir tué huit autres personnes dans le bâtiment dans lequel se trouvait Kuntar à Damas. Tous étaient des miliciens libanais du Hezbollah, des terroristes druzes syriens et des officiers iraniens. Ils s’étaient réunis afin de préparer une opération sanglante contre un village israélien du Golan. Ce n’est pas la Ména qui l’affirme, mais le gouvernement israélien, de même que des organes d’information arabes, y compris ceux dépendant du Hezbollah.

 

Organiser une opération sanglante contre un village israélien du Golan, ce serait légitime, puisque l’AFP et les autres Francouillons nous rebattent nuit et jour les oreilles sur le fait que le fameux Golan serait "occupé" ou "annexé" par un corps étranger, à savoir l’Etat hébreu. N’est-il pas significatif tout de même, dans ces conditions, qu’aucun Francouillon ne se soit demandé ce que des miliciens libanais et des soldats iraniens, soit des étrangers par excellence, ont à faire sur ce territoire dont les gratte-merde antisémite se plaisent à revendiquer la syrienneté absolue ?

 

Joyeux Noël. Mais uniquement aux hommes de bonne volonté.

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