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Les lieux saints juifs en Israel

 

Les lieux saints juifs en Israel

 

Comment le monde arabe respecte les lieux saints juifs - Par Laly Derai 

Le tollé d'indignation soulevé dans le monde arabe, par la récente décision du gouvernement Nétanyaou d'inclure le Caveau des Patriarches à Hévron et le Tombeau de Ra'hel, à Bethléem, dans la liste des sites historiques laisse songeur. En effet comment les mêmes qui s'empressent de condamner Israël et s'insurgent contre " la profanation des lieux saints de l'Islam " ont, dans le passé, cautionné une profanation massive de lieux parmi les plus saints du judaïsme ? Un rappel historique indispensable pour défendre la cause d'Israël auprès des nations.

Rabbi Youdan Ben Simon dit : " Il existe trois lieux que les nations du monde ne peuvent s'approprier en accusant Israël de les avoir volés : le Caveau des patriarches, le Bet Hamikdach (le Temple) et le Tombeau de Yossef (Midrach Béréchit Raba).

Jamais ces paroles de nos Sages n'auront semblé plus d'actualité qu'aujourd'hui, alors que le gouvernement israélien réaffirme officiellement le lien historique qui relie le peuple juif avec son patrimoine et avec ses lieux saints, suscitant ainsi la colère des nations et en particulier d'un monde arabe qui pourtant s'est distingué dans la profanation de sites chers à l'histoire du peuple juif : .
" Cette décision s’inscrit dans la vieille tradition politique sioniste visant à annexer et à judaïser les territoires palestiniens "a déclaré le Premier ministre du Hamas. Pour le leader du Hamas à Gaza, Israël chercherait donc à judaïser le Caveau des Patriarches !
Il faut avoir une certaine dose de toupet pour oser ainsi falsifier l'histoire, surtout lorsque l'on appartient à une nation arabe qui dans un passé récent s'est distinguée par sa violence et par son profond mépris pour les lieux saints du judaïsme. Comme le prouvent les exemples suivants :

Le tombeau de Yossef à Che'hem

Selon la tradition talmudique, le tombeau de Yossef Hatsaddik se trouve à Che'hem (Naplouse), dans les territoires placés, depuis les accords d'Oslo, sous l'administration de l'Autorité palestinienne. Selon ces accords, le tombeau devait rester sous la responsabilité de Tsahal et était considéré comme une enclave israélienne au milieu des territoires palestiniens. Mais dès 1996, le tombeau de Yossef est attaqué par des Palestiniens et une unité de Tsahal dépêchée sur place est prise au piège. Six soldats meurent durant les combats.
Le 1er octobre 2000, un garde-frontière, Madhat Youssouf, est grièvement blessé durant une nouvelle attaque palestinienne. Il agonise puis succombe à ses blessures avant que les Palestiniens n'autorisent l'accès du site aux équipes médicales israéliennes. Tsahal abandonne le tombeau après que l'Autorité palestinienne a pris l'engagement de respecter la sainteté du site. Mais quelques jours plus tard, le 7 octobre 2000, le tombeau de Yossef est incendié par les émeutiers palestiniens. Il sera ensuite transformé en dépotoir par les Palestiniens. Par la suite, Tsahal a repris le contrôle de Naplouse et en décembre 2009, il permet à une entreprise de rénovation israélienne de se rendre sur place pour réparer les dégâts.

La synagogue d'Avraham Avinou

La synagogue Avraham Avinou a été construite au 16e siècle en plein cœur de Hébron par un groupe de Juifs expulsés d'Espagne. Le nom de cette synagogue est tiré d'une légende selon laquelle le jour de Kippour, alors qu'il n'y avait que neuf Juifs dans la ville des Patriarches, un inconnu arriva dans la synagogue et participa aux prières, permettant ainsi de réunir un minyane. À la sortie de Kippour, cet homme disparut mais le rav de la communauté fit alors un rêve dans lequel cet homme lui affirmait qu'il était Avraham Avinou.

Durant le massacre de 1929, au cours duquel 66 Juifs de Hébron furent assassinés, les Arabes de la ville détruisirent la synagogue et la transformèrent en toilettes publiques, dépotoir et étable.
Ce n'est qu'en 1967, avec le retour des Juifs dans la ville des Patriarches, que la synagogue d'Avraham Avinou fut restaurée.

Le cimetière de Har Hazeitim (Mont des Oliviers)

Le cimetière du Mont des Oliviers date de l'époque du Premier Temple. D'emblée, il fut considéré comme détenant une sainteté particulière puisque, selon le midrach, les personnes qui y sont enterrées seront les premières à ressusciter lors de la résurrection des morts.
La première profanation recensée de ce cimetière date de 1782. C'est à cette date que des rabbanim ont accusé les Arabes de Jérusalem de détruire les stèles et de labourer le terrain. Quant aux habitants du village de Silwan, qui jouxte le mont des Oliviers, ils avaient pris l'habitude d'exiger des sommes énormes des endeuillés venus enterrer leur proche dans le cimetière en échange de la protection de la tombe. En 1949, lorsque la partie Est de Jérusalem passa sous contrôle des Jordaniens, le cimetière fut massivement profané et les pierres tombales servirent à daller la route reliant Jérusalem à Jéricho. L'État d'Israël déposa alors une plainte officielle à l'Assemblée de l'ONU. Sans être entendu. Durant les années 50, l'armée jordanienne utilisa le marbre des stèles pour la construction de bases militaires et pour le dallage des toilettes de ses soldats ! Le gravier qui a servi à la construction de l'hôtel Intercontinental, sur le mont des Oliviers, a été produit par le broyage des stèles du cimetière ! Par ailleurs, la route qui mène à l'hôtel a été construite sur les tombeaux et lorsque les Jordaniens ont agrandi la route qui mène vers Jéricho, ils ont détruit six rangées de tombes et dispersé les ossements de toutes parts.
Aujourd'hui encore, le cimetière est victime de vandalisme et d'actes fréquents de profanation, et des troupeaux y paissent quotidiennement. Ainsi, il y a quelques jours, le tombeau de l'Admour de Lélov a été incendié et ce, alors qu'il y a trois mois, la matséva de ce même tombeau avait été détruite à coups de marteau !

Les écuries du roi Salomon.

C'est le nom donné à une salle souterraine d'une superficie d'environ un demi hectare et qui est située dans le coin sud-est du Mont du Temple. Cette salle a été construite à l'origine par le roi Hérode qui voulait ainsi consolider l'esplanade du mont du Temple. À l'époque des Croisés, cette salle servit d'écurie puis fut abandonnée et se remplit peu à peu de terre et de détritus. À l'extrémité sud-est de la salle, on trouve une petite chambre que les Chrétiens appellent le '' berceau de J.C. '' et dont l'un des murs appartient au '' Kotel Hadromi '', le mur méridional du Mont du Temple.

En juin 1995, l'Autorité israélienne des antiquités permit l'ouverture d'une partie de cette salle et sa transformation en lieu de prière musulman. Mais lors des travaux d'aménagement qu'il orchestra, le Waqf musulman pris soin de faire disparaître tout vestige archéologique pouvant lier le peuple juif au mont du Temple, causant ainsi de graves dégâts sur place.. En entreprenant la construction de cette mosquée, les Islamistes ont voulu réécrire l'histoire et dénier à Israël le droit de revendiquer une quelconque souveraineté sur le Mont du Temple.
 

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