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Résolution de l’UNESCO niant le Judaïsme à Jérusalem: c’est François Hollande qui a décidé

Résolution de l’UNESCO niant le Judaïsme à Jérusalem: c’est François Hollande qui a décidé

 

On commence à y voir plus clair concernant la décision française de voter cette résolution infâme niant tout lien entre le Judaïsme et ses lieux saints à Jérusalem: il semble aujourd’hui que cette décision émane directement de François Hollande par pur calcul électoraliste.

Le premier ministre Manuel Valls a répondu clairement, à l’occasion d’une question au gouvernement posée par le député Meyer Habib, que ce vote français était une erreur « Il y a dans cette résolution de l’Unesco des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées, comme ce vote ».

Quant à Bernard Cazeneuve, interrogé lors d’une soirée du CRIF, il avait déclaré que « Cette résolution n’est pas rédigée comme elle devrait l’être, et le vote de la France n’exprime pas une position de soutien » a d’emblée avancé le ministre avant de lancer la langue de bois par-dessus bord et de lâcher : « Il ne fallait pas l’adopter ».

Le ministre de l’intérieur est allé plus loin en laissant entendre à mots couverts que cette décision de voter cette résolution émanait directement du président Hollande : «Il ne vous a pas échappé que je ne suis pas président de la République, que je n’ai pas l’intention de le devenir, et que je n’ai pas pour habitude de me prendre pour ce que je ne suis pas (…). Mais si François Hollande me demande ce que j’en pense, je lui dirai des choses qui sont de nature à lui permettre de faire la déclaration que vous avez envie d’entendre. Je ne peux pas être plus clair».

Selon certaines sources diplomatiques des tractations auraient eu lieu pour que la France vote cette résolution infâme en échange de la participation des pays Arabes à la conférence pour la résolution du conflit israélo-palestinien que souhaite organiser François Hollande le 30 mai prochain.

Même si l’on connait les positions anti-israéliennes systématiques du Quai d’Orsay dont les diplomates sont élevés « au grain antisioniste » depuis plus de 40 ans, il parait difficile de croire qu’un haut fonctionnaire antisioniste ait pris seul une décision aussi grave et impliquante pour la France.

Il s’agit donc, non pas d’une erreur de la diplomatie française, mais d’une décision murement réfléchie du président Hollande de voter une résolution négationnisme anti-juive.

D’ailleurs François Hollande n’exprime aucun regret et ne cache pas être favorable à cette résolution dans un courrier adressé en réponse à Roger Cukierman, président du CRIF, le 6 mai : « Rien dans le vote de la France ne doit être interprété comme une remise en cause de la présence et de l’histoire juives à Jérusalem… La France a voté ce texte avec d’autres partenaires européens pour marquer son attachement au statu quo sur les lieux saints à Jérusalem, »  indique François Hollande.

Selon les mêmes sources diplomatiques, la France aurait entrainé également l’Espagne dans cette galère…

Il en ressort que le président François Hollande a délibérément choisi de nier l’existence même du Judaïsme à Jérusalem par pur calcul politique.

En effet, François Hollande veut absolument organiser une conférence de la paix pour résoudre le conflit israélo-palestinien le 30 mai dans le seul but de redorer son blason auprès d’un électorat musulman bien émoussé.

Tout le monde sait qu’aucune solution diplomatique au conflit israélo-palestinien n’est envisageable à court terme devant le refus systématique de l’Autorité palestinienne de négocier quoique ce soit.

Barrack Obama et John Kerry ont finalement renoncé à obtenir un accord de paix face à l’intransigeance palestinienne qui refuse tout compromis et surtout tout accord de paix.

Le calcul du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est simple: en refusant de négocier il espère contraindre l’ONU à imposer la création d’un Etat palestinien sans accord avec Israël. Et en attendant, l’Autorité palestinienne continue de vivre de l’aide internationale sans avoir à gérer un pays…

Alors quel rôle espère jouer la France dans cette impasse ? Aucun, car elle n’a plus aucune crédibilité diplomatique de part ses positions systématiquement pro-palestiniennes.

Mais pour le futur candidat Hollande, le fait d’organiser à Paris une conférence de la paix, qui échouera certainement, lui permettra d’espérer reconquérir l’électorat musulman qu’il semble avoir perdu. Conférence absurde où ni les Israéliens ni les Palestiniens ne sont invités…

Laurent Fabius, alors ministre des affaires étrangères qui avait annoncé l’organisation de cette conférence de la paix, n’a pas caché qu’en cas d’échec de cette conférence la France reconnaitrait de facto l’Etat palestinien, encourageant ainsi l’Autorité palestinienne à ne faire aucun compromis.

Ainsi le calcul électoral devient clair: en votant cette résolution à l’UNESCO en échange de la participation des pays de l’OCI à la conférence prévue à Paris, le président François Hollande espère redorer son image auprès d’un électorat musulman qui lui avait permis d’être élu en 2012.

C’est ce même calcul électoral qui avait poussé les socialistes à présenter et voter une résolution à l’Assemblée Nationale reconnaissant le futur Etat palestinien en novembre 2014 afin de reconquérir le vote musulman.

Hollande espère ainsi devenir l’homme providentiel de la paix qui, le premier parmi les grandes puissances, reconnaitra la « Palestine » aux yeux des musulmans.

Hollande espère également faire oublier ainsi les mesures prises contre les islamistes radicaux dans le cadre de l’état d’urgence, parfois mal vécues par une partie des musulmans. Les récentes déclarations de Bernard Cazeneuve, suite au saccage d’une mosquée en Corse, viennent confirmer cet « appel du pied » en faveur de l’électorat musulman.

Il reste à François Hollande une année pour reconquérir cet électorat musulman dont on sait aujourd’hui qu’il a suffisamment fait la différence pour lui permettre d’être élu en 2012.

Calcul électoral bien hasardeux car les musulmans de France sont des citoyens comme les autres qui ont les mêmes préoccupations et inquiétudes que tous les français, et rien ne dit que la « Palestine » fasse partie des leurs préoccupations…

En revanche, ces positions anti-juives et anti-israéliennes du candidat Hollande risquent fort de lui faire perdre définitivement l’électorat juif de gauche…

© Moshé Anielewicz pour Europe Israël News

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