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Santé – Arrêt cardiaque : les premiers signes annonciateurs un mois avant !

Santé – Arrêt cardiaque : les premiers signes annonciateurs un mois avant !

 

 

Un arrêt cardiaque n’est pas toujours si soudain qu’on le pense. Selon une étude américaine, les signes annonciateurs, même quatre semaines avant l’accident, sont nombreux et fréquents.

Environ 40 000 personnes meurent prématurément d’un arrêt cardiaque chaque année en France. Soit une personne toutes les 10 minutes. Un nombre qui pourrait être réduit si les témoins de ce drame connaissaient les bons réflexes et savaient pratiquer efficacement les gestes de premiers secours. Cette méconnaissance a, en effet, des conséquences dramatiques, puisque seuls 3 à 4 % des victimes d’arrêt cardiaque sont sauvées. Face à ce constat peu reluisant, on pourrait aussi agir en amont, c’est-à-dire bien avant l’arrivée de l’accident. C’est d’ailleurs ce que suggère ce mercredi une étude américaine selon laquelle les signes annonciateurs de l’arrêt cardiaque sont nombreux et surviennent bien souvent de longues semaines avant l’accident.

Des signes annonciateurs un mois avant l’arrêt cardiaque

En effet, un arrêt cardiaque n’est pas toujours si soudain que ce que l’on pense. Dans une étude présentée lors des sessions de l’American Heart Association de 2013 (AHA), des chercheurs de l’Oregon ont  suivi 1 million d’hommes dans la région métropolitaine de Portland. Les chercheurs ont recueilli des informations sur les symptômes et les antécédents de santé de ces hommes de 35 à 65 ans ayant eu un arrêt cardiaque lors de la période 2002-12.
Résultat de cette recherche, sur les 567 hommes victimes d’un arrêt cardiaque en dehors de l’hôpital, 53 % avaient eu des symptômes bien avant l’ arrêt cardiaque. Parmi ces symptômes, 56 % ont eu une douleur de poitrine, 13 % un essoufflement, et 4 % des étourdissements, des évanouissements ou des palpitations. Plus intéressant encore, près de 80 % d’entre eux ont eu ces symptômes entre quatre semaines et une heure avant l’ arrêt cardiaque. Enfin, même si la plupart avaient une maladie coronarienne, seulement la moitié de ces hommes avaient été diagnostiqués avant l’accident.

Infarctus : 1 femme sur 5 ne ressent pas de douleur d’alerte

« La plupart du temps, lorsque des sauveteurs arrivent sur un arrêt cardiaque, c’est beaucoup trop tard », a déclaré Eloi Marijon, principal auteur de l’étude. Et ce dernier de conclure en effectuant une mise en garde, « la leçon, c’est que si vous avez ce genre de symptômes, il ne faut pas les ignorer. Si vous êtes dans cette situation, allez au plus vite voir votre médecin traitant. Et surtout ne perdez pas de temps ! » A présent, les chercheurs mènent des travaux similaires chez les femmes. Avec des résultat très attendus au vu des dernières publications.
En effet, selon une étude canadienne publiée dans le Jama internal medicine en septembre, 20 % des femmes de moins de 55 ans ne présentent pas la douleur dans la poitrine qui est le signe principal d’un infarctus. Inquiétant lorsqu’on sait que les complications précoces d’un infarctus peut être la survenue d’un arrêt cardiaque. « Ces infarctus qui ne préviennent pas sont évidemment sous-diagnostiqués et le risque de décès par arrêt cardiaque est plus important », concluait l’équipe de chercheurs.

 

Par Bruno Martrette

 

Crise Cardiaque

  • Douleur ou inconfort thoracique (pression ou inconfort, serrement, douleur vive, sensation de brûlure ou de lourdeur à la poitrine)
  • Inconfort à d’autres régions du haut du corps (cou, mâchoire, épaule, bras ou dos)
  • Essoufflement
  • Sueurs
  • Nausée
  • Étourdissements

Bien que les symptômes soient généralement les mêmes chez l’homme que chez la femme, cette dernière peut parfois ressentir des symptômes qui sont plus difficiles à définir, comme un inconfort plutôt qu’une douleur thoracique.

Pour la femme, une douleur thoracique n’est pas nécessairement le premier signe d’un problème cardiaque. Les femmes ont plutôt ressenti une fatigue inhabituelle, des troubles de sommeil, des problèmes respiratoires, une indigestion et de l’anxiété environ un mois avant leur crise cardiaque.

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j'ai eu tous signes annonciateurs de l'infarctus.
j'ai grossi, 3 à 4 kg en 4 mois.
j'avais froid au bureau, même avec 23 °
j'étais essoufflé en arrivant à la voiture qui était garée à 150 m du bureau en haut du parking
je marchais plus lentement (30 % de temps en plus que la normale)
la "douleur" au bras gauche (je disais que c'est le rhumatisme du conducteur) mais nous sommes en février
j'aimais manger gras (fromages, viandes grasses, tendron de veau et queue de veau en particulier)
résultat : quadruple pontage en urgence avant infarctus
Dieu merci, et à ma femme qui a pris RDV avec le cardiologue, je vais bien aujourd'hui. ça fait 10 ans maintenant.

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