A trois reprises, Bourguiba a éloigné son fils de la sphère du pouvoir

A trois reprises, Bourguiba a éloigné son fils de la sphère du pouvoir

L’homme d’Etat, qu’est Bourguiba, n’était pas seulement le papa de son fils unique, Bibi Junior. Il était surtout le père de la nation et tous les Tunisiens étaient ses enfants.
Voilà pourquoi, en homme d’Etat, et à trois reprises, il a banni son propre fils du pouvoir.

Bibi avait pourtant tout pour plaire et séduire son père. Il était diplômé, intelligent et éloquent.

A l’aube de l’indépendance, Bourguiba, était tenté comme tout être humain, de faire de sa progéniture son héritier. Il l’avait placé en première lige au Conseil de la République, mais très vite, le Conseil et Bibi étaient remerciés.

Quelques années plus tard, à la fin des années soixante-dix, Bibi était nommé ministre des Affaires étrangères, puis ministre de la Justice, mais, très vite, il a été démis de ses fonctions pour un poste de Pdg d’une banque comme alternative de consolation.
Au milieu des années quatre vingt, rebelote, Bourguiba junior était investi des fonctions de conseiller à la présidence et il a été ensuite évincé tout juste après Mzali, à une époque où Bourguiba fragile et vieillissant, avait tout intérêt à tout céder à sa progéniture.

Voilà, vous savez tout maintenant et à bon entendeur, salut.

LaPresse.TN