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Vidéo : Nino Ferrer chante son amour inaliénable pour Israël – « Je vous dis bonne chance ! »

 

Vidéo : Nino Ferrer chante son amour inaliénable pour Israël – « Je vous dis bonne chance ! »

 
 

Il y a des chansons qui passent inaperçues pendant 30 ou 40 ans et qui ressurgissent comme ça, par un beau matin de printemps. C’est exactement ce qu’il vient de se passer avec « Je vous dis bonne chance », de Nino Ferrer (de son vrai nom Agostino Ferrari).

Cet artiste franco-italien, qui s’est donné la mort en 1998, était connu et apprécié pour ses succès musicaux tels « Mirza », « Le sud », « Le téléfon », et « Les cornichons ». Des titres qui le classeront dans la catégorie des chanteurs « amusants », comme Henri Salvador. Alors, pour éviter d’être trop vite étiqueté de la sorte, sur les faces B de ses 45 tours, il chante sur des rythmes tristes. Mais forcément, ces chansons sont moins connues.

Et pourtant, il en est une qui va mettre des frissons à bien des lecteurs de JSSNews… « Je vous dis bonne chance » a été écrit en 1967, alors que l’Etat Juif était sur le point d’être effacé de la carte par tous les Etats Arabes voisins. Cette chanson est un hommage sans commune mesure à Israel.

Profitez plutôt :

 

Ça fait bientôt vingt siècles
Qu’ils cherchent la Terre Promise
Ça fait bientôt vingt siècles
Et ça fait trop longtemps
Dans le désert ils ont planté des oliviers
Et les autres pour les arracher
Se mettront bien trente contre un
Moi je vous dis bonne chance
Moi je vous dis bonne chance
Moi je vous dis bonne chance
Et j’ai des larmes dans les yeux
Car je ne peux pas oublier que

Ça fait bientôt vingt siècles
Et tant de mort pour rien
Et toute cette souffrance
On s’en est lavé les mains.
Jusqu’à quand faudra-t-il laisser couler le sang
De ces Justes et de leurs enfants
Les bras croisés le cœur indifférent
Je vous en demande pardon
Je vous en demande pardon
Je vous en demande pardon
Et j’ai des larmes dans les yeux
Car je ne peux pas oublier tout ça
Et je vous crie bonne chance
Et je vous crie bonne chance…

Nombreux sont ceux qui ont pleuré sur « le Sable d’Israël » de Gainsbourg. Je parie que nombreux sont ceux qui auront une petite larme avec Nino Ferrer.

Jonathan-Simon Sellem – merci à SJK – JSSNews

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