JUILLET AOUT….CASSE CROUTES ..BRIKS A L OEUF ET DRÔÔ….
j’ai décrit sommairement le mois de Juin à la Goulette où les familles tunisoises s’installaient dans leur nouveau logement qui dans la plupart des cas était presque le même d’été en été.
A cela il faut jouter, l’arrivée des anciennes familles qui avaient élues domicile en France surtout et qui s’alanguissant des étés Goulettois venaient passer leur ‘facances’ chez un frère une sœur restée encore au pays. Ce petit monde vivait dans la promiscuité, couvertures jetées au sol comme sommier dans la salle à manger et parfois même le balcon, lors de fortes chaleurs se transformait en chambre à ‘coucher’. Les hommes avaient une prédiletion pour les moutendi, ces caleçon larges qui laissait apparaître parfois ‘une baïda ( une couille).
Jeunesse et vieillesse prenaient d’assaut les cafés les plus en vue, CAFE MILED ...CAFE AMOR, CAFE VERT et aussi le Casino pour ceux qui voulaient fuir la zaza, la nech’mé était au rendez vous et les vagues bruissaient sous les nez des juifs et des tunes.
Les plages étaient populaires, et non privées, bondées dés que le soleil était à son zenith et les parasols fleurissaient comme des champignons sans oublier ces familles indigentes tunisoises qui n’avaient pas les moyens de louer un appart mais qui dressaient des tentes de fortune pour manger, dormir ronfler et tout remballer vers le coucher du soleil. C’était féerique. Les italiens avaient leur plage attitrée celle de la jetée pas loin des cabines….Juifs, musulmans avaient tout le reste jusqu’à la plage du Casino et au-delà.
Les tunisois SNOB avait leur plage, celle de KHERREDINE….LA MARSA….OU SALAMBO.
Leur véranda fleurie accueillaient leurs joutes de TAROT, de rami poker ou de belote tandis que le vieux fatigué allongé sur sa chaise longue rêvait à son futur...
La population ‘goulettoise’ triplait durant ces trois d’été, ces mois ou les arômes des briks à l’oeuf faites mains, rivalisaient avec ceux des beignets à l’huile, des fricassés et casse croute...Cacahuètes et pralines ont eut leur beau jour, sur toutes les plages. On se rappellera de VOILA VOILA...JE SUIS LA...OUI OUI, ils lançaenit au vol qqs friandises sur le dos des nymphettes au teint bronzé.
L’après sieste, frigolos, gaufrettes et caramels, glibettes et malhe ou bnine,...Glaces et granit, chez BEBERT ET CURATOLO et je vous laisse le soin de rêver votre vécu qui ne hante plus mon esprit.
L’avenue FRANKLIN ROOSEVELT, notre DREAM STREET était si bondée le soir que les voitures peinaient à se frayer un chemin. Les restaurants BICHI, KAHLOUN ont laissé leurs empreintes dans nos mémoires d’adultes et d’adolescents, ici nous étions loin d’imaginer les plages JUAN LES PINS ou de RIMINI qui au final ont prit la place de ce nous aimions tant pour cause d’événements graves. LE MEDITERRANNEE...LA JUANITA...LE SOLEIL...etc des immeubles bien français qui sont devenus nos havres de paix et de plaisir….Nous étions passés de l’autre coté de la frontière, une étrangère que le mektoub nous a destiné. Puis Israël a prit le relais...NATANIA….BATIAM….HAIFA….HADERA...BEER CHEVA….etc...ont remplacé la GRANDE MOTTE et le littorale MARSEILLAIS...Des noms de ville qui nous étaient inconnus jusqu’à aujourd’hui…
Pourquoi est ce que les arabes perdent toujours ce qu’ils avaient de bien et de bon chez eux pour se retrouver aujourd’hui dans la recherche d’un bien être dont la grande majorité d’entre eux ne trouve pas… ! Pourquoi nous les juifs, les chrétiens sortons toujours vainqueurs de ce que nous n’avons jamais cherché à provoquer…..Iye el denie….Dour ou tâa’ti...Ainsi va le monde, la terre tourne et donne ce qu’elle peut…..
il ne m’appartient pas de blâmer ou de juger le pays de ma naissance, mon ancienne patrie. On ne trahit pas le JASMIN que nous portions au cou vers nos 20 ans
Comments
Goulette
bH 9 Q R
J'habitais FR Roosvelt a coté et sur le meme trottoit La belle maison Belaisch avec la Verandah et les carreaux de ceramiques Belaisch& Chemla !