Il était une fois François Paparone, maître-pâtissier
publié par Hatem BOURIAL
Il était une fois François Paparone, maître-pâtissier
Le nom de François Paparone est resté à Tunis le synonyme de l’excellence pâtissière. Paparone, comme on disait, avait deux établissements des plus réputés.
Le premier se nommait la Pâtisserie Impériale et se trouvait sur l’avenue Marcelin Berthelot, l’actuelle avenue Chedli Kallala. Cet espace d’une vaste superficie constituait l’un des lieux bénis de Tunis, une destination vers laquelle confluaient les gourmets de toute la ville.
Paparone gérait également le Vert Galant, un bar restaurant qui était réputé pour ses pâtisseries et se trouvait sur l’avenue de France, sous les Arcades.
Si une nouvelle mouture de l’enseigne de l’avenue de France existe toujours et porte encore le nom mythique de Paparone, la pâtisserie historique a disparu au milieu des années 1970 pour voir s’élever sur son emplacement un commerce de meubles.
On attribue aussi à Paparone une fabrique de pâtes alimentaires qui devait se trouver à la rue de Tozeur, entre Bab el Khadhra et le Belvédère.
De nos jours, la griffe de Paparone persiste et on entend parfois évoquer ce nom qui a tant fait pour la pâtisserie et dont on dit que la chantilly, les choux à la crème et les éclairs au chocolat étaient inimitables.
Comments
Qui se souvient des coussins…
Qui se souvient des coussins du Pape de Paparone. c’était des gâteaux au chocolat carrés petit de six sur six environ
Paparone
1968 on habitait à l'avenue marcelin berthelot actuelle Chedly kallala.
C'était ma première année secondaire à sadiki.
Paparone se mettait sur une chaise assis devant sa pâtisserie et ce qu'on préférait le plus C'était sa baba au rhum.
On achetait ses gâteaux spécialement pour regarder le feuilleton le" fugitif" samedi soir .
Aujourd'hui je suis passé avenue de France à la place de Paparone il y a un " ftairi "