Re: DURBAN 2
22 avril 2009, 01:23
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Israël est «déçu» par la France et la Grande-Bretagne - Adrien Jaulmes - Pour Le Figaro - 20 avril 2009
Pour le ministre des Affaires étrangères israélien, Avigdor Lieberman, Ahmadinejadest «le plus grand négationniste actuel».
Le ministère des Affaires étrangères israéliens'est étonné que des pays puissent encore être «surpris» par les propos du président iranien.
La conférence de l'ONU sur le racisme, qui s'est ouverte le jour annuel du souvenir de l'Holocauste, férié depuis lundi soir en Israël, a suscité une vive réaction des autorités israéliennes. Le président Shimon Pérès s'est dit «profondément peiné et indigné» tandis que le ministère des Affaires étrangères israélien jugeait «regrettable» que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, «ait cru bon» de rencontrer à Genève Mahmoud Ahmadinejad, «le plus grand négationniste actuel, qui est à la tête d'un pays membre de l'ONU et appelle à la destruction d'un autre pays lui aussi membre l'ONU, le jour de la commémoration de la Shoah».
«Il ne se rétracte jamais»
Les critiques israéliennes s'adressent aussi aux participants de la conférence. Après la rencontre la veille entre Ahmadinejad et le président suisse Hans-Rudolf Merz, Israël a décidé de rappeler son ambassadeur à Berne pour consultation, afin de manifester son «profond mécontentement». Et par la voix d'Ygal Palmor, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'État hébreu a déclaré «être déçu par l'attitude de la France et de la Grande-Bretagne. Nous nous attendions à mieux de leur part. Israël espérait qu'ils feraient comme les autres pays qui ont décidé de ne pas participer à cette conférence qui relève du burlesque».
Le départ des délégations des pays de l'UE présents à la conférence n'atténue pas la critique : «Était-ce bien la peine de faire le chemin de Genève pour quitter la salle à la première occasion alors que tout le monde savait ce que le président iranien allait dire ?» a feint de s'interroger Ygal Palmor. «On n'a pas le droit d'être surpris», a-t-il insisté. «Ahmadinejad répète le même discours depuis des années, dans toutes les tribunes qui lui sont offertes. Il ne se rétracte jamais. Cette fois, il le fait sous le couvert de la respectabilité de l'ONU. On peut se demander s'il comprend les ouvertures de dialogue qui lui sont faites, et si elles ne le confortent pas plutôt dans ses positions. Il avait l'occasion d'offrir un visage plus présentable du régime iranien, il ne l'a pas fait.»
Par une coïncidence de date, s'ouvraient lundi soir en Israël les cérémonies annuelles qui commémorent la Shoah, l'extermination de six millions de Juifs d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale. Mardi matin, comme chaque année, les sirènes doivent retentir sur l'ensemble du territoire israélien. Le travail s'interrompt, les gens arrêtent leur voiture ou s'immobilisent pour deux minutes de silence.
Source : [ www.lefigaro.fr]
Re: DURBAN 2
22 avril 2009, 01:27
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LES NATIONS DÉSUNIES - L’ONU enterre les Droits de l’Homme - Ouvrage de Malka Marcovich*
Lorsque le Secrétaire Général KofiAnnan prend ses fonctions en 1997, un an avant les fastueuses célébrations du cinquantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits l’homme, il se donne pour mission d’en- gager un programme de réformes en profondeur de l’ONU, afin qu’elle corresponde aux nouvelles réalités du monde. En quelques années, tous les nouveaux mécanismes créés depuis le tournant du millénaire n’ont fait qu’aggraver le délitement de l’institution. Au fil du temps, les attaques contre l’héritage des Lumières, contre la démocratie, les libertés individuelles et l’égalité avaient trouvé différents chemins pour s’exprimer. Mais au lendemain de la Conférence mondiale contre le racisme à Durban en août 2001 et des attaques contre les tours jumelles à Manhattan le 11 septembre 2001, on a assisté à une offensive sans pareille, menée notamment par l'Organisation de la conférence islamique,de la Chine, de la Russie et de Cuba… pour l'adoption de nouvelles normes totalisantes,visant à limiter la liberté d'expression,condamner la laïcité,et remettre fondamentalement en péril les avancées des droits des femmes depuis cinquante ans.
Alors que le monde s’apprête à répéter à l’usure, tel un mantra planétaire, le « Nous les peuples » de la Charte et les articles de la Déclaration universelle, force est de constater que soixante ans après, le rêve des fondateurs s’est transformé en cauchemar.
* MALKA MARCOVICH est historienne Engagée depuis 1993 en faveur des droits des femmes,elle a travaillé comme consultante pour différentes institutions (ONG,Ministères, politiques urbaines) en France,dans différents pays d'Europe et au niveau international.
Re: DURBAN 2
22 avril 2009, 02:01
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Le père du diable… - Par Albert Bellaiche - Pour Guysen International News - 21 avril 2009
A l’heure où en Israël les sirènes retentissent à la mémoire des six millions de Juifs victimes de la barbarie nazie, à Genève où se tient sous l’égide de l’ONU une conférence dite contre le racisme, la voix d’un homme dont la haine se lit nuit et jour sur son visage, lance avec plus de véhémence qu’à l’accoutumée sa diatribe contre Israël qualifié de « régime raciste installé par les Alliés après la seconde Guerre Mondiale au préjudice d’un peuple privé de ses terres… »
Comparativement au père du diable incarné par l’orateur de Durban II, M’Bala M’Bala qui pourtant ne s’en laisse pas conter sur la question, apparaît comme le fils de l’ange…
Car, si lui se produit devant quelques partisans inconditionnels sinon conditionnés, le président Iranien nucléarisant, se voit offrir en Suisse à titre gracieux une tribune rêvée qui lui donne accès à six milliards d’auditeurs…
Certes, 22 pays de l’Union Européenne sur 27 ont quitté la salle pendant son discours tandis que la « sécurité » expulsait manu militari trois jeunes gens grimés qui lui jetèrent à la figure le nez rouge d’un clown, soudainement converti au racisme.
Certes si de nombreux Etats refusèrent de participer à ce qui s’appelle Durban II, dont l’Allemagne, les Etats Unis, le Canada, les Pays Bas, l’Italie, la Pologne et forcément Israël, il n’empêche que la polémique s’installe entre les partisans de « la chaise vide » et les autres dont la France qui par la voie Rama Yade, estiment que « la politique de la chaise s’apparente à une désertion. »
De son côté Bernard Kouchner déclare paradoxalement que : « Durban II n’est pas un échec car il s’apprête à adopter un texte où figure ce que nous souhaitons, c’est-à-dire la condamnation du racisme sous toutes ses coutures… »
De son côté le représentant de la République Tchèque qui assure la présidence tournante de l’ Union Européenne a préféré quitter la conférence et ne plus y revenir tout en précisant que « les pays qui ont choisi de rester ne posaient pas de problème substantiel… »
N’importe ! Que les positions varient et se dispersent ou se rejoignent au carrefour des divergences démocratiques soit, mais que sont devenus alors les 164 autres Etats qui n’ont pas ou si peu fait entendre leur voix ? Par exemple ceux de l’immense Afrique mille fois défendue et soutenue par toutes les démocraties de la planète ?
Qu’en est-il des Etats Arabes dits modérés que l’on n'a pas beaucoup entendu à Genève où la neutralité positive n’est plus ce qu’elle a été ?
Serait-il devenu en terre d’Islam compliqué ou inconvenant de désapprouver les hommes qui défient, bravent, insultent et narguent les Américains, les Européens et les Israéliens, ainsi que toutes les démocraties du monde, impuissantes qu’elles sont à les freiner dans leurs dérives et leurs extravagances ?
Et tant que le Président Iranien sera ce personnage intouchable et très en vue parce qu’il est à la tête d’un grand Etat en Proche Orient, la démocratie par ses valeurs intrinsèques n’y pourra rien !
D’ailleurs on l’a vu l’autre jour sourire et faire fi des huées et des cris de désapprobation qui ont accueilli son discours et s’en retourner comme si de rien était, sans rien perdre de sa feinte superbe…
Avec des dictateurs de cet acabit le dialogue sera toujours difficile et hasardeux.
En l’occurrence certains analystes distingués pensent que le Président iranien dans son comportement en Suisse a voulu détourner l’attention de son peuple en capitalisant à son profit des voix à l’horizon des prochaines élections présidentielles…
On peut toujours penser…
Source : [ www.guysen.com]
Re: DURBAN 2
22 avril 2009, 02:10
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lapid a écrit:
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Suisse: Un ancien ambassadeur en colère - 21 avril 2009
Le président de la Confederation Suisse se dit surpris de la polémique suscitée par sa rencontre avec Mahmoud Ahmadinejad. Hans Rudolph Merz affirme avoir rencontré son homologue iranien, à sa demande. Il a affirmé sur les ondes de Kol Israël ne pas comprendre ce qu'on lui reproche.
''Il s'agit d'une procédure en vigueur depuis des années. Si quelqu'un demande à s'entretenir avec moi, je lui répond toujours positivement''. Il a confié avoir ouvertement fait part de ses craintes pour la situation des droits de l'homme en Iran et a souligné à M. Ahmadinejad que la Shoah est un fait historique irréfutable.
Que d'Hypocrisie ! Il est vrai que la Suisse a recu en son temps des representants du Regime Nazi et a meme collabore avec lui ! Rien n'a change depuis 70 ans !
Re: DURBAN 2
22 avril 2009, 12:44
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Mascarades en série à Genève : le courage de l’UEJF a Durban 2 - 22 avril 2009
Après la drolatique intrusion hier de membres de l’UEJF déguisés en clowns pour protester contre les discours de haine du président iranien à la tribune des Nations unies, la mascarade continue à Genève, aussi bien dans l’enceinte du Palais des Nations qu’à l’extérieur, sur l’esplanade voisine.
À l’intérieur, c’est encore l’UEJF et ses amis qui ont « frappé ». Aux abords du café « Serpentine » où les diplomates viennent en général se détendre entre deux sessions, l’ambiance s’est brusquement animée dans l’après-midi lorsque de petits groupes sont apparus ici et là, aux cris de « Durban 2, mascarade », fustigeant, au passage Mahmoud Ahmadinejad.
Poursuivis par les agents de sécurité, les jeunes, très mobiles, ont su utiliser à leur profit les escalators et les dédales pour disparaître d’un côté avant de réapparaître de l’autre sous les applaudissements d’un public tout à la fois médusé et enthousiaste.
Plus tard, ce sont les étudiants juifs européens qui se sont rassemblés sur le parvis extérieur pour manifester leur soutien aux populations du Darfour victimes des milices djandjaouies. Des Darfouris et des Tchadiens, souvent en tenue locale très colorée, portant des banderoles joliment décorées, ont scandés leurs slogans hostiles au président Al Bachir en compagnie de jeunes filles juives et de jeunes gens juifs portant kippa.
À l’heure où les intervenants, notamment arabes, continuaient de focaliser leurs interventions en séance plénière sur Israël, cette manifestation haute en couleurs, mais pleine de fraîcheur et de dignité, était comme un peu de soleil dans l’eau froide des débats officiels.
Source : [ www.desinfos.com]
Re: DURBAN 2
22 avril 2009, 13:19
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CONFERENCE D’EXAMEN DE DURBAN - POINT FINAL
- 22 avril 2009
Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay (extraits)
Pouvez-vous nous donner des clarifications sur la position de la France ? Est-elle toujours présente à la conférence ou non ?
Oui. Conformément à ce qui avait été convenu entre les ministres européens et compte tenu des propos inadmissibles, car extrémistes et haineux, du président iranien, nous avons clairement marqué notre désapprobation hier en quittant la salle. Nous n’avons pas pour autant quitté la conférence. Notre pays, avec une très grande majorité de ses partenaires européens, continue de siéger à la conférence d’examen qui se déroule en ce moment à Genève, avec une délégation pour ce qui nous concerne conduite par notre ambassadeur auprès des Nations unies à Genève qui, d’ailleurs, aura l’occasion de prononcer une intervention dans le débat plénier, comme d’autres pays européens le feront, de même qu’il y aura une déclaration faite au nom de l’Union européenne.
Quels sont les points sur lesquels la France marque son désaccord ?
Il faut bien voir deux choses.
D’une part, il y a une négociation dans le cadre de la conférence d’examen de la conférence de Durban portant sur la lutte contre le racisme et toutes les formes de discriminations. Dans le cadre de ces négociations, et grâce à notre fermeté, à notre pugnacité, à la position des Européens, nous avons obtenu un projet de déclaration et de plan d’action respectant nos principes.
Il y a par ailleurs des tentatives, à l’occasion du débat plénier qui s’est ouvert hier, de dénaturer le sens de cette conférence, d’instrumentaliser la réunion à d’autres fins que son objectif. Nous les avons clairement condamnées en quittant la salle au moment où ces tentatives se sont concrétisées.
Jean-Baptiste Mattei a été le premier à se lever et à quitter la salle. C’est lui qui menait le bal ? Comment cela s’est-il passé pour coordonner tout cela ?
Vous savez que les ministres se sont entretenus au téléphone tout le week-end, qu’à Genève, il y a également une étroite coordination, qui ne date pas d’hier et qui s’est manifestée tout au long du processus de négociation des documents. Il y a eu un mouvement coordonné des ambassadeurs ou des chefs de délégation européens, incarné notamment par notre ambassadeur.
Je m’intéresse beaucoup à la tactique. Je me demandais comment cela s’était passé.
Nous étions convenus d’être extrêmement vigilants devant la première occurrence de dérapage ou de propos non acceptable. Il y a eu spontanément, conformément à cette ligne et aux instructions données par le président de la République et le ministre, pour ce qui nous concerne, le départ de la salle de nos ambassadeurs.
Quel est le point qui vous a le plus choqués dans les propos du président iranien ? Est-ce que c’est la relation historique des faits de la création d’Israël qui pose problème ou est-ce que c’est la qualification d’Israël comme Etat raciste ?
Je ne ferai certainement ni exégèse ni hiérarchie dans les propos tenus par le président iranien. C’est un ensemble de propos qui sont inacceptables, inadmissibles, que nous avons condamnés. Vous avez vu le communiqué du président de la République, vous avez vu la déclaration de Bernard Kouchner, vous avez vu la réprobation générale que ces propos ont suscitée. Je ne vais pas y ajouter ma propre appréciation.
Le ministre a fait une déclaration aujourd’hui à une radio française dans laquelle il critique implicitement les Etats-Unis sur un point très précis, c’est-à-dire le fait que les Etats-Unis d’un côté boycottent la conférence de Genève, mais de l’autre réitèrent leur intention de dialoguer avec les Iraniens. Pouvez-vous nous expliciter la pensée ministérielle ? Quelle est cette position de critique ?
Je n’ai pas interprété cela comme une critique. Ce sont deux sujets distincts. Il y a la décision de participer ou de ne pas participer à la conférence qui se tient en ce moment à Genève. Nous avons pris la décision d’y participer parce que nous considérons que renoncer à participer n’est pas une option, que la politique de la chaise vide n’est pas une option, qu’il nous faut porter notre message, nos principes, nos valeurs au sein de l’enceinte des Nations unies qui sont l’instance universelle dédiée notamment à la lutte contre le racisme et toutes les formes de discrimination. Nous avons, par notre participation, porté nos valeurs et nos principes afin de ne pas laisser les extrémistes s’exprimer seuls.
S’agissant du dossier nucléaire iranien et comme nous l’avons toujours dit, nous sommes non seulement favorables au dialogue avec l’Iran mais nous en sommes l’un des acteurs à travers le groupe E3+3. Nous avons salué la décision des Etats-Unis de se déclarer ouverts au dialogue avec l’Iran. Je ne vois pas dans les propos du ministre la moindre critique sur cet aspect de la position américaine.
Le ministre était interrogé pour savoir s’il y avait un paradoxe entre boycotter la conférence de Genève et maintenir dans le même temps l’offre de dialogue aux Iraniens et la réponse quasi exacte a été "plus qu’un paradoxe, c’est une erreur".
Vous venez de rappeler les propos du ministre auxquels évidemment je n’ai rien à ajouter.
Donc la critique n’est même pas implicite. Elle est explicite. C’est une critique claire de l’attitude des Etats-Unis qui d’un côté boycottent les conférences auxquelles participe l’Iran et, de l’autre, poursuivent une politique de main tendue pour discuter d’autres sujets
Je pense qu’il s’agissait de constater que notre position sur la participation à la conférence de Genève n’était pas la même.
Est-ce que la France a bon espoir qu’un projet de déclaration consensuel puisse voir le jour à l’issue de cette conférence ? Par ailleurs puisque nous sommes en conférence d’examen est-ce que l’examen est positif ? Est-ce qu’on est content de Durban I ou est-ce que vous voulez déjà attirer l’attention sur quelques dysfonctionnements ?
Sur la première question il y a un document issu du processus de négociation qui a été agréé à ce stade. Nous souhaitons que cet agrément soit confirmé le plus rapidement possible.
Qui a donné son agrément ?
Les délégations qui ont participé au processus de négociation dans le cadre d’un comité préparatoire. Le document doit maintenant être soumis à la Conférence elle-même. C’est dans le cadre de cette conférence qu’il sera adopté.
Est-ce que l’Iran a fait partie de ce comité préparatoire ?
Jusqu’à présent, l’ensemble des délégations qui ont participé à la négociation, y compris celle que vous mentionnez, n’ont pas émis d’objection au cadre agréé dans la négociation. Il appartient maintenant à la Conférence d’adopter formellement le document, ce que nous souhaitons puisque nous avons eu l’occasion de dire que ce document était acceptable par nous et comportait un certain nombre de réaffirmations de principes auxquels nous étions attachés, comme la nécessité de lutter contre toutes les formes de racisme et de xénophobie, y compris l’antisémitisme, le refus de toute négation de l’Holocauste, ou l’absence de référence à la notion de diffamation des religions.
Sur le bilan de Durban I, il y a eu dans la période qui a précédé la conférence qui se réunit actuellement un dialogue entre les délégations, un dialogue aussi des délégations avec les institutions des Nations unies en charge de la question de la lutte contre le racisme et la xénophobie, qui ont permis aux unes et aux autres de faire état de la manière dont les engagements et les principes agréés à Durban avaient été mis en oeuvre.
C’est ce que nous avons fait pour notre part en rappelant à la fois ce qui a été accompli au niveau européen, avec deux directives très claires et précises sur l’égalité raciale et sur l’égalité à l’embauche, et ce que nous avons fait au plan national depuis 2001 sur les plans législatifs et réglementaires sur le plan institutionnel également avec la mise en place de mécanismes destinés à renforcer notre lutte contre le racisme et les discriminations. Nous avons rappelé notre coopération et notre soutien aux mécanismes des Nations unies qui sont en charge de ce dossier.
Si je vous paraphrase cela signifie que chaque pays fait état de ce qu’il a fait sur le plan national pour montrer qu’il est en conformité avec ce projet Durban I ?
Et s’engage sur un texte qui doit être agréé dans le cadre de la conférence d’examen.
Est-ce qu’au cours de ces préparatifs, de ces négociations préparatoires, il peut y avoir un Etat qui dit à l’autre qu’il n’est pas conforme sur le plan national ? Est-ce que ce genre de chose a lieu ?
Bien sûr, il y a un dialogue permanent entre les délégations lors de ces négociations, et dans le cadre des Nations unies de manière générale. Nous avons, comme d’autres, l’occasion d’exprimer notre appréciation, positive ou négative, sur telle ou telle situation. Nous l’avons fait et nous continuerons de le faire y compris dans le cadre des interventions qui auront lieu dans le débat plénier de la conférence qui se tient actuellement à Genève.
Quelles sont les modalités d’adoption du texte : l’unanimité, la majorité, la majorité qualifié ?
C’est le consensus.
Le consensus, c’est l’unanimité ?
C’est la même notion. Pour l’unanimité il faut un vote, pour un consensus on constate que tout le monde est d’accord.
Source : [ www.desinfos.com]
Re: DURBAN 2
22 avril 2009, 13:50
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Le président Shimon Peres a condamné la nature perverse de la conférence onusienne contre le racisme qui a lieu à Genève. - Par GREER FAY CASHMAN ET JPOST.FR
"Il doit y avoir une limite, même à la neutralité de la Suisse", a déclaré Shimon Peres.
"Je me sens profondément blessé et j'ai honte qu'à la veille du jour de la commémoration de la Shoah, une conférence raciste s'ouvre à Genève avec le président iranien Mahmoud Ahmadinejad comme orateur clé", pouvait-on lire dans une déclaration publiée lundi.
Il s'est dit outré qu'un "homme qui appelle à effacer Israël de la carte, un homme qui renie la Shoah" soit l'invité d'honneur de ce qui est présenté comme une conférence des droits de l'homme.
"Il doit y avoir une limite, même à la neutralité de la Suisse", a ajouté Peres. "Est-ce le jour qui convient ? Est-ce l'homme qui doit s'exprimer ? Est-ce la perspective pour l'avenir ? Je ne veux pas trop parler de l'Iran. Mais en Iran, les gens sont pendus parce qu'ils sont suspectés de Dieu sait quoi - de rien. C'est une concentration de haine, de sang, de terreur."
Peres a également félicité "les Etats-Unis d'Amérique et les […] autres pays qui ont décidé de ne pas participer à la honte de Durban, de garder un visage humain et l'espoir pour ceux qui envisagent le monde sans racisme, sans terrorisme, sans pendaisons et sans incitations à la violence".
En plus des Etats-Unis, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, le Canada, l'Italie, la Suède, l'Allemagne, la Pologne et Israël boycottent l'événement surnommé Durban II en référence à la première version de la conférence qui a eu lieu en Afrique du Sud en 2001.
Se référant au président iranien, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a pour sa part déclaré que tout le monde n'avait pas tiré les leçons de la Shoah.
Il a ajouté que contrairement à la période de la Seconde Guerre mondiale, il existait aujourd'hui un Etat juif puissant.
"L'Etat d'Israël est le moyen d'assurer l'existence du peuple juif et notre sécurité", a-t-il affirmé.
Source : [ fr.jpost.com]
Re: DURBAN 2
22 avril 2009, 22:16
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La déclaration de Durban II : explication de texte - Par NOUVELOBS.COM - 22 avril 2009
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La conférence de l'Onu sur le racisme a été adoptée par acclamation mardi.
Le service Etranger du Nouvel Observateur décrypte ce texte écrit dans la "novlangue" des enceintes internationales.
C'est un document de 16 pages et de 143 paragraphes sur lequel les délégations réunies à Genève ont négocié pendant ces derniers jours. C'est à la lecture de ce texte préparatoire que les Etats-Unis et plusieurs autres pays ont décidé de ne pas participer à la réunion et c'est ce même texte préparatoire que la France a jugé positif, justifiant ainsi la décision de Paris de participer aux travaux.
Mais de quoi parle-t-on ? Pour comprendre, il faut lire entre les lignes et connaître cette sorte de "novlangue" qui est celle des enceintes internationales.
Il faut avoir aussi à l'esprit ce qui ne figure pas dans le texte, par exemple ce qui concerne la discrimination des femmes, sauf à propos de l'emploi et des femmes migrantes, ce qui touche à la discrimination au regard de l'orientation sexuelle ou par ailleurs ce qui relève de la traite transsaharienne. Points qui n'apparaissent pas dans le texte.
Voici quelques exemples de certains paragraphes qui posent problème et que nous avons décortiqué avec l'aide de Malka Markovitch, historienne et auteure des "Nations désunies. Comment l'ONU enterre les droits de l'Homme" (éditions Jacob-Duvernet). Comme toujours, le diable se cache dans les détails.
1.Réaffirmant la Déclaration et le Programme d'Action de Durban (DPAD), telle qu'elle fut adoptée lors de la Conférence Mondiale Contre le Racisme, la Discrimination Raciale, la Xénophobie et l'Intolérance qui y est associée en 2001;
Ce paragraphe réaffirme la déclaration de Durban I de 2001. Or, certains de ses passages stigmatisaient de fait Israël en évoquant le racisme subi par les Palestiniens. Ce qui revenait aussi à dire qu'Israël est le seul pays raciste. Ce premier paragraphe a justifié aux yeux du département d'Etat américain la décision de ne pas se rendre à Genève.
12.Déplorant la montée générale de la violence et de l'intolérance raciale et religieuse, y compris l'islamophobie, l'antisémitisme, la christianophobie et l'antiarabisme qui se manifeste en particulier par les stéréotypes péjoratifs et la stigmatisation des personnes en raison de leur religion ou de leur croyance, et à cet égard demande à tout les états membres des Nations Unies d'appliquer le paragraphe 150 de la DPAD;
13.Réaffirmant que toute apologie de la haine raciale, religieuse ou nationale constituant une incitation à la discrimination, à l'hostilité ou la violence sera prohibée par la loi ; réaffirme également que toute dissémination d'idées fondées sur la supériorité ou la haine raciale, l'incitation à la discrimination raciale ainsi que tout acte de violence ou d'incitation à de tels acte seront déclarés délits punissables par la loi, en conformité avec les obligations internationales des états, et que ces interdictions sont compatibles avec la liberté d'opinion et d'expression;
Ces deux paragraphes ont été écrits afin de remplacer le concept de diffamation des religions qui figurait dans les documents préparatoires. Or, ni la France, ni les autres pays européens ne pouvaient accepter ce concept qui portait atteinte à la liberté d'expression. Néanmoins, ces paragraphes reprennent l'idée et la terminologie du concept de haine des religions qui avait été utilisé pour définir le principe de diffamation des religions.
28.Réaffirmant son appel aux états d'appliquer les engagements résultant des conférences internationales et régionales auxquelles ils ont participés et de formuler des politiques et des plans d'actions nationaux destinés à prévenir, combattre et éradiquer le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée;
Ce paragraphe demande aux Etats de mettre en œuvre tous les engagements provenant des conférences régionales et internationales auxquelles ils ont participé. Or, certaines de ces réunions avaient adopté des principes inacceptables identifiant le sionisme au racisme et à l'apartheid.
30.Remerciant le Rapporteur Spécial pour son rôle important sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d'intolérance qui y est associée, et toutes les autres procédures et mécanismes spéciaux concernés dans le combat contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée et appelant les états à coopérer pleinement avec ces mécanismes;
Le rôle majeur joué par le Rapporteur spécial (le Sénégalais Doudou Diene), dont les rapports depuis 2002 se focalisent sur la diffamation de l'Islam et le blasphème, est souligné dans ce paragraphe. Ce qui revient à admettre les entraves à la liberté d'expression.
125.Prenant note que le groupe de travail ad hoc sur l'élaboration de normes complémentaires internationales s'est réuni pour sa première session est s'est accordé sur une feuille de route, avec pour ambition d'obtenir une application complète du paragraphe 199 du Programme d'Action de Durban;
Ce paragraphe fait référence au comité Ad Hoc sur l'élaboration de normes complémentaires sur le racisme. Or, ce comité a défini l'antisémitisme contemporain comme une atteinte contre les seuls Arabes. Et par extension, contre tous les Musulmans. Ce comité vient aussi de proposer un protocole qui porte principalement sur le concept de diffamation des religions.
Source : [ tempsreel.nouvelobs.com]
Re: DURBAN 2
22 avril 2009, 22:24
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Enjeux internationaux. Fallait-il participer à Durban II ? - Par Claude Goasguen, Député - Collège Académique de Netanya - mars 2009
PLAN DE LA CONFÉRENCE
L’opinion française et Israël après la crise de Gaza
* Une réprobation moins univoque ? ( 08m 22s )
* L’hostilité du Quai d’Orsay. Un antisémitisme de tradition ( 06m 49s )
* Il ne faut pas aller à Durban II. La culture des droits de l’homme y est battue en brèche ( 21m 31s )
Voir et entendre sur AKADEM :
[ www.akadem.org]
Re: DURBAN 2
22 avril 2009, 22:45
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Le Vatican défend sa présence à la conférence de l'ONU sur le racisme et juge "inacceptables" les expressions d'Ahmadinejad - 20 avril 2009
Le Vatican a jugé que les commentaires tenus lundi par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad au premier jour de la conférence de l'ONU sur le racisme étaient "extrémistes et inacceptables", tout en justifiant sa propre présence à la réunion qui se déroule à Genève.
Le porte-parole Federico Lombardi a précisé que le Vatican participait à la conférence car il s'agissait d'une "importante occasion de faire avancer la lutte contre le racisme et l'intolérance".
Lors de son discours, Mahmoud Ahmadinejad a accusé Israël d'être le "régime le plus cruel et le plus raciste", et a accusé l'Occident de se servir de l'Holocauste comme d'un "prétexte" pour agresser les Palestiniens.
Dans un communiqué, Federico Lombardi a souligné que Mahmoud Ahmadinejad n'avait pas nié l'Holocauste ou le droit d'Israël à exister au cours de son intervention. Mais il a jugé que le président iranien avait "eu des expressions extrémistes et inacceptables".
"Pour cette raison, il est important de continuer à affirmer clairement le respect pour la dignité de toute personne humaine contre toute forme de racisme et d'intolérance", a souligné le porte-parole du Vatican.
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