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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
On apprend l'hébreu à Gaza
24 octobre 2007, 08:39
De plus en plus d'habitants de Gaza apprennent l'hébreu, la langue des "occupants".

Il la considère comme indispensable en raison de leur situation politique actuelle. Même L'université islamiste, affiliée au Hamas, a ouvert un cycle universitaire en hébreu.

Last update - 00:08 24/10/2007

'Occupiers' language'- More and more Gazans are studying Hebrew

By Haaretz Staff and Channel 10

Haaretz.com/Channel 10 daily feature for October 23, 2007.

More and more Palestinians in the Gaza Strip have begun acquiring a new skill, Hebrew, which they regard as essential due to their current political situation.

Even the Islamist Palestine University, which is affiliated with Hamas, has opened a degree program in Hebrew.

Pour voir la vidéo

[www.haaretz.com]
MENA
24 octobre 2007, 17:21
Incroyable lundi (info # 012410/7) [Réinformation]

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency

Lundi, c’était l’installation de Bernard Laporte dans ses fonctions de secrétaire d’Etat aux Sports. Ca n’a pas plu à la Botte de Nevers, sa ministre de bretelles, la seule amoureuse déclarée de la Syrie des Al-Assad, hors des asiles d’aliénés et du Monde Diplodocus. Roselyne Bachelot a, en effet, repris l’ex-entraîneur du XV de France en public : lorsque le rugbyman annonça qu’il occuperait sa nouvelle tâche en toute liberté, jusqu’à ce que cela l’ennuie, Shéhérazade lui fit vertement remarquer, devant les cameras, que non ! Que secrétaire d’Etat, c’était une mission, pas une passion passagère. Une mission, comme groupie de dictateurs arabes ; la politique n’est pas affaire de rigolade, non mêêê.

La ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Spas, qui cherche toujours ce qu’elle pourrait bien faire des billets d’avion Paris-Bagdad qui lui restent de son forfait, n’apprécie peut-être pas qu’on lui claque Laporte au nez. N’empêche que, objectivement, l’enrôlement de Laporte dans le gouvernement, c’est une sacrée ouverture. Okay, Laporte se situe aussi bien sur la droite que sur la gauche, mais tout de même ! Au temps pour les persifleurs des media français, qui persistent à désaimer le chef de leur Etat, comme autant de Cécilias, et qui, prenant le prétexte de la non-victoire des bleus, parlent de l’ouverture de Laporte, comme d’un demi d’ouverture. Ah les pingres !

Pour tout dire, l’état d’alerte des confrères français nous préoccupe. Figurez-vous qu’ils ont carrément loupé la visite du 1er ministre israélien Ehoud Olmert dans leur capitale. Si. Même que, durant ce curieux lundi, la gêne publique FR2, dirigée, plus pendant très longtemps, par nos potes Thierry Thuillier et Arlette Chabot – changez rien à l’ordre des noms, il est correct – a elle aussi manqué l’avion d’Olmert. Au JT de lundi soir, c’était à croire que ces sacrés israéliens avaient mis au point des réacteurs de jets insonorisés… Pas de 1er ministre jouif. Pas de rencontre avec le président français. Pas de dossier du nucléaire iranien. Pas de menace sur l’Europe. Contre Paris. Rien.

Dommage, car il s’agit d’un sujet majeur, le plus important, même, de toute l’actualité internationale. Les confrères français besogneux, qui nous lisent pour la plupart d’entre eux, auront sans doute remarqué que les analyses prospectives de Juffa dans son sa Mission d’Ehoud Olmert se sont trouvées confirmées par les derniers évènements. Olmert est parvenu à mettre l’Europe de l’Ouest, l’Amérique et la Russie d’accord sur un agenda commun face à la nucléarisation de Téhéran. Et hier, George W. Bush est publiquement intervenu sur le sujet, et ce mercredi matin, son secrétaire d’Etat à la Défense, Robert Gates, a parlé d’un moratoire (tiens tiens !) sur le déploiement des missiles contre-missiles iraniens en Pologne et en Tchéquie.

On va donc vers des sanctions massues, en novembre, au Conseil de Sécurité, et si, ensuite, les Ayatollahs n’entendent pas raison, certaines nations démoliront leur industrie de destruction massive, tandis que d’autres respecteront un silence distrait.

Mais le quatrième pouvoir français a jugé que cet avatar, pertinent pour l’avenir du Vieux continent, n’était que pacotille, effet de manche et fanfreluches. Le quatrième pouvoir a décidé que les Français n’avaient pas à être informés de ce qui les regarde le plus ; qu’il avait le droit de couper le sifflet de leur président, lorsque ce qu’il dit ne leur convient pas, ou que ça leur passe au-dessus de leur bocal d’amibes, qui les rend à peine capables de recopier ou de réciter les dépêches de l’AFP.

Les discussions d’Olmert avec Sarko, puis avec Gordon Brown à Londres, ont donc abouti à des conclusions capitales. Mais, de plus, le président français et le ministre des Affaires Etrangères Kouchner ont profité de la présence du président du Conseil israélien afin de redéfinir la politique de la France au Proche-Orient. "Cause toujours !", semble être, à cet égard, la ligne de conduite des collègues hexagonaux.

De ce fait, leur public ne saura pas que leur nouveau président a affirmé que "les réfugiés palestiniens devront être absorbés par un Etat palestinien et non en Israël". Peccadille ? Comme cette réflexion, qui s’ensuit, et qui semble - ma foi et pour une première fois, venant de l’Elysée – très naturelle : "Ce n’est pas raisonnable, pour les Palestiniens, de réclamer un Etat indépendant et aussi que les réfugiés retournent dans l’Etat d’Israël, qui contient, aujourd’hui même, une minorité d’un million d’Arabes".

Des formules trop dures pour les nerfs à vif de Libération-tronic, qui a consacré sept lignes à la visite, sans reprendre la moindre bribe de la déclaration de politique étrangère du président français ? Une transition trop abrupte, aussi, pour l’Epress-internetique, qui n’a strictement rien dit de la rencontre ?

Des Français privés du droit de savoir que Nicolas Sarkozy considère que la création d’Israël participait d’un "miracle", miracle qu’il définit comme "l’événement le plus significatif du XXème siècle".

Mademoiselle, Madame et Monsieur français, ne cherchez pas dans Le Monde de nouvelles de ce qui s’est déroulé lundi dernier à l’Elysée. Il faudrait vous contenter de l’article de Michel Bôle-Richard, étrangement intitulé (on est si loin de l’essentiel !) Israël engage une campagne diplomatique contre le danger d'un Iran nucléarisé. On pourrait renommer ce papier : "De la difficulté de s’occuper frontalement de journalisme et de propagande".

Ce n’est donc pas non plus en lisant Le Monde que vous apprendrez que le chef de la diplomatie bleu-blanc-rouge estime qu’"Israël a introduit la diversité et la démocratie au Moyen-Orient" – Fortunée, amène les sels, certains collègues et des locataires de la Rue Arabe du Quai d’Orsay viennent de perdre connaissance ! – et que "la sécurité d’Israël constitue une ligne rouge infranchissable, qui n’est pas négociable. Qu’il s’agit d’une condition inviolable que nous ne discuterons jamais !".

Toutes ces déclarations, Germaine, Paulette et Marcel, vous ne les lirez pas non plus dans la vieille Figue, encore toute pétrie par les mains sales de quelque hauts fonctionnaires du Quai mal famé, qui, au printemps dernier, en étaient encore à réclamer une solution basée sur la résolution 181 de l’Assemblée générale des Nations-Unies, définissant le "Plan de partage de la Palestine, adopté en… 1947".

La dépêche de l’Associated Press, bâclée par une certaine Christine Ollivier, et reprise par l’Observateur-électronique, titrait témérairement : Conflit israélo-palestinien: Sarkozy appelle Israël à faire preuve de "créativité" , comme si la mission d’Olmert de ce début de semaine, en Europe, traitait principalement du conflit israélo-palestinien. Et, en fait d’appeler Israël à faire preuve de créativité, la phrase prononcée par Nicolas Sarkozy est presque semblable (oui, elle comporte également de l’encre, des mots, des signes et du papier !) : ce que le porte-parole de l’Elysée a précisément rapporté, c’est "A la minute où la sécurité d’Israël sera garantie, il sera possible de faire montre de créativité envers les Palestiniens.". En effet, c’est "presque" la même chose.

Quant à la dépêche de l’AFP, elle ne mérite même pas un lien dans mon article. Elle n’apportait aucun éclairage sur le pendant stratégique de la rencontre, ni ne faisait mention des déclarations qui redéfinissent, évidemment et de A à Z, la politique de la France dans notre région.

Il ne suffit donc pas à un président français de choisir une politique étrangère. Il faut encore, en premier lieu, qu’elle soit appliquée, sans arrière-pensées, par les fonctionnaires du Quai d’Orsay, et ensuite, qu’au moins les journalistes du service public en informent Germaine, Paulette et Marcel. Sinon, il va falloir changer les cadres. Il est clair, comme l’aurait dit notre regretté ami Camillo Baciu, que la distance entre l’ancienne politique arabe de Chirac et la nouvelle politique proche-orientale de Sarkozy est trop importante pour que les journalistes, bien dressés à expliquer l’ancienne, ne digèrent le changement sans hoqueter. Il y a cependant des hoquets qui refoulent une assez forte odeur de souffre.
Kemi Seba de l’ex Tribu Ka en correctionnelle
26 octobre 2007, 06:22
Kemi Seba de l’ex Tribu Ka en correctionnelle


26/10/07 - : Antisémitisme

L’association J’accuse présidée par Marc Knobel et l’Union des Etudiants Juifs de France présidée par Raphaël Haddad se sont constituées partie civile contre Stellio Gilles Robert Capochichi, alias « Kemi Seba ». Kemi Seba est le fondateur et le guide charismatique de l'ex mouvement groupusculaire dénommé la tribu Ka (aujourd'hui dénommé « Génération Kemi Seba ») aux idées radicales, dont les réunions sont officiellement fermées « aux blancs, aux arabes et aux juifs ». Prônant « la séparation entre "noir" (« Kémites ») et "blanc" » (« leucodermes ») ainsi que la « désionisation » de la société, ce groupuscule ethnico-politico-mystique, adorateur d’Aton ne fait pas mystère de son antisémitisme. Déjà mis en examen pour avoir, en marge de l’affaire Ilan Halimi, menacé la communauté juive de « s’occuper avec soins des papillotes de vos rabbins », Monsieur Capochichi et son organisation n’ont cessé de se livrer à l’escalade verbale et physique. On se souvient notamment que le 28 mai 2006, quarante membres de la Tribu Ka se sont massivement rendus rue des Rosiers à Paris et ont effectué une démonstration de force dans le quartier juif de la capitale, en y terrorisant commerçants et badauds.

A l’audience du 26 octobre 2007, au Tribunal de Grande Instance de Paris - 17ème chambre Correctionnelle, Kemi Seba est poursuivi pour diffamation publique à caractère racial; provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale ; injure raciale et contestation de crimes contre l'humanité qualifiant certains passages de textes publiés sur son site Internet. SOS Racisme, le Consistoire Central Union des Communautés Juives de France, la Ligue française pour la Défense des droits de l’Homme et du Citoyen et la Ligue Internationale contre le Racisme et l’Antisémitisme se sont associées à ces poursuites.

Par le passé, le prévenu avait été condamné au moins à deux reprises :

- par le Tribunal Correctionnel de Chartres en comparution immédiate le 9 février 2007 à cinq mois de prison dont trois avec sursis pour outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique, en l'occurrence le directeur de la sécurité publique d'Eure-et-Loir, Erick Degas (des policiers dépêchés sur place en raison d'un trouble à l'ordre public étaient traités de « policiers sionistes à la solde d'un gouvernement sioniste ») ;

- Par ailleurs, le prévenu avait été condamné par le tribunal le 28 juin 2007 à 6 mois de prison avec sursis, 1.500 € d'amende et 1.000 € de dommages et intérêts à la LICRA pour incitation à la haine raciale.

[www.crif.org]
Re: Kemi Seba de l’ex Tribu Ka en correctionnelle
27 octobre 2007, 20:21
On demande Indiana Jones (info # 012610/7) [Analyse]

Par Etienne Duranier © Metula News Agency

Par sa volonté de faire obstruction à la recherche archéologique et par son constant défi aux autorités israéliennes, la WAKF, l’institution musulmane qui gère les mosquées situées sur le Mont du Temple, a permis une découverte historique majeure.

Depuis des années, la WAKF s’oppose à toute recherche archéologique des niveaux de sols localisés sous l’aire des mosquées. C’est à ces profondeurs que l’on a le plus de chances de trouver les vestiges du Temple de Salomon (VIème au Xème siècle avant notre ère) ; or, chaque fois qu’Israël a entamé des fouilles poursuivant cet objectif, l’institution religieuse islamique s’est empressée d’appeler le monde musulman aux armes, arguant hystériquement que les Juifs s’étaient mis à détruire la Mosquée d’Al-Aksa.

A plusieurs reprises, et même cette année, on avait effectivement frôlé l’explosion d’une guerre de religions. Derrière cette déplorable attitude, se cache un intérêt fortement teinté de nationalisme et lié au différend israélo-arabe, portant sur la propriété historique de Jérusalem. En effet, jusqu’à cette semaine, n’ayant pu soulever les grosses dalles qui scellent le vestiges par le haut, empêchés de creuser des galeries longitudinales pour atteindre les niveaux intéressants par les côtés, les archéologues n’avaient jamais pu identifier la moindre relique qui liait scientifiquement le sanctuaire au premier temple juif.

L’action de la WAKF permettait à certains "exégèses" pervers et malintentionnés de prétendre qu’il n’avait jamais existé de temple juif à cet emplacement, que le soutenir procédait d’une propagande sioniste, et, qu’en définitive, les Juifs n’avaient aucun lien historique réel avec Jérusalem. L’un de ces "experts" autoproclamés n’était autre que feu Yasser Arafat, le père du nationalisme palestinien. Rares sont les personnalités ayant rencontré Abou Amar à ne pas avoir été forcées d’écouter cette ineptie.

La situation de manque de preuves matérielles liant le Mont Moriah (Mont du Temple en hébreu) au Temple juif aurait pu se perpétuer longtemps de la sorte, si la WAKF n’avait pas commis récemment une maladresse de taille. Car voici qu’un câble électrique, vieux d’au moins quarante ans, s’était abîmé et avait cessé de convoyer l’électricité nécessaire à éclairer les milliers de fidèles musulmans qui fréquentent les mosquées de l’esplanade.

Mais, au lieu d’aviser la municipalité de Jérusalem de son intention de remplacer le câble défectueux, au risque de se voir imposer d’effectuer les travaux avec parcimonie, et sous la supervision d’archéologues afin de ne pas porter atteinte aux vestiges bibliques situés sous les dalles, la WAKF entreprit de n’avertir personne. Elle fit, au contraire, venir un tracteur, qui creusa une profonde tranchée dans l’alignement du câble, sans se soucier du risque de destruction d’objets fondamentaux appartenant au patrimoine de l’humanité.

Reste que le remue-ménage occasionné par les travaux a attiré l’attention de Jon Seligman, l’archéologue de l’Autorité des Antiquités pour la région de Jérusalem, qui est intervenu avec son équipe. Fouillant parmi les gravas déplacés par les ouvriers, ils allaient faire des découvertes fondamentales : des morceaux de céramique datables, provenant d’articles de table, et des os d’animaux, donnant à penser qu’ils se trouvaient probablement sur le lieu du Temple où se pratiquaient les sacrifices rituels.

Les chercheurs ont également exhumé des bases de bols, contenant des restes d’animaux ; un fragment et la hanse d’une petite cruche, le fond d’une fiole servant à la conservation de liquides, autant d’objets qu’on a pu enfin situer précisément comme appartenant à l’époque du Temple de Salomon. La WAKF, fidèle à sa mauvaise foi, s’est empressée de nier le fait des découvertes des archéologues, et, pour faire bonne mesure, elle a, dans la foulée, démenti jusqu’à la présence de Seligman et de ses camarades sur les lieux.

La renommée scientifique de Jon Seligman et du département qu’il dirige aura tôt fait de confondre le déni assez méprisable de l’autorité musulmane concernée.

Pour le reste des niveaux à investiguer et les trésors qu’ils recèlent, il faudra encore patienter. Ce, tout en connaissant de ce que l’entrave à la science, imposée par la WAKF, préserve, sans le vouloir, un immense sarcophage protecteur autour des objets du temple, qui n’a pas été visité, ni donc altéré, depuis le huitième siècle après J-C.

Il demeure que la satisfaction exprimée par Seligman est nettement tempérée par la colère des archéologues membres du Comité Public Contre la Destruction des Antiquités du Mont du Temple. Ce groupe de personnes, qui voudrait entamer de vastes fouilles des zones contenant les reliques du Temple, a condamné les travaux d’entretien pratiqués par la WAKF, accusant que ces creusements sur un site d’une telle importance étaient irresponsables et dévastateurs.

Pour Eilat Mazar, un membre éminent de ce comité, troisième génération d’archéologues à Jérusalem, les découvertes présentées par les autorités sont destinées à maintenir le statu quo politique avec la WAKF, "il ne s’agit que d’un écran de fumée qui permet la destruction de vestiges", a-t-elle déclaré.

Cette histoire de recherches archéologiques concernant les secrets fondateurs du judaïsme, enceint par les luttes politiques et territoriales, ne manque pas de rappeler, par certains aspects, le film de Steven Spielberg Les aventuriers de l’Arche perdue. Peut-être même que la fameuse arche se trouve encore à quelques coudées en dessous des roues du tracteur arabe. C’est, en tous cas, l’endroit où elle a demeuré, dans un bâtiment qui lui était consacré, durant de nombreux siècles.
Re: Kemi Seba de l’ex Tribu Ka en correctionnelle
29 octobre 2007, 10:19
France : cinq mois de prison ferme requis contre le fondateur de la Tribu Ka


11:30 | 28 octobre, 2007

Le procureur du tribunal correctionnel de Paris a requis vendredi 26 octobre cinq mois d'emprisonnement ferme et 10 000 euros d'amende contre le fondateur de l'ex-Tribu Ka, Kémi Séba, pour diffamation, incitation à la haine raciale et contestation de crimes contre l'humanité sur le site internet du groupuscule.

En présence de nombreux partisans de Kémi Séba (de son vrai nom Stellio Capochichi), qui projette de se présenter aux élections municipales en mars prochain à Sarcelles (Val d'Oise), le parquet a également réclamé une interdiction des droits civiques, donc l'inéligibilité, pour une durée de cinq ans.

Les associations antiracistes, notamment SOS-Racisme, la Licra et la Ligue des droits de l'Homme, ont poursuivi un texte paru en août 2006 sur le site www.kemiseba.com.
Intitulé "Désionisation, dédommagement, rapatriement - Notre programme politique", le texte qualifie le sionisme de "lèpre, de cancer de l'humanité". Il affirme également que "de même qu'il faut désinfecter un lieu crasseux pour pouvoir respirer, il nous faut faire oeuvre de désionisation pour pouvoir vivre".

Le même texte met également en cause les grandes institutions internationales qui "sont tenues par les sionistes qui imposent à l'Afrique et à sa diaspora des conditions de vie tellement excrémentielles que le camp de concentration d'Auschwitz peut paraître comme un paradis sur terre".

Le 26 septembre 2006, le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris avait ordonné la fermeture sous 48 heures de ce site Internet du leader de l'ex-Tribu Ka, Kemi Seba, en raison de son contenu antisémite. Il a rouvert depuis sous un autre nom.

La Tribu Ka, un groupuscule regroupant essentiellement de jeunes noirs et qui interdit ses réunions aux blancs, aux arabes et aux juifs, a été dissout le 28 juillet 2006 par décret présidentiel.

[www.fr.jpost.com]
M’Bala M’Bala
31 octobre 2007, 07:37
Dieudonné M’Bala M’Bala confus devant la Cour d’appel de Paris

Par Ray Archeld pour Guysen International News

Lundi 29 octobre 2007 à 22:42


Le 11 octobre, Dieudonné M’Bala M’Bala a comparu devant la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris. Il demandait l’infirmation du jugement du tribunal correctionnel de Paris le condamnant en 2006 pour « provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion » pour ses propos sur les juifs, « négriers reconvertis dans la banque, le spectacle et aujourd’hui l’action terroriste ». Nouveauté : il a ajouté au tableau les diamantaires d’Afrique du Sud.


En quelques années, Dieudonné M’Bala M’Bala est devenu un habitué des prétoires ayant longtemps bénéficié de relaxes. Mais ce 11 octobre 2007, il entre en salle d’audience plus en justiciable esseulé que comme le comédien tchatcheur de premiers procès.
Exeunt la noria de journalistes et les témoins VIP venus défendre la liberté de parole du prévenu devant le tribunal correctionnel de Paris !
Exeunt les anciens alliés de Dieudonné M’Bala M’Bala, notamment la CAPJPO !
Lui restent une trentaine d’irréductibles qui constituent l’essentiel du public de l’audience. Meilleur contrôle d’eux-mêmes ? Apprentissage du comportement en audience ? Ces supporters ne créent plus ce climat de haine bruyante qui avait indigné Me Alain Jakubowicz lors de l’audience sur le sketch diffusé par France 3 en décembre 2003. Tout au plus, laissent-ils échapper quelques soupirs et de rares sourires.
Après quelques décisions judiciaires récentes, notamment la condamnation pour diffamation à l’égard du comédien-animateur Arthur devenue définitive le 19 septembre 2007, Dieudonné M’Bala M’Bala a senti qu’il n’avait plus systématiquement l’oreille des juges.
Ce 11 octobre, il aspire à une nouvelle relaxe. Il s’efforce d’offrir une image plus lisse. Et il a perdu un peu de sa verve, tenant des propos parfois confus. Ceux qui sont venus pour le spectacle partiront plutôt frustrés.

Un jugement sévère

Des propos de Dieudonné, dont le sketch sur France 3 le 1er décembre 2003, ont suscité l’indignation. Des municipalités ont refusé d’accueillir son spectacle Le divorce de Patrick.
Le 5 février 2004, Dieudonné donne ce spectacle à la Bourse du travail de Lyon. Des individus perturbent cette représentation. Après une interruption, le spectacle reprend.
Le 8 février 2004, Le Journal du Dimanche publie une interview de Dieudonné qui déclare notamment à Barbara Theate : « Les ligues juives insultaient les spectateurs, ils m’insultaient moi. Pire, ils ont commis un attentat. Que le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) ne condamne pas, excuse même ! Un homme a été arrêté, qui fait partie de ces mouvements d’extrême droite sionistes, racistes et xénophobes. « Sale nègre », « les juifs auront ta peau », voilà le genre de slogans que j’ai entendus. Ce sont tous ces négriers reconvertis dans la banque, le spectacle et aujourd’hui l’action terroriste qui manifestent leur soutien à la politique d’Ariel Sharon. Ceux qui m’attaquent ont fondé des empires et des fortunes sur la traite des noirs et l’esclavage (*). Ils m’accusent d’être antisémite. Ça n’a aucun sens, personne dans ma famille n’a servi dans la Wehrmacht. Mais c’est Israël qui a financé l’apartheid et ses projets de solution finale ».

Le Ministère public poursuit pour « provocation à la discrimination nationale, raciale, religieuse par parole, écrit, image ou moyen de communication audiovisuelle » l’auteur de ces propos qui sera défendu par Me François Roux devant la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris.

Se joignent à la procédure plusieurs associations - la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), le Consistoire central de France, l’UEJF (Union des étudiants juifs de France), SOS Racisme, Avocats sans frontières (ASF) - représentées respectivement par Mes Christian Charrière-Bournazel, Alain Jacubowicz, Stéphane Lilti, Michaël Ghnassia, Patrick Klugman et Aude Weill-Raynal.

Le 10 mars 2006, le tribunal correctionnel de Paris constate : « Si les coupures de presse mentionnent la première invective, aucune d’entre elles ne vient corroborer la seconde… La plainte qu’il a déposée à la suite des incidents précédemment rappelés n’en a pas davantage fait état ».

Le tribunal poursuit : l’invective sur les « négriers reconvertis » ne peut viser « ceux qui l’ont agressé trois jours auparavant, alors qu’il dit tout ignorer de leur identité et que ces derniers n’ont jamais été identifiés ». Et au surplus, « ceux-ci n’ont pu à l’évidence, participer à la traite des Noirs plus de cent cinquante ans après l’abolition de l’esclavage, ni profiter de ce commerce criminel ».
Dieudonné M’Bala M’Bala ne peut pas davantage alléguer « avoir voulu stigmatiser les seuls partisans de la politique d’Ariel Sharon ou encore les gouvernements israéliens successifs pour leur soutien prétendu à l’apartheid en Afrique du Sud, alors qu’il ne peut exister aucun lien rationnel entre un Etat créé en 1948, ses dirigeants, et l’esclavage aboli plus d’un siècle auparavant ».

Le tribunal conclut : « L’expression de « reconvertis dans la banque et le spectacle » [est] directement inspirée de l’imagerie antisémite ». Dieudonné M’Bala M’Bala en a conscience car, invité à s’expliquer le 11 septembre 2004, dans l’émission Tout le monde en parle, sur « le passage litigieux, il occulte à deux reprises « reconvertis dans la banque et le spectacle ». Sous couvert de stigmatiser ses détracteurs, il désigne à la vindicte les juifs, en les assimilant à des marchands d’esclaves qui auraient bâti des fortunes sur la traite des noirs, ayant ainsi tiré profit d’un crime contre l’humanité… L’emploi du terme particulièrement virulent de « négrier » et l’amalgame auquel le prévenu se livre en recourant à des stéréotypes antisémites qu’il mélange et n’hésite pas à actualiser de manière singulière – le négrier enrichi, le banquier, le militant sioniste, le terroriste soutenant Ariel Sharon – ne peuvent que susciter chez le lecteur un vif sentiment de rejet, voire de haine ou de violence à l’égard de la communauté juive ainsi présentée sous un jour odieux ».

Ecartant la liberté d’expression, le tribunal correctionnel estime les infractions constituées.
Il condamne le prévenu à une amende de 5 000 euros, à verser un euro à titre de dommages intérêts à chaque partie civile, 3 000 euros à la LICRA, ayant initié des poursuites, et 1 000 euros aux autres parties civiles au titre de leurs frais judiciaires.
Il ordonne la publication, dans la limite de 5 000 euros par insertion, d’un communiqué dans Le Journal du dimanche, Le Monde, Le Figaro et Libération.

Des « négriers » aux « diamantaires »

Le passage incriminé ? C’est « un condensé présenté de manière spectaculaire par la journaliste », explique Dieudonné, avant de nier avoir tenu ces propos.
Me Christian Charrière-Bournazel rappelle que « Dieudonné avait reconnu ces propos » et que l’interview téléphonique retranscrite ne laisse aucun doute sur l’exactitude des propos publiés.
« Ces propos ont été tenus sur scène après l’agression par un ou deux individus qui ont lancé une bombe artisanale lors du spectacle. Ils ne font pas partie du spectacle », précise Me Lise Bornes. « Il manque les euh », indique l’appelant. Sa défense décrit un Dieudonné fatigué, aux propos décousus, souvent interrompus par des points de suspension et des « euh ».

« Euh ou eux ? », persifle Me Alain Jacubowicz.

« J’étais dans une situation tendue. On s’en était pris physiquement à mon public…En sortant du studio d’une radio, il y a eu des insultes. On a jeté des bananes à une personne avec qui je travaille. J’ai ramené le calme auprès de ceux qui voulaient se battre. Quand on m’a traité de « Sale nègre ! Les juifs auront ta peau ! », c’est la position des négriers face à l’esclavage. J’ai étudié les relations entre Israël et l’Afrique du Sud. Je m’aperçois à quel point cette relation a été loin. Certains diamantaires ont extrait des diamants à moindre coût et se sont installés en Israël… Ces gens-là viennent en France me dire « Tu ne travailleras pas ! », avance Dieudonné M’Bala M’Bala.

« Vous êtes victime d’une agression raciste. Vous ne portez pas plainte ? », interroge Me Jacubowicz.
« Ma propre souffrance passe derrière celle de la jeune spectatrice hospitalisée », répond Dieudonné M’Bala M’Bala.
Le terme juif n’est pas prononcé par Dieudonné. Celui-ci « en a donné la raison sur le site Les Ogres : « Je ne prononce pas le mot juif. Après mes différents procès, j’ai compris qu’il pouvait y avoir interprétation sur ce mot alors que sioniste, il n’y a pas d’interprétation possible », explique Me Alain Jacubowicz.

Dieudonné M’Bala M’Bala avance : « Je ne collabore pas avec ce site ». Avant d’ajouter : « Le terme juif ne veut rien dire ».
Qui visait-il en parlant de ceux « reconvertis dans la banque et le spectacle » ? « Ces gens-là sont devant moi, forts, arrogants, méprisants. Je fais le parallèle sur les diamantaires. J’ai lu des livres. Ce lien est évident ».

Des témoignages qui laissent dubitatifs

Les témoins de Dieudonné M’Bala M’Bala : Brett Kline, « journaliste de la presse juive new yorkaise [s’exprimant] au nom de la communauté juive » (sic) selon Me Lise Bornes, un journaliste économique et financier à la retraite qui se définit comme historien « pour expliquer le rapprochement entre l’Etat d’Israël et l’apartheid » (sic) et une spectatrice de la représentation à Lyon.
« Je pense qu’il a pu dire des choses qui ont fait du mal ou ont été récupérés. Mais il n’a pas eu l’intention de faire des déclarations racistes... Le geste de serrer des mains [de Jean-Marie Le Pen] est de la communication. On pense : « Il soutient Le Pen ». J’ai appris que ce n’était pas le cas », affirme, sans expliciter, Brett Kline. Et, s’adressant à Dieudonné M’Bala M’Bala : « Vous êtes un homme intelligent et vous pensez que dans votre public tout le monde est aussi intelligent que vous. Vous avez tort…»

Quant à l’« historien », il interprète ainsi les propos incriminés : « Il ne s’agit pas de la traite transatlantique, mais du régime d’apartheid [qui] est une forme moderne de l’esclavage ». Et « les négriers reconvertis dans la banque » ? « L’Afrique du Sud a été bâtie dès l’origine sur la banque ». Et d’évoquer « Disraeli, la banque Rothschild de Londres... La Cité de Londres est le concentré financier à l’échelle internationale de l’exploitation de l’Afrique du Sud » (sic).

Enfin, arrive LA témoin, une officier de Marine vivant à Paris… mais qui a vu le spectacle : elle « se rendait chez une amie à Lyon ».
Les parties civiles s’étonnent de cette spectatrice qui n’a pas porté plainte. La seule à corroborer, et pour la première fois devant la justice, les dires de Dieudonné sur les insultes racistes à son égard quatre ans plus tôt. Pourquoi témoigner si tardivement ? « Je n’étais pas au courant du procès. Depuis 2006, je vois les spectacles de Dieudonné à Paris. Il m’a dit qu’il avait ce procès… » Me Alain Jacubowicz s’étonne : « On a beaucoup écrit… »
La témoin décrit quinze individus interrompant le spectacle « en distribuant des tracts et en criant ». « Qui étaient-ils ? Dieudonné évoque des Ligues juives. Ces individus portaient-ils l’étoile jaune ? », s’enquiert Me Christian Charrière-Bournazel. "Je ne sais pas ».
Comment caractériser Dieudonné ? La témoin estime que le terme de misogyne conviendrait mieux que l’accusation de raciste…

« Les germes de l’affaire Halimi »

La motivation du jugement déféré offre un socle complet d’arguments aux parties civiles qui réclament des dommages et intérêts correspondant au préjudice subi.
«C’est une agression déterminée contre tout le peuple juif assimilé à un peuple de criminels contre l’humanité », martèle Me Christian Charrière-Bournazel qui souligne « la permanence d’une pensée antisémite ignoble chez Dieudonné et le procédé pervers de l’antisémite qui renvoie au juif le malheur dont il a été victime. Les juifs se sont battus contre l’esclavage».
« Trois jours séparent le spectacle de l’interview : Dieudonné a eu le temps de réfléchir. Ses propos ont été tenus délibérément », insistent Me Stéphane Tilti et Me Michaël Ghnassia.
Pour Me Klugman, « l’invective raciste a tué. Lors de l’affaire Ilan Halimi, des gens ont pensé : « Les juifs ont tout ». Ils ont tué un gamin ».
« Dans ces propos, on trouve les germes de l’affaire Halimi », surenchérit Me Alain Jakubowicz, qui stigmatise les poncifs repris par Dieudonné et utilisés « depuis des siècles dans la littérature antisémite la plus virulente».
Si Me Aude Weill-Raynal pense que Dieudonné M’Bala M’Bala « persiste dans ses errements », Marie-Jeanne Vieillard, avocat général, s’interroge : « Quel lien entre les fauteurs de troubles et tous ces mots « négriers reconvertis dans la banque, l’action terroriste » ? Ce propos général ne peut pas être une réponse aux perturbateurs ». Le Ministère public stigmatise ces « stéréotypes antisémites, ces termes outranciers, blessants, infamants. Sous couvert de fustiger les agresseurs, ils visent la communauté juive ». Elle demande la confirmation du jugement.
Avec des intonations rappelant Me François Roux, Me Jacques Verdier invoque « la lassitude de Dieudonné de se voir être l’anti-israélien de service, toujours poursuivi dans les cours. Un journaliste américain juif dit : « Il n’est pas antisémite ».
L’enregistrement de l’interview ? « C’est poussif. Les phrases sont sans cohérence. Dieudonné est crevé. La journaliste a condensé… L’extrémiste juif [évoqué par Dieudonné], ce n’est pas Madame Sarfati, le personnage de Elie Kakou, son ami ». Me Jacques Verdier déplore que son client n’ait plus accès aux médias.
Un client qui affirme « ne plus traiter de ces sujets dans son spectacle ».

L’arrêt sera rendu le 15 novembre 2007.


Lancement d'une roquette à partir de la cour d'une école primaire de Gaza
31 octobre 2007, 14:05
Trois terroristes lancent une roquette à partir de la cour d'une école primaire de Gaza, puis s'enfuient.

Video: Terrorists firing mortars from schoolyard

Footage shows terror cell preparing to launch mortar shells near elementary school in Gaza, fleeing site after launches. IDF says terror organizations 'aware of our sensitivity to these areas and they take advantage of that, this is as cynical as their use of the civilian population gets'

Hanan Greenberg Published: 10.31.07, 21:05 / Israel News

A cell of three terrorists launching mortar shells towards Israel from a Gaza schoolyard was captured carrying out the attack by Israeli intelligence on Monday.

After the attacks are carried out the cell quickly flees the launch site, a courtyard outside an elementary school in the town of Beit Hanun in northern Gaza. IDF forces, who identified the cell as it was carrying out the attacks, struck the terrorists after they had cleared the public buildings.

La vidéo :

[www.ynetnews.com]
Re: Lancement d'une roquette à partir de la cour d'une école primaire de Gaza
31 octobre 2007, 20:14
Moyen Orient en flux (info # 013110/7) [Analyse]

Par Laurent Murawiec à Washington © Metula News Agency

Truisme peut-être, important quand même : qui veut comprendre les évolutions internationales doit se souvenir en permanence que chacun des acteurs et des paramètres qui, ensemble, constituent la situation qu’il étudie est en mue ininterrompue, quoique souvent imperceptible, ou invisible à l’œil nu. Incorporer à l’analyse un facteur obsolète l’invalide gravement. Plus ça change, moins c’est pareil.

La Turquie n’est plus un allié fiable pour les Etats-Unis ni pour l’Occident. L’ère kémaliste est terminée. La démographie est un destin : le paysan arriéré a repris l’ascendant sur les classes éduquées et occidentalistes de la capitale. L’Anatolie musulmane a pris sa revanche sur la Turquie stambouliote, laïque et… le premier ministre Erdogan arabise la Turquie à grande allure. Certes, il ne renonce pas à la modernité économique, mais il en sape les fondements, en faisant retour, subrepticement ou pas, aux principes directeurs islamo-ottomans. La banqueroute intellectuelle des politiciens héritiers du kémalisme aggrave leur paralysie. Certes, la Turquie ne se mue pas du jour au lendemain en république islamique, loin de là. Habile, Erdogan négocie avec art et opportunisme chaque tournant. Il fait payer à l’Occident chaque geste de bonne volonté. L’alliance militaire avec Israël, fruit de la stratégie à long terme des militaires républicains, n’est pas entravée.

Il n’empêche qu’il interdit l’invasion de l’Irak par le nord en 2003, ce qui compliqua gravement la situation, et qu’il vient de resserrer des liens, y compris militaires, avec l’Iran. Bien sûr, et on ne saurait l’en blâmer, il s’agit de faire pièce à la racaille assassine du PKK, la guérilla kurde, semi-KGB, semi-brigande. L’attitude passive du gouvernement irakien n’a pas amélioré les choses. Les Kurdes démocrates et pro-occidentaux s’y essaient. Mais reste un rapprochement certain entre les Islamistes « modérés » d’Ankara et les Islamistes immodérés de Téhéran, au moment où ces derniers défient le monde et tentent d’échapper à un isolement sensible. L’ère kémaliste est entrée dans les livres d’histoire. La Turquie bascule lentement dans le cul de basse-fosse duquel l’avait hissée Atatürk. L’impact sur la balance générale des forces dans la région moyen-orientale est énorme.

En Iran, la « ligne de l’Ayatollah », extrémiste et apocalyptique, tient le haut du pavé. Dans les faits, Téhéran continue et accélère ses efforts nucléaires et, à grand prix, y compris celui de l’énorme mécontentement populaire, de l’autosuffisance de sa consommation énergétique, tente de renforcer ses liens tant avec l’Etat du voyou Poutine qu’avec la Chine, dont la politique internationale est d’ordre mercenaire, comme j’y reviendrai de suite. La politique ni chèvre ni chou, suivie par Washington, resserre ce qui n’est ni un étau ni un cordon sanitaire, mais une série d’initiatives visant à réduire les marges de manoeuvre du régime iranien : on contraint les banques et les institutions financières à choisir entre le marché américain et le marché iranien – le choix est peut-être pénible mais il n’est pas douteux. Pas d’embargo sur les exportations pétrolières iraniennes, ni sur ses importations de carburant, qui mettrait le pays à genoux, mais conduirait droit à l’ouverture d’hostilités militaires. Téhéran pratique, en attendant, la politique dilatoire qui plaît tant à la couardise diplomatique, avec le soutien d’un El Baradai (l’Egyptien qui dirige l’Association internationale de l’énergie atomique, et opère à la manière d’un agent islamo-arabe chargé de « couvrir » ses congénères), sans parler des entichés de la parlotte, qui batifolent dans l’immeuble des Nations Unies à Manhattan.

Notons cependant que le raid israélien sur la centrale nucléaire syro-nord-coréenne en construction en Syrie n’a pas représenté un cinglant fiasco que pour le seul Assad : l’Iran a également perdu au jeu, perte de face de l’allié syrien, et catastrophe pour la menace stratégique qu’il représentait envers Israël ; constat de l'inanité du super-système de défense aérienne russe Pantsyr, acquis par l’Iran comme par la Syrie (et dont se méfiaient depuis longtemps les stratèges israéliens et américains). L’Iran se sait aujourd’hui bien moins protégé contre un assaut aérien en règle qu’il ne se l’imaginait. C’est donc l’action, et non la parole, qui a changé un paramètre crucial : les ayatollahs n’agissent qu’assurés de l’impunité. Il faut se souvenir que l’Ayatollah Khomeiny fit libérer les otages américains retenus et torturés depuis 444 jours dès que le président Reagan prit ses fonctions en 1981 ! Il fallut la très grave erreur stratégique de l’Administration Reagan – de ne pas riposter aux attentats qui détruisirent l’Ambassade des Etats-Unis à Beyrouth, puis y assassinèrent plus de deux cents Marines – pour « libérer », à l’encontre des Etats-Unis, la furie assassine des Islamistes iraniens, aidés en cela par leurs acolytes palestiniens.

Le régime iranien slalome entre les obstacles, à la voile et à la vapeur, en quelque sorte : la désinformation par-dessus, la mobilisation guerrière par en dessous. Il forme des cadres du Hamas à un niveau de compétence militaire supérieur, tout en exportant (par l’Egypte consentante et complice, laquelle vient d’ailleurs d’annoncer une relance de son programme nucléaire « civil ») des quantités importantes d’explosifs et d’armements à Gaza ; il continue de réarmer sa succursale libanaise du Hezbollah. Il renforce ses liens militaro-guerrilléros avec le voyou Hugo Chavez, dans le cadre de l’internationale islamo-castro-fasciste. Et il profite de la lâcheté de mercanti du gouvernement allemand, qui protège les juteuses exportations de ses industriels, plutôt que de s’associer aux efforts, pourtant timides, de brider le régime terroriste des ayatollahs. Cela contrebalance, dans le mauvais sens, le considérable changement opéré à Paris par Sarkozy et Kouchner, qui ont mis au pas le Quai d’Orsay et ses fantasmes islamophiles, et la France sur le droit chemin d’une opposition résolue au danger iranien.

Au nord, Vladimir Poutine est en plein dans son « grand jeu » : quoique conscient du danger représenté à terme pour la Russie riveraine par l’armement nucléaire et balistique de Téhéran, il joue au comptant, à balancer ses livraisons (y compris militaires et de technologie nucléaire) à l’Iran et à la Syrie (notamment avec la signature d’un contrat récent d’une valeur totale de dix milliards de dollars !), tout en mimant la valse-hésitation sur d’autres tableaux. On visite Ahmadinejad, on lui met des carottes sous le nez, on l’incite à faire des gestes envers Moscou – mais le Kremlin compte bien que les Etats-Unis ou Israël règlent leur compte au régime. Dans un mois ou dans un an, Moscou sera l’ami qui proteste, et qui aura gagné sur tous les tableaux.

Moscou espère préserver son « grand retour » stratégique au Moyen Orient sans heurt frontal avec les Etats-Unis, et en faisant payer au prix fort à Washington et Jérusalem une « neutralité » factice envers l’Iran. « Nous sommes la puissance musulmanophile », s’écriera alors, avec la sincérité du crocodile affamé, le maître guébiste du Kremlin, qui s’enivre de volutes impériales. L’instabilité au Moyen Orient est la stratégie fondamentale poursuivie par l’URSS et la Russie depuis 1945 : faute de pouvoir s’en emparer, empêcher les autres (Anglais et Américains) d’y réussir, leur causer d’incessants problèmes, les clouer dans des inerties et les y épuiser, en un mot, pêcher en eau trouble. Plus s’aggrave la situation régionale, autour de l’Iran en particulier, plus s’élèvera le prix du pétrole, ce qui augmentera d’autant la rente pétrolière qui seule fait vivre l’économie russe (avec les ventes d’armes), et les rêves de grandeur du rentier rancunier du Kremlin.

La Chine, où le président-secrétaire Hu Jintao a consolidé sa position à l’issue du congrès quinquennal du PC chinois, s’affaire à assurer à tout prix ses approvisionnements pétroliers et gaziers ; elle ne néglige aucune offre potentielle, de la Birmanie, que les tueurs au pouvoir ont rebaptisée Myanmar, au Venezuela et à l’Iran, au Soudan et à la Syrie ; ah ! la bonne odeur de pétrole ! L’arôme subtil du gaz naturel ! La « respectabilité » internationale à laquelle aspire Pékin en est affaiblie, mais, comme on dit dans les avenues commerçantes de Washington, où tous les trafics sont bons à prendre, business is business, d’autant que le risque de désastre financier guette le régime chinois avec une acuité croissante, et le pousse à agir le plus vite possible, tous azimuts, en quelque sorte.

D’autres paramètres sont en cours de changement, l’accord nucléaire indo-américain, l’un des grands acquêts de l’administration Bush, est dans la balance : le parti du Congrès au pouvoir le sacrifiera-t-il aux exigences des gauchistes et des communistes qui font partie de sa majorité ? Voilà qui ralentirait sérieusement la grande inflexion de la politique étrangère indienne, qui pèse d’un poids croissant dans les affaires internationales. Benazir Bhutto et Pervez Musharraf trouveront-ils entre eux un modus vivendi ? L’enjeu est de taille quant à l’avenir des mouvements terroristes, qui tiennent les zones tribales du Pakistan et la frontière avec l’Afghanistan. N’oublions pas que l’Afghanistan voisine l’Iran, et qu’il représente traditionnellement pour le Pakistan la chasse gardée qui lui donne, au moins fantasmatiquement, la « profondeur stratégique » dont ses élites pensent avoir besoin face à l’Inde.

Quant à l’Irak, le changement y est encore plus sensible : la stratégie lancée par le général Petraeus est un succès franc et massif, et représente une formidable défaite pour al Qaëda. Souvenons-nous, en effet, des oiseaux de mauvais augure, qui croassaient naguère que la guerre d’Irak avait pour effet d’attirer et de concentrer les terroristes internationaux. Or non seulement les forces américaines et coalisées en ont-elles tué plusieurs dizaines de milliers, mais, plus encore, elles ont rallié les tribus sunnites et leurs chefs, révoltés par la sauvagerie dictatoriale des Islamistes. Les benladénistes, en s’aliénant ceux qui semblaient être leurs alliés naturels, ont non seulement perdu la bataille d’Irak, mais une bataille de première importance dans le monde sunnite.

Et tout cela a été rendu possible par la stratégie contre-insurrectionnelle de Petraeus, qui a ouvert les espaces où ont pu s’engouffrer les tribus et leurs chefs. On est loin de la désespérance qui réjouissait tant les ennemis démocrates, multilatéralistes et pacifistes de Bush. Comme le disaient, avec courage, au début de l’été, les analystes démocrates Michael O’Hanlon (Brookings Institution, un think-tank du centre-gauche) et Kenneth Pollack (ancien directeur du Moyen Orient au Conseil national de sécurité de Clinton), il s’agit d’un conflit « que nous pourrions gagner. ».

Cela ne fera pas de l’Irak une décalcomanie de la Confédération helvétique, mais, en créant des conditions de coexistence et de stabilisation, une défaite qui blessera gravement al Qaëda. Comme l’avait dit Ben Laden lui-même il y a une dizaine d’années : « Les gens choisissent le cheval le plus puissant et non le plus faible. ». L’ennui, pour l’émir suprême, c’est que son « Etat islamique d’Irak » bat de l’aile, que ses lieutenants locaux paniquent, qu’il confesse même son abattement : rien ne va plus en Irak pour les Islamistes sunnites ; plus les Sunnites irakiens se rapprochent des Américains, et plus baisse la cote du nervi chiite Muqtada al-Sadr, soutien branlant de l’Iran en Irak. Les poseurs de bombes chiites sont d’ailleurs en train de se recycler en hommes d’affaires et en députés, ce qui ne manquera pas de causer d’autres problèmes plus tard, mais qui affaiblit d’autant les actions insurrectionnelles aujourd’hui.

De Washington, Bush et Cheney répètent à l’envi qu’ils ne laisseront pas l’Iran en possession d’armes nucléaires. On est cependant loin de traverser le Rubicon : pour l’heure, on suit ses méandres. Comme on a suivi avec la plus grande attention le raid aérien de l’IAF en Syrie, ayant été associé à sa préparation : stratégiquement, Israël a récupéré, dans l’estime américaine, le poids militaire perdu avec l’inepte guerre, si mal menée, contre le Hezbollah l’an dernier. Ce n’est pas rien. Le paradoxal gouvernement Olmert-Barak-Livni, qui boîte des deux jambes, pour ainsi dire, a ainsi pris sa première initiative importante, tout en servant Israël en offrande à la furie islamo-arabe dans le cadre des discussions avec l’ « Autorité » palestinienne.

L’incohérence est parfaite. Israël n’en a pas le monopole, mais s’y essaie avec succès. A preuve, le pénible crétinisme de Condoleezza Rice, qui s’essaie à amidonner, une fois de plus, le scénario fané des « négociations de paix » entre Israël et ses ennemis jurés (voir à ce propos l’excellent article du Prof. Barry Rubin The Attempt to Kill Olmert (L’attentat préparé pour tuer Olmert). Comme d’habitude coexistent au sein de l’administration, et, on le craint, des lobes frontaux du président Bush, deux directions résolument contradictoires, ce, quelles que soient les configurations du moment.

La situation politique américaine, qui ne manque pas d’incertitudes, est mouvante : les succès remportés sur le terrain par la stratégie Petraeus ont, dans une certaine mesure, requinqué l’Administration, dont la popularité ne remonte cependant pas vraiment, rançon d’années de piétinement et d’aphasie, mais dont la marge de manoeuvre a été élargie. Echec cinglant : le dessein démocrate d’imposer des délais impératifs à un retrait des troupes américaines est passé à la trappe, ce qui enrage l’extrême-gauche, poussée par George Soros et d’autres gauchiste d’extrême-luxe ; Hillary Clinton se refuse à exclure une intervention militaire contre l’Iran. La quasi totalité des candidats républicains à l’investiture présidentielle fait preuve d’un robuste état d’esprit militant à l’égard de la République Islamique. Les données politiques intérieures, qui semblaient déterminées, il n’y a que quelques mois, à Washington, ont largement évolué.

Le grand Moyen Orient est en état de flux, de même que les intervenants extérieurs. Les surprises n’ont pas terminé leur défilé.
Re: Lancement d'une roquette à partir de la cour d'une école primaire de Gaza
31 octobre 2007, 20:37
I had a nightmare

Paraphraser le grand Martin Luther King en ces temps de doutes, de violence et de compromissions n'est pas chose aisée.

J'ai grandi dans un milieu ouvrier de gauche et les idéaux de mon père me furent martelés autant que les traditions juives. Ce qui était drôle parfois... Il arrivait que son amour du socialisme, (libérateur des Juifs entre autre) se confonde avec sa lecture de la Haggadah lors du Seder de Pâques... Mon père se laissait aller alors et trouvait même dans la sémantique de la Sortie d'Egypte une raison de nous rappeler à l'ordre : "Moïse s'adressa au Peuple" !
Le Peuple... Le citoyen n'était donc pas très loin, n'est ce pas ?

Ma jeunesse fut donc ponctuée par ces sorties et ces fièvres électorales... Il fallait gagner à tout prix afin que tous nous partagions les richesses et donnions un coup fatal au Capital qui asservissait les peuples...

Je demandai alors à mon père pourquoi nous n'étions pas comme nos amis du second étage "Communistes" ?
"Non ma fille... Staline n'aime pas les juifs et la liberté est un vain mot dans cette URSS..."

Qu'à cela ne tienne, je ferai comme mon père : "je serai socialiste" !

Il fallait cependant me faire violence car nous "roulions" pour Mitterrand... Je n'aimais pas Mitterrand... Je le trouvais fourbe, sournois, huguenot et l’allure un tantinet royaliste"... Mais je ne pouvais pas faire de peine à mon père ; alors, par ici les tracts et par là les collages d'affiches !

Sans m'investir au-delà dans ce militantisme qui soudait la famille accompagné d'un judaïsme traditionnel, je votais à gauche car... non... jamais à droite, j'aurais tué mon père et Jaurès bien sûr !

Je n'aimais pas du tout Mitterrand mais je m'en fichais puisque j'habitais aux Etats Unis et qu'au fond, je pouvais invoquer la distance et les tracasseries administratives pour ne pas aller voter pour cet homme... Je ne participais donc pas aux liesses populaires qui firent les beaux jours des caméras toutes aussi populaires voire populistes de Serge Moati...

Quel ne fut pas alors mon soulagement... Ces mises en scènes avaient un parfum de "déjà vu"... Quelque chose de Riefenstahl, des films de propagande stalinienne... Si ce Président était capable de mettre en scène avec Moati, le moindre détail de son accession au trône français, alors il pourrait être capable de compromissions ignobles dont nous n'aurons sans doute jamais les détails avant une bonne cinquantaine d'années...

Les amis de Mitterrand, cette gauche si semblable à la droite mais en plus méprisante, pourrait toujours alléguer qu'ils ne savaient pas... qu'ils ne se doutaient pas... qu'ils étaient quant à eux, sincères dans leur démarche et heureux de voir leur champion accéder à la magistrature suprême.... Rahhhh... que c'est drôle... que c'est intelligent... que c'est prévisible...!

Cette gauche si silencieuse alors durant la vague antisémite des années 2000 jusqu'en 2006 me fit l'effet d'une bombe... Où sont-ils les costards impeccables pour s'unir et dire que la France ne pouvait devenir un autre terrain d'intifada ?

Les écoles étaient devenues des cimetières d'inculture où les communautés arabo-africano-musulmanes, fortes de leurs statuts d'opprimés du colonialisme, pouvaient enfin se lâcher et jouer dans la cour de récré à "Mohamed Al Dura"...

Si un juif comme Enderlin avait pu dénoncer les crimes sionistes alors c'est que c'était vrai... Que toute cette fichue horreur qui s'étalait à longueur de JT était bien la preuve que les Juifs étaient des saigneurs d'enfants... Le crime rituel n'avait jamais cessé d'encombrer les esprits.

La gauche continuait à se taire... Des enfants étaient tabassés, des foules se tenaient derrière des leaders de gauche et d'extrême gauche et scandaient des slogans d'un autre âge, d'un âge qu'on croyait à jamais révolu... J'en fus le témoin douloureux... Me tenant derrière Besancenot, j'entendais des "Mort aux juifs ! Les juifs au four ! Hitler n'a pas fini le travail !"... La gauche n'a pas protesté... Les leaders, heureux d'avoir une horde d'opprimés derrière eux se sentaient ivres de joie :
la révolution qu'ils appelaient de leurs vœux depuis si longtemps semblait à nouveau poindre son nez...

Le prix de ce mouvement ? Les Juifs bien sûr ! Peu importe si la haine antisémite était le fondement de leur lutte, ils tenaient ces chers hommes et femmes de gauche, un potentiel de révolutionnaires et seul cela importait.

Au collège, les profs "comprenaient" ces élèves si opprimés depuis toujours... Ils comprenaient leur haine contre les Juifs... même si c'étaient des collégiens juifs... Ils comprenaient tant et si bien qu'il leur semblait nécessaire de ne pas intervenir lors de "molestages musclés"... Après tout... ces pauvres enfants devaient exprimer leur colère et leur frustration... Les tanks contre des pierres, n'était-ce-pas une bonne raison de laisser Mohamed et Abdel frapper tous les jours Benjamin et Ruben ?
Les profs se dédouanaient... Les repentants du colonialisme pouvaient bien faire des petites faveurs aux indigènes de la République ; si en plus ils cognaient sur des sionistes... ça faisait l'affaire !

Où est ma gauche ? Où sont ces hommes et femmes épris de justice sociale dont mon père nous faisait l'éloge ?

Les croix gammées refaisaient surface, bien en place, près du drapeau israélien... C'était normal et personne n'osait piper mot... La presse laissait libre cours à son pro-palestinisme en tronquant délibérément les infos, en adoptant une sémantique victimaire à l'égard des Palestiniens au détriment de la vérité journalistique... On suppute désormais... Une presse libre est d'abord une presse militante...
On vit le déchainement des Juifs de gauche... Ceux à qui l'on tend les micros, ceux à qui on offre des plateaux télé, ceux à qui on offre des colonnes de presse écrite : ils furent nombreux à laisser exprimer leur haine d'Israël, leur haine de leur ascendance, leur haine du judaïsme...

C'est dans une solitude extrême que nous vivions, nous Juifs de France.
Où trouver les mots pour se battre contre la haine ? Où trouver les moyens de défendre notre honneur et celui du pays de notre âme ? Nous sommes français et fiers de l'être... Nous sommes juifs et fiers de notre histoire et des valeurs humanistes que le judaïsme nous a transmis au long des millénaires... Que faire ?
Nous avons pleuré... Nous avons hurlé de douleur et de rage à chaque attentat-suicide en Israël... Nous avons vociféré lors de quelques manifestations contre la désinformation, la manipulation, l'antisémitisme...

Rien n'y a fait ! Le crime rituel est encore dans les esprits de nos concitoyens mais pas seulement... Il s'est à nouveau imposé dans toute l'Europe, dans les campus universitaires américains, dans une grande partie d'Amérique Latine et dans tous les pays musulmans.

Aujourd'hui, un pays comme l'Iran peut annoncer son intention de rayer Israël de la carte... Les nations font comme jadis, durant la seconde guerre mondiale : elles répondent par un silence de mort... "On verra bien..." "On va prendre des sanctions"... Et pendant que les Nations réfléchissent, le programme nucléaire iranien va bon train...

La Shoah n'est plus un tabou... Alors si même demain un négationniste comme David Irving est invité dans la prestigieuse Université d'Oxford, je dois en conclure que les millions de juifs morts dans les camps de concentration ainsi que ceux que l'on oublie de mentionner comme si c'était trop : les morts par balle" en Ukraine, en Pologne, en Roumanie, en Hongrie, n'auront jamais de repos.

Le cauchemar ne s'arrêtera jamais... Hier ce furent les nazis, les communistes et aujourd'hui les islamistes... Ce ne sont pas les réseaux dormants seulement dont il faut craindre le réveil mais bel et bien cette arme nouvelle et visible par tous : LES PARABOLES !
Les imams salafistes n'ont plus à venir en France et prêcher le Jihad, il leur suffit comme Karadawi de donner le change sur Al Djezira... Al Manar pour le Hezbollah !

Je connais le goût pour les fictions des peuples arabo-musulmans... Ne sont-ils pas persuadés que les "mille et une nuits" sont des contes musulmans ? Ne sont-ils pas persuadés que l'islam a d'abord pour mission d'instaurer ce dogme sur toute la planète ? C'est écrit dans le Coran...

Si avant, les musulmans ignoraient, pour la très grande majorité d'entre eux, les commandements inhumains du Coran, aujourd'hui, les imams se chargent de leur inculquer même de loin ce que le prophète Mahomet leur martelait : "L'Heure [de la Résurrection] n'adviendra pas avant que les Musulmans ne combattent les Juifs et ne les tuent. Et les Juifs se cacheront derrière le rocher et l'arbre dira : Ô Musulman, Ô Serviteur d'Allah, il y a un Juif derrière moi, viens le tuer !"
(Hadith 64 al Bukhari)

Le Hamas ne cesse de le répéter ainsi que tous les pays musulmans... C'est maintenant au tour de toutes les communautés musulmanes de France et d'Europe d'apprendre consciencieusement...

La gauche ne s'est pas rendue compte de sa complicité : soucieuse de repentance, d'auto-flagellation, de poids électoral, elle a ouvert toutes grandes les portes de la haine, du retour au moyen-âge... Elle a été, sans conteste, bien plus méprisante à l'égard de ces populations immigrées en les laissant croire qu'elles pouvaient importer le pire dans nos frontières sous prétexte que nos ancêtres avaient colonisé leurs pays... Ces hommes de gauche sont fiers de parler d'intégration alors que le modèle républicain n'a servi les intérêts que de minorités malades de leurs propres cultures. Les femmes revoilées, les femmes forcées au mariage, les femmes excisées, les enfants modelés dans l'islam... Aujourd'hui, il n'est pas rare d'entendre ces enfants parler "d'impurs" concernant leurs camarades de classe non-musulmans...IMPURS dites-vous ? Cela me rappelle quelque chose...

Nina Ruben © Primo-Europe, 30 octobre 2007
Quand la télévision d'État iranienne défend les Juifs
01 novembre 2007, 04:03
Quand la télévision d'État iranienne défend les Juifs

DELPHINE MINOUI.

Publié le 01 novembre

Le feuilleton raconte comment un étudiant iranien à Paris, Habib, sauve Sara, sa dulcinée d'origine juive, des camps de concentration nazis grâce à la complicité de l'ambassade d'Iran en France.

Reportages

À Téhéran, une nouvelle série télévisée s'intéresse à la question peu médiatisée des quelque 1 000 Juifs de France sauvés par l'Iran du génocide allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Et en profite, en même temps, pour faire délibérément la différence entre la position du gouvernement iranien sur le judaïsme et son attitude envers Israël.

Les appels répétés de Mahmoud Ahmadinejad à « rayer Israël de la carte » et ses mises en doute de l'ampleur de la Shoah ont fini par se muer, vu d'Occident, en un sinistre feuilleton. Mais à Téhéran, les Iraniens ont droit, depuis la rentrée, à un feuilleton d'un tout autre genre : une série télévisée, diffusée tous les lundis soirs sur la première chaîne étatique, et qui s'intéresse, elle, au génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale et à la cause des victimes du nazisme. Surprenant dans un pays où les cris de « mort à Israël » rythment tous les vendredis la grande prière hebdomadaire ? « Non », insiste Hossein Bechekoucheh, le producteur de cette nouvelle série grand public. « Il s'agit, au contraire, de montrer que si nous sommes antisionistes, nous ne sommes pas antisémites. »

Intitulée Virage à degré zéro (« Madar-é sefr daradjé »), la série de 22 épisodes cherche, d'une certaine façon, à clarifier la position des autorités iraniennes, en faisant la distinction entre la question du judaïsme, qui est acceptée par les leaders religieux au pouvoir, et celle de la création de l'État d'Israël, régulièrement condamnée. Elle raconte comment le héros, Habib, jeune étudiant iranien à Paris dans les années 1940, sauve sa dulcinée d'origine juive, Sara, des camps de concentration nazis grâce... à la complicité de l'ambassade d'Iran en France qui accepte de lui fournir un faux passeport. Cette production télévisée fait référence à un événement historique rarement mis en avant par la République islamique, car appartenant à l'époque prérévolutionnaire : l'aide d'Abdol Hussein Sardari, ambassadeur iranien en poste à Paris à l'époque du Shah, à plus de 1 000 Juifs. Pour sauver leur peau, il fit falsifier des papiers et leur accorda la nationalité iranienne. « À l'étranger, on accuse l'Iran de faire pression sur les juifs. Mais dans ce feuilleton, on montre justement que dans toutes les religions, il existe des bons et des méchants », note Hossein Bechekoucheh.

Grande première : l'association juive d'Iran, qui avait fermement condamné, il y a deux ans, les propos d'Ahmadinejad sur la Shoah s'est empressée de faire l'éloge de la série. La thématique abordée par Virage à degré zéro tranche, en effet, avec l'image véhiculée par Téhéran au cours de ces deux dernières années. En comparant, dès son élection en 2005, Israël à une « tumeur » qu'il faut « effacer », le président iranien s'est rapidement mis à dos la communauté internationale, qui s'inquiète, en parallèle, des ambitions nucléaires iraniennes. Plus tard, l'organisation d'un concours de caricatures, puis celle d'une conférence sur la « réalité » et le « mythe » de la Shoah, en présence de grandes figures du négationnisme, dont le Français Robert Faurisson, n'ont fait qu'empirer les choses.

Et pourtant, paradoxe mis en exergue par la série, la communauté juive iranienne, la plus importante du Moyen-Orient en dehors d'Israël, se trouve plutôt bien lotie. Ses quelque 20 000 membres disposent, à l'instar de la minorité chrétienne et de la minorité zoroastrienne, d'un représentant au Parlement iranien. Ils sont libres de prier dans leurs synagogues, de faire leurs courses dans des épiceries kasher. Ils possèdent leurs propres hôpitaux, leurs écoles et peuvent consommer de l'alcool pour le besoin de leur culte. « Tant qu'on ne se mêle pas de politique, on est relativement tranquille », souffle Joseph, un commerçant juif de la capitale. Il n'a pourtant pas oublié l'arrestation, en 1999, à l'époque du président réformateur Mohammad Khatami, de treize Juifs de Shiraz et d'Ispahan, accusés d'espionnage au profit d'Israël. « Mais c'est une tactique également utilisée par les forces conservatrices contre des intellectuels iraniens musulmans pour étouffer les voix qui se prononcent en faveur de la démocratie », reconnaît-il.

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