Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
02 février 2008, 12:54
Chère Bazooka, je vous remercie de tout mon coeur de votre message, je vous savais sur la même longueur d'onde quant à la laïcité et je me sens très honorée de la confiance que vous avez bien voulu apporter à mes arguments pré-électoraux.

J'ai si souvent assisté à la création de programmes électoraux qui ressemblaient à des listes à la Prévert des desiderata des différents groupes de population auxquels on apportait des réponses favorables:

- On va s'occuper:

des mal logés
des retraités
des pompiers
des ouvriers
des quartiers difficiles
des immigrés
des juifs, sans oublier les musulmans, les catholiques et les protestants
des impôts
des charges sociales...etc

Il faut que chacun y trouve son bonheur, mais il y a très peu de suggestions originales chiffrées de préférence...alors c'est le pouvoir de convaincre de tel ou tel candidat qui l'emporte.

Quand un homme a vu pendant 30 ans, assis à l'arrière d'une voiture conduite par un chauffeur, les réalités de la vie au travers les ors de la République, ou commentées par des courtisans éloignés de la rue, s'il n'a pas de grandes capacités d'écoute impartiale et s'il ne s'accorde pas le temps nécessaire à la méditation (NB- le mot méditation n'est pas un terme religieux), alors, son message et ses réalisations seront mal expliquées et mal comprises, et quelque fois peu pertinentes.

J'aime avant tout connaître la conscience d'un candidat...il y en a un de temps en temps, mais généralement il ne sait pas s'entourer d'un décorum qu'il juge inutile, et la conscience, ce n'est pas très photogénique pour les médias.

Mais aujourd'hui, on ne peut pas refaire le match, donc il faut essayer d'éviter les écueils; les hommes ne comptent pas: seules la politique des États et la géopolitique présentent de l'intérêt et il faut faire en sorte que ça marche.

En réclamant ce moratoire sur la loi de 1905, Le Recteur de la Mosquée de Paris a sans doute gêné beaucoup plus le Président qu'il n'a aidé sa cause.

Il y a, il y aura une levée de boucliers.

Chère Bazooka, je vous remercie vraiment.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
05 février 2008, 13:22
Contact:
Jennifer Laszlo Mizrahi: 202-857-6644, jenniferm@theisraelproject.org
Jennifer Packer: 202-857-6657, jenniferp@theisraelproject.org
www.theisraelproject.org

Hamas Qassam Rocket Knocks Out Electricity in Sderot, Southern Israel
Thousands of Residents Face Night of Darkness
Royalty-Free Pictures for Press from Sderot, Jan. 17, 2008
List of Sderot Area Contacts Available for Contact
Israel’s Commitment to Peace

TIP TV Ad Campaign on Rocket Attacks from Gaza
Hamas terrorists fired a salvo of ten short-range Qassam rockets at the southern Israeli city of Sderot this evening (Feb. 5), hitting a high-tension power line. The leaders of Hamas, a terrorist organization that seeks the destruction of Israel [1] and seized control of the Gaza Strip in June 2007 [2], “take their directives from Teheran,” according to Jordanian King Abdallah II. [3]

A spokesman from the Israel Electric Company said that large parts of the city of 24,000 residents are experiencing an electricity blackout. [4]

Electricity from Israel’s central grid continues to flow uninterrupted to the Gaza Strip. On average, Israel supplies between 100-120 Megawatts of electricity to Gaza, approximately 65 percent of its requirements. [5]

One woman was moderately hurt by shrapnel after a direct rocket hit on her house. Two other residents were treated for smoke inhalation. [6]

Mari Ochana, a 59-year-old resident of Sderot said, “I am scared to leave my home. We feel vulnerable to more rocket attacks.” [7]

More than 500 rockets and mortars have been fired by Palestinian terrorists from Gaza since Jan. 1, 2008. [8]

More than 4,000 rockets and mortar shells have been fired at Israeli cities, towns and communities since Israel complete disengagement from Gaza in Aug. 2005. [9]

More than 2,300 rockets and mortar shells were fired from Gaza at Israeli towns and communities in 2007. [10]

Thirteen people have been killed by the rocket and mortar fire and more than 300 have been injured. [11]
Journalists who wish to be embedded/interview Sderot residents or require expert sources should contact The Israel Project’s Jerusalem office:

Tel: +972-2-623-6427
Communications Director Eli Ovits: +972-54-807-9093
Email: elio@theisraelproject.org


Footnotes
[1] “The Covenant of Hamas: Main Points,” Israel Ministry of Foreign Affairs, Aug. 18, 1988, [www.mfa.gov.il]

[2] “Hamas Coup in Gaza, ” The International Institute for Strategic Studies Web site, June 2007, [www.iiss.org]

[3] “King Abdallah II: Hamas takes its directives from Teheran,” Press Release, Feb. 5, 2008, [www.theisraelproject.org]{84DC5887-741E-4056-8D91-A389164BC94E}/ABDULLAH PRESS RELEASE 3.DOC

[4] Israel Electric Company Spokesman, Feb. 5, 2008 and Hadad, Shmulik, “Woman moderately injured in rocket attack,” YnetNews, Feb. 5, 2008

[5] Israel Electric Company Spokesman, Feb. 5, 2008

[6] “Hadad, Shmulik, “Woman moderately injured in rocket attack,” YnetNews, Feb. 5, 2008

[7] Conversation with Mari Ochana, 59, Sderot resident, Feb. 5, 2008

[8] IDF Spokesman’s Unit, Feb. 2, 2008

[9] IDF Spokesman’s Unit, Jan. 2 and Jan. 20, 2008

[10] IDF Spokesman’s Unit, Dec. 31, 2007

[11] Israel Police Spokesman Micky Rosenfeld, Dec. 5, 2007


--------------------------------------------------------------------------------
The Israel Project is an international non-profit organization devoted to educating the press and the public about Israel while promoting security, freedom and peace. The Israel Project provides journalists, leaders and opinion-makers accurate information about Israel. The Israel Project is not related to any government or government agency.
Board of Advisors: Senator Evan Bayh (IN), Senator Saxby Chambliss (GA), Senator Norm Coleman (MN), Senator Ben Nelson (NE), Senator Arlen Specter (PA), Senator Ron Wyden (OR), Congressman Rob Andrews (NJ), Congresswoman Shelley Berkley (NV), Congressman Tom Davis (VA), Congressman Eliot Engel (NY), Congressman Frank Pallone (NJ), Congressman Jon Porter (NV), Congressman Jim Saxton (NJ), Congressman Brad Sherman (CA), Congressman Joe Wilson (SC), Actor and Director Ron Silver
L'ÉVASION DE GAZA
08 février 2008, 12:15
L'ÉVASION DE GAZA

Par Bret Stephens, journaliste

Paru au Wall Street Journal du 29/01/08

Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued/ pour www.nuitdorient.com

Voir aussi les 50 derniers articles et les archives @#$%& ou Infos sur l'Autorité Palestinienne

Et si Gaza devait conquérir l'Egypte? Cette éventualité n'est pas aussi lointaine, si on jette un coup d'œil à une carte géographique. L'Egypte est peuplée 50 fois plus que cette ancienne colonie et a une surface 2800 fois plus vaste (1). Mais Gaza est un territoire souverain gouverné par le Hamas, le Hamas est la branche Palestinienne des Frères Musulmans d'Egypte, et l'Egypte – pas Israël – est le pays qui a le plus à craindre de ce minuscule état qui est à la fois un premier ancrage, le sanctuaire et le tremplin d'une révolution islamiste.

Il n'est donc pas étonnant que les libéraux égyptiens poussent un cri d'alarme presque hystérique devant la démolition la semaine dernière de la barrière séparant l'enclave de Gaza du Sinaï. La Confrérie des Frères Musulmans a organisé 70 manifestations à travers l'Egypte pour protester contre le blocus infligé par Israël à la bande de Gaza, réaction aux barrages de roquettes du Hamas sur ses villes. Les manifestants hurlaient "Armez-nous! Entraînez-nous! Envoyez-nous à Gaza!" et "O Chefs Musulmans, où est votre honneur, où est votre religion?" – Le quotidien indépendant égyptien "Almasr al Yom" (l'Egypte, le Jour) a aussi rapporté des conversations ayant pour but de coordonner leurs actions, entre le chef extérieur du Hamas (à Damas), Khaled Meshaal, avec le Guide Suprême égyptien des Frères Musulmans, Mohamed Mahdi A'kef. Ce dernier disait "Nous descendrons dans la rue et défendrons nos frères de Gaza, même si nous risquons tous la cour militaire!"

Alors que les jeux de pouvoir continuent au Moyen Orient, la décision du Hamas de démanteler la barrière-frontière avec l'Egypte est un coup de maître. Gaza s'est auto-infligée presque tous ses malheurs économiques, qui sont réels. Normalement sur le plan légal, dynamiter et détruire au bulldozer la séparation entre 2 états est un acte de guerre. Mais cette action a été menée comme une nécessité humanitaire et une recherche de liberté. Le déversement soudain de centaines de milliers de désespérés est un poids énorme pour l'Egypte, mais il évite au Hamas l'échec politique (2).

D'abord et avant tout, le Hamas a exploité le mythe de la solidarité panarabe avec les Palestiniens, dans le but de l'anéantir. Puis il a rapidement tiré profit du "blocus" israélien. Et la presse égyptienne ne pouvait pas défendre son gouvernement pour avoir matraqué la marée humaine se déversant en Egypte. De même il était difficile d'arrêter les Frères Musulmans qui manifestaient pacifiquement en faveur de la "Palestine", même si leur objectif réel était de démolir le régime de Hosni Moubarak et le traité de paix israélo-égyptien qu'il soutient.

Pour les Palestiniens qui ont passé des décennies de vie misérable dans les camps de réfugiés du Liban (3), qui ont été systématiquement maltraités en travaillant dans les états du Golfe (4) , à qui le régime hashémite de Jordanie a refusé la formation d'une nation palestinienne, les mensonges du monde arabe sont familiers.

Néanmoins il a dû leur paraître particulièrement vexant qu'Israël annonce le rétablissement des fournitures de pétrole, alors qu'en même temps l'Egypte coupait toute livraison d'essence et de nourriture aux villes frontalières de Rafiah et d'el Arish au Sinaï, afin d'en dissuader l'entrée aux Palestiniens. Pour faire bonne mesure, on m'a rapporté de source égyptienne, que 300O Gazaouis ont été arrêtés avant d'arriver au Caire – une dernière trahison égyptienne qui va sans doute rester dans les mémoires.

Et tout cela est excellent pour les Frères Musulmans. Hier, Nabil Shaath, ministre de Mahmoud Abbas, a cherché à rencontrer le Guide Suprême A'kef, dans le but de négocier de nouvelles modalités frontalières. A'kef a refusé de le recevoir, un indice de la confiance retrouvée de la Confrérie en Egypte. Même si la misère des frères Palestiniens provient des méfaits du Hamas, les Frères Musulmans peuvent ouvertement aujourd'hui "se battre" pour la cause palestinienne.

En contraste, le gouvernement égyptien est lui face à un dilemme, ce n'est pas seulement de la rhétorique. Selon le traité signé avec Israël, l'Egypte ne peut déployer qu'une force armée limitée au Sinaï. Dans le passé, ces limites étaient devenues l'excuse de l'Egypte pour expliquer son incapacité à arrêter le flux d'armes et d'explosifs entrant à Gaza. Mais aujourd'hui le risque est de voir ce flux s'inverser, mettant en danger non seulement Israël, mais aussi les centres touristiques égyptiens, comme Taba ou Sharm el Sheikh. "La situation au Sinaï menace aujourd'hui la sécurité de l'Egypte", écrit un blogger égyptien perspicace."Tout Palestinien qui traverse la frontière peut emporter avec lui des armes et des explosifs et les donner aux groupes d'al Qaeda au Sinaï".

Le traité israélo-égyptien devrait alors être revu pour tenir compte d'une situation nouvelle. Et Israël devrait également revoir sa stratégie dans la région. Ceux qui ont soutenu le plan de désengagement d'Ariel Sharon – y compris moi-même – devraient être satisfaits quelque peu en remarquant que Gaza devient un problème arabe et n'est plus le problème d'Israël. En plus de la nécessité de se défendre contre des attaques de roquettes incessantes venant de Gaza (5), et de renforcer la frontière avec l'Egypte, Israël doit aussi tenir compte de l'éventualité d'un changement de régime en Egypte, après la disparition de son président octogénaire.

Qui le remplacera et quand, personne ne le sait. Mais il serait insensé de fonder des espoirs sur son fils Gamal Moubarak, pro-occidental. L'Egypte est un régime militaire et le jeune Moubarak n'a jamais porté l'uniforme et, par conséquent, il n'est pas très apprécié par les généraux, qui auront le dernier mot, lors de la succession.

Une question plus sérieuse concerne l'attitude de l'armée vis-à-vis des Frères Musulmans qui serait sans doute plus indulgente à leur égard, du fait de l'infiltration en son sein d'officiers islamistes ou par simple calcul politique, pour partager le pouvoir avec eux pour asseoir un semblant de légitimité (6).

En attendant la frontière avec Gaza vient d'être à nouveau scellée, mettant fin à la crise. Mais ce n'est qu'un simple répit et, selon toute vraisemblance, l'Egypte sera la prochaine crise extérieure, à l'horizon américain.


Notes de la traduction

(1) L'Egypte a 80 millions d'habitants contre 16 millions, 60 ans plus tôt, pour une même superficie utile le long du Nil. C'est un pays très pauvre et qui s'appauvrit de plus en plus depuis la "révolution de Nasser". L'Egypte reçoit chaque année 1,3 milliard $ de subvention américaine, suite au traité de paix avec Israël signé en 1981; cette somme est utilisée pour acheter des armes sophistiquées.

Bien qu'interdits, les Frères Musulmans représentent 20% des élus, à travers divers partis de couverture

(2) Le Hamas a incité ses ressortissants à partir en leur donnant 300 $ chacun, pour faire des "courses" en Egypte. Ce qui explique la marée humaine. Venant d'Arabie, cette somme est entrée dans des valises après le pèlerinage de la Mecque. L'Egypte a essayé en vain d'arrêter à Rafiah les Gazaouis retournant de pèlerinage, car normalement ils devaient revenir par le poste-frontière Israélien où ils auraient été fouillés.

D'après les Serices de Renseignement israéliens, la brèche temporaire à Rafiah a permis le passage d'une grande quantité d'armes sophistiquées, des missiles longue portée, des missiles anti-chars et antiaériens. De même nombre de terroristes entraînés en Iran se sont infiltrés à Gaza en vue d'une escalade des hostilités contre Israël. De même des kamikase se sont répandus dans le Sinaï cherchent à s'infiltrer dans le Négev.

Notes de l'auteur

(3) Le Liban interdit aux Palestiniens de devenir propriétaire et de travailler dans la plupart des métiers

(4) Le Koweit a expulsé massivement les Palestiniens lors de la 1ère querre d'Irak, car ils avaient pris le parti de Saddam Hussein

(5) Bien qu'ils provoquent peu de morts

(6) Les efforts des Etats-Unis pour dialoguer avec les Frères Musulmans pourraient avoir un effet désastreux, donnat aux militaires égyptiens le feu vert pour un accord avec les islamistes, sans avoir à payer le prix d'un soutien éventuel américain…



The Gaza Breakout
by Bret Stephens, columnist bstephens@wsj.com

January 29, 2008- WSJ

What if Gaza were to conquer Egypt? The possibility is not as remote as it may seem just by glancing at the map.

Egypt has more than 50 times the population of its former colony and 2,800 times the landmass. But Gaza is sovereign Hamas territory, Hamas is the Palestinian branch of Egypt's Muslim Brotherhood, and Egypt -- not Israel -- is the country that has most to fear from a statelet that is at once the toehold, sanctuary and springboard of an Islamist revolution.

No wonder liberal Egyptians are reacting with near-hysterical alarm to last Wednesday's demolition of the border fence between the Gaza Strip and the Sinai. The Brotherhood organized at least 70 demonstrations throughout Egypt early last week to protest Israel's economic blockade of the Strip, itself a reaction to Hamas's rocket barrages into Israel. "Arm us, train us and send us to Gaza," chanted the demonstrators, along with "O rulers of Muslims, where is your honor, where is your religion?" The independent Egyptian daily Almasry Alyoum also described conversations between Hamas leader Khaled Mashal and Mohammed Mahdi Akef, the Brotherhood's Supreme Guide, to coordinate their activities. "We will take to the streets and defend our brothers in Gaza, even if we are all tried in military courts," Mr. Akef was reported as saying.

As Middle Eastern power plays go, Hamas's decision to dismantle the Gaza-Sinai border was a masterstroke. Gaza's economic woes are almost wholly self-inflicted, but they are real. Dynamiting and bulldozing the border of a neighboring country is legally an act of war, but it was made to seem like a humanitarian necessity and a bid for freedom. Flooding that neighbor with hundreds of thousands of desperate people is a massive economic burden on Egypt, but one that it shirks at its political peril.

Above all, Hamas exploited the myth of pan-Arab solidarity with the Palestinians in order to explode it. Having whipped itself into its usual frenzy over Israel's "siege" of Gaza, it was a delicate matter for the state-run Egyptian press to make the government's case for deploying truncheon-wielding police to turn back the Palestinian human tide. It's an equally delicate matter for the Egyptian government to arrest Brotherhood protesters peacefully demonstrating "for Palestine," even if the Brotherhood's real target is Hosni Mubarak's regime and the Israeli-Egyptian peace treaty that it supports.

For Palestinians who have spent squalid decades in the refugee camps of Lebanon (which forbids Palestinians from owning property or having any sort of gainful employment), or have been systematically abused as laborers in the Gulf sheikdoms (Kuwait expelled its Palestinian population en masse following its 1991 liberation from Iraq), or have had a country denied to them by a Hashemite regime in Jordan, the lies of the Arab world are well known.

Still, it must have seemed to Palestinians an especially galling contrast that Israel announced the resumption of fuel supplies to Gaza, just as Egypt was cutting its deliveries of fuel and foodstuffs to its border towns of Rafah and El Arish in the Sinai, in order to keep the Palestinians out. For good measure, Egyptian sources tell me that yesterday the government also arrested 3,000 Gazans who had made their way to Cairo -- yet another betrayal that will surely linger in Palestinian memory for a long time.

For the Brotherhood all this is excellent news. Yesterday, Nabil Shaath, a Palestinian minister in President Mahmoud Abbas's cabinet, reportedly sought a meeting in Cairo with Supreme Guide Akef in order to negotiate a new border arrangement. Mr. Akef declined to see him, a telling indicator of the Brotherhood's newfound political confidence. It can now lay firm claim to the Palestinian cause, never mind that its "brothers" in Hamas are the real source of current Palestinian misery.

By contrast, the Egyptian government faces a serious quandary, and not just as a matter of rhetoric. By its treaty with Israel, it is forbidden from deploying its army in large numbers to the Sinai. In previous years, it used this restriction as an alibi in its lackluster efforts to prevent the arms flow from Sinai to Gaza. Now that flow threatens to go in the opposite direction, endangering not just Israel but also Egyptian tourist resorts such as Taba and Sharm el-Sheikh. "The situation in Sinai now poses the greatest threat to Egypt's national security," writes one perceptive Egyptian blogger. "Any Palestinian crossing the border could take with him weapons and explosives and supply them to Al Qaeda affiliated groups in Sinai."

The Egyptian-Israeli treaty may ultimately have to be revised to take account of the changing facts on the ground. Israel, too, will have to rethink some basic strategic assumptions. Supporters of Ariel Sharon's "disengagement" plan -- present company included -- can take a measure of satisfaction in noting that Gaza is increasingly becoming an Arab problem rather than an Israeli one. But in addition to the physical challenge of having to defend against incessant (if so far rarely deadly) rocket attacks from Gaza, and reinforce its long desert border with Egypt, Israel must also now consider the possibility that the current regime in Egypt may not long survive the death of its soon-to-be octogenarian president.

Who and what comes next is anyone's guess, though it would be foolish to gamble on Gamal Mubarak, the president's West-leaning son. Egypt is a military regime, and the younger Mubarak, who never served in uniform, is not well-loved among the generals who will have the final say in matters of succession.

A more serious question is whether the military might take a more indulgent view of the Brotherhood, either because it has been infiltrated by Islamist officers, or because it seeks a condominium with the Brotherhood in order to shore up its own legitimacy. (In this connection, U.S. efforts to "engage" the Brotherhood in a political dialogue would have a disastrous effect, as it would signal to the military that it could cut its own deal with the Islamists without having to pay a price in U.S. support.)

In the meantime, the border with Gaza is again being sealed, bringing the crisis to a temporary end. It won't remain quiet for long, and neither will Egypt -- the next great foreign policy crisis on the American horizon.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
11 février 2008, 07:22
OPINION LIBRE:L’ARCHEVEQUE DE CANTERBURY, LA CHARIA, ET LA POUSSEE POLITIQUE DES RELIGIEUX


L’annonce faite par l’archevêque de Canterbury, chef de l’Eglise Anglicane, de ce qu’il pense qu’il “faudra” appliquer la charia, au moins partiellement, en Grande Bretagne, pour “éviter une ségrégation des populations musulmanes”, montre l’évolution inquiétante et rapide des idées et l’offensive générale lancée par les Eglises contre la laïcité dans tout le monde occidental.

La coïncidence de ces déclarations consternantes avec celles de Sarkozy affichant publiquement ses croyances catholiques et défendant l’idée que seule la religion peut donner sens aux existences humaines, et avec les prises de position de l’Eglise Espagnole invitant les Espagnols à voter contre la Gauche pour défendre les options catholiques concernant l’avortement et le mariage homosexuel, montre que il s’agit bien d’une volonté de relever la tête des partisans d’un rôle politique de l’Eglise dans la vie des Etats, ce qui est la définition même de la remise en question de la laïcité fondée sur l’idée que la religion est une opinion privée.

On constate ainsi une convergence des trois religions monothéistes dans ce but, et un soutien réciproque qui aboutit à une alliance tacite dont les signes se multiplient. Le paradoxe est que un mouvement de cette sorte, qui possède une dimension positive, par le fait de s’appuyer sur ce que ces religions partagent, ce qui entraîne une diminution du racisme et du mépris des unes envers les autres, aboutit à la désignation d’un ennemi commun, qui est l’autonomie de l’Etat par rapport aux Eglises. Dans tous les domaines, les Eglises revendiquent de plus en plus un droit de regard et leur autodésignation comme référent moral de l’identité et des valeurs de la population.

Le mélange de cette promotion du pouvoir politique de l’Eglise et d’un “politiquement correct” effrayant par son absence de toute réflexion politique aboutit à ces dérives qui nous menacent d’un retour en arrière à l’époque de l’affrontement entre” pouvoir temporel” (les empereurs et les rois en Europe) et “pouvoir spirituel” ( évêques et pape).

Déja, au Canada, on avait assisté à la même dérive, la justice ayant entériné des jugement selon la “charia”. Ce n’est pas un hasard si c’est dans le monde anglo-saxon ,très engagé dans une vue communautariste des rapports entre groupe ethniques, que se développe un tel discours qui aboutit à la dissolution de l’idée d’une Loi identique pour tous, fondatrice d’une nation et des libertés, au profit de la légalisation de traditions communautaires, entérinant les pratiques les plus barbares au nom du respect de l’identité des peuples.

Même si l’archevêque a pris soin de préciser que cette acceptation de la Charia n’irait pas jusqu’à l’acceptation de châtiments du genre amputation, lapidation, ou flagellation (on le remercie), il ne s’agit que de discuter du degré de cette acceptation, non du principe.

Cette reviviscence de la volonté d’influence politique des Eglises s’appuie sur le phénomène mondial de la déliquescence des idéologies universalistes du siècle précédent (communisme,fascisme, socialisme) ,face auquel la mondialisation n’apporte que insécurité, sentiment d’impuissance, et pragmatisme cynique, sans parler de l’érosion des identités nationales.

La religion réapparaît aux yeux d’une part des masses comme la seule idéologie universaliste capable de résister à l’utilitarisme dont la vie économique donne l’exemple tous les jours. La démocratie n’est plus conquérante, ( la dernière tentative de l’étendre par la force en Irak ayant fait la démonstration de sa vanité). La religion apparaît donc pour certains comme le seul ensemble de pensée cohérent préfabriqué utilisable pour structurer les existences de ceux qui sont perdus devant l’illisibilité du monde moderne, et les hiérarchies religieuses tentent d’en profiter pour restructurer en même temps les institutions politiques, juridiques et sociales de façon à établir des positions stratégiques difficiles à reconquérir pour les partisans de la laïcité.

Certains politiques, soit par options religieuses personnelles, soit par opportunisme cyniquement conscient d’un nouveau levier populiste à manier, n’hésitent pas à jouer cette carte et à accélérer le processus.

Cette orientation rejoint les intérêts politiques de certains Etats, (pays arabes, Chine, etc) qui s’appuient sur l’idée d’une non universalité des Droits de l’Homme pour justifier des régimes dictatoriaux au nom des “traditions” propres à leurs cultures. La démonstration risque d’en être faite bientôt avec l’adoption qui se prépare par la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, dirigée par la Lybie(!), de la vision de ces droits par les Arabes: le sionisme y est décrit comme une atteinte aux droits fondamentaux, mais pas le sort réservé aux femmes dans ces pays

Il ne faut pas laisser sans réplique ces attaques contre le gain précieux qu’a été pour la France, et pour d’autres pays, la laïcité, c’est à dire l’autonomie du politique sur le religieux, face à ceux qui rêvent, catholiques, musulmans et juifs, de nous ramener cinq siècles en arrière au temps ou les Eglises réglaient leurs comptes avec la pensée de façon barbare.


Pièces jointes:
charia1.gif
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
11 février 2008, 07:56
Pour les harissiens qui voudraient en savoir plus sur le désir d'amender la Loi sur la Laïcité afin de financer les mosquées et les formations d'imams à la française, voici l'émission du 11/02/08 "Duel sur la 3" qui traite ce sujet avec clarté.

Je vous invite à y voir l'intéressante et solide position de François Bayrou qui sait dresser une barrière très nette entre l'Etat et les religions; Il en parle en homme qui ne confond pas ses convictions chrétiennes très clairement exprimées et ce qu'il appelle un des piliers de notre République: La Séparation de l'Eglise et de l'Etat.

[programmes.france3.fr]

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
13 février 2008, 06:05
Nouvelobs.com publie le verbatim d'échanges de messages entre les deux traders, Jérôme Kerviel et Moussa Bakir.


CE SONT ses relations avec un courtier de la Fimat, une filiale de la Société Générale, qui ont conduit la cour d’appel de Paris à décider l’incarcération de Jérôme Kerviel, le trader qui a fait perdre 4,9 milliards d’euros à la banque. Sur la base, croyait-on, d’un mail envoyé à JK, le 30 novembre 2007, intitulé : "Tu n’as rien fait d’illégal, au sens de la loi".

En réalité, les enquêteurs s’étonnaient du tout petit nombre de mails (une cinquantaine en tout) échangés entre Jérôme Kerviel et son courtier correspondant, du nom de Moussa Bakir, gardé à vue pendant près de 48 heures et dont la langue se serait déliée samedi matin 9 février.

Les policiers ont cherché les autres moyens de communication. Les factures mensuelles de téléphone de Kerviel, dépassant souvent les 100 euros, étaient une piste. Mais les enquêteurs de la brigade financière ont fini par découvrir le pot aux roses : Kerviel et son ami Bakir correspondaient par la messagerie interne de la base Reuter. Ils ont alors récupéré la totalité des messages échangés entre les deux hommes, soit 2.000 pages à raison d’une vingtaine de messages par page (> lire aussi la dépêche AFP).


La lecture de ces liasses fait apparaitre entre les deux traders une intimité et une complicté profondes.


En voici quelques extraits, que nous avons reproduits tels quels :


Le 11 octobre 2007.
JK : "tu lui a pas parlé de ce kon fais dis moi"

MB : "il rentre ce soir"

JK : "t as rien dit sur nos tardes ? Sinon j te pete la tete"

MB : "walou. T un ouf" [un fou]. C enter toi et moi"




Le 28 novembre 2007 :
MB : "il faut leur demander comment ils font pour voir ça. Ou leur dire que la pose nette est fausse"

JK : "Ouais mais g pas envie kils me sortent ma pso [position] à 250000".




Le 13 décembre 2007 :
MB : "il va te falloir impérativement des vacances"

JK : "en taule"
MB : "n importe quoi. Qu est que tas fait de mal. Tu as violé personne. Tu nas rien fait d’illegal au sens de la loi"

JK : "g fait un max de tunes. C tout"

MB : jaierai bien aller en taule tous les jours qd je fai de largent legalement"

JK : "ta gueule"

MB : "salope"
JK : "ca va montrer la puissance kerviel"

MB : "ou l inconscience"

MB : "garcon simple et discret. Paie pas de mine. Qui fait un max de tune. Et pas considéré à sa juste valeur".




Le 17 janvier 2008, alors que les services de contrôle de la banque ont commencé à cerner Jérôme Kerviel :

JK : "bon chui foutu"

MB : "kommen ca"

JK : "laisse tomber"

18 janvier, le jour où tout est découvert. A partir de 9 heures 14 :

JK : "ma derniere journee ici".

MB : "arrête ! c le rebond vers 4180"

JK : "super"
JK : "chui mort. Pas dormi. Et toi t as dine avec pedro et manu hier"

MB : "ui. Dq jsui sorti du taf. Il venait sur les champ. javai besoin de faire un truc avant d’aller dormir. Tu aurai du venir au moins manger un bout"

JK : "j arrive pas a bouffer"

MB : "ca fait 3 jrs que le soir je ne mange pas. Je devais aller à milan avec tayeb et ses frere today"

JK : "franchement du devrai y aller"

MB : "pas la tete serieux mon reve tu c koi"

JK : "nop. moi je pense ke si j sots de la tour ce soir sans encombre"

MB : "le marché remonte à 4300"

JK : "j vais m barre à l exterieur de paris".

MB : "on coupe cette de pose"

JK : "tain j en reve tous les jours".

MB : "et qu apres on se casse au soleil 15 jrs. Off les portables"

A 11 h 15 :
JK : "j me fait demonter la gueule ici"

MB : "tu vas fumer une clope"

A 1h 56 :
MB : "ca va toi copain"

JK : "non. Chui vire ce soir je pense. Il y a eu reunion luc françois pym sur mon cas".

MB : "arrete de vor noir"

JK : "et la martial parle avec eric. J pense ke chui kické"

MB : "concentre toi sur le marché".

A 15 h 10 :
JK : "chui dans une grosse merde"

MB : " pkoi"
A 16 h 01 :
JK : "chui viré dans 30 minutes"

MB : "tu as meeting. Avec qui"

JK : "martial et baboulin"

MB : "tu mappelles apres".

JK : "franchement g pas envie de parler"

MB : "courage poto"

JK : "il est mort le poto

A 16 h 54 :
MB : "je tenvoie la conf" [il s’agit d’une fausse confirmation d’un ordre passé par une contrepartie]

JK : "ok"

A 18 h 56 :
MB : "tu vas faire quoi apres on dine"

JK : "non. Chui pas soirti"

MB : "ver kel h"

JK : "che pas. Jé jy vai on sappelle".


Samedi à 13 heures, à l'issue de la garde à vue, Renault Van Ruymbeke et François Desset ont entendu Moussa Bakir en tant que témoin assisté. Le trader a ensuite été laissé en liberté.

Ces éléments pourraient réorienter les magistrats, jusqu'ici focalisés sur les fautes de contrôle commises par la banque. De leur coté, les enquêteurs cherchent à mieux cerner la nature des relations entre les deux hommes. La présence d’un Coran dans l’appartement de Jérôme Kerviel les intrigue. L’enfant de Pont l’Abbé envisageait-il une conversion ? Les deux hommes ont-ils été manipulés, et par qui ? C’est une piste, parmi d’autres, que suivent les enquêteurs. Airy Routier

Pièces jointes:
soge2.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
13 février 2008, 11:42
Régis Debray - Élie Barnavi : le Proche-Orient, l'islam et nous

Le philosophe Régis Debray et l'ancien ambassadeur d'Israël en France Élie Barnavi, débattent de la situation en Israël, des religions et du rôel de l'Europe.

LE FIGARO. Régis Debray, vous évoquez dans la préface de votre livre un «voyage au bout de la haine» . Faut-il penser que vous êtes revenu de Terre sainte encore plus désabusé sur les capacitésde tolérance des religions ?

Régis DEBRAY. Disons plus lucide, et encore plus inquiet. Le drame réside en ceci que les religions révélées sont autant meurtrières que vivifiantes. La cohésion collective qu'elles assurent implique une démarcation par rapport à l'identité voisine. Autrement dit les religions, et plus largement les cultures, construisent des murs en même temps que des rassemblements. Et je ne vois pas comment on peut unir sans séparer. Cette dimension tragique est inhérente non au spirituel mais au fait collectif du religieux.

Vous évoquez longuement vos rencontres avec les chrétiens d'Orient. Le moins qu'on puisse dire est que vous êtes pessimiste quant à leur avenir.

R. D. J'ai trouvé des minorités chrétiennes assaillies par la violence, par l'exode, la dénatalité, le chômage. Entre l'étau israélien et l'hostilité islamique, ils sont suspects pour tout le monde. L'Occident les lâche : trop arabes pour la droite et trop chrétiens pour la gauche. Ce sont pourtant eux qui ont modernisé le monde arabe. Au Xe siècle, ils ont traduit en arabe la culture grecque et au XXe, ils ont été à la pointe de la laïcisation. Ils ont joué un peu le même rôle que les Juifs en Occident au XIXe et subissent un antichristianisme qui rappelle l'antisémitisme d'antan. Et l'invasion américaine en Irak a empiré la donne, en provoquant l'exode massif des chrétiens assimilés à une cinquième colonne. M. Bush a pour ainsi dire islamisé à mort toute la région.

E. B. D'accord pour le constat. J'ajouterais que vu d'Israël le dialogue est d'autant plus difficile que les chrétiens se veulent encore plus arabes que les autres Arabes. Certains d'entre eux, comme les Grecs orthodoxes, sont violemment antisionistes. Sans compter qu'une dimension antisémite reste vive. Les Églises d'Orient, hostiles à Vatican II, n'ont pas admis que le pape aille à la synagogue de Rome ni à Jérusalem pour nouer des relations avec Israël. Si on ajoute à cela que Bethléem n'est plus une ville chrétienne on comprend leur désarroi. Finalement, c'est en Israël que les Églises se portent le mieux puisque la liberté de conscience y est garantie et qu'elles ont moins à y subir qu'ailleurs la pression islamiste.

Au fil de vos rencontres, on a parfois l'impression que vous faites preuve de compréhension à l'égard des islamistes, notamment ceux du Hezbollah…

R. D. Attention, oui, fascination, non. Il est grotesque et contre-productif de couper les ponts avec ces forces-là. Nous entretenons leur expansion. Les Américains bien sûr, mais aussi les Européens qui se cachent derrière eux. La religion prend la relève d'une faillite des mouvements laïcs, à laquelle nous avons contribué.

E. B. Régis Debray sous-estime les responsabilités du monde musulman dans ses propres déboires. Il y a une crise de l'islam comme civilisation. Tous les ismes, socialisme, nationalisme etc. que la modernité occidentale a proposés au monde arabe se sont écroulés. Et il ne reste plus en lice que l'islam politique. On nous invite à distinguer différents types d'islamisme, entre d'une part celui qui accepterait la règle du jeu et d'autre part un fondamentalisme de type al-Qaida. Il y a des nuances entre eux, mais tous les islamistes, il suffit de voir leurs 6 000 sites sur Internet, partagent une même lecture dogmatique de l'islam qui constitue un danger non seulement pour nous Occidentaux, mais aussi pour les musulmans qui en sont les premières victimes.

Cette radicalisation n'était-elle pas l'intérêt d'Israël ?

R. D. De fait, Israël a favorisé l'éclosion du Hamas, pour faire pièce au Fatah. Même s'il vaut mieux, pour la propagande, avoir un ennemi outrancier que raisonnable, je crains que les événements lui donnent tort…

Régis Debray, votre évocation d'Israël, qualifié de «démocratie ethnique», est équivoque. On sent que vous êtes déchiré entre admiration et réprobation…

R. D. Je reconnais mon ambivalence. Israël de 1948 n'est pas celui de 2008. Je suis partagé entre mon admiration éthico-intellectuelle pour un formidable exploit de modernité laïque et suis rebuté par la remontée d'un nationalisme théologique qui fait revenir au premier plan l'archaïque et le tribal. Quand je vois des colons, francophones ou américains, arborer devant le mur des Lamentations I am a superjew et faire les fiers-à-bras en tee-shirt devant les Arabes, je suis consterné.

Dans La Révolution européenne,Elie Barnavi et Krzysztof Pomian font l'éloge de l'Europe comme la meilleure du monde possible. Que peut-elle faire pour cette régiondu monde ?

R. D. L'Europe paie largement l'Autorité palestinienne et ses 150 000 fonctionnaires. Elle finance aussi les infrastructures des Territoires, routes, écoles, hôpitaux. Israël les démolit régulièrement. L'Europe paie et se tait ! Elle aurait pu conditionner son aide à l'Autorité, qui soulage l'occupant, au respect des accords et du calendrier en Cisjordanie, où la colonisation continue de plus belle. L'Europe s'offre une bonne conscience avec de l'humanitaire. Pourtant, sortir de sa passivité serait servir les intérêts à long terme d'Israël. Mais l'Europe ne peut pas se distinguer de l'Amérique pour des raisons historiques : elle craint de se faire taxer d'antisémitisme.

[www.lefigaro.fr]

Pièces jointes:
Barnavi-Debray.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
13 février 2008, 13:42
Mercredi 13 février 2008

09:54 Arkia va instaurer une ligne régulière entre Israël et la France. Dans le cadre de la politique ''ciel ouvert'', le ministre des Transports Shaoul Mofaz a donné son feu vert à la compagnie aérienne pour concurrencer El Al et mettre en place des vols réguliers à destination de Paris. On estime que les prix des billets pour la France devraient baisser de 10 à 15%. (Guysen.International.News)
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
15 février 2008, 11:43
DINER DU CRIF 13 FEVRIER 2008

DISCOURS DE RICHARD PRASQUIER

Président du CRIF





Monsieur le Président de la République,

Nous sommes des hommes et des femmes de tradition. Il en est une à laquelle vous n'échapperez pas, c'est celle de l'histoire juive. Je pense devant cette salle comble que nous avons réunie vous et moi ce soir, à ce chinois auquel son ami juif disait avec un certain culot:

"Savez-vous que nos deux peuples font à eux seuls 20% de la population de la planète?...." De fait, Monsieur le Président de la République, les Juifs ne sont pas très nombreux.

Mais les drames de notre histoire ont fait de nous des révélateurs de ce qui n'allait pas dans nos sociétés.

Aujourd'hui, les Juifs de France sont heureux de recevoir celui que le suffrage universel a désigné pour présider aux destinées de notre pays. Ils sont confiants, car ils connaissent votre engagement absolu dans le combat contre l'antisémitisme. Cet engagement rejoint celui de vous toutes et vous tous, Mesdames et Messieurs les représentants de la majorité et de l'opposition.

Le CRIF a été fondé par des hommes qui vivaient dans l'angoisse des rafles, aux marges d'un pays qu'ils avaient vénéré mais dont le gouvernement, celui de Vichy, les avait trahis. Leurs conceptions du judaïsme étaient diverses. Mais tous ressentaient le besoin de l'union.

Le CRIF porte encore ce message unitaire. Il représente l'ensemble des Juifs de France. Moi qui suis né ailleurs et ai vécu ma jeunesse avec une carte de réfugié, je suis fier de la règle républicaine qui nous a permis de vivre dans l'honneur et d’enrichir l'identité nationale de nos propres spécificités.

LAICITE ET DIALOGUE

DINER du CRIF

Je suis un Juif séculier, mais je connais mon héritage. J'admire tous ceux qui bâtissent leur vie, en ouverture et réflexion, sur la base d'un engagement religieux.

Mais j'ai trop de respect pour ceux des Justes qui étaient des athées pour croire que les religions sont la seule barrière contre le mal. Elles peuvent être meurtrières quand elles prétendent imposer une vérité absolue. L'homme ne détient qu'une vérité partielle, qui s'enrichit par les échanges entre individus. C'est le message de la tradition juive; c'est aussi le message des Lumières. Il passe difficilement dans un monde avide de certitudes,
mais c'est peut-être le seul message universel.
Aux Juifs, la loi de séparation de 1905 a apporté la neutralité bienveillante qui a garanti l'égalité et inventé des solutions empiriques aux problèmes ponctuels. Bien sûr, la situation a changé et la bienveillance ne se décrète pas. Mais pour nous, cette loi fait partie du surmoi identitaire qui nous lie à la République. Je suis un partisan résolu de la laïcité, je ne suis pas un adepte de la religion laïque.

L'émancipation des Juifs de France, la première en Europe, qui nous a accordé l'égalité des droits, est fille de la Révolution. Les Juifs représentaient alors le seul élément d'altérité dans un pays uniformément chrétien.

Aujourd'hui la France est diverse. Rappelons que cette diversité est richesse, que l'étranger doit être respecté, que les discriminations dont les jeunes issus de l'immigration souffrent plus que nous, sont intolérables.

Nombreux sont les Juifs qui ont soutenu Martin Luther King. Ceux qui essaient d'opposer aujourd'hui les juifs et les noirs sont des falsificateurs misérables.

Nos rapports avec les musulmans ont une valeur de test exceptionnelle, car notre pays associe les plus fortes populations juive et musulmane d'Europe. S'il y a encore souvent entre les aînés la chaleur des souvenirs communs, entre les jeunes, sur le terrain, les contacts sont plus difficiles- et d'autant plus nécessaires. C'est là que le dialogue doit se développer.

Dans le passé, notre tête à tête avec les chrétiens fut souvent tragique. Comme les choses ont changé aujourd'hui! Nos rapports avec le monde catholique sont exemplaires, dix ans après la déclaration des évêques de Drancy.

Le décès du Cardinal Lustiger a été l'occasion d'une cérémonie bouleversante, pleine de respect et sans syncrétisme: j'avais pour lui une véritable affection.

Nos relations avec les protestants fondées sur des ressemblances de destin et des souvenirs forts, doivent s'approfondir, nos relations avec les orthodoxes également. La menace du terrorisme intégriste plane sur nous tous. Croyants ou incroyants, la lutte contre le racisme et l'antisémitisme est un devoir commun.

ANTISEMITISME

Un peu plus de 350 actes antisémites en 2007 suivant le ministère de l'Intérieur, 30% de moins qu'en 2006, mais 350 de trop, qui laissent un sentiment d'insécurité durable. Les agresseurs sont de plus en plus jeunes et les actes de plus en plus violents.

Je rends hommage à mon ami Roger Cukierman, qui a oeuvré pour le renforcement de la coopération, actuellement exemplaire, des pouvoirs publics, Justice, Intérieur ou Education Nationale avec le CRIF et le service de protection de la communauté juive. Les communautés juives ont tissé des liens étroits avec les autorités préfectorales, municipales, départementales et régionales. Les poursuites sont plus systématiques, notre législation est plus stricte qu'ailleurs, même si les auteurs parviennent souvent à éviter la qualification antisémite qui aggrave la peine.

Et pourtant la situation est inquiétante... Le discours antisémite s'est banalisé. Plus que toutes les formes de racisme, l'antisémitisme se prête aux clichés et aux constructions imaginaires. L'obsession de la conspiration, c'est la forme la plus répandue d'antisémitisme aujourd'hui. Internet en est une caisse de résonance. Nous appuyons la demande de la Commission Nationale consultative des Droits de l'Homme, où siège le CRIF, en faveur d'un observatoire du racisme et de l'antisémitisme sur Internet.

Ces clichés ont tué Ilan Halimi, et peut-être aussi Sébastien Sellam, le jeune « disc-jockey ». Leurs mères sont parmi nous ce soir .Ces stéréotypes ont servi aux nazis. Ils ne donnent pas prise au discours rationnel. Ils ne laissent pas place au remords. Vous en avez fait les frais, Monsieur le Président de la République, avant votre visite en Algérie. L'auteur n'a pas démissionné.

Vous avez dit de l'antisémitisme: "A force d'expliquer l'inexplicable, on finit par excuser l'inexcusable".

S'il ne faut pas trop expliquer, je crois qu'il faut déconstruire. Pas seulement appliquer la sociologie, mais la psychologie sociale, dès l'école, et j'en profite pour rendre hommage au travail effectué par M. Xavier Darcos. Agir à la racine des stéréotypes, démonter les mécanismes de croyance et d'emprise à l'intérieur des bandes. Pas uniquement à cause de l'antisémitisme, à cause des exigences de la vie en commun. Le Juif est un révélateur: mais d'autres, demain, pourraient le remplacer dans ce rôle de bouc émissaire qu'il remplit depuis si longtemps.

MEMOIRE

Vous avez dit votre émotion à la visite du Mémorial des enfants de Yad Vashem à Jérusalem. La Shoah est un questionnement tragique. Elle montre ce que l'homme est capable de faire et ce qu'il est capable de ne pas voir. Les Justes laissent des parcelles d'espoir, mais ne suffisent pas à nous bercer d'illusions.

La mémoire de la Shoah doit servir à chacun de conscience pour l'avenir. C'est une mémoire pour les jeunes, comme l'avait souligné M. François Fillon dans son magnifique discours du Vel d'Hiv, une mémoire pour tous car nul n'est victime, ni coupable de génération en génération. La Shoah interpelle tous les hommes.

La Fondation pour la Mémoire de la Shoah, dont la création fut annoncée lors d'un dîner du CRIF a, ainsi que le Mémorial, une place essentielle dans ce travail d'éducation. Redisons notre admiration à Mme Simone Veil, sa Présidente d'Honneur. Grâce à la Fondation, nous offrirons ce soir une merveilleuse anthologie de la culture juive. C'est avec son aide que s'ouvriront les Milles, au projet pédagogique novateur, auquel vous avez apporté le soutien de l'Etat.

N'oublions pas la Résistance. Tenez bon sur la lettre de Guy Môquet. Les critiques mêmes montrent comme sa lecture est utile. 1 500 000 Juifs ont combattu le nazisme ou oeuvré dans la Résistance. La résistance juive est symbolisée par la révolte du ghetto de Varsovie, dont ce sera le 65e anniversaire. Varsovie, où le futur musée des Juifs de Pologne doit faire un travail d'histoire indispensable à la mémoire de l'Europe.

En France où je n'oublie pas les 23 000 dossiers traités par la commission d'indemnisation, le travail de mémoire n'a pas déchiré notre pays, il l'a renforcé. Il a établi qui étaient les coupables d'hier, et fait de nous les responsables pour demain.

La France a réussi car les historiens ont orienté et les hommes politiques ont accepté de suivre. Là où les hommes politiques orientent et les historiens suivent, la mémoire est mensonge, et les conflits s'enveniment.

La mémoire, c'était aussi... pour que..... "Plus jamais ça". Ca ....a encore eu lieu, au Rwanda par exemple. La Shoah reste unique ; les amalgames sont insupportables. Mais on massacre à grande échelle dans le monde d'aujourd'hui, au Darfour et ailleurs. Les associations humanitaires font leur admirable travail: mais l'impuissance de l'ONU et l'hypocrisie des Etats complices nous révoltent....

ISRAEL

Monsieur le Président de la République, Vous avez prouvé votre amitié pour Israël, même quand cela semblait nuire à vos intérêts électoraux immédiats. Vous l'avez proclamée dans des pays où ces mots ne se prononçaient pas. La communauté juive de France vous remercie.

Vous savez les contraintes de sécurité d'Israël. Depuis sept mois le Hamas est au pouvoir à Gaza, et plus de 700 missiles ont été tirés sur Israël, semant quotidiennement l'angoisse.
Le CRIF soutient Annapolis et un Etat palestinien pacifique, sorti du cycle de pauvreté et d'endoctrinement à la haine. Nous espérons que l'argent de la Conférence des donateurs de Paris aidera à développer une économie tournée vers la paix

La France accueillera en mars le Président Peres en visite d'Etat, nous croyons savoir que vous irez bientôt en Israël. L'image de la France en Israël s'est complètement transformée. Le Centre culturel à Tel Aviv et le lycée franco-israélien viennent d'ouvrir. Avec la Fondation France Israël, les amis français de l'Université de Tel Aviv et l'Ambassade de France, nous organiserons un colloque sur les relations entre la France et Israël.

Le maire de Haifa, M. Yona Yahav, qui est ici, a reçu du Président du Sénat la Légion d'Honneur cet après-midi. Haifa, lourdement frappée par les roquettes pendant la guerre du Liban, est le symbole de la coexistence entre Juifs et Arabes.

Israël fête son soixantième anniversaire. Extraordinaire aventure humaine, magnifique réussite économique et scientifique, expérience démocratique unique dans la région.... Mais c'est le seul Etat membre de l'ONU menacé de destruction. Le rejet de l'existence d'Israël comme Etat juif ne provient pas seulement des organisations terroristes, mais implicitement de tous ceux qui refusent à Israël les mêmes prérogatives qu'aux autres Etats.

Israël a été fondé comme Etat juif, avec Jérusalem comme capitale immémoriale. C'est l'Etat du peuple juif. Qu'on ne se leurre pas, le retour des réfugiés palestiniens, ce serait la fin de l'Etat d'Israël. Or, peu d'Etats de la planète ont une telle légitimité historique. Dans cet Etat, les Arabes israéliens ont tous les droits de la citoyenneté.

Un cadre politique ne suffira pas à la paix. Il faut apaiser les mémoires, lutter contre les fanatismes et éduquer à l'entente: objectif de longue haleine, c'est le chemin des hommes de bonne volonté.

La paix avec les Palestiniens n'apaisera pas par enchantement les menaces du terrorisme international! La révolution islamique en Iran et la création d'Al Qaida n'ont aucun lien avec le conflit israélo-palestinien. Mais elles augmentent les obstacles à une solution pacifique....

Je vous ai rencontré avec les familles des otages israéliens. Je n'oublie pas votre chaleur pour les parents en détresse. Mais aucune nouvelle pour Regev et Goldwasser, enlevés par le Hezbollah. Nasrallah s'est même vanté de posséder des fragments de corps d'Israéliens. Gilad Shalit, enlevé par le Hamas, est français comme Ingrid Bettencourt; de lui deux messages, un fragile espoir....

Ces garçons ont été enlevés en Israël, il y a 600 jours. Le silence sur leur sort est inhumain. Monsieur le Président de la République, nous savons votre détermination: ne les abandonnez pas.

IRAN

La France, depuis votre entrée en fonction a été d'une extrême clarté sur le nucléaire iranien. Cette fermeté est une attitude de paix, la seule qui vaille, la paix dans la lucidité et non pas l'illusion de paix par la démission.

L'Iran suit un programme d'enrichissement d'uranium à un niveau qui ne s'explique que par des objectifs militaires. Telle est la simple réalité, malgré les ambiguïtés des rapports et le quitus de M. ElBaradei, qui se complaît dans l'aveuglement.

La bombe aux mains de l'Iran, c'est la nucléarisation rapide des Etats de la région, et un risque pour l'Europe située dans le rayon d'action des lanceurs iraniens. Ahmadinedjad a menacé à plusieurs reprises de détruire Israël. Faut-il rappeler qu'il a convoqué une conférence négationniste? Qu'il n'y a aucun contentieux entre Israël et l'Iran et que les relations entre persans et juifs ont presque toujours été excellentes?

Les dirigeants iraniens utilisent la haine contre Israël comme prétexte pour cimenter en Islam une alliance sous influence chiite. Ils financent et arment le Hezbollah et le Hamas. La fourniture de bombes sales à ces organisations aurait des conséquences apocalyptiques.

Les sanctions économiques strictes paraissent efficaces. Lorsque les firmes prétendent qu'elles doivent commercer avec l'Iran, je pense à la phrase de Lénine: "Les capitalistes nous vendront même la corde avec laquelle nous allons les pendre"......

La France a passé plusieurs contrats nucléaires civils qui suscitent des inquiétudes. Je ne doute pas que des précautions de sécurité ....exceptionnelles..... seront prises pour éviter le détournement de filière et la fuite de résidus radioactifs pour alimenter un terrorisme d'un genre nouveau.

DURBAN

En 2009 se tiendra une conférence sur le racisme et la xénophobie, sur le format de celle de Durban en 2001 qui s'était déshonorée par ses manifestations antisémites

Le nouveau Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, qui remplace l'ancien Comité, s'est déjà distingué: il n'a pratiquement émis de motion que contre Israël.
Dans le groupe qui prépare la conférence, le jeu est mené par les valeureux défenseurs des droits de l'homme que sont l'Iran, Cuba et la Libye qui assure la présidence. Nous savons donc que ce qui sortira de ce colloque sera une reprise de 2001.

De qui se moque-t-on? Laisserons--nous des dictateurs nous imposer leur vision des Droits de l'Homme, sous prétexte que l'ONU a des majorités automatiques? A quoi bon clamer alors des valeurs que nous ne savons pas défendre?

Les diplomates avant Durban s'étaient opposés à la politique de la chaise vide: ils n'ont rien évité. La France va bientôt présider l'Union Européenne. Si les perspectives ne changent pas, les Etats européens ne peuvent pas rester dans ce Conseil et se prêter à cette nouvelle mascarade.

Je rêve au jour où Ayaan Hirsi Ali et Taslima Nasreen, recevront un prix des Droits de l'Homme de l'ONU et où elles iront le chercher sans gardes du corps.

Monsieur le Président de la République, j'étais dans votre bureau le matin de la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien: j'ai admiré votre énergie. Mais quand le responsable de ce crime et d'autres, est venu pontifier en France pendant sa visite, j'ai été choqué. Je ne suis pas naïf. Je sais que les mots sont faciles et que l'action politique a ses contraintes.

Mais à fréquenter l'infréquentable ne risque-t-on pas de concilier l'inconciliable?

UNION POUR LA MEDITERRANEE

Vous attachez une importance particulière à l'Union pour la Méditerranée, la communauté juive est particulièrement sensible à ce beau projet. Les Juifs ont vécu en Afrique du Nord 1000 ans avant la conquête arabe. Les pays qui revendiquent de la France la repentance au nom de la mémoire seraient bien inspirés de ne pas effacer toute mémoire de la présence juive.

Certains voudraient engager cette union sans inclure Israël: nous savons que pour vous c'est inacceptable. Nous avons vu avec la francophonie, où on espérait que l'admission d'Israël aurait lieu plus tard, que plus tard se prolonge sans fin, lorsque les blocages systématiques se déclenchent.

Monsieur le Président de la République,

Dans l'avion vers Washington, je vous ai entendu décrire avec des mots simples et respectueux votre rencontre difficile avec les marins pêcheurs du Guilvinec. J'ai senti la difficulté de votre charge et votre volonté de prendre à bras le corps ce pays qui est le nôtre, la France.

La France de Condorcet et de l'Abbé Grégoire, de Hugo et de Péguy, de Dreyfus et de Zola, de Jean Moulin et de Pierre Brossolette, de Félix Eboué et de Missak Manouchian, du père Benoit et du pasteur Trocmé, de Léon Blum et de René Cassin, du général de Gaulle et de Pierre Mendès France, cette France qui transcende les origines et les croyances religieuses, qui exalte la liberté, le courage et l'ouverture à autrui: c'est le vrai trésor dont nous avons tous la garde, vous en premier lieu, Monsieur le Président de la République, et la communauté juive à l'unisson de la nation.

Merci




Pièces jointes:
prasquier.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
18 février 2008, 03:16
Dimanche 17 février 2008

16:37 Téhéran rend responsables le Hamas et le Djihad islamique de l'assassinat du haut responsable du Hezbollah Imad Moughnieh. Lors de sa visite à Damas après les obsèques de l'archi-terroriste, le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a blâmé Khaled Mechaal et le secrétaire-général du Djihad islamique, Ramdan Challah, et les a rendus responsables de la « brèche sécuritaire » qui a permis l'assassinat de Moughnieh. (Guysen.International.News)
Selon certaines informations, peu avant son assassinant, Moughnieh s'était entretenu avec des responsables du Hamas et du Djihad islamique.

12:55 Imad Moughnieh tentait de procurer au Hezbollah des missiles longue-portée pouvant être dotés d'ogives chimiques et atteindre Tel-Aviv, selon le Sunday Times britannique. D'après des sources israéliennes, le chef des opérations du Hezbollah éliminé la semaine dernière à Damas, coopérait avec la Syrie pour préparer des attentats anti-israéliens destinés à ''la venger du raid israélien en septembre 2007''. (Guysen.International.News)

07:54 Liban : Imad Moughnieh, le chef des opérations du Hezbollah éliminé mardi dernier à Damas, avait acquis pour le compte de l'organisation terroriste chiite des missiles « Fatah 110 » capables d'atteindre Tel-Aviv. (Guysen.International.News)
Désolé,vous ne pouvez pas répondre à cette discussion, elle est fermée.





HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved