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La neutralité de la Suisse

Envoyé par Victor 
Re: La neutralité de la Suisse
06 décembre 2009, 09:07
Minarets: appel à la fondation d'un parti islamique en Suisse

Gasmi Slaheddine, président de la Ligue des Musulmans au Tessin, propose de fonder un parti islamique. Il a lancé un appel aux 350'000 musulmans de Suisse dans les colonnes de l'hebdomadaire tessinois "Il Caffé".
ats - le 06 décembre 2009, 13h25

Gasmi Slaheddine, président de la Ligue des Musulmans au Tessin, propose de fonder un parti islamique. Il a lancé un appel aux 350'000 musulmans de Suisse dans les colonnes de l'hebdomadaire tessinois "Il Caffé".

"Pour défendre notre foi et la liberté de culte, nous devons fonder un parti islamique en Suisse", a déclaré le président de la Ligue musulmane fondée en 2005 et basée à Lugano. "L'heure est venue de défendre nos droits, les droits d'une minorité qui sont bafoués", a-t-il estimé.

"Le peuple suisse a été trompé et a eu peur, mais cette votation a aussi souligné le déclin de la démocratie et a créé une rupture entre la Suisse et le monde musulman", a ajouté M. Slaheddine.

Le responsable est persuadé que le véritable objectif de l'initiative n'était pas les minarets, mais la foi islamique. Il demande donc à tous les fidèles, notamment à ceux qui en ont les moyens, de fonder un parti islamique.

Selon le président de la Ligue des Musulmans du Tessin, un tel parti pourrait lutter contre une augmentation des mesures anti-islamiques comme l'interdiction de la burqa, du tchador ou du simple voile. La Suisse risque désormais l'isolement international et sa classe politique n'a pas compris au devant de quoi elle allait avec cette votation, a-t-il averti.
Re: La neutralité de la Suisse
06 décembre 2009, 11:34
Minaret, phare ou baïonnette ?
Une polémique chasse l’autre. Et les islamistes sont en passe de devenir les maîtres incontestés de l’instrumentalisation de tout ce qu’ils apparentent à des attaques contre la religion coranique. Avec toujours le même leitmotiv : les musulmans sont l’objet de stigmatisations iniques, d’amalgames injustifiés entre eux et le terrorisme, et sont les victimes d’une islamophobie largement répandue.
Et ça porte toujours ses fruits puisque dans un mouvement d’autoflagellation généralisé, la plupart des commentaires ont répondu à la votation suisse sur les minarets en battant leur coulpe et en adhérant à la stratégie victimaire des islamistes : ce petit peuple suisse est frileux et ridicule, et surtout jaloux de la conservation de ses traditions chrétiennes.


Malheureusement pour ces faiseurs d’opinion, un sondage réalisé par BVA vient d’indiquer que 55% de Français voteraient contre l'interdiction des minarets en France. À peu près donc dans la même proportion que les Suisses.


Faut-il y voir encore le fossé qui se creuse entre des «élites» biberonnées à un humanisme sans discernement et un peuple «d’en bas» confronté, au quotidien, aux grandes mutations qui lui ont été imposées ?

Ces éditorialistes, qui ont de la culture, connaissent pourtant la différence entre les mots «minaret» et «mosquée». Ils savent parfaitement qu’il n’a jamais été question d’interdire la construction de mosquées mais qu’il s’agit bien de s’opposer à l’affichage ostentatoire des symboles de conquête qui caractérisent les minarets.


Un minaret, c’est fait pour être vu de loin, c’est fait pour y poster un muezzin appelant ses ouailles à la prière et ce à des kilomètres à la ronde. C’est surtout un signe de ralliement, un drapeau planté au milieu d’un territoire géographique, un appel à la multiplication de ces balises et, au bout du compte, à l’enrôlement dans une armée que l’on espère de plus en plus nombreuse. Avec un objectif : la guerre sainte et la conquête planétaire.


Il s’agit là de la manière la plus insidieuse et la plus perfide de faire la guerre. Sans armes et sans effusion de sang. En tendant à nos sociétés démocratiques le piège qu’elles se sont construit elles-mêmes : celui de l’humanisme à tout prix, de l’antiracisme forcené et du multiculturalisme obligé sans lequel nous serions voués à la sclérose.

Le piège réside dans le fait que ces valeurs sont effectivement indispensables à notre survie.

Sans humanisme, nous redeviendrions des barbares. Avec le racisme, nous serions tout simplement des imbéciles. Sans l’apport d’autres cultures, nous serions voués à une consanguinité culturelle mortelle.


Et c’est dans ce dilemme, dans cet interstice intellectuel, que s’insinuent les nouveaux totalitaristes que sont les islamistes alors que leur vocation est précisément la destruction impitoyable de ces valeurs.


Cette polémique sur les minarets n’est que la continuité de celle sur les foulards, niqab et autres burka, de celle sur la nourriture hallal dans les écoles, de celle des sapins de Noël dans les lieux publics.

Il s’agit, à chaque fois, de réveiller chez le «souchien» ce sentiment de culpabilité issu de son passé colonial et esclavagiste et auquel il ne pourrait répondre que par le renoncement et la contrition.

Mais ce peuple ignare que certains rêvent de dissoudre et qui, dans le secret des urnes ou d’un sondage, rejette cette menace, sent plus ou moins confusément, qu’il s’agit bien là d’une stratégie de conquête, au moins aussi dangereuse que celles des armées maures arrêtées à Poitiers.


Elles ont, depuis, su revoir leur copie et ont remplacé leur chef, Abd el Rahman, par Tarik Ramadan.



Jean-Paul de Belmont
© Primo, 06-12-2009
Re: La neutralité de la Suisse
06 décembre 2009, 14:41
Malheureusement pour ces faiseurs d’opinion, un sondage réalisé par BVA vient d’indiquer que "55% de Français voteraient contre l'interdiction des minarets en France". À peu près donc dans la même proportion que les Suisses.

C'était bien le même cas de figure en Suisse, avant le fameux vote, mais les résultats ont apporté un sérieux démenti.
Re: La neutralité de la Suisse
13 janvier 2010, 02:47
Les Juifs israéliens plus tolérants que les Suisses

mardi 12 janvier 2010
source jerusalem post


Les Juifs israéliens seraient plus tolérants que les Suisses. C’est ce que pousse à conclure un sondage réalisé par le centre de recherches Keevoon, à la fin de l’année 2009. D’après les résultats de l’enquête, une grande majorité des Juifs israéliens interrogés s’opposent à la prohibition des minarets en Suisse. Les plus radicalement opposés à l’interdiction : les Juifs de droite et les ultra-orthodoxes. Sur 500 Juifs israéliens interrogés, 43 % se disent opposés à une telle mesure, contre 28 % favorables et 29 % d’indécises.

Lors d’un référendum national, 57,5 % des Suisses votaient "oui" à l’interdiction de la construction de minarets. La construction de mosquées reste cependant légale.

Selon le rabbin Marc Schneier, président de la fondation pour la compréhension ethnique, le sondage met en évidence la corrélation entre la pratique religieuse et la tolérance envers l’islam. Le fait que moins d’un tiers des Israéliens soutienne l’interdiction des minarets montre que, d’un point de vue israélien, coexistence et respect mutuel dominent entre Israéliens juifs et les arabes. Il s’avère, par ailleurs, que les Juifs israéliens conservateurs ainsi que les électeurs de gauche ont tendance à soutenir l’intérêt musulman dans ce débat. Plus au centre (Kadima, Likoud et travaillistes), les Israéliens expriment une opposition plus faible.
Re: La neutralité de la Suisse
13 janvier 2010, 04:12
"Les Juifs israéliens plus tolérants que les Suisses."
Moi aussi je suis contre l'interdiction de construire des minarets en SUISSE et en Europe.
Je suis meme pour la construction de plus de mosquees, et la facilite d'obtenir la nationalite suisse, et europeene surtout pour les palestinniens.
Un ou deux millions de palestinniens en Suisse/Europe,cela ferait un ou deux millions de problemes de moins pour Israel.
Puis ils choisiront, soit Berne soit Geneve ou Bruxelle comme capitale.
Re: La neutralité de la Suisse
06 février 2010, 12:57
Chronique d'abonnés
Secret bancaire : avis de tempête

par Marc Schindler, Journaliste suisse

05.02.10
Le gouvernement suisse - le Conseil fédéral - est dans l’oeil du cyclone. La tempête qui menace le secret bancaire ne s’est pas encore abattue sur la Suisse. Mais les sept membres du Conseil fédéral suisse, que le bon sens populaire appelait “les sept sages”, sont sur le pont de l’Helvetia, balayés par une méchante houle. On ne sait plus très bien qui tient la barre. Le ministre des Finances, Hans-Rudolf Merz, encaisse stoïquement les coups et s’accroche désespérément à son credo : le secret bancaire n’est pas négociable, il est gravé dans la pierre.

Cet ancien conseiller d’entreprises de 67 ans, élu au gouvernement il y a six ans grâce au soutien des milieux d’affaires, incarne jusqu’à la caricature le politicien suisse de droite : compétent, piètre orateur, pétri de certitudes, sans charisme et sans vision politique. Bref, un bon administrateur, un capitaine pour naviguer par temps calme. Mais, justement, le temps calme, c’est fini. Le bateau suisse est balloté comme un fétu de paille par la tempête financière.

Les vagues géantes s’abattent les unes après les autres. L’OCDE menace la Suisse de l’infamante “liste grise” et l’oblige à négocier des accords d’entraide fiscale. Sous la pression des Etats-Unis, la Suisse a dû livrer des milliers de noms de fraudeurs américains. Bercy a récupéré un listing de fraudeurs français piqué dans une banque suisse. Et l’Allemagne veut acheter les numéros de comptes de milliers de contribuables qui oubliaient de déclarer leur fortune planquée en Suisse.

Pour les Français, les Allemands et les Américains, le secret bancaire, c’est fini, ni-ni ! Sarkozy l’a proclamé haut et fort. Alors ? Alors, le doute s’insinue dans l’esprit des Suisses. Pendant des années, tous les sondages l’affirmaient : 80% des Suisses tenaient mordicus au secret bancaire, pour protéger leur sphère privée. Le secret bancaire, c’était comme la Swatch, le Gruyère et le chocolat - une valeur de l’identité nationale. Un parti politique a même lancé une initiative pour le faire inscrire dans la Constitution fédérale.

Le gouvernement suisse a perdu sa boussole. Il ne comprend plus le jeu. Il ne voit plus ce qui se passe sur la scène financière et fiscale internationales. Il ne comprend plus ce que veulent les autres acteurs. Et surtout, il n’a aucune solution pour sortir du bourbier. Quand il se tourne vers les partis politiques, les banquiers et les industriels, c’est encore pire : la cacophonie, le choeur confus des Pythies qui proclament, les unes qu’il faut protéger le secret bancaire jusqu’à la mort, les autres, qu’il faut baisser les bras.

Comme l’écrit lucidement le Temps de Genève : “ll y a une injustice certaine dans les critiques adressées à Hans-Rudolf Merz, dès lors qu’elles proviennent des milieux qui l’ont choisi précisément pour faire le gros dos sous l’orage et être le gardien de la ligne Maginot abritant le secret bancaire. Ils n’avaient eux-mêmes jamais imaginé qu’elle puisse être contournée par les divisions blindées du G20.”

Vous ricanez ? Ah ah, bien fait pour la Suisse ! Vous donnez raison à l’écrivain Yann Moix qui, pour lancer son dernier bouquin, déclarait : «Je te hais, Suisse. Je te demande de m’arrêter, moi aussi, le jour où je viendrai te voir. Pour cracher sur ton sol immonde». Bon, heureusement que le ridicule ne tue pas !

Les Français peuvent bien détester les Suisses, trop riches, trop sûrs d’eux-mêmes. Mais ils envient son franc qui sert de refuge, son taux de chômage et sa TVA à 7.6%. ils adorent ses banques, ses produits de haute technologie, ses paysages et ses emplois. 65 000 frontaliers français travaillent à Genève, même si un parti xénophobe les a traités de “racaille”. Genève rembourse chaque année aux départements de l’Ain et de la Haute-Savoie 100 millions d’euros sur les impôts prélevés à la source. Ce n’est pas de l’amour, mais du réalisme économique. Comme le proclamait Bill Clinton, en 1992, pour battre Bush :”it’s the economy stupid !”

[www.lemonde.fr]
Re: La neutralité de la Suisse
06 février 2010, 13:15
SECRET POLI SCHNEL.
Re: La neutralité de la Suisse
14 février 2010, 08:51
Voilà que la Suisse est une entité aussi!!!




Affaire Hannibal: 188 responsables libyens interdits d'entrée en Suisse (journal)
14.02.10 | 12h44


La Suisse interdit à 188 responsables libyens, dont le numéro un libyen Mouammar Kadhafi et sa famille, d'entrer en Suisse, avec en toile de fond la crise diplomatique entre Tripoli et Berne, a rapporté dimanche le journal Oea.

"Les autorités de l'entité suisse ont émis une décision interdisant à 188 personnalités libyennes d'entrer sur les territoires de cette entité", a indiqué le journal, très proche de Seif Al-Islam, un des fils du colonel Kadhafi, sur son site internet.



Selon Oea, qui cite un "responsable libyen de haut niveau", la liste suisse comprend le colonel Kadhafi et sa famille, des responsables du Congrès général du peuple (Parlement), du gouvernement, ainsi que des "responsables économiques et des dirigeants militaires et des services de sécurité".

"Cette décision porterait préjudice aux intérêts de la Suisse en premier lieu", a estimé le responsable libyen. "Si elle n'est pas annulée, (Tripoli) y répondra par des mesures de dissuasion fondées sur le principe de réciprocité", a-t-il encore indiqué.

Oea ne précise pas la date d'entrée en vigueur de la décision suisse.

Mais la Libye proteste depuis le mois de novembre contre une politique européenne limitant l'octroi de visas Schengen aux Libyens, dénonçant une "solidarité systématique et programmée" avec Berne. Elle a menacé plus récemment de durcir sa politique de visas à l'encontre des Européens.

"L'escalade suisse intervient malgré la visite du président suisse l'an dernier ainsi que ses excuses pour les abus subis par le diplomate libyen Hannibal Kadhafi et sa famille dans le canton de Genève", a ajouté le journal.

La crise entre Berne et Tripoli avait éclaté après l'interpellation musclée en juillet 2008 à Genève d'un fils de M. Kadhafi, Hannibal, et de son épouse, sur une plainte de deux domestiques accusant leur employeur de mauvais traitements.

"L'affaire Hannibal" a envenimé les relations entre Tripoli et Berne qui ont pris des mesures de rétorsion: retrait d'avoirs bancaires des banques suisses et départ des sociétés helvétiques du côté libyen, politique restrictive de visas Schengen envers les ressortissants libyens côté suisse.

Citant des observateurs, le journal estime que la décision suisse "sera le facteur principal dans l'échec des efforts régionaux et internationaux pour contenir le conflit et combler le fossé entre les deux pays".

Tripoli retient toujours deux ressortissants suisses qu'elle avait accusés de "séjour illégal" et d'"exercice d'activités économiques illégales".

L'un d'eux, Rachid Hamdani, a été blanchi la semaine dernière de toutes les accusations mais attend toujours qu'on lui rende son passeport confisqué par les autorités pour pouvoir quitter le pays.

Le second Suisse, Max Göldi, a été quant à lui condamné jeudi en appel à quatre mois de prison ferme pour "séjour illégal" et a écopé d'une amende de 800 dollars dans la deuxième affaire. Il n'a pas été toutefois emprisonné et il est toujours réfugié à l'ambassade helvétique à Tripoli comme son compatriote Rachid Hamdani.
Re: La neutralité de la Suisse
20 février 2010, 05:51
De plus en plus de suisses fuient Berne pour Jérusalem - Par JSS - 17 fevrier 2010

Simple effet du à la politique catastrophique menée par le gouvernement Helvète ou triste réalité d’un antisémitisme toujours plus fort ? Personne n’a vraiment la réponse… Mais une chose est sûre, les suisses fuient de plus en plus leur petit pays pour un autre petit pays: Israël.

Le nombre des Suisses de l’étranger s’élevait fin 2009 à 684 974, soit 100.000 personnes de plus qu’en l’an 2000 (580 396). L’Europe est la zone dans laquelle la population suisse a connu la plus forte expansion en 2009 (+ 4′946), viennent ensuite l’Asie (+1′790) et l’Amérique (+1′461).

En progression absolue, c’est la France qui arrive en tête, avec 1 508 personnes de plus ; elle est suivie de l’Allemagne (+1 126), du Canada (+666), d’Israël (+585), de l’Italie (+491), de la Thaïlande (+459) et de la Grande-Bretagne (+423). C’est au Japon et en Inde que la colonie suisse a le plus diminué (respectivement -51 et -39).

En terme de pourcentage de croissance, c’est l’Asie qui occupe la première place pour la deuxième année consécutive (+4,7 %), devant l’Océanie (+1,5 %), l’Europe (+1,2 %), l’Amérique (+0,8 %) et l’Afrique (+0,8 %). Dans l’Union européenne, le nombre de ressortissants suisses a augmenté de 1,1 %.

Parmi les pays accueillant une grande communauté suisse (> 10′000 personnes), les pays où le nombre de résidents suisses a le plus augmenté sont Israël, avec une croissance de 4,3 %, puis le Canada (+1,7 %), l’Allemagne et la Grande-Bretagne (+1,5 %), ainsi que le Brésil et l’Australie (+1,4 %).

Dans les pays comptant une population suisse moyenne (entre 500 et 10 000 personnes), les hausses les plus importantes ont été enregistrées dans les Emirats arabes unis (+13,2 % soit 228 personnes), au Liban (+10,3 % soit 100 personnes), au Panama (+8,3 % soit 43 personnes), en Thaïlande (+8,0 % soit 459 personnes) et en Croatie (+7,9 % soit 71 personnes).

Il y a une raison à tout !


Pour en savoir plus : [www.eda.admin.ch]

Source : [www.news.admin.ch]
Re: La neutralité de la Suisse
24 février 2010, 13:13
Journée à rebondissements pour les deux otages suisses
LIBYE | Max Göldi et Rachid Hamdani ont quitté l’ambassade.


[www.tsr.ch]

L’un menotté, l’autre doté d’un visa de sortie. Doris Leuthard était hier à Madrid. Les négociations se poursuivent, avec le soutien de l’Union européenne. Comment vit-on le départ d’un compagnon otage? Jean-Louis Normandin livre son témoignage.


© epa | Hier en Espagne, la présidente de la Confédération, Doris Leuthard, a notamment rencontré le chef du gouvernement, José Luis Zapatero. Elle a également été reçue par le roi Juan Carlos.

Liens en relation avec l'article :
Editorial: Comme une lueur au bout du tunnel
Voir notre dossier sur les relations Suisse-Libye

BENJAMIN ADLER/BRUXELLES et NATHALIE BOURGEOIS/MADRID | 23.02.2010 | 00:03

«On continue de discuter pour assurer la libération des deux ressortissants suisses. On passera à l’étape suivante concernant les visas quand des résultats auront été engrangés.» Le message, hier soir, du chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, était clair. L’Union européenne maintient la pression sur Tripoli, même si son vœu que la crise libyenne se termine avant hier n’a pas été exaucé.

Le dossier a donc figuré à l’ordre du jour de la réunion, à Bruxelles, des ministres européens des Affaires étrangères. «La bonne nouvelle, c’est qu’un ressortissant dispose d’un visa de sortie et qu’on peut espérer une libération rapide pour l’autre. Nous sommes toujours en contact avec les autorités libyennes depuis vendredi. Il faut attendre», a assuré Miguel Angel Moratinos.

Intervention de Silvio Berlusconi

Son homologue autrichien, Michael Spindelegger, a quant à lui insisté sur la solidarité européenne avec la Suisse pour éviter que l’ambassade de Tripoli ne soit prise d’assaut. Silvio Berlusconi aurait notamment appelé le dirigeant libyen, Muammar Kadhafi.

La Suisse en prend pour son grade

A Bruxelles, la Suisse en a cependant pris pour son grade pour avoir établi une «liste noire» de 150 ressortissants libyens qui devraient être privés de visas. «Nous avons affiché notre solidarité la nuit passée, nous espérons la réciproque à l’avenir d’autres Etats de l’espace Schengen», a ainsi déclaré Michael Spindelegger.

Toujours sur le front diplomatique, la présidente de la Confédération, Doris Leuthard, se montrait optimiste, hier soir à Madrid, après sa rencontre avec le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero. «Il y a une amélioration définitive de la situation», a-t-elle déclaré. Une heure plus tard, lors d’une entrevue avec les journalistes suisses, la présidente modérait son discours: «Les négociations et le dialogue continuent. Nous espérons aboutir grâce au soutien de l’Union européenne, mais on ne sait jamais.»

Doris Leuthard a salué «le rôle joué par l’Espagne» dans cette affaire, qui a permis à «la Suisse et à la Libye de se remettre à la table des négociations après des mois». Elle a en particulier manifesté sa reconnaissance envers le roi pour «son engagement personnel» et pour «avoir encouragé Kadhafi à trouver des solutions à un niveau humain».
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