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Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute

Envoyé par mena 
Utilisateur anonyme
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
05 janvier 2009, 08:41
Sarkozy est un peu mal placé pour dire à Israël de ne pas réagir je trouve.
Lors du soulèvement des banlieues, il a envoyé l'atrillerie lourde si je me souviens bien, non ?
Il devrait donc comprendre que dans le cas de roquettes assassines, Israël a le DEVOIR de se défendre.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
05 janvier 2009, 09:07
Synthèse (info # 010501/9) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Avec Ilan et Jean Tsadik et Sami El Soudi dans le Sud

En ce neuvième jour de l’opération Plomb fondu, nous avons une image précise de la situation militaire.

L’état-major de l’armée israélienne a planifié son opération en trois phases : la première est terminée, elle aura duré une semaine exactement. Durant cette période, la marine, mais l’aviation surtout, ont détruit l’ensemble de l’infrastructure militaire, policière et étatique de l’Organisation de la Résistance Islamique, dont l’abréviation est Hamas en arabe.

Mettant en œuvre trois types d’aéronefs, les drones, pour la surveillance du territoire, la désignation des cibles et la collecte des résultats des attaques, mais également le tir de missiles dans des circonstances particulières ; les chasseurs-bombardiers F-16 et les hélicoptères d’assaut Cobra et Apaches, pour l’attaque au sol.

Lors de cette première phase de confrontation, la machine de guerre israélienne s’est appuyée sur le travail énorme fourni par les différentes branches du renseignement. Ces dernières ont agi de deux manières : A) en établissant et en tenant à jour, depuis de longs mois, une "banque de cibles", grâce aux moyens de guerre électronique et optiques, ainsi qu’à l’aide de dizaines d’agents œuvrant à l’intérieur de la Bande Gaza. cool smiley En recueillant et en traitant les informations évolutives en temps réel.

Les informations recueillies par le renseignement sont de qualité extraordinaire. Elles ont permis d’identifier l’emplacement d’une multitude de stocks d’armes et de munitions, de déterminer les bâtiments publics ainsi que les habitations privées qui abritaient des moyens de combats et les postes de commandement des cellules de miliciens.

Plus remarquablement encore, le renseignement est parvenu à redessiner, en grande partie, la carte du réseau souterrain des fondamentalistes, qu’ils pensaient être leur secret le mieux gardé.

La surprise des islamistes a été pratiquement totale lorsqu’ils ont été témoins des bombardements aériens hyper précis – avec une marge d’erreur de moins de 50 centimètres du point d’impact visé – des tunnels de contrebande reliant Rafah à l’Egypte.

Ces galeries ont été anéanties par la Hel’Avir, qui a utilisé pour ce faire de gigantesques bombes de cinq tonnes, appelées destructrices de bunkers. Sans faire de dégâts collatéraux, dans l’espace d’une centaine de mètres séparant les dernières maisons palestiniennes de Rafah des premiers soldats égyptiens, les aviateurs hébreux ont pratiquement réduit à néant, en deux raids, la termitière comprenant des centaines d’ouvrages qui approvisionnaient le Califat en armes, munitions, devises et conseillers militaires iraniens.

Autre tâche dévolue à l’armée des airs, la poursuite à chaud des commandos de lanceurs de roquettes, que ce soient les transports d’engins, la chasse aux tireurs lors de l’installation des rampes, en plein tir, ou une fois leur méfait accompli.

Samedi dernier, on entrait dans la phase deux de l’opération, celle qui est en cours et dont l’objectif principal consiste à couper la Bande de 40 kilomètres de long sur quinze de large en plusieurs sections, dans le sens Est-ouest.

Cette opération terrestre a été précédée d’une préparation d’artillerie relativement classique, samedi, à partir de l’aube. Les canons de Tsahal ont ainsi détruit tout ce qui pouvait constituer un risque pour la progression des fantassins.

Les principaux objectifs des artilleurs étaient les tunnels remplis d’explosifs, les bombes souterraines commandées à distance, et les groupes de miliciens embusqués. Groupes dont le but devait consister à ralentir l’avance de l’infanterie en lançant des opérations de guérilla et en tentant d’enlever des soldats hébreux pour en faire des monnaies d’échange, à l’instar de Guilad Shalit.

A ce stade de l’opération, selon les sources exclusives de la Ména, nous sommes en mesure d’affirmer que le Hamas a été à nouveau et doublement surpris ; premièrement, par la qualité du renseignement de ses ennemis : tous les pièges que les islamistes avaient méticuleusement tendus sur les voies d’invasion de l’infanterie ont été détruits par l’aviation et l’artillerie.

Aucun Israélien n’a été blessé par ces pyrotechnies, aucun blindé n’a sauté sur les charges de cent, voire même deux cents kilos d’explosif enterré, que les miliciens avaient préparées à leur intention.

La soixantaine de blessés israéliens durant les combats terrestres l’ont été principalement par des éclats de mortiers, dont nous vous avions annoncé dans ces colonnes que le Hamas faisait l’économie contre les agglomérations du pourtour de Gaza, pour les réserver aux fantassins.

Seconde surprise : les chefs du Califat ne croyaient pas réellement que les Israéliens procéderaient à une intervention terrestre. Ils avaient été trompés en ce sens par l’analyse effectuée par le Hezbollah, et plusieurs fois exprimée en public par son guide, Hassan Nasrallah, selon laquelle l’Etat hébreu craignait par trop les conséquences d’une confrontation au sol pour s’y aventurer.

Les événements de ces trois derniers jours sont là pour leur prouver que Nasrallah avait tort et qu’il est mauvais conseiller. La direction du Hamas est en train de regretter amèrement d’avoir sous-estimé la réponse des Hébreux en ne reconduisant pas la Taadyé et en arrosant de roquettes le Néguev occidental. Nous le tenons de source sûre.

Car l’armée de terre israélienne s’est enfoncée assez facilement dans la Bande sur quatre axes. Au Nord, où se déroule la partie principale de la phase 2, les Israéliens ont même pénétré le territoire du Califat en trois points : Nord, Nord-est et Est.

Un peu plus au sud, la colonne de Tsahal est parvenue jusqu’au quartier de Zeitoun, marquant l’extrémité orientale de Gaza-ville. Depuis hier, des combats se déroulent à l’intérieur de Zeitoun, et plusieurs civils (une dizaine) en ont fait les frais.

Plus au Sud encore, au nord de la latitude de la ville de Khan Yunès, une colonne de chars a coupé, en moins de deux heures, la Bande, de la frontière israélienne de Kissufim à la Méditerranée.

Cette césure rend impraticable tout contact entre les défenseurs de Gaza-city et le sud de la bande côtière. Aucun renfort ne passe, non plus que les munitions ayant transité par Rafah. Les soldats de cette colonne ont construit plusieurs ouvrages de retranchement, notamment dans l’ex-implantation de Nétzarim, dont le nom évoque l’affaire de la mise en scène de l’assassinat de Mohamed A-Dura par la chaîne publique française, FR2, en 2000.

La quatrième colonne a doublé la césure de Nétzarim, en occupant une ligne parallèle à la frontière égyptienne. Le travail réalisé actuellement par ce quatrième corps expéditionnaire est le plus discret et le plus lourdement censuré.

Nous en dirons seulement qu’il est très actif dans le périmètre de l’ex-aéroport de Dahanya et à l’est et au nord de la ville palestinienne de Rafah. Des unités du génie sont à pied d’œuvre, de même que d’autres d’unités spéciales, équipées de matériel sophistiqué. C’est tout ce que nous en dirons à ce stade de l’opération, si ce n’est que l’action à l’extrême Sud ne rencontre pratiquement pas d’opposition.

Retour au nord de la Bande, pour constater que l’encerclement de Gaza city, au contact des quartiers extérieurs, est consommée. Ce qui a permis un répit très relatif des activités aériennes et terrestres durant la nuit dernière.

Ce qui autorise, au moment où nous écrivons, le transfert dans la Bande de 84 tonnes de nourriture et de matériel, à destination de la population et des hôpitaux, par deux postes de transit israéliens. De quoi assurer les besoins humanitaires pendant plus d’une semaine.

Dans le même temps, des dizaines de milliers de réservistes s’organisent en divers points du territoire israélien longeant la Bande de Gaza. Leur intervention est programmée pour la phase numéro 3.

Avant de l’évoquer, nous, de préciser que les chiffres des miliciens tuées et blessés durant la phase 2, tels que publiés par les "autorités" du Califat, sont totalement imaginaires. Ces bilans font état ce matin d’une quarantaine de morts "presque tous civils".

En fait, Ismaïl Hanya et son entourage ignorent l’étendue de leur défaite, car ils ont perdu le contact avec les miliciens se trouvant dans la partie nord de Gaza, la région de Djabalya, Bet Lahya et Bet Hanoun. Les unités high-tech de Tsahal, qui phagocytent régulièrement les chaînes de télévision émettant depuis la Bande, et qui envoient des SMS et des messages enregistrés sur les portables des habitants palestiniens des quartiers où des combats sont en cours, s’en sont chargés.

Nous n’avons évidemment aucun bilan précis, non plus, des pertes dans les rangs des miliciens, mais elles atteindraient plusieurs centaines de morts selon nos sources. En ce sens, les élucubrations lancées par la Propaganda Staffel des acolytes d’Hanya ne déplaisent pas à l’état-major de Tsahal. On aura les chiffres plus tard, quand Tsahal le jugera opportun, et ce délai ne nous dérange pas le moins du monde dans notre travail.

Quant à la phase 3, qui, sauf contrordre, devrait être déclenchée mercredi ou jeudi, elle aura pour objectif d’en finir avec le Hamas. Les quatre colonnes présentes à Gaza, renforcées par les divisions de réservistes, procéderont à des manœuvres Nord-sud et Sud-nord, de manière à faire leur jonction et à prendre le contrôle de l’entièreté du territoire.

C’est là la signification cryptée des deux objectifs officiels : "changer en profondeur la réalité dans le Néguev occidental" et "s’assurer de façon durable que les roquettes du Hamas n’atteindront pas Israël".

Certains sont encore dupes, y compris au sein des media israéliens, pourtant, l’objectif final ne fait plus de doute pour les personnes correctement informées. En aparté, les ministres vous confient qu’il est préférable de conserver un certain flou sur nos intentions, pour ne pas aviver les pressions internationales et ne pas déchaîner le monde arabo-musulman. Reste qu’Israël ne veut plus vivre avec le Hamas comme voisin.

Plusieurs pays ont parfaitement saisi la finalité et l’utilité planétaire de Plomb fondu, il s’agit des Etats-Unis, de la Tchéquie, du Danemark et de l’Allemagne. Sans compter l’Egypte, l’AP, la Jordanie et l’Arabie Saoudite, qui, tout en fustigeant officiellement l’offensive terrestre d’Israël, font ce qu’il faut pour qu’elle aboutisse.

La phase 3 sera la plus coûteuse en pertes humaines pour l’Etat hébreu. Lorsqu’il s’agira d’investir le camp de réfugiés d’El Bourej, par exemple, ou de batailler dans les étroites ruelles de Gaza, ce sera tout sauf une partie de plaisir. Mais la classe politique israélienne, soutenue par l’écrasante majorité de la population, comprend les intérêts sécuritaires et de stratégie régionale contenues dans le renversement du Hamas.

Le Hamas le saisit également, puisqu’il envoie ce soir une délégation de son commandement général à Damas, pour discuter d’un cessez-le-feu chez les "traîtres" égyptiens. Le Hamas, sachant que ses jours sont comptés, à moins d’un miracle diplomatique, n’exige plus un arrêt des activités militaires israéliennes comme préambule à des négociations, ni l’ouverture inconditionnelle des points de passage.

Mais pour Israël l’heure n’est pas encore à la négociation ; c’est ce que son gouvernement et son président diront à Messieurs Sarkozy et Kouchner ce soir, de la manière la plus amicale possible. Celle qui sied lorsqu’on s’adresse à des amis.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
05 janvier 2009, 09:40
Nasrallah, Secrétaire général du Hezbollah, incite les Egyptiens à défier le gouvernement

Ci-dessous des extraits d´un discours Secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, diffusé sur Al-Manar le 28 décembre 2008

POUR VISIONNER LES EXTRAITS-VIDEO SOUS-TITRES EN ANGLAIS (clip n°1967), VEUILLEZ VOUS IDENTIFIER ICI : [www.memritv.org]. Cliquer sur "Register" en haut à droite de la page d´accueil.

Hassan Nasrallah : "Jusqu´à présent, nous avons parlé avec civilité, faisant des requêtes, mais après ce qui s´est passé hier, nous disons au régime égyptien : Ô officiels égyptiens, si vous n´ouvrez pas le passage frontalier de Rafah, si vous n´aidez pas vos frères à Gaza, vous serez complices du crime, complices des tueries, complices du siège et complices de l´instigation de la catastrophe palestinienne."

La foule : "Nous répondons à ton appel, ô Nasrallah ! Nous répondons à ton appel, ô Nasrallah ! Nous répondons à ton appel, ô Nasrallah ! Nous répondons à ton appel, ô Nasrallah !"

Hassan Nasrallah : "Les responsables égyptiens doivent entendre ce message, celui de tous les peuples du monde arabe et islamique – des dignitaires religieux, des partis politiques, des élites, des intellectuels, des journalistes, des différents échelons de la société. Ils doivent savoir qu´ils seront condamnés par la nation, par l´histoire, par les prophètes et par les martyrs, à moins qu´ils n´optent pour une position qui soit à la mesure de la dimension humaine et historique de cet événement.

Ce message vise en priorité le peuple égyptien, ce peuple fier, guerrier, noble, courageux, arabe et musulman. Nous savons tous ce qui habite le cœur et l´esprit du peuple égyptien. Que les Egyptiens descendent par millions dans la rue ! La police égyptienne pourra-t-elle abattre des millions d´Egyptiens ? Non. Nous adressons tous notre appel au peuple égyptien, parce que ce peuple se trouve sur la terre du régime qui bloque le passage de la frontière de Rafah. Ô Egyptiens, vous devez ouvrir ce passage à mains nues ! Je ne donne pas des conseils vides de sens à qui que ce soit. Je parle en tant que membre de la résistance qui s´est battue pendant 33 jours, et en tant que membre d´un peuple qui s´est battu et à sacrifié des martyrs."

La foule : "Nous répondons à ton appel, ô Nasrallah ! Nous répondons à ton appel, ô Nasrallah ! Nous répondons à ton appel, ô Nasrallah ! Nous répondons à ton appel, ô Nasrallah !"

Hassan Nasrallah : "Nous entendons et savons que les officiers et soldats de l´armée égyptienne cultivent leurs racines arabes et restent sur leurs positions anti-sionistes en dépit des dizaines d´années écoulées depuis les Accords de Camp David. Voilà ce que nous savons d´eux. Je n´appelle pas à un Coup d´Etat en Egypte. Je ne suis pas en position de le faire. Mais les officiers et les généraux en Egypte devraient aller dire aux dirigeants politiques : ´L´honneur de notre uniforme, notre appartenance à l´armée et les étoiles que nous portons sur les épaules ne nous permettent pas de regarder [bras croisés] notre peuple se faire massacrer à Gaza pendant que nous protégeons les frontières d´Israël."
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
05 janvier 2009, 10:43
Quand tout accuse Israël Par Didier Biava


Comme vous avez pu le lire dans la presse française et dans la plupart des services de presse des pays européens, Israël serait, d’après eux, « la méchante nation qui tue des enfants, massacre les femmes et tue aveuglément le peuple palestinien ». Vaste débat qui a fait couler pendant des décennies beaucoup « d’encre », et surtout beaucoup de « sang », et ce n’est pas fini. Si nous voulons avoir un élément de réponse à ce drame qui frappe la terre sainte, il suffit de faire un tour dans les Saintes Écritures pour que l'individu lambda du coin comprenne ce conflit sans nom.

Là où je voudrais attirer votre attention, c’est sur la désinformation faite par une certaine presse européenne et surtout française, qui, à la recherche de scoops, de gros titres et de scandales, veut faire croire aux lecteurs et téléspectateurs que la seule nation fautive, c’est Israël, d’où mon titre : « Quand tout accuse Israël ».

Mais personne ne vous dira que le Hamas a violé le cessez-le-feu établi avec peine par les deux parties. Un article paru dans la presse belge précise ceci : « Condoleezza Rice condamne fermement les attaques menées par le Hamas contre Israël, et tient le Hamas pour responsable de la violation du cessez-le-feu » et toujours sur le même thème, un communiqué de la Maison Blanche : « Les incessantes attaques à la roquette du Hamas contre Israël doivent cesser pour que la violence cesse. Le Hamas doit mettre fin à ses activités terroristes s'il veut jouer un rôle dans l'avenir du peuple palestinien » ! Edifiant !

Ce que l’on ne vous a jamais dit, c’est que depuis le début de cet énième conflit, pas moins de trois cents roquettes se sont abattues sur le territoire israélien ; mais vous n’en verrez aucune image, ni le moindre reportage. On n’est pas loin de la désinformation avec certains médias français ! Mais pourquoi cette attitude ?

Certes, il ne faut pas fermer les yeux sur le drame du peuple palestinien qui subit, lui aussi, de plein fouet cette guerre. Mais en quoi violer un cessez-le-feu durement négocié va-t-il changer les choses ? Pourquoi lancer trois cents roquettes sur la population israélienne ? Pourquoi envoyer en « mission martyre » des jeunes garçons au nom d’un dieu pour le moins sanguinaire ?

Officiellement, ce cessez-le-feu était destiné à relancer des négociations plus favorables au Hamas sur une nouvelle période de cessez-le-feu de six mois. Eh oui, tout çà pour çà !

Et de l’autre côté, une certaines presse française monte en épingle ce nouveau conflit au Proche Orient en diffusant des reportages concernant des manifestants pro-palestiniens se pavanant dans nos rues ; ces derniers se scandalisant, bien évidemment, de l’attitude d’Israël.

Pourquoi en France personne n’a songé à manifester contre le Hamas pour la violation du cessez-le-feu, et pour les trois cents roquettes envoyées sur Israël ? Peut-être bien parce qu’Israël est une démocratie qui se respecte et qui refuse ce genre de pratiques ! Mais qui se cache derrière ce travail de sape ? En tous les cas, ce genre de travail est une bénédiction pour la seconde religion de France.

Et pendant ce temps-là, plus personne ne s’offusque contre ce prétendu « humoriste » pour ses frasques nauséabondes contre les Juifs ; ce Monsieur faisait encore il y a peu, l’apologie du négationnisme sur la scène du Zénith.

Que dire du Président de l’Iran annonçant dernièrement qu’il supprimera Israël de la carte du monde ? Nous n’avons pas vu beaucoup de manifestations en France suite à cette annonce ; le Tibet et son Dalaï-lama ont eu droit à un bien meilleur traitement dans la presse hexagonale.

Par ailleurs, lorsqu’on apprend que ce même Président iranien a été invité pour un discours de Noël sur Channel-4, il est légitime de se demander si notre monde (vu par le prisme des médias du moins) tourne encore rond ?

Je terminerai en soulignant qu’il faut relire les Écritures (la Bible) pour comprendre un tel aveuglement des nations et les prises de position partisanes si marquées de la part de certains pays ; alors tout devient tellement plus clair. Je vous renvoie donc à la lecture attentive de la Bible et comme le disait l’un de nos pères dans la foi : « Il faut avoir en permanence un œil sur le journal et l’autre sur la Bible » et ce afin de mieux comprendre en quels temps nous vivons.

Blogdissiment vôtre

Didier Biava
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
05 janvier 2009, 10:52
Ce que dit le droit international


Sujet : wx_A propos de la "proportionnalité"

Questions à propos de proportionnalité
30 décembre 2008

Article repris du blogue portugais Odiplomata.
Texte anglais : "On the Issues of Proportionality" (publié par le Ministère des Affaires étrangères d’Israël).
Traduction française : Jean Szlamowicz

Une cible militaire reste une cible militaire légitime même si elle est située dans une zone civile.

« Les civils ne jouissent pas d’une immunité absolue. Leur présence n’empêchera pas que les objectifs militaires soient attaqués pour la simple raison qu’il serait impossible de les bombarder sans causer de victimes parmi les non-combattants. »

(International Law, de Lassa Francis Lawrence Oppenheim, 1920)

L’utilisation des civils comme boucliers de manière à essayer d’empêcher des attaques militaires est interdite.

« Aucune personne protégée ne pourra être utilisée pour mettre, par sa présence, certains points ou certaines régions à l'abri des opérations militaires »

(Quatrième Convention de Genève, article 28)

Au cas où des dommages seraient causés aux civils, les forces armées ne sont pas responsables de dommages collatéraux inévitables, pourvu que ces dommages soient proportionnés aux avantages militaires escomptés par l’attaque.

« Bien que les populations ou les installations civiles ne soient pas des objectifs militaires, elles sont sujettes aux dangers engendrés par l’état de guerre, dans le sens où des attaques contre les effectifs ou les objectifs militaires peuvent causer des dommages incidents (…) Les membres des forces armées ne sont pas responsables de tels dommages incidents pourvu que ces dommages soient proportionnés aux avantages militaires qu’on escompte obtenir par l’attaque. »

(Major Général A.P.V. Rogers, ancien directeur des services juridiques de l’armée britannique.)

Les organisations terroristes qui se cachent derrière des civils endossent la responsabilité principale en cas de victimes civiles.


« Si des victimes civiles sont à déplorer suite à une tentative de protéger, par ce bouclier, des combattants ou des objectifs militaires, la responsabilité en incombe au parti belligérant qui a mis des civils innocents en danger. »

(Yoram Dinstein, Conduct of Hostilities under the Law of International Armed Conflict, Cambridge University Press, 2004.)


La partie habilitée à juger de la proportionnalité d’une action militaire est le responsable militaire sur le terrain


« Il est peu probable qu’un avocat spécialiste des droits de l’homme et un responsable militaire rompu aux opérations de combat attribuent les mêmes valeurs relatives aux avantages militaires et aux dommages causés aux non-combattants (…) Nous suggérons que la détermination de ces valeurs relatives soit effectuée par le 'responsable militaire de bonne foi' [reasonable]. »

(Comité d’évaluation des bombardements de l’OTAN en Yougoslavie.)


La sécurité de ses propres forces armées est une considération pertinente pour évaluer la proportionnalité.


« Le concept d’avantage militaire implique un ensemble de considérations, dont la sécurité des combattants effectuant l’offensive. »

(Bothe, Partsch et Solf, New Rules for Victims of Armed Conflict, Martinus Nijhoff Publishers, 1982.)



Les différentes pratiques dans le monde

Les principes du droit en matière de conflits armés, que nous avons évoqués, ont été adoptés comme fondements de l’action militaire par la plupart des Etats. Les exemples suivants, tirés de différents manuels militaires, sont représentatifs.

Australie. Manuel des forces armées :

« La présence de non-combattants dans un objectif militaire ou à proximité ne change pas la nature de l’objectif militaire. Les non-combattants à proximité d’un objectif militaire doivent partager les risques auxquels l’objectif militaire est exposé. »



Belgique. Manuel d’instruction des soldats :

« Les installations occupées ou utilisées par les forces militaires ennemies restent des objectifs militaires, même si ces installations sont, à l’origine, de nature civile (maisons, écoles, églises occupées par l’ennemi). »

Allemagne. Manuel militaire :

« L’expression 'avantage militaire' renvoie à l’avantage qui peut être escompté de l’attaque dans son ensemble et non de portions isolées ou spécifiques de l’attaque. »



France. Manuel de droit des conflits armés :

« L’application du principe de proportionnalité n’exclut pas que des dommages collatéraux puissent être subis par la population civile ou des biens civils, à condition que les dommages collatéraux ne soient pas excessifs par rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu. ».

Espagne. Manuel de droit des conflits armés :

« Le principe de proportionnalité (…) est fondé sur l’acceptation du fait qu’il est difficile de restreindre les effets des procédures de la guerre et des armes modernes à des objectifs militaires, et qu’il est probable que seront causés des dommages collatéraux aux populations et installations civiles. »


Israël. Planification des opérations et des instructions de Tsahal :

« Dans les cas où existe un doute pour savoir si une installation civile est devenue un objectif militaire (…) on doit supposer qu’il ne s’agit pas d’un objectif militaire tant que la preuve du contraire n’a pas été apportée. »


« Même quand il n’est pas possible d’isoler la population civile d’une attaque et qu’il n’y a pas d’autre recours que de lancer une attaque, le commandant des opérations ne doit pas recourir à une attaque qui infligerait à la population civile des dommages qui seraient disproportionnés par rapport à l’avantage militaire attendu. »



Pratique du Hamas

Le modus operandi du Hamas se caractérise non seulement par des attaques délibérées contre des civils israéliens, mais aussi par son mépris pour la vie des civils palestiniens. Loin de faire tous ses efforts pour se plier aux obligations humanitaires permettant de distinguer les combattants des civils, les terroristes du Hamas portent des vêtements civils, cachent des armes et tirent des missiles depuis les zones de population civiles.

Depuis ces derniers mois, les médias contrôlés par le Hamas à Gaza ont publiquement appelé la population à servir de bouclier humain, afin d’éviter que les dirigeants terroristes et leurs infrastructures ne soient pris pour cibles. Voici quelques exemples, parmi beaucoup d’autres, des appels des médias contrôlés par le Hamas à l’adresse des civils palestiniens pour qu’ils servent de boucliers humains.

La chaîne « Al-Aqsa TV », contrôlée par le Hamas, a appelé les enfants à former un bouclier humain chez un terroriste dans le quartier de a-Shouqaf à Sajaiyeh, afin de protéger le bâtiment d’une frappe aérienne qui était attendue. (1er mars 2008).

Al-Aqsa a diffusé un reportage montrant un large groupe de civils agglutinés sur le toit du domicile d’Abu Bilal al-Ja’abeer (dans le nord de la Bande de Gaza), qui était utilisé pour lancer des attaques terroristes, afin que Tsahal ne procède pas à la frappe aérienne qui menaçait ce bâtiment.

Al-Aqsa a demandé aux Palestiniens du nord de la bande de Gaza de se rendre au domicile du terroriste Othman al-Ruziana, pour le protéger d’une possible attaque aérienne (29 février 2008).

Al-Aqsa a demandé aux habitants de Khan Yunis de se rassembler au domicile de Ma’amoun Abu ‘Amer, pour éviter une frappe aérienne qui était attendue (28 février 2008). Une heure plus tard, on rapporte que des dizaines de Palestiniens de Khan Yunis sont montés sur le toit de son domicile pour servir de boucliers humains afin d‘éviter que la maison ne soit prise pour cible. (site Pal-today, 29 février 2008).




Pratique israélienne

Israël fait des efforts particuliers pour éviter ou réduire au minimum les victimes civiles, et s’assure que ses attaques portent sur des objectifs militaires et que, lors de la conduite des opérations, les dommages collatéraux civils sont réduits au minimum. Chaque opération militaire potentielle est estimée au cas par cas, de manière à avoir la certitude qu’elle remplit l’obligation de proportionnalité.

Dans la pratique, cela signifie que de nombreuses opérations militaires envisagées sont finalement annulées quand il apparaît que la probabilité de dommages collatéraux pour les civils ou leurs biens est trop élevée.

La Haute Cour de Justice d’Israël, siégeant pour évaluer les actions défensives de l’armée, a jugé que

« Le destin d’une démocratie est que tous les moyens ne soient pas acceptables pour elle, tandis que les pratiques de ses ennemis ne se plient pas à cette exigence. Mais même si une démocratie doit souvent se battre avec une main attachée derrière le dos, c’est elle qui remporte la victoire. »

© Ambassade d’Israël

Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
05 janvier 2009, 13:58
Nul n'a le privilège de toujours se tromper (Voltaire)

Synthèse (info # 010501/9) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Avec Ilan et Jean Tsadik et Sami El Soudi dans le Sud


En ce neuvième jour de l’opération Plomb fondu, nous avons une image précise de la situation militaire.

L’état-major de l’armée israélienne a planifié son opération en trois phases : la première est terminée, elle aura duré une semaine exactement. Durant cette période, la marine, mais l’aviation surtout, ont détruit l’ensemble de l’infrastructure militaire, policière et étatique de l’Organisation de la Résistance Islamique, dont l’abréviation est Hamas en arabe.

Mettant en œuvre trois types d’aéronefs, les drones, pour la surveillance du territoire, la désignation des cibles et la collecte des résultats des attaques, mais également le tir de missiles dans des circonstances particulières ; les chasseurs-bombardiers F-16 et les hélicoptères d’assaut Cobra et Apaches, pour l’attaque au sol.

Lors de cette première phase de confrontation, la machine de guerre israélienne s’est appuyée sur le travail énorme fourni par les différentes branches du renseignement. Ces dernières ont agi de deux manières :
A ) en établissant et en tenant à jour, depuis de longs mois, une "banque de cibles", grâce aux moyens de guerre électronique et optiques, ainsi qu’à l’aide de dizaines d’agents œuvrant à l’intérieur de la Bande Gaza.
B ) En recueillant et en traitant les informations évolutives en temps réel.

Les informations recueillies par le renseignement sont de qualité extraordinaire. Elles ont permis d’identifier l’emplacement d’une multitude de stocks d’armes et de munitions, de déterminer les bâtiments publics ainsi que les habitations privées qui abritaient des moyens de combats et les postes de commandement des cellules de miliciens.

Plus remarquablement encore, le renseignement est parvenu à redessiner, en grande partie, la carte du réseau souterrain des fondamentalistes, qu’ils pensaient être leur secret le mieux gardé.

La surprise des islamistes a été pratiquement totale lorsqu’ils ont été témoins des bombardements aériens hyper précis – avec une marge d’erreur de moins de 50 centimètres du point d’impact visé – des tunnels de contrebande reliant Rafah à l’Egypte.

Ces galeries ont été anéanties par la Hel’Avir, qui a utilisé pour ce faire de gigantesques bombes de cinq tonnes, appelées destructrices de bunkers. Sans faire de dégâts collatéraux, dans l’espace d’une centaine de mètres séparant les dernières maisons palestiniennes de Rafah des premiers soldats égyptiens, les aviateurs hébreux ont pratiquement réduit à néant, en deux raids, la termitière comprenant des centaines d’ouvrages qui approvisionnaient le Califat en armes, munitions, devises et conseillers militaires iraniens.

Autre tâche dévolue à l’armée des airs, la poursuite à chaud des commandos de lanceurs de roquettes, que ce soient les transports d’engins, la chasse aux tireurs lors de l’installation des rampes, en plein tir, ou une fois leur méfait accompli.

Samedi dernier, on entrait dans la phase deux de l’opération, celle qui est en cours et dont l’objectif principal consiste à couper la Bande de 40 kilomètres de long sur quinze de large en plusieurs sections, dans le sens Est-ouest.

Cette opération terrestre a été précédée d’une préparation d’artillerie relativement classique, samedi, à partir de l’aube. Les canons de Tsahal ont ainsi détruit tout ce qui pouvait constituer un risque pour la progression des fantassins.

Les principaux objectifs des artilleurs étaient les tunnels remplis d’explosifs, les bombes souterraines commandées à distance, et les groupes de miliciens embusqués. Groupes dont le but devait consister à ralentir l’avance de l’infanterie en lançant des opérations de guérilla et en tentant d’enlever des soldats hébreux pour en faire des monnaies d’échange, à l’instar de Guilad Shalit.

A ce stade de l’opération, selon les sources exclusives de la Ména, nous sommes en mesure d’affirmer que le Hamas a été à nouveau et doublement surpris ; premièrement, par la qualité du renseignement de ses ennemis : tous les pièges que les islamistes avaient méticuleusement tendus sur les voies d’invasion de l’infanterie ont été détruits par l’aviation et l’artillerie.

Aucun Israélien n’a été blessé par ces pyrotechnies, aucun blindé n’a sauté sur les charges de cent, voire même deux cents kilos d’explosif enterré, que les miliciens avaient préparées à leur intention.

La soixantaine de blessés israéliens durant les combats terrestres l’ont été principalement par des éclats de mortiers, dont nous vous avions annoncé dans ces colonnes que le Hamas faisait l’économie contre les agglomérations du pourtour de Gaza, pour les réserver aux fantassins.
Seconde surprise : les chefs du Califat ne croyaient pas réellement que les Israéliens procéderaient à une intervention terrestre. Ils avaient été trompés en ce sens par l’analyse effectuée par le Hezbollah, et plusieurs fois exprimée en public par son guide, Hassan Nasrallah, selon laquelle l’Etat hébreu craignait par trop les conséquences d’une confrontation au sol pour s’y aventurer.

Les événements de ces trois derniers jours sont là pour leur prouver que Nasrallah avait tort et qu’il est mauvais conseiller. La direction du Hamas est en train de regretter amèrement d’avoir sous-estimé la réponse des Hébreux en ne reconduisant pas laTaadyé et en arrosant de roquettes le Néguev occidental. Nous le tenons de source sûre.

Car l’armée de terre israélienne s’est enfoncée assez facilement dans la Bande sur quatre axes. Au Nord, où se déroule la partie principale de la phase 2, les Israéliens ont même pénétré le territoire du Califat en trois points : Nord, Nord-est et Est.

Un peu plus au sud, la colonne de Tsahal est parvenue jusqu’au quartier de Zeitoun, marquant l’extrémité orientale de Gaza-ville. Depuis hier, des combats se déroulent à l’intérieur de Zeitoun, et plusieurs civils (une dizaine) en ont fait les frais.

Plus au Sud encore, au nord de la latitude de la ville de Khan Yunès, une colonne de chars a coupé, en moins de deux heures, la Bande, de la frontière israélienne de Kissufim à la Méditerranée.

Cette césure rend impraticable tout contact entre les défenseurs de Gaza-city et le sud de la bande côtière. Aucun renfort ne passe, non plus que les munitions ayant transité par Rafah. Les soldats de cette colonne ont construit plusieurs ouvrages de retranchement, notamment dans l’ex-implantation de Nétzarim, dont le nom évoque l’affaire de la mise en scène de l’assassinat de Mohamed A-Dura par la chaîne publique française, FR2, en 2000.

La quatrième colonne a doublé la césure de Nétzarim, en occupant une ligne parallèle à la frontière égyptienne. Le travail réalisé actuellement par ce quatrième corps expéditionnaire est le plus discret et le plus lourdement censuré.

Nous en dirons seulement qu’il est très actif dans le périmètre de l’ex-aéroport de Dahanya et à l’est et au nord de la ville palestinienne de Rafah. Des unités du génie sont à pied d’œuvre, de même que d’autres d’unités spéciales, équipées de matériel sophistiqué. C’est tout ce que nous en dirons à ce stade de l’opération, si ce n’est que l’action à l’extrême Sud ne rencontre pratiquement pas d’opposition.

Retour au nord de la Bande, pour constater que l’encerclement de Gaza city, au contact des quartiers extérieurs, est consommée. Ce qui a permis un répit très relatif des activités aériennes et terrestres durant la nuit dernière.

Ce qui autorise, au moment où nous écrivons, le transfert dans la Bande de 84 tonnes de nourriture et de matériel, à destination de la population et des hôpitaux, par deux postes de transit israéliens. De quoi assurer les besoins humanitaires pendant plus d’une semaine.

Dans le même temps, des dizaines de milliers de réservistes s’organisent en divers points du territoire israélien longeant la Bande de Gaza. Leur intervention est programmée pour la phase numéro 3.

Avant de l’évoquer, nous, de préciser que les chiffres des miliciens tués et blessés durant la phase 2, tels que publiés par les "autorités" du Califat, sont totalement imaginaires. Ces bilans font état ce matin d’une quarantaine de morts "presque tous civils".

En fait, Ismaïl Hanya et son entourage ignorent l’étendue de leur défaite, car ils ont perdu le contact avec les miliciens se trouvant dans la partie nord de Gaza, la région de Djabalya, Bet Lahya et Bet Hanoun. Les unités high-tech de Tsahal, qui phagocytent régulièrement les chaînes de télévision émettant depuis la Bande, et qui envoient des SMS et des messages enregistrés sur les portables des habitants palestiniens des quartiers où des combats sont en cours, s’en sont chargés.

Nous n’avons évidemment aucun bilan précis, non plus, des pertes dans les rangs des miliciens, mais elles atteindraient plusieurs centaines de morts selon nos sources. En ce sens, les élucubrations lancées par la Propaganda Staffel des acolytes d’Hanya ne déplaisent pas à l’état-major de Tsahal. On aura les chiffres plus tard, quand Tsahal le jugera opportun, et ce délai ne nous dérange pas le moins du monde dans notre travail.

Quant à la phase 3, qui, sauf contrordre, devrait être déclenchée mercredi ou jeudi, elle aura pour objectif d’en finir avec le Hamas. Les quatre colonnes présentes à Gaza, renforcées par les divisions de réservistes, procéderont à des manœuvres Nord-sud et Sud-nord, de manière à faire leur jonction et à prendre le contrôle de l’entièreté du territoire.

C’est là la signification cryptée des deux objectifs officiels : "changer en profondeur la réalité dans le Néguev occidental" et "s’assurer de façon durable que les roquettes du Hamas n’atteindront pas Israël".

Certains sont encore dupes, y compris au sein des media israéliens, pourtant, l’objectif final ne fait plus de doute pour les personnes correctement informées. En aparté, les ministres vous confient qu’il est préférable de conserver un certain flou sur nos intentions, pour ne pas aviver les pressions internationales et ne pas déchaîner le monde arabo-musulman. Reste qu’Israël ne veut plus vivre avec le Hamas comme voisin.
Plusieurs pays ont parfaitement saisi la finalité et l’utilité planétaire de Plomb fondu, il s’agit des Etats-Unis, de la Tchéquie, du Danemark et de l’Allemagne. Sans compter l’Egypte, l’AP, la Jordanie et l’Arabie Saoudite, qui, tout en fustigeant officiellement l’offensive terrestre d’Israël, font ce qu’il faut pour qu’elle aboutisse.

La phase 3 sera la plus coûteuse en pertes humaines pour l’Etat hébreu. Lorsqu’il s’agira d’investir le camp de réfugiés d’El Bourej, par exemple, ou de batailler dans les étroites ruelles de Gaza, ce sera tout sauf une partie de plaisir. Mais la classe politique israélienne, soutenue par l’écrasante majorité de la population, comprend les intérêts sécuritaires et de stratégie régionale contenues dans le renversement du Hamas.

Le Hamas le saisit également, puisqu’il envoie ce soir une délégation de son commandement général à Damas, pour discuter d’un cessez-le-feu chez les "traîtres" égyptiens. Le Hamas, sachant que ses jours sont comptés, à moins d’un miracle diplomatique, n’exige plus un arrêt des activités militaires israéliennes comme préambule à des négociations, ni l’ouverture inconditionnelle des points de passage.

Mais pour Israël l’heure n’est pas encore à la négociation ; c’est ce que son gouvernement et son président diront à Messieurs Sarkozy et Kouchner ce soir, de la manière la plus amicale possible. Celle qui sied lorsqu’on s’adresse à des amis.
Pièces jointes:
Gaza-carte.gif
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
05 janvier 2009, 17:46
Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute.

Tout d’abord mes félicitations à Juffa pour l’article.
Hélas les Arabes qui essayent de défendre le Hamas, n’ont pas compris que le Hamas en tant qu’organisation terroriste, sa cause unique n’est pas seulement de détruire Israël, mais surtout d’arriver à contrôler un jour le monde Arabe. Le plus grave c’est qu’il le fait sur l’ordre de l’Iran qui un jour demandera le remboursement. Tôt ou tard l’Arabe finira par comprendre ce que veut dire la dictature religieuse semblable a la dictature iranienne des Ayatollah Khomeynistes. En attendant les Israéliens et les Juifs hors d’Israël doivent se protéger et ne pas se laisser entraîner par le fanatisme qui nous entoure.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
05 janvier 2009, 21:27
je n'ai rien a dire sur ce sujet mais je profite de l'apparition d'Emile pour le saluer
bonne annee Baba emile.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
06 janvier 2009, 01:35
Gaza: la vidéo amateur qui accuse Israël est une intox
Sur le Net circule une vidéo censée montrer les ravages causés par les bombes israéliennes le 3 janvier à Gaza. Vérification faite, elle date de 2005...

France 2 a relayé une vidéo intox sur le conflit à Gaza. Dans un reportage, des images amateur datant de 2005 ont été diffusées au JT de 13 heures de ce lundi pour illustrer l'offensive israélienne.

Sur Le Post, Etienne Leenhardt, directeur-adjoint de l'information de France 2, reconnait "une erreur", due à "un dysfonctionnement interne de vérification de l'info".

Explications:
Alors qu'Israël poursuit ses bombardements sur Gaza, les journalistes n'ont plus le droit d'accéder à la bande de Gaza pour témoigner de ce qu'il s'y passe.
Aussi, quand circule une vidéo, présentée comme filmée au téléphone portable, montrant les ravages sur des civils gazaouis, grande est la tentation de prendre le monde entier à témoin.

"C'est une erreur de notre part d'avoir diffusé ces images, qui datent en effet de 2005", reconnait Etienne Leenhardt.

"La séquence que nous avons diffusée était censée illustrer la guerre des images sur Internet. Les personnes qui ont préparées le sujet sont allés trop vite", explique le directeur-adjoint de l'information de France 2.

"C'est une bonne piqûre de rappel pour notre rédaction. Cela nous rappelle que nous devons être très attentif sur la vérification des sources", ajoute-t-il.

"Nous allons présenter des excuses à nos téléspectateurs demain [mardi, ndlr] lors du JT de 13", conclut-il.




----------------bien sur je vous en mets la source --------(merci du lien Glib)

(Source: Le Post)
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
06 janvier 2009, 03:11
Merci Mamili pour ce post sur la désinformation dans les médias, en particulier sur France 2.

La courageuse Arlette Chabot, directrice de l'information, a chargé son adjoint pour diffuser le démenti.
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