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Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute

Envoyé par mena 
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
07 janvier 2009, 08:47
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
07 janvier 2009, 09:02
LE PRESIDENT PERES PRIX NOBEL DE LA PAIX
POUR LES DROITS DU PEUPLE PALESTINIEN



Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
07 janvier 2009, 09:08
PRIONS TOUS POUR NOS SOLDATS ET TOUS
LES HABITANTS D'ISRAEL

Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
07 janvier 2009, 09:48
Maintenant, ils boivent le sang de leurs enfants (info # 010701/9) [Analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency

Le renseignement israélien est formel : les dirigeants du Hamas se terrent dans un bunker situé sous l’Hôpital Shifa à Gaza city. Plus précisément encore, sous le département de médecine pour enfants.

Ismaël Hanya, le chef de la branche politique, Ahmed Jabaari, la brute béotienne, chef des brigades Ezzedine al-Qassam, et Mahmoud al-Zahar (chirurgien !), le no.2 de l’organisation islamiste à Gaza, jugent probablement que l’aile des enfants de l’hôpital est la plus sûre protection pour leurs misérables existences.

Paradoxalement, ces adeptes du terrorisme à outrance font confiance en l’humanité de l’armée israélienne, sachant pertinemment que les Hébreux ne bombarderont jamais un hôpital.

Second calcul, intégré désormais totalement dans la doctrine de combat des fondamentalistes à Gaza : si les Israéliens, malgré tout, frappent Shifa, les images des corps d’enfants palestiniens disloqués, qui s’étaleraient sur toutes les TV de la planète, constitueraient la meilleure propagande pour les Hamas.

Car ces images sont devenues, particulièrement depuis l’enclenchement de l’offensive terrestre, l’arme de prédilection du califat islamique des Frères Musulmans à Gaza. Le Califat de Gaza étant le seul territoire géré par la puissante confrérie sunnite, ayant son centre spirituel et tactique à l’Université Al-Azhar au Caire.

L’"arme humanitaire" s’appuie sur une cohorte de proto-journalistes à Gaza, tous sympathisants du mouvement intégriste, tous musulmans, qu’ils collaborent à Al-Jazeera, à la BBC ou à FR24. Tout ce que ces "confrères", le plus souvent formés à l’Ecole Va-vite (à quelques notables exceptions près), rapportent, filment, montrent et commentent, ce sont les souffrances des civils blessés ou morts, du fait, exclusivement, de l’agression barbare des Israéliens.

Ils répondent ainsi à un ordre, une injonction, une directive. Par idéologie religieuse, nationaliste ou politique, parce que c’est auxiliairement le vœu de la chaîne qui les emploie, ou, plus bêtement encore, parce que cela ne la dérange pas, ils acceptent de dévoyer notre profession pour la transformer en arme de guerre.

Et toutes les images de souffrance sont bonnes pour émouvoir le chaland occidental et déplacer les croyants dans les rues. Même qu’il y a trois jours, un médecin palestinien, ami fidèle de la Ména, écœuré, nous a signalé que le petit garçon que les télévisions montraient en boucle, alors qu’il était transporté, dans les bras de son père, dans un lit ensanglanté de Shifa, souffrait d’un furoncle au cou, qui n’avait, évidemment, rien à voir avec le conflit.

Le médecin en question, l’un des seuls qui ne soit pas sympathisant islamique à n’avoir pas été licencié lors du coup d’Etat vert de juin 2007, a terminé sa conversation téléphonique avec Sami El Soudi par la phrase suivante : "Maintenant, on a un Mohammed Al-Dura chaque heure".

Ce qui ne signifie certainement pas qu’il n’y a pas de victimes collatérales durant ce conflit, ce n’est sûrement pas ce que nous entendons dire.

Ce sur quoi nous voulons éveillez le sens de l’observation de nos lecteurs, c’est qu’il n’y a assurément pas QUE des victimes civiles lors de la Guerre de Gaza. Partant de cette constatation simple, deux autres s’imposent inévitablement : il n’y a pas de journalistes dans la Bande, mais uniquement des auxiliaires de communication du Hamas ; cela n’empêche nullement les TV occidentales de diffuser leur message, sans avertissement, en le faisant passer pour de l’information.

Le sens de l’observation dont a fait preuve notre camarade Etienne Duranier dans son article Les media ont choisi leur camp, diffusé il y a trois jours, est édifiant. Il est parvenu à étonner tous les rédacteurs de l’agence : depuis le troisième jour de Plomb fondu, aucune image en provenance de Gaza n’a montré de milicien islamiste. Ni soigné dans un hôpital, ni blessé ou mort sur le pavé, ni en faction, en défense d’une position tactique.

Selon les chiffres très conservateurs proposés par l’armée israélienne, les soldats hébreux auraient neutralisé plus de 150 miliciens durant ces dernières 24 heures. En application d’une règle proportionnelle, habituellement pertinente dans des conflits de ce genre, on dénombre entre deux et trois blessés pour chaque mort. Où sont donc passés ces morts et ces blessés ? Pas sur les écrans des publics-cibles, cela est une certitude.

Le fait que les médecins de Gaza ne présentent ni ne discutent jamais les cas des miliciens qu’ils traitent constitue également la preuve établissant qu’autant qu’exercer la médecine, ils participent en plein à la guerre contre Israël.

Il n’y a qu’un seul succès qu’Hanya et Jabaari ont remporté lors de cette confrontation militaire. Il ne se situe pas sur le champ de bataille, où leurs hommes font plutôt mauvaise figure, mais au niveau de la transformation des media audiovisuels en armes de guerre. Avec, il faut le mettre en évidence, la collaboration avenante des diffuseurs d’images.

Ceux auxquels nous avons demandé, DVD en main, de nous montrer l’image d’un seul milicien dans le matériel qu’ils ont infligé aux téléspectateurs en Europe et en Amérique n’ont pas renié les faits. Ils se sont juste montrés aussi surpris que nous l’avions été de la découverte de Duranier.

Puis, se ressaisissant, ils nous ont tous fait remarquer que, parce qu’Israël interdisait l’accès de la Bande aux journalistes en poste chez lui, ils n’avaient que les images fournies par ceux de Gaza à présenter à leur public.

Nous, bien entendu, de poser la question : est-ce que l’impossibilité de filmer un conflit dans des conditions d’objectivité implique l’obligation de montrer des images non représentatives d’icelui, tout en sachant qu’elles participent de l’effort de guerre de l’un des belligérants ?

Cette conduite aboutissant à un postulat ridicule et inconcevable pour une chaîne de télévision occidentale : parler plusieurs heures par jour, en prime time, d’une guerre entre l’armée A et l’armée B, tandis que, pour les téléspectateurs, les combattants de B, vivants, morts ou blessés, n’existent pas visuellement.

On prend A et B, on retranche B, restent les images d’hommes en armes de A, pendant Noël et Nouvel An, sur fond d’images de souffrances civiles, et sur les commentaires qui ne parlent que de cela. Comment voulez-vous, dans ces conditions, que le monde audiovisualisé ne déteste pas A ?

Il y a, à nouveau, stigmatisation coordonnée et contraire à toute déontologie d’Israël dans les media occidentaux. Il faudra se pencher sérieusement sur ce problème lorsque les armes se seront tues.

Cette situation de l’image encouragera les membres du Conseil de Sécurité à accepter, durant la réunion de cet après-midi à Manhattan, une résolution contraignante, contraire aux intérêts d’Israël et du monde libre, qui, si l’allié américain ne met pas son veto, aura sauvé la peau et le régime d’Hanya, Jabaari et Al-Zahar.

Ce serait le premier conflit perdu sur le terrain et gagné, tout de même, uniquement grâce à l’arme de la télévision.

Evidemment, c’est gravissime. Mais ce n’est toutefois pas ce qu’il y a de plus grave. Voyant l’usage qu’ils pouvaient faire du sang de leur propre peuple, les dirigeants de l’Organisation de la Résistance Islamique on franchi un pas de plus en direction de l’horreur absolue.

On avait vu le dictateur Saddam Hussein disposer des civils aux alentours de ses installations militaires afin de dissuader les Américains et leurs amis de les prendre pour cibles.

Hanya et Jabaari vont beaucoup plus loin dans l’usage cynique qu’ils font des civils : ayant constaté l’effet des images d’enfants et de femmes ensanglantées sur l’opinion publique, la rue arabe et les diplomates, ils n’utilisent plus les civils palestiniens – dont ils ont la charge de la sécurité en leur qualité de gouvernants de Gaza – afin de dissuader les Israéliens de frapper, mais, au contraire, afin d’attirer sur eux le feu de Tsahal.

Le cas s’est vérifié hier lors du drame de l’école de filles de Fakhura, gérée par l’UNRWA, dans le camp de réfugiés de Djabalya. Nous disposons des évidences indiscutables montrant que le Hamas avait placé deux miliciens lanceurs de mortiers, les frères Imad et Hassan Abou Askar (membres du clan Abou Askar, l’un des plus importants de Gaza ville), sur le toit de la salle où s’étaient réfugiées environ 400 personnes, qui ne se sentaient plus en sécurité chez elles.

De cette position, les Abou Askar canardèrent une position des forces israéliennes, l’obligeant à répliquer ou à perdre des soldats.

On peut, à propos de cette insupportable provocation, questionner également l’attitude des responsables de l’UNRWA à Gaza, son directeur John Ging et son porte-parole, traditionnellement fielleux à l’encontre d’Israël, autant que muet sur les tirs de roquettes contre le Néguev occidental, Christopher Gunness.

L’UNRWA, l’organisme onusien d’aide aux réfugiés palestiniens, a ouvert 23 de ses écoles à Gaza-city à l’hébergement d’environ 15 000 personnes, dont les habitats se situent en zones dangereuses.

Mais l’UNRWA dispose également de 9 000 employés dans la place, et la probabilité pour qu’ils ne se soient pas aperçus de l’activité des miliciens dans l’école de Fakhura n’est tout simplement pas crédible.

On connaissait la fonction humanitaire de l’UNRWA, mais on ignorait qu’elle avait pour vocation de servir de base d’attaques contre les forces israéliennes, participant ainsi à l’effort de guerre du Hamas.

Nous ne prétendons pas que Gunness et Ging avaient la possibilité d’obliger les miliciens armés d’aller mener leur guerre ailleurs ; ce que nous affirmons, en revanche, c’est qu’ils avaient l’obligation de prévenir Tsahal, avec laquelle ils sont en contact, de la situation. Non pour aider Tsahal, mais pour prévenir le décès inexcusable d’une trentaine de civils.

L’attitude de l’UNRWA est d’autant plus inacceptable que le gouvernement d’Israël était intervenu à plusieurs reprises, directement auprès du Secrétaire général Ban-Ki moon, afin de dénoncer ce genre de collusion. Les démarches israéliennes étaient demeurées sans réponses opérationnelles en provenance de Manhattan.

Le problème tient en ce que, devant l’avance terrestre israélienne, le périmètre à partir duquel les terroristes peuvent lancer des roquettes sur les agglomérations israéliennes s’est réduit telle une peau de chagrin.

Il ne leur reste plus que le centre de Gaza, où ils sont facilement repérables par les dizaines de drones et d’hélicoptères qui sillonnent l’éther en sans discontinuer.

Or le Hamas, ainsi acculé, est entré dans une phase hystérique comprenant ces sacrifices humains ainsi que des attaques-suicide contre le contingent d’intervention israélien.

Hier, l’un de ces kamikazes, bardé d’une ceinture explosive, a tenté de se jeter sur des soldats israéliens. Stoppé net dans sa course, il est mort seul. Un autre, vêtu d’un uniforme de Tsahal, a fait irruption dans une position de l’armée : il a été abattu avant de pouvoir faire usage de sa Kalachnikov.

Il y a les miliciens lanceurs de mortiers, et les terroristes, lanceurs de Qassam et de Grad. Mais ils ne disposent plus d’accès aux vergers et aux terrains vagues pour exercer leur sale besogne, alors tous se collent littéralement à d’autres écoles, quand ils ne tirent pas à partir des étages occupés des HLM de Gaza, ou depuis leur toiture plate.

J’ai eu l’occasion, hier, de visionner les films tournés par les drones et lors des attaques par les hélicoptères. Ces images ne laissent aucune place au doute : la doctrine de combat des planqués sous l’hôpital Shifa consiste à sacrifier les lanceurs de projectiles et à attirer sur les civils dont ils s’entourent le feu des missiles de Tsahal.

Ne craignons pas de l’écrire, l’horreur de la fin de l’ère des Frères Musulmans à Gaza dépasse l’intelligible. Les dirigeants du Hamas, dans une dernière tentative pour sauver leur "empire" et surtout leur peau, sacrifient intentionnellement les femmes et les enfants de Gaza au dieu Pellicule. La camera d’Al-Jazeera située à l’entrée de l’hôpital Shifa est l’autel de ce culte insensé.

Pour interrompre ce banquet de Moloch, Israël va, très rapidement, avoir à choisir entre ces trois options : 1. Passer à la phase 3 de Plomb fondu, en envoyant, aujourd’hui ou demain les divisions de réservistes envahir Gaza. 2. Lancer une opération commando dans les sous-sols de l’Hôpital Shifa ou 3. Se retirer sans avoir terminé le travail, permettant aux monstres de renaître de leurs cendres, et confiant la solution diplomatique du conflit aux islamistes turcs d’Erdogan, aux passoires égyptiennes et aux Français, dont les soldats évitent déjà toute altercation avec les Hezbollanis, là, sous les fenêtres de la rédaction.

Or nous l’avons écrit bien avant que quiconque ne parle de l’objectif réel israélien de neutralisation du Hamas : si, au terme de ce conflit, il ne reste ne serait-ce qu’un pan de Hamas debout, il se vantera d’avoir contenu Tsahal, d’avoir ainsi vaincu Israël, et il aura parfaitement raison de le faire.

De là à voir tous ceux qui ont pris part aux manifestations pro islamistes troquer leurs calicots pour des Kalachnikov, il n’y a que quelques années. Quant à ceux qui brûlent des voitures dans Paris, dont les propriétaires ne sont probablement ni israéliens ni même juifs, cela prendra même moins longtemps.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
07 janvier 2009, 10:53
Antenne 2 !



Israël vit des moments difficiles; alors qu'Israël, dans une opération de « légitime défense », essaie d'arrêter les attaques dont il est victime depuis des années et ce malgré une désengagement total du territoire de Gaza, les média tentent de décrédibiliser cette opération de « défense » et font un large écho à la « propagande et à la désinformation » organisée par le Hamas.

Dans ce concert, France 2 récidive ses erreurs.

Nous nous devons de combattre pour améliorer l'image d'Israël et corriger cette tentative de désinformation.

La LICRA a lancé une mise en demeure à France 2. Joignons nous à cet appel.

Les répercutions de cette situation sur notre territoire national commencent à se faire sentir (voir ci-dessous le communique du BNVCA).

Nous sommes à un moment ou nous devons mettre en avant notre combat de militant.

Faites signer par un maximum de personne cet appel et adressez-le à France 2 !

Faites circuler auprès d'associations amies

MANIPULATION DE L'INFORMATION :

FRANCE TELEVISION RECIDIVE

Le journal télévisé de France 2 a présenté des images insoutenables de Gaza en omettant de préciser à la fois à l'écran et oralement qu'il s'agissait d'images d'archives datant de 2005.

Ce n'est pas la première fois que France Télévision commet ce genre d'erreur qui a tendance à devenir une habitude.

Les simples excuses présentées par Élise Lucet au journal de 13 heures du Mardi 6 Janvier ne sauraient suffire en elles-mêmes car le mal est fait et bien fait dans un contexte tendu où les atteintes aux biens et aux personnes juives se multiplient dans notre pays.

Nous nous joignons à la Licra pour demander au Président de France Télévision et à sa Directrice de l'Information Arlette Chabot de prendre des sanctions exemplaires et de le faire savoir faute de quoi nous considérerons qu'à la rédaction de France Télévision sévissent en toute connaissance de cause des personnes malveillantes.


Richard C. ABITBOL

Président

Déborah Sam Hoffenberg
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
07 janvier 2009, 11:04
Ambulances


Les ambulances de l'ONU au service du transport sécurisé des combattants armés du hamas durant des échanges de feu avec l'armée israélienne....Et il ne faut surtout pas qu'Israël les prenne en cible, ce serait un "crime de guerre" épouvantable qui ferait rugir d'indignation tous les "bien pensants" de par le monde.
Z.T.

[www.road90.com]
Re: Le Hamas a dיcidי, ce mercredi de Noכl, de sa chute
07 janvier 2009, 12:16
Cette guerre a créé un nouveau mot en Hébreu
MISGRAD,
Pour désigner les Mosquées que le hammas utilise
Non pour prier, mais
Pour lancer les fusées Grad vers les villes israéliennes.

C’est la combinaison de 2 autres mots
MISGAD (mosquée) et
GRAD (la fusée russe).
.
En Français on pourrait alors dire
MOSGRAD
(Mosquée et Grad)
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
07 janvier 2009, 12:52
De ma coorespondante à Paris.




Un chroniqueur saoudien, dans un accès de lucidité très rare, écrit dans le quotidien arabe, « Al-Sharq Al-Awsat », de Londres, que les Arabes ont perdu leur temps et beaucoup d'argent à essayer de détruire l'État juif, publie Israël International News, lundi 5 janvier 2009.
« Il y a plus de six décennies… que nous [nous sommes mis] à ne parler de rien d'autre que de la Palestine… Et cela a épuisé toutes nos ressources, toutes nos capacités, tout notre temps et toute notre liberté. » Dans son article traduit en anglais, Mash'al Al-Sudairi écrit que bien que l'occupation «juive» d'une partie de la Palestine constitue «une grande oppression», les Arabes ont une habitude de s'auto infliger des coups «par leur opposition à la re-création de l'État juif d'Israël». «Lorsque, au début des années 1930, on nous a offert 80 % de la Palestine, alors qu'il n'était offert aux Juifs que 20 %, nous avons rejeté l'offre. A la fin des années 1940, on nous a offert 49 % de la Palestine, 51 % aux Juifs, et nous avons rejeté cette [offre] », écrit Al-Sudairi.
« Je suis certain, [et je suis prêt] à parier et même à jurer, par Allah, si seulement 10 % de l'argent que les pays arabes ont investi dans l'armement de leurs armées au cours de cette lutte futile [contre Israël] avaient été investis dans ce qui restait de la Palestine et de son peuple, la bande de Gaza bénéficierait désormais d'un niveau de vie supérieur à celui de Singapour » a t-il ajouté.
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
07 janvier 2009, 15:36
Le prix à payer pour ne pas nous laisser détruire

07/01/09

Chers amis dont certains ont pris la peine de m'exprimer leur solidarité en ces jours difficiles.

Je voudrais vous faire part de mon regard sur le conflit actuel, soit pour vous informer, soit pour vous permettre de dire à vos propres amis et connaissances ce qu'une Israélienne éprouve en cette période si cruelle.

Je fais partie des Israéliens qui croient que la seule solution au conflit dans la région réside dans une négociation politique courageuse avec des concessions douloureuses des deux parties. J'appelle de mes voeux la création d'un Etat palestinien qui accepterait l'existence de l'Etat d'Israël à ses côtés. Cela permettrait au peuple palestinien de vivre dans la dignité et l'indépendance. Je n'ai aucune confiance dans une action militaire (qui ne peut avoir que des résultats partiels avec des effets parallèles catastrophiques). Je suis fermement opposée à toute punition collective. Je crois que le peuple juif possède une tradition éthique qui exige de lui un comportement moral particulièrement exigeant.

Cela dit, je vis ici et m'informe au quotidien et je sais bien que nous avions atteint un point de non retour et qu'il fallait que l'armée entre en action : face aux tirs permanents de missiles sur des villes et villages, avec des portées sans cesse croissantes (aujourd'hui un rayon de 40 kms), de plus en plus d'Israéliens avaient perdu confiance dans leur Etat et disaient à voix haute que nos dirigeants les avaient abandonnés à leur triste sort. Le sud d'Israël se sentait sacrifié pour que le centre et le nord puissent prospérer et vivre normalement. Depuis huit ans, les jardins d'enfants, les écoles et les institutions d'enseignement supérieur du sud du pays ne peuvent plus étudier normalement, les affaires tournent au ralenti ou ferment, les récoltes pourrissent sur pied faute de pouvoir être traitées de manière régulière. Quand elles en ont la possibilité, des familles entières quittent le pays pour ne plus vivre dans l'angoisse quotidienne de devoir fonctionner entre deux alertes. Mais les prix des appartements ont tellement chuté que les habitants les plus pauvres ne peuvent trouver acheteur ou locataire pour choisir de vivre ailleurs, là où ils seraient plus à l'abri. Les traumatismes sont profonds et irréversibles (énurésie, cauchemars, états de choc devenus permanents). Les abris d'il y a dix ans (déjà en nombre insuffisant) ne sont pas adaptés aux perfectionnements technologiques des missiles "Grad". Circuler dans la rue (trottoir et chaussée) est devenu un risque que beaucoup ne peuvent pas courir et handicapés, personnes âgées restent murés chez eux à proximité d'un abri ou d'une chambre protégée s'ils en ont une. Ce sont des bénévoles venus de tout le pays qui se mobilisent pour faire leurs courses et s'occuper d'eux, entre deux alertes, ou pour offrir une animation aux enfants et adolescents terrés des jours durant dans les abris.

Et pourtant, il est difficile de faire comprendre cette situation aux téléspectateurs de l'étranger, face aux terribles images qui viennent de Gaza. On leur dit que les Israéliens sont "soudain" devenus fous et se livrent à un massacre programmé de la population. On ose parler de Shoa ! On parle de réaction "disproportionnée".

Lorsque du côté israélien des missiles détruisent tout (maisons, voitures, animaux dans les fermes, routes, jardins d'enfants) mais qu'il n'y a pas de "victimes" parce qu'une grande partie des habitants vivent une partie du temps (et depuis des années) dans leurs familles ou chez des amis plus au nord d'Israël, ou parce qu'ils n'étaient pas momentanément sur place, que les conducteurs d'autobus et de taxis ont accéléré en début d'alerte et poussé leurs passagers vers le premier abri, leur véhicule explosant ou les vitres et les portes volant en éclat quelques secondes à peine après la chute du missile... peut-on mesurer la peur, la cruauté, la souffrance des uns et des autres ?

Qui peut nous donner des leçons sur la meilleure manière de défendre une population civile contre un ennemi qui considère que notre seule existence en tant qu'Etat juif est une "occupation", une infraction aux lois de l'Islam qui veut qu'un territoire ayant appartenu aux musulmans ("Dar el islam") ne puisse plus être souillé par un régime non musulman : le 'hamas ne peut se contenter de rien moins que de la disparition de l'Etat d'Israël (sa charte est claire à ce sujet, ainsi que les déclarations de ses dirigeants). Que nous ayons évacué militairement la bande de Gaza ainsi que les localités juives de la région (avec leurs habitants )depuis des années n'a servi à rien. Toute aide humanitaire d'Israël aux populations civiles de Gaza n'est pas rapportée. La confiscation des fonds internationaux destinée à la population au profit de la classe dirigeante du 'hamas est passée sous silence. Les bénéfices rapportés par les tunnels de contrebande creusés depuis plus d'une dizaine d'années (et non depuis le début du siège israélien en septembre 2008) rapportent des millions aux trafiquants d'armes et de biens...

Israël est un pays tenu par le droit international et par son éthique à respecter les règles de la guerre : ses soldats sont en uniforme et concentrés dans des bases militaires. A part de terribles erreurs de tir (dont nos propres soldats sont souvent aussi victimes), l'armée israélienne met un point d'honneur à distinguer combattants armés et civils.

Le 'hamas est une organisation protéiforme, sans foi ni loi, qui utilise le terrorisme pour désorganiser la vie quotidienne des civils de la société dont ils veulent la perte : ses combattants sont en civil et vivent délibérément mêlés aux civils. Ils n'hésitent pas (nous en avons souvent la preuve) à utiliser hôpitaux, ambulances, mosquées, écoles pour y entreposer armes, quartier général, sachant qu'ils placent ainsi Israël devant des choix impossibles : respecter le droit d'asile ou se défendre en attaquant des lieux symboliquement marqués.

Je ne suis pas très optimiste pour la suite des combats car j'ai peu d'illusions sur le sort des armes. Mais je ne suis pas suicidaire et je suis certaine de notre bon droit. Nous ne pouvions pas rester plus longtemps les bras croisés face aux attaques quotidiennes de fanatiques prêts à mourir en martyrs pour que leur vision de l'islam triomphe...S'ils prennent en otage leur propre population, cela ne doit pas nous empêcher, après tant d'années de mises en garde, de tenter d'affaiblir leur puissance de tir et leur conviction qu'ils l'emporteront contre notre Etat réduit à l'impuissance par des considérations éthiques. Prendre les armes pour se défendre implique d'être prêts à mourir mais aussi à tuer d'autres êtres humains et à détruire leur environnement. C'est le prix à payer pour ne pas nous laisser peu à peu détruire.

Puisse Dieu nous protéger et puisse la communauté internationale comprendre les enjeux véritables de cette lutte "disproportionnée" parce que la désinformation présente les agresseurs comme des victimes innocentes et les agressés (qui ont choisi de se défendre par les armes) comme des génocidaires.

Demain, je pars enseigner à l'université sans savoir qui de mes étudiants ou de mes collègues sera mobilisé ou absent parce que la circulation est impossible.

Bien à vous

Francine Kaufmann
Professeur à l’Université de Bar Ilan
Pièces jointes:
Kaufmann.jpg
Re: Le Hamas a décidé, ce mercredi de Noël, de sa chute
07 janvier 2009, 17:25
LES SIRÈNES MORTELLES DE LA POLITIQUE FRANÇAISE SUR GAZA


Par le Général DARMON (cr), Président d’honneur de France-Israël

Extrait du site de France-Israël : [www.france-israel.org]

6 janvier 2009

En novembre 1967, après la guerre des Six Jours, le général de Gaulle avait épinglé le peuple juif en ces termes : « peuple d’élite, sûr de lui même et dominateur,… ». Comme René Cassin, l’un de ses tout premiers compagnons en 1940 et prix Nobel de la Paix en 1968, venait le lui reprocher, le général de Gaulle lui a répondu : « Ce ne sont que des mots ». « Il y a des mots qui sont criminels », répliqua René Cassin.



Faute de pouvoir condamner Israël pour sa réaction aérienne à Gaza, tant elle était justifiée, le Président Sarkozy l’a qualifiée de disproportionnée. C’est un mot aussi criminel que ceux de de Gaulle dès lors qu’il est chargé d’accusations envers Israël et qu’il apporte un soutien aux fantasmes et aux délires de ses ennemis arabo-musulmans. Ceux qui, en plein Paris et ailleurs, ont manifesté en faveur du Hamas et appelé à la mort d’Israël, ont obligatoirement vu dans la disproportion dénoncée une légitimation de leur agitation. Cette importation en France du conflit proche-oriental annonce des troubles encore plus graves dans la société française.

Politique française faussement équilibrée, quand, lors du vote d’une condamnation d’Israël au Conseil de Sécurité de l’Onu, la France s’abstient tandis que la Grande-Bretagne et l’Italie votent contre et que les États-Unis mettent leur veto. L’abstention est ici un constat de parti pris contre le bon droit d’Israël.

Faux équilibre encore quand, dimanche 4 janvier, le président déclare que la France condamne « avec la même fermeté [que l’opération terrestre israélienne] la poursuite des tirs de roquettes qui sont une provocation inadmissible », ajoutant que le Hamas « porte une responsabilité lourde dans la souffrance des Palestiniens de Gaza ». C’est dire qu’Israël porte sa part de responsabilité dans le crime contre l’Humanité que constituent les tirs palestiniens visant délibérément sa population civile. « Le Hamas a agi de façon irresponsable et impardonnable » a nuancé M. Sarkozy lundi à Jérusalem. Que ne l’a-t-il dit du temps où des milliers de missiles tombaient sur Sderot avant qu’Israël ne soit contraint à intervenir !

À la politique faussement équilibrée, s’ajoute la fausse compassion. « On manque de tout à Gaza », a déclaré M. Kouchner, le ministre des Affaires étrangères, ce que démentent radicalement tous les convois de ravitaillement qu’Israël en guerre laisse entrer. Ces invocations faussement humanitaires confortent la propagande compassionnelle du Hamas que nombre de médias relayent avec une délectation à fond d’antijudaïsme.



Quand Israël entreprend enfin à grand prix des opérations militaires contre le terrorisme et pour sa sécurité, il est parfaitement abusif de venir lui dire qu’il ne doit pas les mener à leur terme. Les appels à une trêve ne profitent qu’au Hamas, c’est-à-dire au camp des tueurs. Hommage soit rendu au diplomate tchèque qui a dit que l’opération terrestre d’Israël tenait de la défensive et non de l’offensive. Honte soit sur l’Europe qui a obligé la République tchèque à désavouer son diplomate pour tendre à Israël le piège mortel d’une prétendue paix.

En 1967 encore, René Cassin s’était écrié « La France est dans le camp de l’injustice ». Avec sa diplomatie pervertie, avec ses médias complaisants, spécialement ses médias d’État et son Agence France Presse, la France de M. Sarkozy s’enfonce dans la voie de l’injustice et des erreurs mortifères pour toute la civilisation.
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