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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
26 octobre 2009, 07:23
Ah, dans ce cas, l'air n'en sera que plus allégé surtout si les crèmes servies pendant les repas, le sont aussi.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
29 octobre 2009, 07:44
Restauration des grottes de Beit Shéarim
[Mercredi 28/10/2009 16:01]

Le président de la Knesset Réouven Rivlin a dévoilé mardi un grand bas-relief représentant la Ménorah (chandelier à sept branches) au parc national de Beit Shearim en Galilée. Cette Ménorah, qui mesure 1,90 m de haut, est l’une des majeures attractions pour les visiteurs du site archéologique, qui vient d’être rénové.
Les grottes d’inhumation ont été découvertes il y a déjà longtemps, mais ce n’est que récemment que des rénovations sérieuses ont été réalisées sur le site, à l’initiative de Rivlin. En 2004, alors qu’il était président de la Knesset pour la première fois, Rivlin a fait une visite sur le site et a été ému par les nombreuses représentations de la Ménorah, qui sert aujourd’hui de symbole de l’Etat d’Israël moderne.
Rivlin a alors fait en sorte que ce site reçoive en priorité des fonds soient pour sa restauration et sa conservation. Une équipe, comprenant l’expert en restauration Jacques Neger et l’architecte Ram Shoef, a, entre autres, éliminé les racines qui avaient envahi les grottes de toutes parts. L’équipe a rénové les murs sculptés et le site ainsi restauré a été rouvert au public.
Rivlin, qui a été à nouveau nommé président de la Knesset, a été invité à participer à la cérémonie au cours de laquelle a été révélée la plus impressionnante Ménorah du site, dont le style est presque moderne.
Le parc national de Beit Shearim est situé près de Tivon, à l’est de Haïfa. Il présente les ruines d’une communauté juive qui devint le siège du Sanhédrin – sorte de Haute courte de justice – après la destruction du Second Temple. C’est là qu’est enterré Rabbi Yéhouda HaNassi, le compilateur de la Mishna.
Au cours de la cérémonie, Rivlin a évoqué le lien qui, selon lui, existe entre le Sanhédrin et la Knesset. « L’établissement de l’Etat, le sionisme, le renouveau de l’hébreu et la souveraineté israélienne sont à mes yeux la continuation naturelle de ce qui a commencé ici à Beit Shearim », a conclu Rivlin.
Beit-Shearim est une ville antique de Basse Galilée, qui abrita le Sanhédrin du IIIe siècle de l’ère commune jusqu’au milieu du IVe siècle. Le lieu servit également de cimetière juif. Sur le site ont été découvertes plus de 100 grottes d’inhumation taillées dans la roche (qu’elles soient communes ou familiales), plus de 300 écritures en différentes langues et les restes d’une synagogue antique et d’un bâtiment public. Beit-Shéarim est depuis devenu un parc national comprenant un nombre important de vestiges archéologiques. Seules les grottes 13, 14 et 20 sont visitables.

par Yael Ancri

[www.juif.org]
.................

Le site archeologique se trouve dans ma ville, j'invite mes amis d'Harissa a venir visiter.
Voici la photo d'un couple d'amis Harissiens de Paris, devant les portails des Grottes creusees dans la colline.
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Pièces jointes:
beit Shea\'rim.jpg.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
29 octobre 2009, 08:33
Comme d'habitude, quand tu publies des choses sur l'archéologie, je fonce sur internet, grace à toi je m'instruis.

J'ai trouvé ça:



Beit Shéarim - La nécropole juive de l'époque romaine

Beit Shéarim, fondée à la fin du Ier siècle avant l'ère chrétienne, durant le règne du roi Hérode, atteignit son apogée à l'époque romaine. En 351, la ville endura des souffrances considérables pendant l'écrasement de la révolte juive contre Gallus César (le dirigeant de l'Orient sous les ordres de l'empereur Constantin II) avant de décliner ; elle fut abandonnée au début de la domination arabe (VIIe siècle).

La ville du sud de la Galilée est mentionnée pour la première fois par Flavius Josèphe (Autobiographie 118-119) sous le nom de Bessara, le centre administratif des domaines de la reine Bérénice dans la vallée de Jezréel au IIe siècle. La localité fut ensuite appelée Beit Shéarim, et une école rabbinique s'y installa. Par la suite, toujours au IIe siècle, la ville devint célèbre lorsque le Sanhédrin (l'organe législatif et le conseil suprême juif après la destruction de Jérusalem en 70 de l'ère chrétienne) y fut transféré et que Rabbi Judah Hanassi y élut domicile. Bien que décédé à Tsippori (Sepphoris) ce rabbin très respecté, connu en particulier pour être le rédacteur de la Michna (recueil de lois orales), est enterré à Beit Shéarim. Aux IIIe et IVe siècles, de nombreux juifs, aussi bien du Pays d'Israël que de la diaspora, furent enterrés dans cette ville et son cimetière devint une nécropole.

Au cours des dix saisons de fouilles menées dans les années 1930 et 1950, dans le secteur urbain de Beit Shéarim et dans son cimetière, plusieurs découvertes ont confirmé l'identité du site et le caractère central de la ville dans l'histoire juive, tel que le mentionnent les sources écrites.

La Ville

Beit Shéarim fut construite au sommet et sur le versant sud d'une colline ; à l'époque romaine, elle s'étendait sur une dizaine d'hectares. Les vestiges d'un certain nombre de grands édifices publics fort bien construits ont été mis à jour. Méritent d'être mentionnées : la basilique, avec sa grande salle de 40 x 14 m, divisée par deux rangées de colonnes, qui servait de lieu de réunion pour délibérer de questions profanes ; et l'ancienne synagogue voisine, mesurant 35 x 15 m.

On pénétrait par le sud - la direction de Jérusalem - dans la salle de prières de la synagogue qui comportait deux rangées de colonnes de chaque côté et une chaire surélevée au fond. Les murs intérieurs étaient recouverts de plâtre et peints ; quelques remerciements adressés à des fonctionnaires ont été retrouvés sur le plâtre.

La Nécropole

Le grand cimetière de Beit Shéarim contenait de nombreuses tombes et catacombes, soit des caveaux familiaux, soit des sépultures publiques. Creusées à flanc de colline, à l'ouest de la ville, certaines tombes sont simples et de taille réduite, mais plusieurs autres sont devenues, avec le temps, des réseaux complexes de catacombes. Il semble que le creusement des grottes funéraires jouait un rôle important dans l'économie de la ville. Au cours des siècles, les grottes furent forcées, endommagées et pillées.

L'accès aux grottes publiques, particulièrement spacieuses et bien conçues, s'effectue par de grandes cours. Leurs façades décoratives en pierre sont de style romain. Les vestibules comportent trois ouvertures dotées de lourdes portes en pierre pivotantes, sculptées à l'imitation des portes en bois avec des panneaux et des clous. Depuis le vestibule, on descend plusieurs marches vers la grotte funéraire qui se compose d'un couloir central et d'un réseau de salles, parfois sur deux étages. L'une des catacombes regroupe 16 salles funéraires de 400 tombes différentes, notamment en forme d'auge, de fosse, des arcosolia et des loculi. Des sarcophages en calcaire local ou en marbre, et quelques-uns en terre ou en plomb, ont été retrouvés dans les grottes ainsi que les parties métalliques de cercueils en bois qui seules ont subsisté.

Les murs des salles étaient décorés de sculptures, peintures et gravures, donnant des exemples de l'art populaire juif de l'époque et des influences hellénistiques. Certaines représentations sont, de toute évidence, juives comme la menorah à sept branches (le chandelier), l'arche de la Torah (parfois dans une niche), le loulav (feuille de palmier), l'étrog (cédrat), le chofar (corne de bélier) et la pelle à encens. Mais on trouve aussi des motifs géométriques, des silhouettes humaines ou animales, des représentations de bateaux et des thèmes architecturaux comme une porte voûtée ou une colonne à chapiteau.

De nombreuses inscriptions gravées ou peintes sur les murs et sur des plaques en pierre mentionnent des rabbins célèbres, des dirigeants de la communauté, des marchands et des fonctionnaires de la ville et du pays. Les inscriptions mentionnant des communautés juives éloignées en Syrie, au Liban, en Egypte, en Babylonie et même dans le sud de l'Arabie, d'où l'on faisait venir les corps pour les inhumer, présentent un intérêt particulier.

La plupart des inscriptions sont en hébreu et en grec, quelques-unes sont en araméen. Le texte est, en général, bref : le nom du défunt et chalom (paix) ou haval (hélas !). Les inscriptions longues fournissent des informations sur le défunt, par exemple sa généalogie, son métier et son lieu d'origine à l'étranger.

Inscriptions hébraïques typiques :

Ici repose Youdan, fils de Lévi, dans la paix éternelle. Puisse sa sépulture reposer en paix. De Youdan, fils de Lévi

Cet endroit appartient à des prêtres. Hélas !

Une inscription araméenne typique :

Celui qui est enterré ici est Shimon, le fils de Yohanan, et un serment, quiconque ouvrira [sa tombe] connaîtra une mauvaise fin

Inscriptions grecques typiques :

Nous [sommes les fils] de Leontios de Palmyre, le banquier

Le tombeau d'Aidesios, le chef du conseil des anciens d'Antioche

Voici la tombe de Leontios, l'orfèvre, père du rabbin Paregorios et de Julianos, le palatin

Benjamin, le fils de Julius, le marchand de tissus, fils de l'excellent Makrobios

Deux ensembles funéraires élaborés, retrouvés sur le versant nord de la ville, présentent un intérêt particulier. Au-dessus des grottes, des structures semi-circulaires empruntant la forme de petits théâtres et contenant des bancs, accueillaient probablement les familles et les amis venus écouter sermons et prières, les jours anniversaires de la mort d'un proche.

L'ensemble de grottes N 14 appartenait probablement à la famille de Rabbi Judah Hanassi.

Des inscriptions en hébreu mentionnant Rabbi Shimon, Rabbi Gamliel et Rabbi Hanania, les fils et l'élève de Rabbi Judah Hanassi, ont été retrouvées sur les murs :

Simon mon fils, puisse-t-il être hakham (président du Sanhedrin), Gamliel mon fils patriarche, Hanania bar Hama présidera le grand tribunal

L'ensemble funéraire le plus important (n 20) comprend un couloir central d'environ 50 mètres de long d'où partent d'innombrables salles. Quelque 130 sarcophages de terre décorés selon une version locale du style mortuaire romain ont été retrouvés, ainsi qu'un sarcophage de marbre orné de scènes mythologiques, qui a été brisé et utilisé ultérieurement pour produire de la chaux. La plupart des décorations de ces sarcophages sont d'origine étrangère - têtes de taureaux, aigles, deux lions se faisant face - mais on trouve également des symboles juifs comme la ménorah. Sur les murs de la grotte et sur les sarcophages, une vingtaine d'inscriptions hébraïques ont été retrouvées, mentionnant des rabbins, des personnalités et les membres de leurs familles :

Voici le caveau de Rabbi Hillel [Halil], le fils de Rabbi Lévi, qui a creusé cette grotte

Voici le caveau de Kyra Mega, l'épouse de Rabbi Joshua, fils de Lévi, Chalom



Les fouilles, entreprises par B. Mazar, ont été par la suite dirigées par N. Avigad pour le compte de la Société d'exploration d'Israël et l'Université hébraïque de Jérusalem
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
29 octobre 2009, 10:48
Merci Girelle, j'ai aussi appris beaucoup de choses, la haut.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
29 octobre 2009, 11:28
"Les inscriptions mentionnant des communautés juives éloignées en Syrie, au Liban, en Egypte, en Babylonie et même dans le sud de l'Arabie, d'où l'on faisait venir les corps pour les inhumer, présentent un intérêt particulier."

Cette phrase m'a beaucoup intriguée: on déplaçait donc les corps? et de si loin! Ces Rabbis étaient ainsi enterrés auprès de Rabbi Judah Hanassi.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
29 octobre 2009, 13:51
Voici d'autres prises de vue des catacombes de Beit Shéarim. J'ai découvert ce lieu grâce à Braham qui habite Kiryat Tivon, située près de ce site archéologique et qui en recouvre une partie.

Pièces jointes:
Menora-porte-catacombe.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
29 octobre 2009, 13:51
A la sortie des catacombes Braham m'a montré cet arbre qui a de façon naturelle une croissance en espalier.
Il aurait inspiré la forme de la ménorah.

Toutes ces photos ont été prises en octobre 2007.


Pièces jointes:
Menora-arbre-Beit Shearim.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
05 novembre 2009, 10:27
Ne dites pas “on ne nous dit pas tout”. On vous le repete ici sur HARISSA.

La capsaïcine et la dihydrocapsaïcine sont des composants de la famille des capsaicinoïdes responsables du goût piquant des piments. Ces principes actifs contribueraient à augmenter le métabolisme énergétique et lipidique et soulageraient des douleurs musculaires et articulaires associées à l'arthrite rhumatoïde et à l'arthrose. La consommation régulière de piment retarderait l'oxydation des lipides du sérum humain induite par le cuivre in vitro et améliorerait le profil glucidique post-prandial.
Des biologistes de l'Université de Tasmanie ont comparé les effets in vitro de la capsaïcine et la dihydrocapsaïcine sur des marqueurs de l'hémostase, à savoir la coagulation sanguine et l'agrégation plaquettaire. La capsaïcine (25 à 100 micro-mol/L) et la dihydrocapsaïcine (6.25 à 100 micro-mol/L) diminuent de façon significative l'activité du facteur de coagulation VIII:C. L'activité du facteur IX augmente pour une concentration de dihydrocapsaïcine égale à 3.125 micro-mol/L mais décroît considérablement à des concentrations supérieures à 25 micro-mol/L. En comparaison, l'activité du facteur IX diminue avec la concentration de capsaïcine. Les capsaicinoïdes n'ont aucun effet sur le temps de prothrombine (PT), le temps de thromboplastine partielle activée (aPTT) et l'activité des facteurs de coagulation II, V, VII, X, XI et XII.
Dans des conditions naturelles, les plaquettes libèrent plusieurs substances dont l'adénosine diphosphate (ADP) et l'activation des plaquettes par l'ADP se traduit immédiatement par un changement de forme des plaquettes. Cependant la capsaïcine et la dihydrocapsaïcine n'affectent pas le changement de forme des plaquettes induit par l'ADP. Il est probable que l'inhibition de l'agrégation plaquettaire induite par les capsaicinoïdes ne met pas en jeu des récepteurs de l'ADP.
Des études de l'effet de la consommation de piments sur l'hémostase chez l'homme devraient permettre l'évaluation des capsaicinoïdes en tant qu'agent de prévention et de traitement des maladies cardiovasculaires.
source : BE Australie numéro 66 (3/11/2009) - Ambassade de France en Australie /
ADIT - [www.bulletins-electroniques.com]


Le lien pour ce texte :
[www.synergy-space.com]
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Pièces jointes:
Labryouth.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
05 novembre 2009, 11:59
freddyb a écrit:
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> Ce n'est peut etre pas un aricle intressant .
> Mais je tiens quand meme a l'annoncer a tout le
> monde .
> le matche entre ,Rapide Vienne et- Hapoel
> Tel-Aviv , viens de se terminer avec le résultat
> suivant :5 a 1 en faveur du club Israélien.
La deuxième rencontre entre les deux équipes , vient de se terminer .
3 a 0 pour Hapoel Tel-Aviv contre le "rapide Vienne"

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
07 novembre 2009, 14:58
Les bébés crient dans leur langue maternelle
LEMONDE.FR avec AFP | 07.11.09

Dès les premiers jours suivant leur naissance, les nourrissons français et allemands ne crient pas la même langue : tandis que les premiers ont la voix qui monte, celle des seconds va de l'aigu vers le grave, selon une étude publiée jeudi 5 novembre par une équipe franco-allemande.

"La raison en est probablement les différences d'intonations dans les deux langues, qui sont ressenties dans le ventre de la mère et reproduites plus tard", explique dans un communiqué l'Institut Max-Planck, dont deux chercheurs ont participé à l'enquête aux côtés du Laboratoire des Sciences cognitives de l'Ecole normale supérieure de Paris. "L'ouïe est le premier système sensoriel qui se développe" chez les foetus, qui sont des auditeurs attentifs durant le dernier tiers de la grossesse, selon Angela Friederici, l'un des auteurs de l'étude parue dans Current Biology.

PREMIER DIALOGUE AVEC LA MÈRE

Selon l'analyse des cris réalisée par la psychologue Kathleen Wermke du CHU de Würzburg (Allemagne), "les nouveau-nés ont une prédilection pour les modèles mélodiques qui sont typiques pour leurs langues maternelles". Or les mots en français sont accentués à la fin, si bien que la mélodie est ascendante, tandis que c'est généralement l'inverse en allemand, des intonations qui se retrouvent dans les cris des bébés des deux langues, comme on peut le constater sur un enregistrement sonore publié par la BBC.

En imitant leur mère, les bébés de tous pays chercheraient à établir un premier contact avec elle. Selon les scientifiques, cette sensibilité précoce pour les mélodies linguistiques les aideraient par la suite à acquérir leur langue maternelle, bien que l'origine de cette faculté soit selon les chercheurs antérieure à l'apparition des langues parlées telles que nous les connaissons aujourd'hui.

[www.lemonde.fr]
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