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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
03 septembre 2009, 08:51
"Les Palestiniens sont victimes d’une injustice inacceptable!"

Pierre JOURDE | 24 Août 2009


Les Palestiniens sont victimes d’une injustice inacceptable. Soit. Depuis soixante ans, sans relâche, les médias du monde entier se focalisent sur ce conflit.
On se dit tout de même que la rentabilité injustice/information est très faible, si l’on ne considère que le rapport entre le nombre de morts et la quantité de papiers et d’images déversés sur le monde en général, et les masses arabes en particulier. Même rentabilité faible si l’on prend en compte la quantité de personnes concernées, importante certes, mais moins qu’en d’autres lieux de la planète. Quant aux atrocités commises, n’en parlons pas, une plaisanterie.
Au nombre de morts, de réfugiés, d’horreurs, il y a beaucoup mieux, un peu partout. Remarquons, à titre d’apéritif, qu’avec la meilleure volonté du monde, Tsahal aura du mal à exterminer autant de Palestiniens que l’ont fait, sans états d’âmes, les régimes arabes de la région, notamment la Syrie, le Liban et la Jordanie, qui n’en veulent pas, eux non plus, des Palestiniens, et qui ont peu de scrupules humanitaires lorsqu’il s’agit de s'en débarrasser. Mais Israël est un coupable idéal, non seulement dans nos banlieues, mais en Europe en général.
Nous le chargeons de toute notre mauvaise conscience d’anciens colonisateurs. Une poignée de Juifs qui transforme un désert en pays prospère et démocratique, au milieu d’un océan de dictatures arabes sanglantes, de misère, d’islamisme et de corruption, voilà un scandale. Il faut donc bien que cela soit intrinsèquement coupable, sinon où serait la justice ? L’injustice est avant tout israélienne. Ce n’est même pas un fait, c’est une métaphysique. Cent chrétiens lynchés au Pakistan valent moins, médiatiquement parlant, qu’un mort palestinien. Pourquoi l’injustice commise envers les Palestiniens reçoit-elle vingt fois plus d’écho que celle faite aux Tibétains, aux Tamouls, aux chrétiens du Soudan, aux Indiens du Guatemala, aux Touaregs du Niger, aux Noirs de Mauritanie ? Y a-t-il plus de gens concernés, plus de sang versé, une culture plus menacée dans son existence ? En fait, ce serait plutôt l’inverse. Que la Papouasie soit envahie par des colons musulmans qui massacrent les Papous et trouvent, en plus, inacceptable de voir les rescapés manger du cochon, voilà qui ne risque pas de remporter un franc succès à Mantes la Jolie. Que des sales Nègres, considérés et nommés comme tels, soient exterminés par des milices arabes au Darfour, les femmes enceintes éventrées, les bébés massacrés, voilà qui ne soulève pas la colère des jeunes des cités.
Et c’est dommage : si l’on accorde des circonstances atténuantes à un jeune Français d’origine maghrébine qui s’en prend à un Juif à cause de la Palestine, alors il serait tout aussi logique de trouver excellent que tous les Maliens, Sénégalais ou Ivoiriens d’origine s’en prennent aux Algériens et aux Tunisiens. Voilà qui mettrait vraiment de l’ambiance dans nos banlieues. Le racisme franchement assumé des Saoudiens ou des Emiratis envers les Noirs, les Indiens ou les Philippins, traités comme des esclaves, ne soulève pas la vindicte de la tribu Ka, ni des Noirs de France. La responsabilité directe des Africains dans la traite des Noirs n’induit pas des pogroms de guinéens par les Antillais. Pourquoi seulement Israël ?
A moins que la haine d’Israël ne soit que le paravent du bon vieil antisémitisme ; mais non, cela n’est pas possible, bien entendu. Israël, 20.000 km2, 7 millions d’habitants, dont 5 millions de Juifs, est responsable du malheur des Arabes, de tous les Arabes, qu’ils soient égyptiens, saoudiens ou français. Israël est l’Injustice même. En le rayant de la face du globe, en massacrant les Juifs, on effacerait l’injustice. C’est bon, de se sentir animé par une juste colère. C’est bon, d’éprouver la joie de frapper et de persécuter pour une juste cause. Voilà pourquoi il ne faut pas dire aux “jeunes des cités” que les deux millions d’Arabes israéliens ont le droit de vote, élisent leurs députés librement. Ne leur dites pas qu’Israël soutient financièrement la Palestine. Ne leur dites pas que des milliers de Palestiniens vont se faire soigner dans les hôpitaux israéliens.
Ne leur dites pas que l’université hébraïque de Jérusalem est pleine de jeunes musulmanes voilées. Ne leur demandez pas où sont passés les milliers de Juifs d’Alexandrie. Il en reste trente aujourd’hui. Ne leur demandez pas ce qu’il est advenu de tous les Juifs des pays arabes. Ne leur demandez pas s’ils ont le droit au retour, eux aussi. Ne leur demandez pas quelle est la société la plus “métissée”, Israël ou la Syrie. Ne leur dites pas que, s’il y a de nombreux pro-palestiniens en Israël, on attend toujours de voir les pro-israéliens dans les pays arabes. Ne leur dites pas que le négationnisme ou l’admiration pour Hitler ne sont pas rares dans les pays arabes ; que, lorsqu’il s’est agi d’illustrer les différentes cultures par leurs grands textes, la bibliothèque d’Alexandrie a choisi d’exposer, pour le judaïsme, le Protocole des Sages de Sion ; que ce ‘faux’ antisémite est largement diffusé dans les pays arabes. Ne leur dites pas que, du point de vue des libertés, de la démocratie et des droits de l’homme, non seulement il vaut mille fois mieux être arabe en Israël que juif dans un pays arabe, mais sans doute même vaut-il mieux être arabe en Israël qu’arabe dans un pays arabe.
Ne leur dites pas qu’Alain Soral, du Front national, qu’ils détestent tant, est allé manifester son soutien au Hezbollah, qu’ils admirent si fort.Si on leur enlève la méchanceté d’Israël, que deviendront ceux d’entre eux qui s’en prennent aux feujs, sinon des brutes incultes, bêtement, traditionnellement antisémites ? Il ne faut pas désespérer Montfermeil. Mais après tout, on peut tout de même essayer de leur dire tout cela sans trop de risque. Ils traiteront l’informateur de menteur, d’agent du Mossad, de représentant du lobby sioniste ou de raciste.

Ils auront raison. Pourquoi se défaire de la commode figure du Croquemitaine responsable de toute la misère du monde ? Elle évite de s’interroger sur ses propres insuffisances.




[www.juif.org]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
03 septembre 2009, 10:51
Du cinéma à la réalité, ou quand des commandos juifs traquaient les SS

Des SS traqués sur leurs propres terres par des commandos juifs? La fiction cinématographique du metteur en scène américain Quentin Tarantino, "Inglorious bastards", a été esquissée en réalité à la fin de la Seconde Guerre mondiale avec "l'Opération Nakam" ("Vengeance"), témoigne l'un de ses derniers survivants, Chaim Miller.

AFP - le 01 septembre 2009, 15h52

"Nous opérions dans le sud de l'Autriche dans les jours qui ont suivi la fin de la guerre", se souvient à 88 ans cet Israélien d'origine viennoise, joint au téléphone par l'AFP dans le kibboutz où il vit près de Jérusalem.

"Nous étions soldats de la Brigade juive de l'armée britannique stationnée à Tarvisio, du côté italien de la frontière avec l'Autriche. Les partisans yougoslaves nous avaient fourni des listes de criminels nazis et nous allions par groupes de trois les chercher chez eux en secret", indique-t-il.

"Ils croyaient d'abord avoir affaire à la police militaire anglaise. Ils faisaient une drôle de tête quand nous dévoilions nos étoiles de David. Mais, pour eux, c'était déjà trop tard. Nous les emmenions dans une forêt du côté italien, les +entendions+ durant une demi-heure, puis leur expliquions qu'ils devaient expier. Et ils restaient pour toujours dans la forêt", assène Chaim Miller.

"J'ai participé à un certain nombre d'actions de ce type et plusieurs autres groupes opéraient de la même façon", souligne-t-il.

Les historiens sont partagés sur le nombre d'exécutions effectuées dans le cadre de cette opération, coordonnée par le futur chef d'état-major de l'armée israélienne, Chaim Laskov. Les chiffres évoqués vont de 100 à 300.

Né Alfred Müller dans un quartier ouvrier de Vienne en 1921, Chaim Miller avait émigré en Palestine en février 1939, après l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie. Ses parents, restés sur place, ont péri dans l'Holocauste.

En Palestine, il intègre une troupe de choc de l'armée secrète juive Haganah: la "Brigade allemande", composée de quarante juifs de type aryen et germanophones destinés à être infiltrés derrière les lignes allemandes si l'Afrika Korps d'Erwin Rommel venait à menacer les 500.000 juifs de Palestine, alors sous mandat britannique.

"Pour nous préparer, nous avons suivi dans le désert un entraînement de parfaits soldats allemands, avec les armes, les uniformes et même les chants de la Wehrmacht", évoque Chaim Miller.

La défaite de Rommel en août 1942 rend le projet caduc. Mais la plupart des éléments de la "Brigade allemande", finalement intégrée à l'armée britannique au sein d'une Brigade juive, mèneront en 1945 "l'Opération Nakam".

"Nous étions animés par le désir de vengeance. Nous savions que l'énorme majorité des criminels SS échapperait à la justice", résume Chaim Miller.

De fait, confirme à l'AFP l'historien Winfried Garscha, du Centre de documentation de la Résistance autrichienne (DÖW) à Vienne, "au plus, toutes juridictions confondues, seuls 10 à 15% des auteurs de crimes nazis ont été condamnés à la fin de la guerre, que ce soit en Autriche, en Allemagne ou en Italie".

Ayant eu vent des actes de vengeance, l'état-major britannique déplace dès l'été 1945 la Brigade juive aux Pays-Bas.

Mais, en Allemagne, un autre groupe juif, sans rapport avec la Brigade juive, préparait sa propre opération: celui du maquisard lituanien Abba Kovner, qui voulait une "vengeance à la dimension de l'Holocauste", avec six millions de morts allemands, civils ou non.

Bien avancé, son projet d'empoisonner en décembre 1945 l'eau potable de Hambourg et de Nuremberg échoue in extremis, après avoir été dénoncé par des responsables juifs qui l'avaient jugé aberrant et risquant de compromettre la création de l'Etat d'Israël.

Kovner tente alors, en avril 1946, d'empoisonner à l'arsenic le pain délivré aux 3.000 prisonniers SS d'un camp près de Nuremberg. En raison d'une dose insuffisante, ceux-ci s'en sortirent avec des douleurs intestinales.

Source URL: [www.lematin.ch]

Photo datant de 1958 du chef d'état-major de l'armée israléienne Chaim Laskov, responsable de "l'opération Nakam" lors de la Seconde Guerre mondiale
Image © AFP


Pièces jointes:
Laskov Haim.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
08 septembre 2009, 01:16
Lu sur Juif.org
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La dépêche de Kabylie. (Dim 30 Aout 2009)
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Par JSS - Publié dans : Monde Arabe / Liban - Communauté : L'Equipe J.A.G - TOP NEWS –
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Les malédictions kabyles sur le "saint" Okba qui islamisa l'Algérie
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Lors d’un voyage que j’ai fait dernièrement à Biskra, aux portes du Sahara, j’ai découvert une oasis nommée Sidi Okba. Je connaissais déjà de Biskra la ville de Tolga, réputée pour ses dattes.
Mais je dois dire que j’ai été désagréablement surprise, et même contrariée de devoir y associer à présent la commune de Sidi Okba. C’est que je ne porte pas dans mon cœur le sinistre personnage éponyme de cette ville. Vous allez vite comprendre pourquoi.
Peu avant d’entrer dans la ville-oasis, un grand panneau sur lequel on peut lire un message de bienvenue accueille les visiteurs : « La ville du compagnon du prophète, Okba Ibn Nafaa, vous souhaite la bienvenue »
Je ne savais pas que Okba avait une ville. Le panneau m’a laissée perplexe. Cette ville s’appelle Sidi Okba (Saint Okba). Sur la place centrale, est érigée une stèle figurant un guerrier juché sur son cheval, le cimeterre à la main. Ce guerrier, c’est Okba Ibn Nafaa, et dans cette ville, il est vénéré comme un saint (sidi). D’ailleurs, il repose dans un mausolée situé dans la grande mosquée.
La grande mosquée de Sidi Okba est en fait un immense centre islamique constitué de plusieurs bâtiments agencés autour de grandes cours. Quand j’ai su que Okba reposait en ces lieux, je n’ai pas pu résister à l’envie d’aller me recueillir sur sa tombe, à ma façon.
Je me suis donc dirigée vers le mausolée abrité par la mosquée. J’étais bien décidée à y entrer tête nue. A la limite, j’aurais consenti à me déchausser, mais certainement pas à me voiler.
A l’entrée, un gardien, tout en me désignant du doigt un coin retiré dans la salle de prière, m’a confirmé que Okba gisait bien là. Quelques fidèles étaient en train de prier. Que des hommes. J’ai foncé sans même me déchausser, vers l’endroit que m’avait montré le gardien, et là, j’ai égrené en mon cœur le plus long chapelet d’injures et de malédictions dont je suis capable à l’adresse de Okba Ibn Nafaa, venu de Syrie au VIIème siècle à la tête de son armée musulmane conquérir et islamiser l’Afrique du Nord. Oui, j’ai maudit copieusement l’homme qui a apporté l’islam dans mon pays.
Né en 622 et décédé en 683, Okba Ibn Nafaa est un général arabe envoyé en 670, à la tête des armées musulmanes, par les Omeyyades de Damas pour convertir le l’Afrique du Nord à l’islam.
Je suis ressortie fière et heureuse de cette mosquée. Pourquoi m’a-ton laissée y entrer tête nue ? Mystère ! Sans doute m’a-t-on prise pour une touriste délurée, ou une émigrée ignorante des principes sacrés de l’islam, je ne sais pas. Mais si on avait su les pensées que j’ai eues en ce lieu, nul doute qu’on ne m’aurait pas permis d’y pénétrer.
Si j’ai tenu à vous faire part de cette petite escapade estivale, c’est qu’une information dans la presse locale a attiré ce matin mon attention. Il s’agit d’une information au sujet de Dihya, la reine berbère qui a tué, ou fait tuer par son allié Koceyla, l’ennemi commun : Okba Ibn Nafaa. Dihya, surnommée Kahina par les envahisseurs arabes pour la diaboliser : Kahina signifierait en effet la sorcière, ou la prêtresse, ce qui, dans la bouche des musulmans, n’était pas un compliment vu que Dihya était judaïsée et vouait un culte à un autre qu’Allah.
Dihya, la reine des Aurès, s’est battue sans répit contre les hordes musulmanes venues islamiser l’Afrique du Nord. Elle s’est farouchement défendue jusqu’à sa mort, en 702, lorsque le sinistre Hassan Ibn Nooman lui tranchât la tête d’un ultime coup de sabre. La grande Dihya (on la surnommait Dihya Tadmait, c’est-à-dire Dihya la très haute) est enterrée à Baghai, dans la Wilaya de Khenchela. Dans les années 90, une stèle a été érigée à Baghai en hommage à la reine des Aurès.
Or, dans le quotidien El Khabar du 14 août dernier, Athmane Saâdi, président de l’« association de défense de la langue arabe », publie un article dans le genre fatwa à l’encontre de la stèle sensée immortaliser Dihya, dite la Kahina. Athmane Saâdi déclare que la présence de cette statue sur la place de la ville est kofr (un acte d’apostasie). Pour lui, il ne serait pas question de tolérer qu’un pays musulman comme l’Algérie puisse honorer un personnage historique qui refusait l’islam : « la Kahina est morte en combattant l’Islam et les Musulmans. Elle a combattu l’entrée de l’Islam dans les Aurès », écrit-il.
Aussi ce défenseur zélé du coran et de l’islam exige-t-il que la stèle soit purement et simplement démontée et que soit caché ou détruit le symbole de cette reine intrépide qu’il ne saurait voir !
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La dépêche de Kabylie.
Par JSS - Publié dans : Monde Arabe / Liban - Communauté : L'Equipe J.A.G - TOP NEWS -
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
08 septembre 2009, 09:32
Braham ne dit t'on pas qui abel ou abel jmaatou!!!
d'ou le Kabyle!!!

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
08 septembre 2009, 10:36
Tour ce qui peut représenter un symbole juif dans les pays arabes devient
automatiquement chez les intégristes un 'Koffre'.

Nous en sommes là. Malheureusement.
Et cela ira grandissant avec la montée de l'islamisme radicale.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
09 septembre 2009, 10:09
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
10 septembre 2009, 05:58
Ou peut mener l'extremisme malheureusement
ayons une pensée pour David Mansharov ainsi que pour ses parents


Meurtre à la Yeshiva
Date: jeudi 10 septembre 2009
Ce pourrait être le titre d’un roman de Batya Gour mais à Netanya, un jeune homme a été assassiné lors d’une bagarre entre étudiants d’une Yeshiva.
Meurtre à la Yeshiva

David Mansharov, 24 ans, a été poignardé mercredi par deux membres d’une Yeshiva alors qu’ils se disputaient sur un sujet de Loi Juive, la hala’ha. Des témoins affirment que l’agresseur aurait hurlé « ce que tu as fait n’était pas juif », avant de le tuer. Les deux suspects, Avi Ben-Naim (22 ans) et Yitzhak Hanouka (25 ans), ont été arrêtés, et leur détention provisoire a été prolongée de huit jours. Ils étudiaient et vivaient tous à la Yeshiva du Rav Amos Gueta, juste à côté de la scène de crime. La police est arrivée sur place à 4h30 du matin, et a trouvé le corps du jeune garçon gisant au sol, dans le quartier de Neve Herzl de Netanya. Une kippa noire et un objet contondant qui aurait servi a tué David, ont été retrouvés sur la scène du crime. Les deux suspects à l’heure actuelle gardent le silence.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
10 septembre 2009, 06:04
La jeune Victime
Pièces jointes:
davidmansharov.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
11 septembre 2009, 01:15
jeudi 10 septembre 2009
Poker nucléaire à Téhéran


Les dirigeants iraniens sont des gens très constants. Chaque fois que les grandes puissances approchent d’une date butoir qu’elles se sont fixées à leur égard, chaque fois que le ton va monter sur le dossier nucléaire au Conseil de sécurité, ils annoncent un geste d’ouverture, le font attendre, créent le suspens pour redevenir maîtres du jeu et c’est exactement ce qui vient de se passer.

L’Assemblée générale des Nations unies s’ouvrira bientôt. Elle sera, comme toujours, l’occasion d’intenses contacts diplomatiques au plus niveau. L’administration américaine a fait dire, depuis l’été, qu’elle n’attendrait pas plus longtemps que la fin de ce mois une réponse à la « main tendue » de Barack Obama. A continuer à ne dire ni « oui » ni « non », à persister dans l’intransigeance de leurs déclarations publiques, les dirigeants iraniens risquaient donc de se mettre tout le Conseil de sécurité à dos et de l’amener à prendre de nouvelles sanctions économiques – alors, badaboum, de nouvelles propositions sont prêtes, elles arrivent, les voici, remises hier, devant une forêt de caméras, aux ambassadeurs en poste à Téhéran et quoi ?

Rien. Il n’y a, dans ces propositions, rien d’autre que l’habituelle rhétorique iranienne, propositions de discussions sur toutes le crises du monde, invocation de Dieu, appel à ne pas réitérer les « erreurs du passé », c’est-à-dire à mieux traiter l’Iran, et pas un mot, simplement pas un, sur ce programme nucléaire qui se développe inexorablement et moins encore sur la demande des grandes puissances d’une suspension, pas même d’un arrêt, des opérations d’enrichissement d’uranium, celles qui finiront bientôt par permettre à la République islamique de se doter de l’arme atomique aussitôt qu’elle le déciderait.

Les grandes puissances vont se concerter aujourd’hui, au niveau de leurs diplomates en charge du dossier. Soit elles vont dire que l’Iran se moque du monde et qu’elles n’ont plus qu’à en tirer les conséquences, soit elles appelleront à une vraie réponse dans de brefs délais. Sur le fond, cela reviendra au même car, réaction dure ou plus souple, l’impasse est totale.

L’Iran ne bouge pas d’un pouce. Les grandes puissances n’envisagent pas une seconde d’ouvrir ces discussions sur l’état du monde pendant que l’enrichissement d’uranium se poursuivrait puisque ce ne serait qu’en prendre acte et s’y résigner. Barack Obama va devoir hausser le ton car, de plus en plus embourbé en Afghanistan, confronté à la dégradation de la situation irakienne et ses difficultés à faire avancer sa réforme de la couverture médicale, il ne peut pas sembler impuissant face à Mahmoud Ahmadinejad.

Sauf improbable et spectaculaire retournement de la position iranienne, on va vers un durcissement des sanctions, des mesures qui feraient vraiment mal, puis des choses plus graves encore à moyen terme car il ne faut jamais oublier qu’il n’y a pas plus faucon qu’une colombe déçue.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
13 septembre 2009, 00:51
vendredi 11 septembre 2009
L'Europe n'est pas l'Amérique


Barack Obama, on le sait, est extrêmement populaire en Europe. Le huitième sondage international du German Marshall Fund sur les mouvements d’opinion transatlantiques le confirme spectaculairement mais, fait marquant, cette popularité est loin d’être aussi grande en Europe centrale et orientale qu’en Europe occidentale.

Alors que le pourcentage d’Allemands ayant une bonne opinion du président des Etats-Unis est passé de 11% sous Georges Bush à 92% sous Barack Obama et que cette évolution a été sensiblement la même en France, en Espagne ou en Grande-Bretagne, l’écart est moins grand en Bulgarie et en Slovaquie et nettement plus faible en Pologne (55% contre 44%) ou en Roumanie (58% contre 44%).

La raison en est simple. Sorties de l’orbite soviétique il y a vingt ans, les anciennes Démocraties populaires continuent de craindre la Russie et préféraient donc la fermeté de Georges Bush vis-à-vis de Moscou et sa volonté d’étendre l’Otan vers l’Est à l’attitude autrement plus souple qu’a adoptée Barack Obama dans l’espoir d’obtenir le soutien du Kremlin sur la scène internationale et, notamment, dans la crise iranienne.

Hier, beaucoup plus américanophiles, ou atlantistes, que les Européens de l’Ouest, les centre-européens sont aujourd’hui devenus beaucoup plus réservés. Ils n’attendent plus autant leur sécurité, voire leur salut, de Washington et, du coup, leur regard sur l’Europe a considérablement évolué. Ils sont, désormais, presque aussi nombreux que les Européens de l’Ouest (70% contre 76%) à considérer comme souhaitable que l’Union européenne exerce un « leadership mondial », devienne en d’autres termes, dirait-on en France, un acteur de la scène internationale. C’est un changement de taille, un rapprochement de fond entre anciens et nouveaux membres de l’Union qui pourrait être porteur d’avenir dans les prochaines années en facilitant l’émergence d’une diplomatie européenne.

Deuxième chose frappante, Barack Obama plait nettement plus aux Européens qu’aux Américains puisque les premiers, Turcs compris, l’approuvent pour 77% d’entre eux contre seulement 57% des seconds. Même lorsqu’ils aiment le président des Etats-Unis, les Européens ne se confondent pas avec les Américains. Il y a plus de points communs entre Européens qu’entre Européens et Américains et cela se voit à plusieurs de leurs réactions. Soixante-quinze pour cent des Européens contre seulement 45% des Américains font confiance à Obama pour combattre le terrorisme, approuvent autrement dit son approche politique du problème. Une majorité d’Européens excluent un éventuel usage de la force contre l’Iran alors qu’une majorité d’Américains ne le font pas. Une majorité d’Américains pensent que l’Etat a trop dépensé pour combattre la crise alors que ce n’est le cas dans aucun pays d’Europe. Seuls 43% des Américains contre 69% d’Européens, autre exemple, sont prêts à un combat contre le réchauffement climatique même au prix d’un ralentissement de la croissance.
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