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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
29 janvier 2013, 23:12
Lettre à vous.

‘… Quel âge me donneriez-vous…. ?

Je l’ignore moi même.

J’ignore ma date de naissance et ma mort n’est point attendue, ni écrite.

Elle ne sera jamais annoncée et bien loin de moi le coma qui n’arrivera jamais. Serais-je donc éternelle…Comme D ieu le père celui qui décide de tout et auquel nous croyons… ?
Je n’ai jamais été baptisé et aucun anniversaire n’a marqué ma vie, des siècles durant.

Pourtant, je réveille souvent les esprits.
Je suis celle qui rappelle, celle qui rend parfois les gens tristes monotones, celle qui fait pleurer lorsqu’on me ressuscite, des années plus tard, en solitaire, en duo ou en famille je viens ranimer la flamme du souvenir.

‘… Quel âge me donneriez-vous…. ?
Je l’ignore moi même.

Les jeunes enfants, adolescents plus tard, rient de moi, que de fois n’ais-je entendu par la bouche de ces demi adultes ‘…Mais enfin Papa, maman, tout cela n’est que du passé…. ! Vit donc avec ton temps, dans notre temps… ?

Souvent ‘….Cesse de rabâcher, papa ce qui n’est plus… ?’
Je porte en moi ce mal qui parfois déprime les hommes et les femmes , tous les déplacés, tous les apatrides, je suis celle qui fait hocher les têtes, soupirs langoureux , et lorsqu’on m’évoque les regards s’illuminent avec un ‘….Oui, je m’en rappelle… !’

Je porte en moi les maux des pays, des villes, des coins et recoins.
Ils, elles portent en eux, en elles les pincements du cœur, la tristesse d’un moment d’évasion ? d’un rappel, Ô cela ne dure pas longtemps car en fait, je revis juste qqs instants avant que le quotidien ne reprenne le dessus.

Les gens n’aiment pas trop se rappeler ce qu’ils ont vécu de crainte d’être taxés de dépressifs s’ils en parlent trop.

Alors je meurs pour ressusciter plus tard. Les fêtes, les traditions, les coutumes aux anciennes vapeurs. Je porte en moi les odeurs, les chagrins, les traditions qui se renouvellent et jamais mise à l’écart dans les réunions familiales, ou dans les rencontres de groupe d’amis.

Oui, les enfants, les demi adultes en rient, ils ne connaissent pas ce mal, ils ignorent ces sentiments qui vivent en nous et qui se réveillent des années plus tard.
Je suis immortelle.

‘… Quel âge me donneriez-vous…. ?
Je l’ignore moi même.

Lorsque le Breitou en parle, il larmoie parfois, il larmoie parce que ses enfants lui disent ‘…Mais bon Papa, tu ne vas pas en faire une maladie… !’ Et pourtant, il en a fait une de maladie autrefois, lorsque dans ses bagages, il m’a transporté. Et lorsqu’il m’a déballé, il m’a trouvé là assise au fond de sa valise.

Il a pensé m’effacer, m’ensevelir sous une chape de plomb…. !M’enterrer vivante alors que mon âge n’a pas d’âge.
Je parcours le monde dans le cœur de chacun d’entre vous car je ne meurs jamais.

‘… Quel âge me donneriez-vous…. ?
Je l’ignore moi même.
Je suis aussi vieille que le monde.

Et je suis encore là à enquiquiner les esprits, les mémoires, oui je suis encore là et je n’ai jamais été perdue de vue. Je ne le serai jamais.

‘… Quel âge donneriez-vous…. A la Nostalgie…. ???

Je l’ignore moi-même par contre je sais que jamais je ne vous quitte.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 février 2013, 11:22
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 février 2013, 12:13
ORDONNANCE PRESCRITE PAR LE DR BEDOUCHA.


DU DR BEDOUCHA.

Ceux qui l'ont connu ne peuvent s'empêcher de DIRE BCP DE BIEN pour cet homme, ce médecin formidable qui prenait tout son temps pour ausculter les enfants.

Je le vois comme maintenant tjs disponible arrivant avec sa sacoche en cuir marron éculé, s’asseoir au bord du lit prendre son stéthoscope, écouter le petit coeur, tater la poitrine, le dos, tout en regardant le bb d'en bas de ses lunettes.

Puis il remettait dans sa trousse son appareil et annoncait les maux du petit. Un ordre impératif qui ne se discutait pas.

Il croisait les pieds, mettait son cartable sur ses genoux puis établissez l'ordonnance en précisant bien ce qu'il fallait faire. Il se levait par la suite, il prenait son du, tjs avec ce regard biaisé.

Il était aussi de service à la GOUTTE DE LAIT, l'O.S.E.

Z'al.

Merci docteur.




Pièces jointes:
BEDOUCHA.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 février 2013, 22:58
Les assassins sont parmi vous,
Honnêtes citoyens,
Tapis dans l’ombre.

Cagoulés, visages hideux cachés
Enveloppés, drapés,
Dans un voile obscur taché
De sang.

Loups abreuvés, hyènes chacals,
Solitaires ou en bande, VOUS traquez
Dans l’ombre ceux et celles qui défendent
La liberté.


Lâches sanguinaires
Esprits démoniaques,
Que croyez-vous apporter…
Par vos rouges discours … ?
Vos sermons qui n’ont plus courts,
Sinon deuils chagrins cris et hurlements
Aux enfants propres de mon pays.

Criminels, assassins, meurtriers
Que vos bras soient armés de feu
Ou de lames, vous ne retiendrez pas
La vague de l’espoir qui coule
Dans les veines de nos NOBLES frères.

No PASSERAN.






Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 février 2013, 11:25
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 février 2013, 12:53
Et combien de Breitou ?
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 février 2013, 13:09
Un seul vrai et unique LE MEILEUR DES MEILLEURS qui tient la route sans courber l'échine. smiling smiley
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 février 2013, 10:11
TANT THE QU’IL REPOSE.

Le temps du thé est bien loin derrière moi.
Depuis que j’ai quitté la Tunisie tranquille et sereine, le kif de gouter au thé dans un café de Paris ne porte plus mon plaisir à le déguster.
Il me laisse aussi froid qu’une dalle de marbre. Et dans le marbre, je m’y connais bien. Mon ancien métier me le rappelle.

La Thora dit que trois juifs qui ne parlent pas de Torah sont des sots.
Disons le tout de go, nous étions tous des sots là bas au pays de la Goulette. Rien que déjà être trois sur un terrain de volley, sans torah, cela faisait de nous des sots. Alors pour 6 coéquipiers qui parlions au ballon des IMBECILES HEUREUX SIX FOIS SOTS.

Pardon donc à la Thora d’avoir ‘ignoré’ cette recommandation. Encore que nous lorsqu’on formait un trio d’idiots nous parlions sport que dire des autres triplettes que j’ai connu mais qui parlait de ‘niquettes… !’ Bon passons, je suis dans le THE.

Le thé, et son atmosphère, car il y a une atmosphère, une ambiance, je l’ai connu chez ma voisine FATOUMA la femme de Kilani le pêcheur allah yerhmou. Lorsque j’y étais invité, je m’installais par terre sur la Hssira pas sur EL BANC’ Jamais du coup, toute la famille Kilani me suivait. Et là, je ne vous raconte pas mes amis, les explosions de rire. Oui des explosions de rires tant et si bien entendues que la belle sœur, qui habitait à qqs mètres accourait en sef sari pour apporter son obole de rires.

Et sur quoi tournait la conversation… ? Sur les facéties du mari KILANI et de MANOUBI son frère donc le bof de Fatouma. Il faut savoir que plus le thé était servi et plus ca fusait de toute part comme si cette boisson nous enivrait.

Le thé détend, rend l’atmosphère gaie, sereine. J’ai donc connu cela chez mes voisins musulmans. En même temps que maman Hayé z’al qui elle ne ratait aucun après midi chez ces gens là bien modestes mais au cœur généreux.

Les anglais ont leur ‘Tee O Clook’…. ! Depuis des siècles, moi depuis qqs années mais la différence d’ambiance est t’elle que si la REINE MERE m’invitait, ce que m’étonnerai au vu de mon sang populaire, à déguster ce breuvage en compagnie de ses belles filles, ses enfants et ses petits enfants, je refuserai sur le champ cet honneur. Parce que voyez vous, des spectacles comme ceux que j’ai vécu là bas sont bien loin de ressembler à ce que je découvrirais chez la REINE Lis’bett .
Croyez vous que cette dernière oserait un prout devant tous ces membres alors que la FATOUMA disait avec discrétion après ce minuscule souffle ‘…Hamdoullah ‘ Et entendre sa belle sœur répondre ‘…Bel chfé… ?’ Bien que cela soit condamnable, personne ne s’en offusquait, ou mieux encore voir la FATOUMA se lever avec la robe coincée entre ses grosses fesses… ? Ce n’est pas la REINE quoi oserait ces ECARTS de comportements… ? Alors que l’on parle de Polo.

Le THE a eut son époque.

Il fut un temps du thé chez moi.

Il appartient aux pauvres, aux modestes parce qu’ils ont le don de savoir l’accompagner avec les rires, les blagues et le tfedlic bien de chez eux.

La paysannerie arabe, les gens du désert en ont fait leur verre de l’amitié et de l’hospitalité.

Le thé engendre la PAIX. Les affaires mais jamais la guerre. ( Sauf avec les barbus qui ne boivent pas le thé au risque de leur bruler la barbe)

Rien ne vaut L’INSTANT DELICEUX D’UN THE VERT BIEN CHAUD A LA MENTHE, LIBERE D’UN BEC, QUI VA CHASSER L’AIR D’UN VERRE DE CIRCONTANCE POUR EN PRENDRE SA PLACE à son HEURE ET EN SON TEMPS…Lorsque ASSIS SUR UNE HSSIRA…VOUS L’ETES.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 février 2013, 14:47
Paru dans HARISSA [www.harissa.com]

Savez-vous pourquoi on verse le thé à la menthe de haut et qu'on transvase d'un verre à l'autre avant de servir ?

Cette question a intéressé plusieurs harissiennes et harissiens qui ont proposé une explication.

Voici la réponse que j’ai lue dans une revue scientifique.

L’eau qui bout ne contient plus d’air dissous. Le fait de verser de haut en faisant de la mousse, puis de transvaser plusieurs fois de verre en verre permet d’introduire à nouveau de l’air dans le thé.

L’oxygène de l’air réagit alors avec les substances odorantes de la menthe, ce qui leur permet de dégager un parfum plus intense.

Bien sûr le résultat est qu’en même temps la boisson se refroidit, permettant la dissolution d’une quantité d’air de plus en plus importante.

Meyer
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 février 2013, 08:45
Le jour de Fortunée.

Il faut d’abord prendre en considération, comme bcp de mes amis le savent le fait est que je suis un FEDLEG, un amuseur public qui a fait ses preuves. Si tu veux un blagueur mais il ne faut jamais le prononcer en ma présence, parce que le FEDLEC est un personnage à part qui fait entrer ses lecteurs dans ses délires. Donc le jeu consiste à l’écouter et surtout à rentrer dans son jeu. Il sait pertinemment qu’il affabule mais il prend à témoin son entourage pour lui faire partager son délire.

Donc cela se passait un jour de Kippour à la syna de La Goulette dite la synagogue de l’Hopital.

Challoum était celui qui vend les mistwoth. Il prenait souvent un malin plaisir à tourner cent fois autour des bancs et des allées pour placer au mieux les bénédictions.
Rabbin Belhassen était notre officiant.

Voilà que le CHALLOUM le postillonneur, annonce la prière de toute l’année. ..OU’ E FAMILITOU ..MARTOU….OU SGHAROU….J’ai envie d’ajouter OUEL METIN….(Lui le père de famille, sa famille et ses enfants( et même ses morts) .

En principe cette bénédiction explose l’audimat, et elle se vend très chère, elle tourne autour de 4000 à 5000 Dinars.
Chaque année, un seul et unique acheteur, homme fortuné Amar z’al, peut se permettre de l’acheter.

Or cette année là Mr…T….Avocat de son état, décide de concourir à la grande surprise du Mr Amar, notre import export. Les enchères montent et le Amar ne veut rien céder. Le T….Suit mais il arrive un moment où l’enchère est si haute, qu’une hésitation se produit au niveau de l’avocat.

Voilà que sa femme FORTUNEE, une tripolitaine, la rage aux dents, se penche et lance à CHALLOUM
‘…YE CHALLOUM….Ahchem chouiyé…Dari rajli…. ! ‘…Aie honte toi le CHALLOM arrange mon époux… ! Genre vend la lui vite fait).

Tous les regards se portent donc vers elle car c’est bien la première fois qu’une femme se mêle des enchères entre hommes. Elle est si énervée qu’elle se penche tellement qu’elle casse la balustrade et la VOILA QU’ELLE chute à terre, ses fesses ayant amorties son envolée, la grosse moquette aussi. Elle atterrie à qqs mètres du rabbin assis, sdider tourah fi yedou. ( Le livre sacré entre les mains.)
En voyant cela notre humoriste de rabbin lança du haut de ses 1m50

‘…FERTOUNE JET MEL CHME… ! Fortunée est descendue du ciel.

Il y eut plus de peur que de mal.

Par respect pour elle, le généreux acheteur laissa la BENEDICTION de l’année en faveur pour celle qui frôla la tragédie.

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