LE SERMENT DU JEU DE PAUME
Cent ans ont passé sur la France;
Le Vingt Juin quatre-vingt-neuf,
L'aube rouge de l'Espérance,
Eclata comme un soleil neuf.
Dans la salle du Jeu de Paume,
Ce jour-là, le Tiers, irrité.
A broyé roi, reine et royaume
En éveillant la Liberté.
Le peuple grondait. Louis seize,
Inquiet, malgré ses soldats,
Pour étouffer l'âme française
Ferma la salle des Etats.
Mais l'Idée est tenace et forte.
Et ce n'est pas, ô pauvre Roi,
Avec le verrou d'une porte
Qu'on empêche d'entrer le Droit.
Dans une pièce vide et sombre,
A jeun, sans manger, sans s'asseoir,
Coeurs contre coeurs, serré dans l'ombre,
Le Tiers conféra jusqu'au soir.
Et quand il sortit de la salle,
Les DROITS DE L'HOMME, déchaînés,
Ouvraient leur aile colossale
Sur les trônes déracinés.
Elle est à nous cette journée.
C'est le Vingt Juin quatre-vingt-neuf
Que notre République est née,
Comme un aiglon qui sort de l'oeuf.
Et quant à vous, ruffians sinistres,
Voleurs de gloire, vils et bas,
Boulangeux, Tartufes et cuistres,
Bas les pattes ! n'y touchez pas !
N'y touchez pas à ISRAEL.
SALOPE DE CLOPE…
Des années durant
Tu m’as enfermé dans tes vapeurs
Tes fumés nocives.
SALOPE DE CLOPE
Merdac, merdoc merdalic
Je commence à te haïr chérie
Toi qui m’accompagnais
Des heures durant
Te voilà mise au placard.
SAAAAAAAAAAAAlope de clope
Sale clope, tu as abusé de ma santé
Depuis mes 20 ans.
MERDAC…MERDOC…MERDIQUE
Enfin me voilà débarrassé de toi.
Hors de ma vue, nicotine
Sors de ma cervelle traitresse
Tes beaux jours sont finis
Et je me sens léger comme un moineau.
SAAAAAAAAAAAAAAAAAAlope de CLOPE
MERDALIC….MERDAC…MERDOC…MORDAC….
Guigne tu m’as essoufflé et même étouffé
Enfin, je respire, j’exulte de bonheur,
Je kiffe sans toi le bon air de ma campagne
SAAAlope de CLOPE…
Sale CLOPE.
IN YADDIN BOUC OU DIN OMOC...YE KAHBA GDIMA.
Les enfants du rire.
J’ai promis de clore le chapitre sur les enfants mais voilà qu’ils me reviennent encore en mémoire.
A croire que l’enfance tarde à me quitter. L’enfance c’est merveilleux car elle est sans souci et surtout pleine de rires.
Je ne connais pas de bébé qui nait en riant dés sa sortie de sa HOFRA.
Nous avons tous poussé ce premier cri en pleurant à la grande joie de nos mamans et papas.
Puis, le sourire s’installe doucement, lentement et surement, il suffit de FAIRE TAYE..Pour que le sourire s’inscrive sur nos lèvres.
Ce mot de TAYE…Que vous avez sans doute oublié m’est revenu ce soir et combien de TAYE avons-nous eu dans notre berceau…. ? Soit par la grand-mère, l’oncle ou la tante…TAYE…. ? Cela veut dire quoi au juste TAYE… ? A mon avis cela veut dire ‘…Je suis là…. ! Et là, le bébé tout sourire répondait par un large sourire qui le rendait joyeux.
Nous enfants du rire nés dans des conditions modestes ne connaissions pas la colère. La colère est venue bien après, oui bien après, à l’âge de l’adolescence sinon avant lui nous boudions.
Nous rions sur un GRIS BABESS…Sur un air de chansonnette ‘…UN CHI FONT FONT… ! Je pensais que ma grand-mère qui parlait mal le français m’entretenait de CHIFFONS, ce n’est que 35 ans plus tard que mes enfants, surpris par MES CHIFFONS, me disent ‘…Mais Papa, c’est AINSI FONT FONT…. ! Ignorant que je fus, 35 ans à chanter faux, à débiter n’importe quoi et voilà à quoi servent les enfants sinon que rectifier certaine ignorance de leurs parents.
Nous les enfants du rire écoutions les inepties de nos incultes mémés qui jamais ne pleuraient devant nous, mais cherchaient à nous distraire par tous les moyens dans ces chambres ‘cagibits’.
Nous enfants du rire, nous pleurions seulement d’avoir mal au ventre ou pour un bobo.
Nous enfants du rire, sommes nés pour rire et nos parents s’y attelaient en toutes circonstances pour ce faire, plus tard nous riions moins et pour cause les premiers tracas scolaires et sa cohortes de punitions etc….
Enfin, nous avons appris que pour être sympa envers tout le monde, il fallait rire et ne pas faire grise mine, pour se faire aimer, il fallait donner du rire à son amie, à son flirt à sa copine sans cela aucun passeport pour la lever, le rire PASSEPORT nous l’avons gagné auprès de nos être chers depuis le berceau.
Nous n’avions pas fréquenté une ACADEMIE DU RIRE.
Le Rire ne s’apprend pas, il est inscrit dans les gênes de tous les enfants du monde même chez ceux qui côtoient les poubelles et ramassent la crotte pour survivre.
Le RIRE a fait de nous des ENFANTS BENIS. Sans le RIRE…C’est presque MOURIR.
Je suis un pre vieux qui sait rire. Lol.
Je t’ai abandonné pourrie.
Jetée dans le caniveau obscur
Va trainer dans tes ruisseaux.
Brune ou blonde que je traine depuis mon pays
Je te laisse sur le carreau sans vie
VILE cigarou à Paris.
Cigarettes, mégots de tous les jours
Dans mon cendrier en verre teint acajou
Il a prit ta couleur et j’ai repris
Les miennes. Sale bête tueuse de vies
Qui ronge les poumons pleins de soucis.
J’ai pris ma décision.
Je me suis fait une raison
Il était tant et pourtant
Tu me manques cruellement
Toi l'ISIS que j'adorais
Ye FARZIZ je vais t'oublier
Basta yatic dé el mkhélef. (une maladie sans remède.)
Je ne succomberai pas à la tentation
MêÊÊme si la tension se fait plus pressante.
Ourdis tuUUU… un complot contre moi l’innocent
Toi la traitre l’assassine fumée qui rodait avant
Enfumant mon appartement, du couloir
Au salon sans oublier le balCON…. !!
Con de mégot
Conne de cigarette
Mauvais filtre.
J’ai pris l’avantage sur toi
Ne plus faire attention à toi
A ta gueule minable
A ton filtre qui n’est pas d’amour
Tu ira bruler en enfer.
Impassible à
TOI LA MAL……BORO…
Je resterai dur comme MARBRE blanc
Insensible à tes invites
Je …..
Resterai.
CRUELLE NATURE.
Pièces jointes:
Tout m’interpelle.
Cette photo me renvoi encore dans ma petite jeunesse. Enfant que je fus.
Les voilà ces enfants de mes quartiers, beaux, bien coiffés, bien habillés.
Des vêtements sobres qui ne ressemblent en rien à ceux des élèves des grandes écoles vêtus d’uniformes, petite cravates, habits stéréotypés comme à l’armée. Même les maitres étaient logés à la même enseigne. Cette classe d’hiver me rappelle aussi la mienne.
Mr Haik, le photographe attitré de l’école de la Goulette qui clopinait, venait chaque année se positionné dans la cour de l’école avec son appareil de photo sur pied. Ce vieux machin d’époque. Il nous intimait l’ordre ‘…Attention le petit oiseau va sortir…’ . Et là plus un bruit, le silence ce faisait sous les muriers. Sinon le petit oiseau s’envolait.
Nous prenions la pose bien sagement, les plus grands derrière, les plus jeunes devant. Mr Haik allait et venait, rectifiant la pose d’un d’entre nous puis enfin il allait se ‘cagouler’ sous son petit rideau noir et hop il cliquait par d eux fois pour immortaliser notre passage scolaire. Chaque année, il revenait pour nous prendre en photo.
Ce qui est frappant sur cette photo, c’est la pose des enfants, ce sérieux qu’ils y mettaient pour bien faire. Les mains croisées, le visage tendu vers l’appareil. Se doutaient t’ils qu’un jour, des années plus tard, ils se reconnaîtront dans cette jeune assemblée prête à prendre le départ pour asseoir leur destin dans une vie meilleure… ? Non, ils ne s’imaginaient sans doute pas que des années plus tard, ils feront la une d’une rubrique. Certains sont encore là d’autres partis, bien loin faire leur vie aux quatre coins du monde. Les aléas de la vie sont imprévisibles.
Le départ prend sa source ici, assis sur un banc en bois usé sorti d’une salle de classe.
Qui sont t’ils au juste…. ? Des descendants de nobles… ? Des enfants privilégiés… ? rien qu’à les regarder, je respire la naphtaline de leurs vêtements, l’air de notre pays, l’atmosphère qui y régnait.
Ils sont juifs, arabes, italiens siciliens, maltais, ils forment une communauté du partage et aucun d’entre eux pouvait se prévaloir d’être l’enfant de GUTERREJ né sous les lambris d’un salon NAPOLEONIEN. Mais non, ils sont les dignes représentants du MAURICE Ould Mayna, de Spaguetti l’éboueur, de AM HMIDA le marchand des 4 saisons, de MR BEVELACQUA pêcheur sur une balancelle, ou du MALTI l’ AHLEBI. Passe encore pour les enfants de CHOUCHOU BARBAR ET EMMA ACHOUE. L’un avocat aujourd’hui et l’autre physicien. La fille par contre fait les marchés mais cela n’empêche pas qu’elle soit heureuse aujourd’hui.
Oui des noms simples, des surnoms de rêve, de simples gens, des pères de famille qui ont trimé toute une vie afin que leurs enfants balayent un jour leur indigence, leur modeste situation et enfin pour que ce jour ils voient leurs enfants rentrer chez eux LA TÊTE HAUTE tenant dans leurs mains LE SAVOIR…LE DIPLOME qui fait d’eux des LAUREATS A PART ENTIERE.
Oui, regardez ces profils, comme ils sont beaux, comme ils sont racés, dignes et fiers dans leurs habits de pauvreté.
MERCI A EUX…MERCI A NOUS.
LA MORT DU MEGOT...VOUS SERA CHANTEE DURANT SON ENTERREMENT.
Pièces jointes:
Breitou
pour moi tu est comme le NER TAMID-
c'est cette lumiere qui est accrochée au dessus du heikhal et qui est toujours allumée et en principe dans toutes les synagogues -
et que l'on peut traduire par lumiere eternelle
l'allusion que j'utilise ici c'est que tu est toujours a nous rejouir le cœur par tous tes messages et cela d'une facon reguliere je dirais meme journaliere
alors je te dis simplement toda rabba et qu'hachem puisse continuer a t'inspirer ainsi pour notre joie
chabath chalom
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