|
|
LE PTB ET MOI ZOUZ.
Envoyé par albert
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 12 juillet 2013, 01:24 |
Je vous parle d’un temps qui a fui, mais pas totalement diparu
Les souvenirs en photos ont ceci de particulier, ils réssucitent le passé.
Ce vécu qui a fait de nous autrefois des gens heureux.
Il y a les vieilles chansons que tout un chacun fredonne parfois seul ou en groupe. Les airs du pays ne s’oublient pas facilement, les images non plus car chacun de nous garde dans ses valises, l’album, ces clichés endormis, muets qui retracent nos fêtes communes identitaires qui sommeillent en nous.
Que l’on soit ce que nous sommes, nous nous replongeons avec avidités dans ces moments de convivialité, de retrouvailles propres à nos racines méditerranéennes grâce à ces photos anciennes.
Les exemples ne manquent pas et ce retour aux sources après des années de silence trouve à présent toutes les raisons de vivre et de revivre ces ambiances publiques qui nous font défaut aujourd’hui.
Aujourd’hui à Paris ou ailleurs, ce genre de photos, ces rassemblements familiaux, se fait rare.
Après nos assises dans les cafès que nous avons usés et abusés, nous nous trouvons dérrière un écran à rassembler nos souvenirs et à en parler. Hélas, il nous manque le lien direct.
FACE BOOK est devenu notre cafè, notre lien, nos attaches réssucitées parce que nous ne pouvons plus faute de temps, faute de déssimination aux quatres coins de la planéte, rassembler ce qui nous est cher LA LEMA, se regrouper. Tant les distances nous sépare. Alors qu’autrefois, il suffisait de faire qqs pas pour trouver nos cafès, nos voisins, nos amis, nos parents hiver comme étè.
Donc le NET vient à notre secours et fait grandir à travers ces clichés d’un autre age, nos émotions.
Voici une photo, une CPA. Une très belle photo de mon ami MEYER. Il donne en prime les prénoms et noms des membres de sa famille.
Que voyons nous… ? L’image nous montre une famille autour d’une table de café , d’une brasserie sur rue, un terrasse commune à tous nos cafés où l’on servait boissons gazeuses et alcoolisées.
Voici donc d’après mon ami Meyer, sa belle famille assise dans un café brasserie quelque part à l'Ariana sans doute.
...La petite dame au premier plan: GINI ZAKINE(sœur célibataire de mon grand père) derrière elle HAYA METOUDI (sœur de mon grand- père)qui a épousé le fils METOUDI, à sa gauche HAIM ZAKINE(mon grand père avec le chapeau)à la gauche de celui ci: GINI ZAKINE(sa femme, homonyme de sa belle sœur célibataire)ensuite GABY ZAKINE(ma mère qui a épousé LALOU LAHMI ,mon père) ensuite MIREILLE ZAKINE, la sœur de ma mère, et enfin LUCIE METOUDI la fille de HAYA METOUDI, décédée en ISRAEL(qui a épousé le fils STIOUI)( Merci l’artiste RM. NDLR)
Deux générations cote à cote, souriantes paisbles comme l’étaient nos assises disparues.
Il suffit de se projeter dans cette époque rassie pour ranimer ce flambeau que nous portons tous à bout de bras. En attendant ce jour où les bras tomberont, usés de soutenir d’anciennes flammes qui se tairont à jamais.
L’histoire a besoin de preuves, de témoignages et les témoins sont encore vivants sinon elle ne nous pardonnera pas d’avoir tue nos passages sur ces lieux mythiques.
Je regarde ce vieil homme assis, bien mis, plein de respect légèrement en retrait comme il se doit. Une cigarette tient en équilibre entre ses doigts, il regarde, il kiffe en silence cette assise entouré des siens. Des membres de sa famille bien joviales. Ils sont beaux vraiment beaux, cela aurait pu être nous, vous, tous, oui sans nul doute, à travers cette photo c’est nous en filigrane qui sommes aussi assis dégustant un soda un café que sais je et cette bouteille de BOUKHA en avant plan, symbole de la joyeuserie.
Ce cadre de vie fait partie de notre patrimoine. Il fut notre richesse, notre temps disparu.
L’ambiance des cafés de Tunis et de toutes les villes de Tunisie furent un moment remis à l’honneur du coté de Belleville bien après le départ de ses familles prisent dans les crises.
Mais combien a duré cette époque Bellevilloise.. ? Juste un moment, le temps nécessaire pour donner le temps à ces derniers de recommencer une autre vie meilleure en terre étrangère malgrès les aléas de la vie.
Le temps de démènager ailleurs pour des quartiers bien plus ‘riches’ que ceux de BELLEVILLE dans un pays Israêl qui a reconstitué leur bonheur d’avant.
Mais valaient t’ils vraiment nos anciens cafés et nos anciens quartiers perdus… ?
Pour une époque disparue le temps du rappel est bien généreux. Nous avons pris chacun à sa manière le temps de le reconstituer en faisant appel à nos souvenirs, à notre mémoire. Il était temps.
MERCI MEYER DE FB.
Pièces jointes:
Les souvenirs en photos ont ceci de particulier, ils réssucitent le passé.
Ce vécu qui a fait de nous autrefois des gens heureux.
Il y a les vieilles chansons que tout un chacun fredonne parfois seul ou en groupe. Les airs du pays ne s’oublient pas facilement, les images non plus car chacun de nous garde dans ses valises, l’album, ces clichés endormis, muets qui retracent nos fêtes communes identitaires qui sommeillent en nous.
Que l’on soit ce que nous sommes, nous nous replongeons avec avidités dans ces moments de convivialité, de retrouvailles propres à nos racines méditerranéennes grâce à ces photos anciennes.
Les exemples ne manquent pas et ce retour aux sources après des années de silence trouve à présent toutes les raisons de vivre et de revivre ces ambiances publiques qui nous font défaut aujourd’hui.
Aujourd’hui à Paris ou ailleurs, ce genre de photos, ces rassemblements familiaux, se fait rare.
Après nos assises dans les cafès que nous avons usés et abusés, nous nous trouvons dérrière un écran à rassembler nos souvenirs et à en parler. Hélas, il nous manque le lien direct.
FACE BOOK est devenu notre cafè, notre lien, nos attaches réssucitées parce que nous ne pouvons plus faute de temps, faute de déssimination aux quatres coins de la planéte, rassembler ce qui nous est cher LA LEMA, se regrouper. Tant les distances nous sépare. Alors qu’autrefois, il suffisait de faire qqs pas pour trouver nos cafès, nos voisins, nos amis, nos parents hiver comme étè.
Donc le NET vient à notre secours et fait grandir à travers ces clichés d’un autre age, nos émotions.
Voici une photo, une CPA. Une très belle photo de mon ami MEYER. Il donne en prime les prénoms et noms des membres de sa famille.
Que voyons nous… ? L’image nous montre une famille autour d’une table de café , d’une brasserie sur rue, un terrasse commune à tous nos cafés où l’on servait boissons gazeuses et alcoolisées.
Voici donc d’après mon ami Meyer, sa belle famille assise dans un café brasserie quelque part à l'Ariana sans doute.
...La petite dame au premier plan: GINI ZAKINE(sœur célibataire de mon grand père) derrière elle HAYA METOUDI (sœur de mon grand- père)qui a épousé le fils METOUDI, à sa gauche HAIM ZAKINE(mon grand père avec le chapeau)à la gauche de celui ci: GINI ZAKINE(sa femme, homonyme de sa belle sœur célibataire)ensuite GABY ZAKINE(ma mère qui a épousé LALOU LAHMI ,mon père) ensuite MIREILLE ZAKINE, la sœur de ma mère, et enfin LUCIE METOUDI la fille de HAYA METOUDI, décédée en ISRAEL(qui a épousé le fils STIOUI)( Merci l’artiste RM. NDLR)
Deux générations cote à cote, souriantes paisbles comme l’étaient nos assises disparues.
Il suffit de se projeter dans cette époque rassie pour ranimer ce flambeau que nous portons tous à bout de bras. En attendant ce jour où les bras tomberont, usés de soutenir d’anciennes flammes qui se tairont à jamais.
L’histoire a besoin de preuves, de témoignages et les témoins sont encore vivants sinon elle ne nous pardonnera pas d’avoir tue nos passages sur ces lieux mythiques.
Je regarde ce vieil homme assis, bien mis, plein de respect légèrement en retrait comme il se doit. Une cigarette tient en équilibre entre ses doigts, il regarde, il kiffe en silence cette assise entouré des siens. Des membres de sa famille bien joviales. Ils sont beaux vraiment beaux, cela aurait pu être nous, vous, tous, oui sans nul doute, à travers cette photo c’est nous en filigrane qui sommes aussi assis dégustant un soda un café que sais je et cette bouteille de BOUKHA en avant plan, symbole de la joyeuserie.
Ce cadre de vie fait partie de notre patrimoine. Il fut notre richesse, notre temps disparu.
L’ambiance des cafés de Tunis et de toutes les villes de Tunisie furent un moment remis à l’honneur du coté de Belleville bien après le départ de ses familles prisent dans les crises.
Mais combien a duré cette époque Bellevilloise.. ? Juste un moment, le temps nécessaire pour donner le temps à ces derniers de recommencer une autre vie meilleure en terre étrangère malgrès les aléas de la vie.
Le temps de démènager ailleurs pour des quartiers bien plus ‘riches’ que ceux de BELLEVILLE dans un pays Israêl qui a reconstitué leur bonheur d’avant.
Mais valaient t’ils vraiment nos anciens cafés et nos anciens quartiers perdus… ?
Pour une époque disparue le temps du rappel est bien généreux. Nous avons pris chacun à sa manière le temps de le reconstituer en faisant appel à nos souvenirs, à notre mémoire. Il était temps.
MERCI MEYER DE FB.
Pièces jointes:
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 12 juillet 2013, 03:41 |
Ils étaient nos restos du cœur.
Il y avait CHEZ BICHI avec sa vitrine aux poissons posés juste en avale de l’entrée. Coincé entre un marchand de granit aussi célèbre que son antre et le grand dépôt de l’évacuation des eaux usées de la ville. Mebin la glace célèbre et l’odeur nauséabonde de ces eaux pourries.
Il était rare que les clients s’attablent à l’intérieure et pour cause des chaleurs sorties des cuisines. La terrasse était assez grande pour contenir ce beau monde venu apprécier son célèbre complet poisson. Un garçon, serviette blanche accrochée au ceinturon invitait les passants à s’assoir.
Une fois assis, il fallait s’armer de patience pour être servi en attendant que le plat principale arrivait, le garçon posait un plat d’harissa baigné dans l’huile et le persil et surtout du pain dit BLANQUIT. L’harissa avait le don de vous faire boire, c’était voulu, si vous étiez un habitué à Bichi, vous aviez droit à qqs cacahuètes salées, amandes et pistaches pour mieux vous faire boire encore par la suite.
En face le restaurant KAHLOUN. Lorsque CHEZ BICHI était plein, bcp de clients las d’attendre debout se rabattaient chez mon ami KHALOUN.
Pas loin de CHEZ BICHI sur le même trottoir le resto MONTE CARLO. Peu fréquenté, il est vrai, je n’en connaissais pas les raisons.
En face le célèbre CHEZ KHLIFA le roi de la BRICK à l’œuf. Une petite terrasse souvent prise d’assaut.
Puis, il y avait le CHALET GOULETTOIS très prisé par les goulettois et les tunisois en été surtout car il se distinguait par ses apéros accompagnés de akoud, de pkaila, grillages etc….Sa position centrale et sa terrasse intérieure où régnait un grand palmier Roi faisait de ce restaurant un lieu presque familiale parce que le proprio autorisait qqs fois l’apport de qqs plats tel que tfina, harissa etc à condition de consommer alcools et bières surtout après la liturgie du samedi matin.
Je n’ai pas connu par contre le TAKKET dans ses œuvres.
Café LAGARDE du nom de sa propriétaire avait deux entrées, une qui donnait sur l’avenue H Bourguiba et l’autre sur la plage. Une salle et une terrasse intérieure. Il était aisé pour les goulettois et les estivants de passer du parasol à la table.
Le Printania, terrasse interne assez fréquenté qd même lors des galas.
Le Casino de la Goulette, très prisé en été. Sa grande terrasse ouverte à tous vents était le mieux placé pour déjeuner, diner tout en appréciant le chant des mouettes et surtout le BOU KORNINE, sujet très prisé par les amateurs de beaux profils et les peintres de passage.
A coté de ces grands restaurants vivotaient les gargotiers, les marchands de sandwichs tunisiens, les marchands de salaisons, les friteurs en tout genre et nos glaciers pâtissiers etc…
Pièces jointes:
Il y avait CHEZ BICHI avec sa vitrine aux poissons posés juste en avale de l’entrée. Coincé entre un marchand de granit aussi célèbre que son antre et le grand dépôt de l’évacuation des eaux usées de la ville. Mebin la glace célèbre et l’odeur nauséabonde de ces eaux pourries.
Il était rare que les clients s’attablent à l’intérieure et pour cause des chaleurs sorties des cuisines. La terrasse était assez grande pour contenir ce beau monde venu apprécier son célèbre complet poisson. Un garçon, serviette blanche accrochée au ceinturon invitait les passants à s’assoir.
Une fois assis, il fallait s’armer de patience pour être servi en attendant que le plat principale arrivait, le garçon posait un plat d’harissa baigné dans l’huile et le persil et surtout du pain dit BLANQUIT. L’harissa avait le don de vous faire boire, c’était voulu, si vous étiez un habitué à Bichi, vous aviez droit à qqs cacahuètes salées, amandes et pistaches pour mieux vous faire boire encore par la suite.
En face le restaurant KAHLOUN. Lorsque CHEZ BICHI était plein, bcp de clients las d’attendre debout se rabattaient chez mon ami KHALOUN.
Pas loin de CHEZ BICHI sur le même trottoir le resto MONTE CARLO. Peu fréquenté, il est vrai, je n’en connaissais pas les raisons.
En face le célèbre CHEZ KHLIFA le roi de la BRICK à l’œuf. Une petite terrasse souvent prise d’assaut.
Puis, il y avait le CHALET GOULETTOIS très prisé par les goulettois et les tunisois en été surtout car il se distinguait par ses apéros accompagnés de akoud, de pkaila, grillages etc….Sa position centrale et sa terrasse intérieure où régnait un grand palmier Roi faisait de ce restaurant un lieu presque familiale parce que le proprio autorisait qqs fois l’apport de qqs plats tel que tfina, harissa etc à condition de consommer alcools et bières surtout après la liturgie du samedi matin.
Je n’ai pas connu par contre le TAKKET dans ses œuvres.
Café LAGARDE du nom de sa propriétaire avait deux entrées, une qui donnait sur l’avenue H Bourguiba et l’autre sur la plage. Une salle et une terrasse intérieure. Il était aisé pour les goulettois et les estivants de passer du parasol à la table.
Le Printania, terrasse interne assez fréquenté qd même lors des galas.
Le Casino de la Goulette, très prisé en été. Sa grande terrasse ouverte à tous vents était le mieux placé pour déjeuner, diner tout en appréciant le chant des mouettes et surtout le BOU KORNINE, sujet très prisé par les amateurs de beaux profils et les peintres de passage.
A coté de ces grands restaurants vivotaient les gargotiers, les marchands de sandwichs tunisiens, les marchands de salaisons, les friteurs en tout genre et nos glaciers pâtissiers etc…
Pièces jointes:
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.
