Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 juillet 2013, 10:27
[benillouche.blogspot.co.il]


LA TUNISIE DANS LA TOURMENTE


LA TUNISIE DANS LA TOURMENTE

Par Jacques BENILLOUCHE
copyright © Temps et Contretemps


Mohamed Brahmi

L'assassinat de Mohamed Brahmi est le deuxième du genre en Tunisie après celui, en février, de l'opposant de gauche Chokri Belaïd qui avait également été tué par balle devant son domicile. Mohamed Brahmi était le coordinateur général du Mouvement populaire et membre de l'Assemblée nationale constituante (ANC).


Chokri Belaïd


Politicien de gauche


Mohamed Brahmi est né en 1955 dans la région de Sidi Bouzid, dans la ville qui a déclenché la révolution tunisienne le 14 janvier 2011. Il a suivi des cours à l’université où il a été poussé à s’engager politiquement au sein des étudiants arabes progressistes et unionistes. Il a ensuite enseigné l’économie et la gestion sans jamais abandonner son engagement politique. Il a fondé en 2005 un parti sous le nom des unionistes nassériens, adepte du socialisme et du panarabisme. Il défendait avec conviction les idées de l’égyptien Nasser et était proche des successeurs de Salah Ben Youssef, chef du mouvement nationale tunisien, opposant à Bourguiba et assassiné par deux tunisiens dans un hôtel de Frankfort.

Salah Ben Youssef

Le 8 mars 2011, après la révolution, deux partis idéologiquement très proches sont reconnus : le Mouvement unioniste progressiste, dirigé par l'ancien bâtonnier Béchir Essid, unioniste arabe (nassérien), longtemps emprisonné sous les régimes de Bourguiba et Ben Ali et le Mouvement du peuple dirigé par Khaled Krichi, ancien secrétaire général de l'Association tunisienne des jeunes avocats. Le 20 mars, les deux partis décident de fusionner et de créer le Mouvement du peuple unioniste progressiste (MPUP). Ce parti s’inscrivit alors dans une opposition ferme au parti au pouvoir Ennahda.

Mais suite à des dissensions et à des intérêts personnels, la famille des unionistes nassériens s’est déchirée à nouveau. Le président du mouvement Echaâb, Mohamed Brahmi, a décidé le 7 juillet 2013 de quitter le parti dont il était l’un des membres fondateurs. Il a expliqué que le Mouvement du Peuple était infiltré par le mouvement Ennahda qui essayait de diviser ses membres. Sans avoir la popularité de Chokri Belaïd, il a toujours orienté son combat contre le régime des islamistes au pouvoir ce qui agaçait bien sûr les dirigeants tunisiens.

La main d’Ennahda

Assemblée tunisienne


En effet en tant que député à l’ANC (Assemblée nationale constituante), il avait pris la tête de l’opposition de gauche pour critiquer les manœuvres du parti Ennahda qui cherchait à islamiser les institutions tunisiennes. Il avait rejoint le mouvement Tamarrod, qu’il avait lancé dans la foulée de celui d’Égypte, et il avait exigé la dissolution de l’Assemblée constituante et la mise à l’écart d’Ennahda. Le leader d’Ennahda, Rached Ghanouchi a d’ailleurs déclaré que le meurtre de Brahmi était «un meurtre contre la Tunisie et la démocratie et qu’à travers cela, on cherchait à mettre la Tunisie dans l’instabilité et pousser les Tunisiens à s’accuser les uns les autres.»
Rached Ghanouchi


Les commanditaires du meurtre sont désignés par la foule qui manifestait devant le lieu du crime avec des slogans révélateurs rappelant ceux qui étaient utilisés en Égypte, contre les Frères musulmans et Morsi, proches d’Ennahda : «La Tunisie est libre, les frères dégagent», «Ghanouchi assassin», «Ennahda doit tomber aujourd'hui», «l'Assemblée constituante doit être dissoute».

Il est probable que les dirigeants tunisiens actuels ont appris beaucoup de la chute de Mohamed Morsi qui, selon eux, a été trop tendre avec ses opposants et qu’ils ont décidé de couper le mal à la racine en éliminant physiquement les opposants charismatiques susceptibles de mener une contre révolution. Les deux opposants Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi étaient de la trempe des dirigeants capables de réveiller un peuple endormi et fataliste à qui on a volé sa révolution.

La main des Bourguibiens


Cependant on ne voit pas l'intérêt pour les dirigeants tunisiens, en plein troubles en Egypte, d'envenimer la situation au moment où les Frères musulmans ont été contestés. Alors il semble que la date de l’assassinat qui a été choisie n’est pas fortuite.
La Tunisie fête le 25 juillet 2013, le 56ème anniversaire de la proclamation de la République. Cette fête nationale a pris de l'envergure notamment après la révolution du 14 janvier 2011. Le 25 juillet 1957, l’Assemblée nationale constituante, suite à une réunion du bureau politique du parti de Bourguiba, le Néo-Destour, avait adopté à l’unanimité l’abolition du régime monarchique, proclamé l’État tunisien et attribuée à Bourguiba la charge de chef de l’État avec le titre de président de la République tunisienne.

Les Bourguibiens n’ont jamais désarmé et ils fondent leur espoir de retour sur l’échec annoncé des partisans d’Ennahda. En choisissant cette date, ils veulent rappeler au peuple tunisien les moments historiques qu'il regrette depuis la révolution islamique. Il n’est pas impossible que certains de leurs membres souhaitent faire le vide de personnalités qui ont été des opposants de toujours à Bourguiba et à Ben Ali. Les services de sécurité pléthoriques des deux dictateurs sont encore en place ou dans des réseaux dormants, attendant l’heure qui leur sera désignée.

Révolution Place de la Casbah

Ils estiment que le pays est en danger. L’assassinat de l'opposant Chokri Belaïd avait provoqué une grave crise politique dans le pays. Avec l’élimination de Mohamed Brahmi, les rues de Tunis peuvent à nouveau s’enflammer avec un risque certain pour le pouvoir en place. Des manifestants se sont déjà rassemblés à Tunis, à l’avenue Bourguiba, et à Sidi Bouzid. Une opportunité pour les Bourguibiens de revenir à la une de l’actualité avec la certitude que l’armée n’a pas le pouvoir d’intervenir comme en Égypte, à moins qu’ils n’utilisent l’ancien chef d’État-Major, à la retraite, comme faire valoir.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
28 juillet 2013, 02:31
C’était il y a bien longtemps quand maman prenait ses vacances à Juan.
Elle aimait bien les prendre avec moi et avec personne d’autres que moi.
Et pour cause.

Par trois fois, nous avons partagé durant 3 étés un studio face mer à Juan. Seul elle et moi alors que j’étais marié avec trois enfants. Mon épouse préférait ne pas m’accompagner.
C’était vraiment un mois de détente avec elle comme vous allez le découvrir.

Les conversations seront transcrites en judéo arabe avec traduction.

‘…Allo Maman, tu es prêtes, parce que le départ du TGV est affiché pour 9 heures 38 Gare de Lyon… ? QUAI 8… ?’
‘…Rien ne presse mon fils, tout est prêt, nkeb bloujja ( j’enfile une robe) et hop, j’arrive. J’attends ton frère… !’
Garde Lyon, maman est là avec mon jeune frère.

Tout se passe bien durant le trajet.
On arrive enfin à la gare de Juan.
Il y a une trotte à faire.

‘….Bébert, je crois que j’ai oublié la valise dans le train…. ?’
‘…Ah bon… ? Alors dis- moi qu’est ce que tu traines derrière toi… ?
‘…Ma valise… !’
‘…Donc tu ne l’as pas oubliée… !’
‘…Tu ne peux pas la trainer à ma place… ?’
‘…J’ai la mienne déjà… !’
‘…Euchtema si ta maman tu lui lèves ‘lahmel’( la charge)
‘…Ok, si tu veux, je te porte aussi sur mes épaules… !’
‘…Haja gbira, je t’ai supporté des années et toi tu ne portes pas ta maman sur tes épaules… !’
Elle est loin la villa… ?
‘…Qu’elle villa maman, c’est juste un studio, pas un pavillon… !’
‘…Ah ok… !’
‘…On va bientôt arriver mais si à chaque fois tu t’assoies tous les deux mètres, on va mettre une semaine pour y arriver… !’
‘…Tu aurais du louer pas très loin de la gare, regarde ici c’est bien, quelle belle villa…. !’
‘…Tu sais combien elle coute pour un mois d’été… ? 8000 €… Déjà que pour 2000 € le studio tu as grogné, en plus tu ne m’as pas donné ta part soit la moitié, on arrive au studio et on fait les compte de tout, on mettre une cagnotte pour les divers frais etc… !’

Elle s’arrête et elle ne semble ne plus vouloir bouger.
‘…Qu’est qu’il y a, tu ne veux plus avancer, il fait déjà très chaud… !’
Soudain, elle halète.

‘…Tu as des palpitations parce que tu vas payer ta part comme promis… ???
‘…Hou ââl louled, tu les fais grandir et voilà la récompense, tu veux faire payer ta vielle maman…. ?’
‘…Sinon, ta valise ne rentre pas au studio, tu restes en bas, tu appelles qui tu veux, moi je ne démords pas, tu vas casquer ta part… !’
Elle se met à pleurer et appelle son mari à la rescousse en levant les yeux au ciel.
‘…YE DEIIIIDOU…. ! Allaish me ghdid(tnich mââk, e’kek nertah…! Chouf jit béch en sarah lou calbou ou cayad I guemguem ââla elf EUROS…. ! Eh DAVID, pourquoi ne m’as-tu pas pris avec toi, comme cela je me repose… ! Regarde je suis venu pour lui remonter le cœur et voilà qu’il grogne sur MILLE €… !’
‘…Tu vas les casquer je te dis… !’
‘..D’ici je ne bouge plus… !’

Finalement, elle a bougé lorsque je lui ai dis que j’allais tout payer.
Et cette comédie a duré 3 ans.
Ce n’est rien sur ce qu’il allait m’attendre une fois installé dans le studio.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
30 juillet 2013, 00:41
NOS VACANCES A JUAN. Un régal. Plan 1°

Bien, nous arrivons enfin. On s’aperçoit qu’on n’a pas la clé.
On appelle la dame de l’agence qui se trouve à Cannes. On est là avec nos valises à l’attendre.
Deux heures plus tard, elle arrive. Elle nous fait l’inventaire.
Maman a soif. Elle va dans le frigo mais hélas, il est vide.
‘…Y’a pas de boissons Madame… ?’ La dame de l’agence.
‘…Maman tu sais que le studio est loué sans la coca et tout le reste… !’
Bref, maman est fatiguée et je descends pour lui acheter qqs sodas.
Je remonte avec qqs bouteilles.
‘…Ou teoue ech’noue él ftour… ? Qu’est ce qu’on va déjeuner… ?’
‘…Tu veux manger quoi… ? Je descends et t’apporte si tu veux qqs choses de chez Bénisti… !’
‘…Binisti… ? En hab bizza… !’
‘..Loucen métemech BIZZA….tarmi… ? Si je ne trouve pas de pizza, tu avortes… ?’
‘…Chouffli méllè hajjé el tkayel’mli calbi… ! (Trouves moi qq chose qui remonte mon cœur… !’)
‘…La vérité les vacances s’annoncent bien avec toi…FARHA GBIRA… ! Une grande joie… !’

Les VACANCES 2° AVEC MAMAN.

Premier jour, chacun va de son coté à la plage.

Je fais un tour du coté du café NEPTUNIA, là c’est l’endroit idéal pour voir qui est venu et qui n’est pas venu. Maman choisi sa plage privé. Je choisi donc d’aller rencontrer qqs potes goulettois.

‘…Tiens je vois déjà Guilou Krief, sa femme et ses enfants. Il est bien loin le temps de la Goulette.

Après la longue promenade en solitaire soit deux kilomètres aller retour,, je prends une bonne baignade. Juste en face du balcon qui nous est attribué.
15 heures, je rentre à la maison et pour faire plaisir à maman, je fais des spaghettis et une bonne grillade. Elle rentre comme une star de 80 piges.
‘…Alors mAââ^…Tout c’est bien passé… ?
‘..Chouf ye ouldi, mchit ou trayad…J’ai vu ma sœur… ! Je me suis faché, mon fils…’)
‘…Allaish Mâââ…. ?
‘..Iye fi BERIJ catli e’li él ââl edé me yech méchie facances, choué nel’caya nassba fél plage Bijoux… ?
( A PARIS, ma sœur m’a dit qu’elle n’allait pas prendre de vacances, voilà que je la trouve allongé avec des lunettes de soleil sur la PLAGE BIJOUX… !’)
‘..Et alors… ? Elle t’a menti… !’
‘…Elle a peur de l’œil… ! Je lui dis ‘…Alors ye okhti enti mouche kotli e’li cââda fi BARIJ… ?’ Alors ma sœur, tu n’as pas dis que tu allais rester à Paris… ?’)
‘…Yekhir ye okhti mé nejem’ch en khebi hajjé… ?’
‘…Enfin ma sœur, suis-je obligé de tout de dire… ?’
‘…MaÂÂÂ …Les spaguettis vont refroidir…. !’
‘…YATIYE BARD AMIN EL OUKHEITI… ! Qu’elle attrape un froid à ma sœur amen .. !)
C’est bien parti, je vous dis.



Suite des vacances 1998 de MR ALBERT avec sa maman Haye ( 80 ans à cette époque) z’al 3° plan mta kif)

Après le froid envoyé à sa sœur DANS LA FIN DU précédent chapitre..., maman déjeune.

‘..Euchkoun e’li ââmel él macarouna ‘di… ? (Mais qui donc à fait ses pates… ?’)
‘…Yé MââÂ…. ! Bekhléf e’ne ou enti téma euchkoun fél dâr… ???
( YE MÂÂ Â… !’( A part toit et moi qui habite encore avec nous… ?’)
‘…Had cen enti ou éne… ? (Personne à part toi et moi… !’)
‘…Donc bekhlef enti ou é’ne…Mé tema hatte had… !( Donc que toi et moi… !’)
‘..E’ye ââlaish téma euchkoun zedaa… ?( Pourquoi cette question, il y a qq’un d’autre à part nous… ?’)
‘…Melle ââlaish dji tkoli echkoun ââÂÂÂmel él macarouna e’di… ? (Alors pourquoi me dis tu qui donc a fait ses pâtes… ?’)
‘…Clém yétcal ââli niti, chubéli téma …. !’( Des paroles dites naïvement en l’air, j’ai cru que… !)
‘…Méllè thab en collok él MACAROUNA tââmlét ouhéda… !
(‘…Tu veux alors avoir, les PATES se sont faites toutes seules… !’)
‘…Mé tèma cen rabi fél chmé, MACOURANA tââmlét houhadè… !’
(‘…Comme D ieu est grand, Des pâtes qui se sont faites toutes seules… !’)
Suite des vacances 1998 de MR ALBERT avec sa maman Haye ( 80 ans à cette époque) z’al 4° plan mta kif)
‘….Ye ouldi, e’di okhti taref win chââ khebe ouledou….! (Mon fils, ma soeur Poupée sait où Chââ a caché ses enfants… !’)
‘…Racontes… !’
‘…Il parait qu’il y a un Casino ici… ?’
‘…Oui, tu comptes aller jouer… ?’
‘…Oui, on s’est donné rendez vous devant la porte… !’
‘…Mais si tu perds… De l’argent… ?’
‘…Oubouk kellou mché… !( Ton père autant qu’il était est parti) sous entendu elle s’en fout si elle perd.
Donc elle va passer la soirée au CASINO PARTOUCHE.
Vers les Une heure du mat, j’entends des pleurs éttouffés.
Je me lève et je vais aux nouvelles.
‘…Echbik ye mââ baba mét teni mara… ? ( Qu’as-tu maman papa est décédé une nouvelle fois… ?’
‘…J’ai perdu alors qu’elle elle est sortie gagnante et elle ne me l’as pas dis, je suis resté juste derrière elle pour apprendre à jouer au BANDIT MANCHOT. Je vois qu’elle gagne et elle a chaque fois que les pièces tombaient, elle me regardait ‘…Genre, ne reste pas derrière moi sinon tu vas m’apporter la guigne. Après trois coups où elle n’a rien tiré, je prends sa place avec l’espoir de gagner. Voilà que je mets tous mes jetons et rien… !’
‘…Combien tu as perdu…. ?’
Elle gémit puis
‘…J’ai perdu 50 FRS… !’
‘…Tiens les voilà et ne pleures plus… !’
‘…Ca c’est les 50 que j’ai perdu et tu ne me donnes rien en plus…. ?’

Suite des vacances 1998 de MR ALBERT avec sa maman Haye ( 80 ans à cette époque) z’al 4° plan mta kif)

Après une semaine de cohabitation, maman HAYE assise au balcon sak ââla sak, souigrou mébin chfeyéfè on dirait Madame LA CONTESSE DE CIGAROU ( Une jambe sur l’autre, une cigarette entre les lévres) me dit
‘…I yaîche ouldi, tu sais combien je suis honnête, je n’aime pas prendre ce qui ne m’appartient pas, donc si on faisait les comptes…. ?’
‘…Ah enfin, te voilà raisonnable… !’
Donc je prends un stylo et je trace deux colonnes DEBIT ET CREDIT.
‘…Donc voilà mama, ca c’est la colonnes des DEBIT c'est-à-dire que nous avons mis et ca la colonne des CREDITS ce que nous avons dépensé… !
‘…Ah ok….J’ai bien compris… !’
‘…Toi tu as mis combien dans la cagnotte … ?
‘…Mebin nét nech…. !’ Entre nous ca ne compte pas… !’
‘…Tu as mis d’après moi RIEN DU TOUT AU DEBIT… ?’
‘…Comment rien du tout… ?’
‘…Oui, mon DEBIT à moi se monte à 500 FRS…Et toi… ?’
‘…Je ne me rappelle pas, je ne compte pas avec toi… !’
‘…Justement, tu n’as rien mis et c’est moi qui TE NOURRIT ET TE LOGE…Donc TOUT LE CREDIT c’est moi…. !
‘…Hassilou lorsqu’on demande à faire des COMPTES A SON FILS….Il fait tout pour embrouiller sa vieille maman, ech neffem ménou e’ne DEBIT ET CREDIT… !
(Qu’est ce que je comprends moi….)





Suite des vacances 1998 de MR ALBERT avec sa maman Haye ( 80 ans à cette époque) z’al 5° plan mta kif)

Après le froid envoyé à sa sœur DANS LA FIN DU précédent chapitre..., maman déjeune.

‘..Euchkoun e’li ââmel él macarouna ‘di… ? (Mais qui donc à fait ses pates… ?’)
‘…Yé MââÂ…. ! Bekhléf e’ne ou enti téma euchkoun fél dâr… ???
( YE MÂÂ Â… !’( A part toit et moi qui habite encore avec nous… ?’)
‘…Had cen enti ou éne… ? (Personne à part toi et moi… !’)
‘…Donc bekhlef enti ou é’ne…Mé tema hatte had… !( Donc que toi et moi… !’)
‘..E’ye ââlaish téma euchkoun zedaa… ?( Pourquoi cette question, il y a qq’un d’autre à part nous… ?’)
‘…Melle ââlaish dji tkoli echkoun ââÂÂÂmel él macarouna e’di… ? (Alors pourquoi me dis tu qui donc a fait ses pâtes… ?’)
‘…Clém yétcal ââli niti, chubéli téma …. !’( Des paroles dites naïvement en l’air, j’ai cru que… !)
‘…Méllè thab en collok él MACAROUNA tââmlét ouhéda… !
(‘…Tu veux alors avoir, les PATES se sont faites toutes seules… !’)
‘…Mé tèma cen rabi fél chmé, MACOURANA tââmlét houhadè… !’
(‘…Comme D ieu est grand, Des pâtes qui se sont faites toutes seules… !’)



Suite des vacances 1998 de MR ALBERT avec sa maman Haye ( 80 ans à cette époque) z’al 6° plan mta kif)

‘…Ye ouldi CH…BIBERT….( elle ne manque pas d’humour maman) bekhlef el CAJINOU OUEL SET..( A part le Casino et la plage…Tema hajje jdidé ouni…. Y’a-t-il autre chose… ?)
‘…Oui Maman, les auto tamponneuses… ?’
‘…Tu me vois monter dans une auto tamponneuse à mon âge… ?’
‘…Après tout pourquoi pas, tu es une fonceuse… !’
‘..Eye khoudni bel âine…(Allez prends moi du mauvais œil…)
‘…Si tu veux on fait une sortie RESTO….§’
‘…Ah voilà, tu vois qd tu peux…. !’
Elle s’habille pour la sortie resto.
On va diner dans une pizzeria pas loin du VOUM VOUM.
Une demi -heure d’attente.
Elle me dit ‘…MEDEBIYE COMPLET POISSON… !’
‘…Tu prends ce que tu veux… !’
Elle s’assoit et elle commande un beau poisson…UNE SOLE MEUNIERE.
On nous sert.
Elle regarde la SOLE MEUNIERE….
‘..E’de COMPLET POISSON… ?’
‘…Tu crois être chez BICHI MAMAN…. !’
‘…TARF HACHICH… !( Que des HERBES… !)
‘…C’est le complet POISSON DE JUAN… !’
‘…LOUCEN Kâânda fél dar khir mel AHCHICH E’de… ! Si nous étions restés à la maison c’est mieux que ces HERBES…!
‘…La prochaine fois, tu cuisineras ok… ?
‘…Lé E NE FEL FACANCES…. ! ‘Non je suis en vacances.)
E’li nââmel maya en hir…(Tout ce que je fais avec elle n’est pas bien.)



Suite des vacances 1998 de MR ALBERT avec sa maman Haye ( 80 ans à cette époque) z’al 7° plan mta kif)
‘…Yé ouldi ne m’attends pas ce soir, je suis avec Poupée… !’
‘..Ok maman sans problème… !’
‘…Je t’ai fais un bon complet poisson, il est dans le frigo, tu as aussi du melon, de la pastèque, coupés en tranches, e’kraa lahcheb él ghadouaà (Tiens compte pour demain, sous entendu, ne mange pas tout)…Ah tu as aussi un tupéroire de bsal ou loubia et un tupéroire de petits pois. Si tu as envie d’une chakchouka bél merguez, tu trouves le tupéroire en bas au second étage, si tout cela ne te plait pas va manger au resto… !’
‘…Merci maman vraiment ley nahik ( Que D ieu te garde, il l’a gardé 90 ans, bon œil bon pied) combien tu es mssoueba…( Combien tu es préventive) Dis moi ces ragouts, ils datent de qd… ?
‘…Je les apportés avec moi de Paris, kédouni que je les jette (Ca me fait mal au cœur de les jeter.)
Maman Hayé avait l’habitude de cuisiner pour tout un mois.






Suite des vacances 1998 de MR ALBERT avec sa maman Haye ( 80 ans à cette époque) z’al 8° plan mta kif)

‘…Ijjé nahquilec ye Bébert, ouch’koun ââi’tetni ouéne ( (Viens que je te raconte….Qui me hèle alors que je passais par le Neptunia….ou mouch fi béli,( Alors que je n’étais pas au courant qu’elle était ici) Fortunée mon amie de Paris. Elle était assise avec son mari, elle m’invite à m’asseoir.
Mel adra él adra ( De paroles en paroles) Elle m’invite à passer le chabath chez elle, tu sais toi mon fils combien mon pas est lourd pour aller chez les gens…Je lui dis
‘…Yé Fritna, merci bcp méllè e’ne nahchom, ( Merci bcp mais voilà je suis qq’un de timide ) mon fils est avec moi, je dois lui préparer son chabath, rani bou khchem( je suis fière). Rien ne presse, nous avons encore 3 vendredi à passer et Si D ieu veut se sera pour la semaine prochaine.
Elle insistait bcp et moi la vérité ye ouldi, comme tu me connais bien, j’ai refusé encore en ces termes ‘…Non Fortunée, je n’ose pas après tout enfin, je ne suis pas qq’un qui se léve pour danser dés qu’il y a un peu de musique… !
‘…Bravo Maman, là tu as montré une grande dignité après tout chnoué el tssara ( quelle familiarité) donc tu ne vas pas y aller… ?’
‘…Jamais, je te laisse seul, ca va pas… ?
Donc vendredi après midi, maman n’est pas au studio. Je ne m’inquiète pas. 20 heures elle n’est pas encore rentrée, je me dis il fait encore jour surement qu’elle est avec ses amis….22 heures et rien, je vais diner seul parce que j’ai faim. Je fais donc le kiddouch, et je tire du frigo boulettes et couscous. Mais je suis qd même inquiété et toutes les 10 minutes, je me penchais par le balcon pour la guetter.
Enfin minuit la porte s’ouvre. C’est maman.
‘…MAMAN ENFIN, MAIS OU ES TU DONC PASSE… ?
‘…Aâdit él chébeth avec FORTUNEE et son mari…Elle a tellement insisté que je n’ai pas pu refuser… !’

‘…Je vois vraiment quel KCHEM que tu as (La fierté)

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
31 juillet 2013, 11:00
Suite des vacances 1998 de MR ALBERT avec sa maman Haye ( 80 ans à cette époque) z’al 8° plan mta kif)


Alors que nous étions assis dans le balcon, on entend la sonnerie de la porte.
‘..Lejjem euchkoun… ! (Va savoir qui est ce… !’)
Elle se lève et ouvre la porte, c’est la sœur Poupée.
‘…Yé okhti jit en zourec, je suis venu voir comment tu es installée ca à l’air d’être bien… !’
‘…Choué bien ( Quoi bien) makssoura dica ( la chambre à coucher est petite) Chréné mta mout hamam( Une chaleur étouffante, un vrai hamam) fél lil él nemouch ( la nuit les moustiques) el baniou mess’doud (La baignoire est bouchée) jit béch en halé l beb mta el glacia ( Je suis venue ouvrir la porte du FRIGO) jét fi yédi ( je l’ai eu entre les mains)….
Moi je continue à la suite de ma mère sur ce joli brossage de tableau ‘
‘…Nous avons des souris, et même un rat, nous avons des araignées et leurs toiles …. !’
‘..OLALALA…Mais c’est un gourbi et pas un studio que vous me racontez là, les pauvres kaddech mââ’dourin ( Comme je vous plains.. )
Elle, ‘… Bon, Je vais rejoindre mon palace… !’
‘..Aâmelt bél yani gharatka béch mé tekhed’nich bél aïn ( J’ai fais exprès de noircir le tableau pour éviter le mauvais œil) Elle ne m’a jamais invité à visiter son studio donc… !
‘…Dis-moi maman depuis quand tu es venue à JUAN TOI… ???
‘..C’est la première fois… !’







Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
31 juillet 2013, 13:01
Ma mémoire et mes souvenirs se sont arrêtés depuis le jour où j’ai quitté mon bled.

Après, il n’y a plus rien et je doute que quelqu’un de là bas puisse reprendre le flambeau pour continuer à raconter la suite. Un seul contribue encore à le faire sur son site avec bcp d’humour, c’est un ami dont la papa dont la figure était EMBLEMATIQUE là bas au pays.
De suite, je n’en ai pas. Plus.

Mes souvenirs ont couvert une période qui va de 1950 à 19 89. Soit 39 ans d’images, de visages croisés, d’endroits fréquentés, de vécu narré.
Je suis particulièrement heureux et sensible aux personnes, aux amis, aux témoins, aux lecteurs qui m’ont lu ou qui me lisent et qui sont tombés tous d’accord avec mes récits, anecdotes. Rien ne fut inventé, tout s’est passé ainsi dans ce pays de cocagne.

Notre vécu fut en tout point pareil et il m’a permis au moins d’être en symbiose avec vos souvenirs.

Il a été ce point de départ d’une longue histoire qui nous a réunie sans aucun souci et dans un seul acte. Celui de la fraternité et de la convivialité.

J’ai donc raconté mon vécu idem ou presque au votre.
Je n’ai presque rien oublié. Et si un oubli m’a échappé je le mettrai à l’honneur.

Je vieilli. C’est normal.
Ma plume vieillie, c’est normal. Même certain.
Elle a plusieurs fois fauté avec ou sans gravité. Syntaxe, vocabulaire, accords etc..Dans tout cela dans mon empressement car presque tout était écrit directement sur la fenêtre qui ne manquait pas d’air.

Mes idées vieillissent, c’est la vie.

Mes rêves sentent la naphtaline, c’est logique.
Je suis resté ‘bledar’ cela ne gêne personne. Moi non plus.
Mes mots vieillissent, quoi de plus attendrissant.
Nous vieillissons ensemble, je ne vous le reproche pas.
Mais….Tant que ma plume porte encore de l’encre dans son réservoir, tant qu’elle n’a pas séchée, je la ferai glisser sur d’autres pages, su d’autres sujets.

Je la ferai, si D ieu me prête encore vie, tjs jeune afin de ne pas paraitre sénile. Si tel est le cas, alors je la déposera prés de mon oreiller, la serrerai d’entre mes bras et lui dire MERCI..MERCI..MERCI avec mon regard fixée sur elle.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 août 2013, 11:40

Si mon D.ieu démissionne
A qui dois je adresser mes prières...?
Au poste vacant le diable
Serait Bienheureux.


------------------------------

Lorsque jeunesse passe
Arrive vieillesse hélas.
Que je naisse à nouveau
Bonjour le berceau.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 août 2013, 00:11
L’Ane, l’oiseau du paradis et le coucou.
Les Fables d’Albert.

Un âne bien fait
Dépourvu de faix
Dans un champ s’égare
Entre ronces et piquants
Bien méchants.

La peau bête bien paniquée
Et surtout de partout écorchée
Par milles tours, elle se débattait
D’entres les buissons acérés.

Las et bien fatigué
Le baudet harassé
Se couche sur son flanc
Prêt à s’abandonner
Aux dards du soleil ardents
La mort étant aux aguets.

Un oiseau du Paradis
Venu de nulle part
Vient à se poser sur son oreille blessée.
Le portefaix, jugeant la chose
Trop lourde tente de se redresser
Par mille efforts, en vain
Trop épuisé il l’était.

L’oiseau récalcitrant
Tournoyait et virevoltait
Par mille battements d’ailes
Aéraient le quadrupède allongé.

Un coucou distrait vint à passer
Et sur son dos meurtri,
Il se mit à chanter.

L’air l’oxygénant
Et le chant l’enchantant
Mirent notre âne sur ‘pied’
Et le voilà se redresser
Comme si de rien n’était.

L’oiseau du bon D ieu
Et le coucou des prés
Eurent tôt fait d’accompagner
Leur compagnon au village d’à coté.

Il suffit parfois d’un rien
D’un peu d’air et d’un refrain
D’une caresse, d’un battement d’ailes
D’un baiser, d’un regard d’un entretien
D’une main pour faire naitre l’espoir
Et balayer plaies cicatrices et désespoir.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 août 2013, 02:59
Beaucoup d’hommes disent des femmes
Qu’elles sont d’une grande beauté canon.
Merci pour les autres qui ne sont que boulets.
Sans méprendre sur leur beauté
Nombre d’entre elles sont fusils harpons.
Leur langue pareille à des flèches
Ne vous laissent pas le choix du venin.
_______________________________________________________

Les poètes soulagent tous leurs maux
Avec beaucoup de branches de rameaux.
La camomille pourtant apaise l’esprit
Mais eux sont sorciers des mots.

Leurs rimes et Vers Laine réchauffent
Le cœur, l’esprit l’âme et le corps.

Il y a parmi vous des ‘ compose telles’
Rimes et proses posées sur vos autels
Ceux là , je les suivrai jusqu’à st JEAN DE COMPOSTELLE.




Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 août 2013, 03:29
Le Rav Abrahamovitch et le rayon perdu.

Un rayon de soleil
Quelque part sur la terre
Se cacha, se camoufla
Et son père le soleil se lamenta.

La rumeur de partout se propagea
Qu’un père, privé d’un de ses fils,
Est dans le plus grand des désarrois.

Elle mit les hommes en émoi,
Et les rats ont compati au tracas.

Sur tous les chemins et les rues
Dans les châteaux et les demeures
Sentiers et bosquets étangs séchés,
Tous solidaires, ils allèrent fouiller
Monts et Montagnes, sources et rivières.
Nul endroit ne fut oublié.

Le semeur retourna mille fois le sol
Tout comme le laboureur en ses lieux
Sans parasol.

Sans succès d’ailleurs mais en vain
Ils pensèrent tous que le malin gredin
Prit en otage l’enfant du père créé par le divin.

Un vieux sage juif vint à passer
Sur une place de marché.
Kabbaliste de Prague, il fut reconnu
Il annonça à ce monde Pragmatique

‘…Il n’est point besoin de chercher plus longtemps.
Chacun de vous porte ce rai de lumière rayonnant
Qui cache une partie de votre ombre, habitants… !’

Les fables d'Albert.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 août 2013, 07:27
Exode (שְׁמוֹת, Les Noms) 34:29 Or, lorsque Moïse redescendit du mont Sinaï, tenant en main les deux tables du Statut,
il ne savait pas que la peau de son visage était devenue rayonnante lorsque Dieu lui avait parlé.



Moïse recevant les Tables de la Loi

1960-1966
Huile sur toile
237 x 233 cm

Musée du message biblique Marc Chagall
Avenue du Docteur Ménard
06000 Nice
Accueil-standard T : + 33 (0) 4 93 53 87 20

[www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr]


Pièces jointes:
marc-chagall--moise-recevant-les-tables-de-la-loi.jpg
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved