|
|
LE PTB ET MOI ZOUZ.
Envoyé par albert
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 08 décembre 2009, 08:10 |
Membre depuis : 18 ans Messages: 4 016 |
Je te souhaite de tout cœur, un joyeux anniversaire.
Une très longue vie, entourée de ton mari, tes enfants et tes petits enfants.
Une très très bonne sante.
beaucoup de bonheur.
J'espère que pendant de longues années, j' aurai la chance d avoir toujours ton amitié.
Cette amitié qui m est très très importante, car je t aime beaucoup et je t apprécie énormément.
Albert qui t embrasse bien fort. amour fou bisousatous bisousatous bisousatous bisousatous bisousatous
a 12o ans s.d.v. poisson1 poisson poisson1 poisson poisson1 poisson poisson1 poisson poisson1 poisson.
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 08 décembre 2009, 08:26 |
Membre depuis : 18 ans Messages: 4 016 |
Gentille, Douce, Honnête à qui on peut faire confiance
Sans être trompés. Depuis que tu es prés de nous,
Tout roule comme sur des roulettes, des skateboards même.
Notre mer lisse, calme, sereine, havre de paix, tu as su instituer une règle d’or.
L’honnêteté dans notre Kfe des délices et au CLUB_55.
Jamais un mot en trop, en plus oui mais pas moins.
Tu sais mettre le CHALLOM entre nous et le deal passe toujours
Par toi. Remarque nous n’avons jamais eu de Deal entre nous tous.
Et votre compagnie mérite d’être grandement appréciée.
Tu as su insuffler ce petit plus qui fait de toi, quelqu’un d’indispensable
Car sans toi, crois moi, on s’éparpille, tu es le ciment, le liant qu’on attendait
Et nous t’avons. Merci.
Regarde comment nos rubriques marchent sans fausseté surtout.
Sans hypocrisie et je te remercie beaucoup d’être passée me voir au mag.
Tu as vu l’accueil que je t’ai réservé hein… ?
C’est pas la peine de me dire ‘…Ech’temma ok ???
La vérité est là.
ENCORE UNE FOIS BON ANNIVERSAIRE DOUCE MAMILI ye OURICA TOURA KACHER BEITH DIN GLAD IATEUR.
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 08 décembre 2009, 08:38 |
Membre depuis : 18 ans Messages: 4 016 |
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 08 décembre 2009, 11:27 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
LA BONNE NOUVELLE.
‘…Allo Bébert… ?’
‘…Ah bonjour yé mââ, justement j’allais t’appeler pour la suite de la soirée… !’
‘…Attends, je viens de rentrer de l’hôpital… !’
‘…Qu’est ce que tu as eu…. ?’
‘…Non, rien tu te rappelles que je t’avais parlé du rendez vous avec un spécialiste pour un LAVAGE DE CERVEAU… ?’
‘…LAVAGE DE CERVEAU… ?’
‘…Oui, à cause de mes rhumatismes… !’
‘…Tu m’as parlé d’un LAVAGE DES OS pas de cerveau… !’
‘…OualiyAAAA…. ! Mchit mââ e’li mchew… !’ Sous entendu, je ne suis plus de ce monde, sous entendu son esprit erre… !’) Non tu as raison pas de CERVEAU mais LAVAGE DES OS… !’
‘…Ah tu vois, il y a une grande différence quand même parce que vraiment je ne vois pas pourquoi on te laverait le cerveau, il est encore tout neuf, tu n’as même pas besoin d’une vidange... !’
‘…Houte ââliye… ! ( Poisson pour moi) Donc, je tombe nez à nez avec orthopédiste qui devait me faire ce lavage ‘…Ah vous voilà Madame Haye, vous aviez rendez vous hier après midi pour votre lavage et vous n’êtes pas venue… !’ ‘…Quoi hier mais votre secrétaire m’a pris un rendez vous pour le 7 décembre à 16 heures… !’ ‘..Et quel jour sommes nous… ?’ ‘…Le 8… !’ ‘…Donc vous l’avez raté, et je suis obligé de vous donner un autre rendez vous pour le 6 du mois prochain… !’ ‘ …Docteur, vous ne pouvez pas me LAVER LES OS aujourd’hui, ca demande bcp de temps… ?’ ‘ …Mais bien sur, quatre heures et il y a des gens avant vous, donc n’oubliez pas le 6… !’ ‘ Kheléli ou mché SANS LAVAGE… !’( Il m’a laissé tomber… !)
‘..C’est pas grave, tu laveras tes OS dans un mois… !’ Kol â’tla fié kheira… !’ (Chaque embûche à son bonheur = un mal pour un bien)
‘…Bon donc, ce n’est que LAVAGE REMIS…. ! Donc voilà, je reprends, la fête finie, i'jéna je cherche Poupée pour rentrer, je la vois en grande discussion avec la femme de l'Ambassadeur, tche’ouech mââ’ya (elle chuchote avec elle) va savoir ce qu’elle a pu lui dire sur moi d’autant plus que l’autre m’a jetée un regard flou… !’
‘…Ne soit pas parano, maman, elle a dû te vanter auprès d’elle… !’
‘…En tout cas, j’ai pris un taxi tout seule et je ne l’ai pas attendue, d’autant plus qu’elle ne paye jamais la course pas même la moitié… !’
‘…Bon et après qu’est ce qui s’est passée… ?’
‘..Ce qui s’est passé… ? Deux semaines plus tard, on sonne à ma porte, le facteur. Il me fait signer un pli, moi comme je suis myope, je dis au facteur ‘…Mon fils, c’est de qui cette lettre… ?’ Il me lit l’en tête ‘…Organisation des Nations Unies... !’ Moi je lui dis ‘…C’est sur mon fils… ?’ ‘…Il y a même le sigle, Madame Hayé… !’ Je signe et fissa fissa je l’ouvre. Je lis et voilà que je vois le nom de l’Ambassadeur sur l’en tête…Je continue ‘…Vous êtes invités Madame Hayé à venir en date du 2…….A Nairobi pour…bla bla… !’ Bél fej’yà ( par la peur) je suis tombée sur le divan… ! Pour mieux comprendre, j’ai appelé ton frère à Marseille, tu n’étais absent du magasin ce jour là et je lui lis la lettre, il m’explique. Je n’en croyais pas mes oreilles…!’
‘…Il a tenu parole alors, il veut que tu t’investisses dans cette mission, ca lui tient à cœur on dirait et je pense qu’il a trouvé en toi, une pèlerine pour cela, tu vas y aller Maman… ?’
‘…Bien sur, que je vais y aller et comment, parler à NAIROBI, faire entendre la cause des MÉMÉS SOLITAIRES, VEUVES, HANDICAPÉES, ABANDONNÉES, tu crois que cela n’est pas important mon fils… !’
‘…Ben si tu le penses vraiment, c’est une mission d’un grand humanisme, volontariste,charitable, grandiose, géniale… !’
‘…Et puis, je vais voir ce que je n’ai pas vu voir, faire le tour du monde de CARACAS jusqu’à TOKYO en passant par ROME etc…Fréquenter la jet see, j’aurai des secrétaires, un grand bureau dans un grand BUILDING, donner des interviews sur mon sort et sur celui des autres MAMANS, ÉPOUSES etc… Dont personne n’en veut, m’affranchir d’une tache que je porte dans mon cœur depuis que je suis SEULE ET VEUVE… !’
‘…Mais à quel prix Maman… ?’
‘…Je serai PAYEE…. !!!!!
Le jour du départ arrive….
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 08 décembre 2009, 12:11 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
LE DÉPART.
Depuis la veille, j’étais mal dans ma peau, mal parce que je considérai cette mission de maman comme une fuite.
J’en parlai avec mes frères qui étaient aussi dans le même état d’esprit que moi.
Maman est une battante mais battante jusqu’à quel âge… ? Pas à 90 ans quand même. Je lui avais téléphoné cent fois pour la dissuader de remplir ce que j’avais appelé un départ sans retour, parce que je ne donnais pas cher sur sa survie. Mais à chaque fois, elle me rassurait en me disant que mourir ainsi pour une noble cause sur un champ de bataille inconnu serait pour elle une apothéose.
Parce que son cas ressemblait à celui de millions de femmes et d’hommes, de mamans, de mamies, de papis que le destin avait rendus inutiles. Des laissés pour compte. Vivant par millions dans des conditions misérables, dans la mendicité souvent et que leurs enfants les ignorent. Les ignorent même lorsqu’ils chutent pour toujours. Chercher la femme dit t’on, oui la FEMME. Cause principale de la rupture entre la mère et le fils/époux.
On pourra toujours rigoler de ce que j’écris mais telle est la vérité bien crue qui ne se réchauffe pas et que j’ose.
Devant son entêtement à remplir sa dure mission, nous n’y avons vu que la NOBLESSE DE SON ÂME CETTE GÉNÉROSITÉ SANS FAILLE QU’ELLE AVAIT POUR NOUS. Malgré beaucoup de rates.Ratés comme nous.
Maman allait se rendre utile vers la fin de sa vie. Elle qui durant 89 ans n’a fait que cela envers nous.
J’ai pris ma voiture et vers les 9 heures du matin, je montais sonner à sa porte. Elle était prête et surtout joviale. HEUREUSE. Pas une ride sur son visage, elle avait prit une seconde jeunesse. Comme si, cette mission, la renvoyait vers ses 20 ans.
Elle était transformée. Radieuse.
‘…Allez ye ouldi, l’avion part dans trois heures… !’
‘…Nous avons le temps maman, ne te presse pas… !’
‘…Si je suis pressée, et même plus que pressée, je vais changer d’air, faire connaissance avec d’autres horizons… !’
‘…Mais maman, si tu veux changer d’air et voir d’autres horizons, je suis prés à te payer tout les voyages que tu veux, mes frères aussi… !’
‘..Men yaiche ââlicom ( que je ne vive pas après vous), mais vous êtes des pères à charge, des papis à charges, moi je suis célibataire, je n’ai plus personne à charge, donc je retrouve ma liberté, libre comme le vent, j’ai gardé ma dignité et ma fierté, je ne me suis pas fait d’amants, je suis restée fidèle à la mémoire de ton père, et maintenant, je vais me rendre utile, au lieu d’être nuisible à vos yeux… !’
Je démarrais et je détournais la tête pour éviter qu’elle se rende compte qu’une larme glissait sur ma joue gauche coté latérale et qu’elle ne puisse pas la voir. J’étais triste à mourir. Je sentais que je perdais ma mère l’emmerdeuse qui devenait soudain, à présent, MAMAN. Ma mère, celle de mon enfance, celle de ma jeunesse, celle de mon adolescence, celle de ma vie d’adulte, celle qui est devenue mamie et arrière mamie.
Je roulais alors qu’elle parlait. Je ne suivais pas son monologue, j’étais envahi par des pensées de remords. Mon cœur palpitait et je me disais que surement, elle n’aura pas le courage de partir.
Elle se débinera au dernier moment. Je vivais un espoir. Je revenais à la charge pour la dissuader de rompre sa mission.
Je lui ferai une lettre qu’elle enverra à ce CON D AMBASSADEUR, ce VOLEUR DE MAMIE, cet ASSASSIN qui ne dit pas son NOM. ‘…Oui, maman, je te ferai cette lettre… ! Si tu veux …Tout de suite là… !’
‘…Non , mon fils, tu m’en as tellement fait de lettres pour la PRÉFECTURE, POUR LES ASSEDICS, POUR LES AFFAIRES SOCIALES, POUR LA BANQUE, POUR D IEU AUSSI… ! Ne te fais pas de souci, ourass OULDI…. !!’
‘…Non, maman, je ne me fais pas de souci, j’irai les CUEILLIR DEMAIN A LA PREMIERE HEURE pour les poser sur la tombe de mon père à Tunis… !’
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 08 décembre 2009, 12:17 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 09 décembre 2009, 11:50 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
Parti de rien, ce qui était au départ un sketch assez drôle, devient au fil de son avancement une narration.
Un récit qui flirte avec le tragique.
Il n’est pas toujours ainsi lorsque je concocte un sketch de dérision avec Maman Haye.
En générale, ils sont amusants, rigolos, plats quelque fois.
Ils ont toujours le même dénominateur commun, les facéties d’une maman juive en générale. Il n’y a pas d’exception, ou alors, elle se fait vraiment rare, l’exception.
Voilà que le MARIAGE DE KAHLI, une inspiration sortie de mon imagination m’emporte dans une autre dimension, dans un univers que je ne cherche pas à atteindre tant il va me falloir accomplir de grands efforts pour l’atteindre, je ne trouve plus la force de voyager si loin. J’ai mieux à faire.
Les idées pleuvent d’en haut et atterrissent sur terre or ils se trouvent des glaneurs, des flâneurs, des promeneurs de chiens, en mal de composition, inspirés surtout pour les ramasser et en faire quelque chose de plaisant et de provocateur.
D’émotif.
Sans la provocation pas de réactions. S’il avait un consensus, il n’y aurait pas de confrontations. La confrontation appelle la contradiction. De la contradiction née la séparation même entre de véritables amis. C’est une constatation mais ce n’est pas LA solution car je n’en ai pas.
Tout à l’heure, si j’ai le temps, je présenterai dans mon espace, un monologue avec Kahli, que je ne connais pas mais qui à mesure que j'avance rentre dans ma peau.
Un récit qui flirte avec le tragique.
Il n’est pas toujours ainsi lorsque je concocte un sketch de dérision avec Maman Haye.
En générale, ils sont amusants, rigolos, plats quelque fois.
Ils ont toujours le même dénominateur commun, les facéties d’une maman juive en générale. Il n’y a pas d’exception, ou alors, elle se fait vraiment rare, l’exception.
Voilà que le MARIAGE DE KAHLI, une inspiration sortie de mon imagination m’emporte dans une autre dimension, dans un univers que je ne cherche pas à atteindre tant il va me falloir accomplir de grands efforts pour l’atteindre, je ne trouve plus la force de voyager si loin. J’ai mieux à faire.
Les idées pleuvent d’en haut et atterrissent sur terre or ils se trouvent des glaneurs, des flâneurs, des promeneurs de chiens, en mal de composition, inspirés surtout pour les ramasser et en faire quelque chose de plaisant et de provocateur.
D’émotif.
Sans la provocation pas de réactions. S’il avait un consensus, il n’y aurait pas de confrontations. La confrontation appelle la contradiction. De la contradiction née la séparation même entre de véritables amis. C’est une constatation mais ce n’est pas LA solution car je n’en ai pas.
Tout à l’heure, si j’ai le temps, je présenterai dans mon espace, un monologue avec Kahli, que je ne connais pas mais qui à mesure que j'avance rentre dans ma peau.
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 09 décembre 2009, 13:01 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
Monologue.
Bonjour Kahli, prends place.
Rapproche ta chaise, nous sommes seuls sous la lumière des sunlights.
Je ne connais pas ton visage, mais je t’imagine, il ne suffit pas d’avoir une forme une silhouette pour discuter avec qq’un. Beaucoup de personnes parlent à l’invisible, aux morts alors pourquoi ne pas parler avec toi sans te voir.
Je t’imagine belle, grande, pas trop épaisse, intelligente comme sortie d’un conte de fées.Des traits fins dans un visage bien moulé typiquement africain avec dans les yeux une odeur de savane. Un soupçon de parfum magique, enchanteur, envoutant. Une peau lisse à faire pâlir toutes les BLANDASSES.
Un visage fait à l’image de D ieu, qu’importe s’il est noir, l’image de D ieu personne n’en connait la couleur, gracieuse, belle et même laid, déformé, il est aussi le visage du SEIGNEUR.
C’est souvent le caractère qui prime, le charme qui se dégage d’un visage prend souvent à contre pied la laideur. BEAUTÉ ET LAIDEUR se marient souvent.
Au début Adam puis Eve, ont été fabriqués à l’image de D ieu, ont écrit les hommes des siècles plus tard. Adam et Eve nés sans religion, sans foi, sans identité, un monsieur et madame tout le monde dans un monde où il n’y avait personne. Sans race, sans identité, ni préjugés, apatrides, errant dans un jardin, sans but, sans projet, sans argent, à poils.
Ils étaient humains, tout simplement.
Quelle imagination a-t-il fallu aux hommes pour s’inventer de tels contes… !
Après des siècles, les humains ont évolués, ils ont acquis des acquis, des valeurs grâce à leur intelligence à leur idées, au point qu’ils ont crée le racisme, l’antisémitisme, inventés des religions avec plusieurs D ieu plus ou moins bons et surtout crées les guerres, l’injustice, les paix, l’isolationnisme, etc…
Chacun a prit ce qui pouvait l’être et voilà la naissance des nations. Autant pour nous, nous qui n’avons pas de NATION DE LA CONNERIE. Des conneriens peuplent le monde sans NATION.
Nombres d’entre elles ont acquis leur liberté par la révolution, par des complots, des traitrises, des coups bas, des putschs, par la force bref tout ce que l’humain d’il y a un siècle ou deux a pu conquérir. Aujourd’hui, tout le monde est heureux et l’univers vit en paix. Chacun aime son voisin, chacun traite avec son voisin, chacun se montre aimable et gentil envers l’autre bref, nous vivons le meilleur des mondes après Adam dans le véritable AMOUR DU PROCHAIN.
Les blancs, Kahli, je te le dis confidentiellement puent de la gueule autant que les noirs. Physiquement et intellectuellement. Ce n’est un secret pour personne. Mais manque de chance, les religions, celles que D ieu a donné aux humains, ont donné naissance au racisme, à l’intégrisme, au terrorisme, aux tueries. Des responsables de Nation vont bientôt dicter des DIKTAS. ‘…Soit tu es de ma religion soit je te tue… ! Alors choisi afin que ton âme soit purifiée… !’
Pourvu que nous soyons pas un jour en manque d’eau javellisée.
Aucune religion n’est sincère, ni tolérante. Mais comme je suis superstitieux, je dis que j’aime ma religion juive. Comme tous les vrais juifs.
Ton mariage Kahli relaté par maman qui a eu la chance d’être invitée, est très courageux.L’amour a gagné mais à quel prix… ? Les parents du garçon sont aux bords de l’agonie, de l’asphyxie. De la syncope. Passe encore si tu étais fallacha, mais là on ne le sait pas vraiment. On le saura sans doute un jour peut être. Comme cela, la honte sera à moitié bue pour ce pauvre papa qui répète à tue-tête ‘…Ouldi khda oussifa… !’ C’est vrai, quelle tache pour son fils. Il broie du noir et il n’est pas prés à ingurgiter du blanc même de la Boukha, il ne l’a pas gouté pour oublier son obsession.
Remarque, n’importe quel papa juif ou maman juive dans ce monde aurait fait pareil. UN IMMENSE CHAGRIN ETERNEL. Bon peut être que pour arrondir les angles, tu deviendras juive, ton papa peut se payer certaines faveurs, chez les rabbins surtout qu’il y a la crise. Ce n’est pas un secret, tout le monde le pense mais ne le dit pas.
Pourvu que cela ne soulève pas de reproches et que je ne sois pas crucifié sur le bucher de l’infamie. C’est risqué ce que je dis, même si je suis sur une scène. Mais comme ici, je suis seul, personne n’osera venir me contredire. Oui, personne. La solitude a du bon parfois. Jouer en solo c’est le rêve de tout acteur qui se donne la peine de le faire. PENSER SEUL EST UNE FORME DE LIBERTÉ.
Plus tard, Kahli, tu auras ta belle mère sur le dos. Normal même les femmes juives en ont.Alors comme je te l’apprends, il n’y a rien de spécial sauf que tu es noire. Là, tu es dans le collimateur de la belle mère qui va tout au long de l’année, harceler son fils. Bon à la fin peut être qu’il se suicidera, c’est déjà arrivé. Ton mari doit combattre, surmonter les handicaps, fonder une famille, et avoir beaucoup de courage. Toi tu dois te montrer docile, presque soumise, perdre un peu de ta noirceur pour être bien VUE. Et ensuite, tu verras.
Kahli, je crois que tu vas aller en voyage de noces à COUCOUN, alors que ma maman ira certainement sur invitation de ton papa faire la MISSI DOMINICI pour les vieilles éclopées ABANDONNÉES…. !’
Je vais l’accompagner à l’aéroport…
Une voix…
‘…Dis Moi Breitou, et si ce MARIAGE t’avait concerné… ?’
‘…Qui moi…. ? HAS VECHALLOM… !Aâlla RASSEC...!’
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 10 décembre 2009, 09:43 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
Tous les évènements cités dans ce sketch sont imaginaires.
LE DÉPART.
Sur la grande autoroute qui mène à Roissy, la pluie s’est mise à tomber drue.
Mes balais, essuie glaces, nettoyaient à grande vitesse et sans cesse cette pluie qui prenait l’allure de grosses spaghettis.
Maman parlait. Elle me donnait des recommandations.
Nous roulions depuis un quart d’heure à allure modérée craignant surtout les flaques d’eau qui ruisselaient vers le bas coté. Enfin, la tour de contrôle se détacha dans l’horizon obscur. Je cherchais un moyen pour lui faire rater son départ. Sans qu’elle s’en aperçoive, je tournais la clef de contact.
‘…Zut alors, il ne manquait plus que cela, je crois que j’ai une panne d’essence… !’
‘…Quelle chance, vraiment, qu’est ce que tu vas faire… ?’
‘…Ouvrir le capot et vérifier la durit si dés fois, elle ne laisse pas échapper de l’essence.. !’
‘…Mais tu vas prendre un bain avec cette averse… !’
‘…Juste deux minutes… !’
Je descendais sous la grisaille et sous l’averse pour soulever le capot faisant mine de chercher la panne. Elle m’avait donné auparavant son parapluie. Au bout de dix minutes, maman m’interpelle par la vitre ouverte et me dit...
‘…Mais je ne comprends pas, la jauge marque que tu as encore un réservoir à moitié plein, allez monte et cesse tes prétextes… ma mission ne me permet pas d'avoir du retard...!’
Elle avait prit soin de tourner la clef et s’apercevoir ainsi de ma supercherie.
Je remontais honteux et confus, sans mot dire
Elle me regarda du coin de l’œil avec un large sourire, sans doute heureuse de m’avoir démasqué.
Je remets le moteur en marche et continue ma route.
Nous étions arrivés. Je visais un parking sous terrain et qqs minutes plus tard, maman et moi sous son parapluie franchissions la porte automatique qui donnait accès au hall de l’aéroport.
‘…Écoutes, si tu veux tu peux me laisser ici, je vais me débrouiller… !’
‘…Te débrouiller, toi qui peine à marcher… ?’
‘…Attends moi là alors, je vais aller aux toilettes… !’
‘…Laisse moi ta valise… !’
‘…Non, je préfère la garder avec moi… !’
Dix minutes plus tard, maman réapparaissait mais sans sa valise.
‘…Qu’est ce que tu as fait de ta valise…. !’
‘…Ben j’en ai profité pour la faire embarquer… !’
‘…Mais comment tu as fais avec toute cette queue… ?’
‘…J’ai présenté ma carte STATION DEBOUT PENIBLE et tout le monde m’a laissé passer… !’
‘…Donc tu as eu le temps d’aller aux toilettes et d'enregistrer tes bagages en dix minutes, vraiment chapeau… !’
Nous nous apprêtions à nous asseoir lorsque je crus reconnaitre mes frères et ma sœur.
Je pensais me tromper. Mais non c’était bien eux qui venaient vers nous.
‘…Maman, regarde qui sont venus… ?’
‘…O ye rabbi, mes enfants… !’
Mes frères l’embrassèrent. Ils avaient des mines bien pâles.
‘…Mais pourquoi ce dérangement… !’ Dit t’elle… '…Vos femmes sont venues… ?’
‘…...........…!’
‘…C’est pas grave, même mes petites enfants ne sont pas venus…?’
‘………………………………… !’
‘…L’important, c’est vous et cela me fait grand plaisir de vous voir avant de partir…Mais vous n’aurez pas dus surtout que vous venez de loin… !’
‘……………………………………. !’
‘…Bon, accompagnez moi alors aux formalités… !’
Nous prenons l’escalator, les uns derrière les autres à la queue leu leu… Maman ouvrait la marche.
Les marches mécaniques nous déposent à quelques mètres du stand de la police.
Chacun de nous étreignons maman qui sourit.
‘…Ne vous faites pas de soucis surtout, je remplirais ma mission avec honneur, vous connaissez votre mère lorsqu’elle prend à cœur quelque chose.
‘…Oui nous la connaissions entreprenante et jamais défaitiste…
A Suivre….
Sur la grande autoroute qui mène à Roissy, la pluie s’est mise à tomber drue.
Mes balais, essuie glaces, nettoyaient à grande vitesse et sans cesse cette pluie qui prenait l’allure de grosses spaghettis.
Maman parlait. Elle me donnait des recommandations.
Nous roulions depuis un quart d’heure à allure modérée craignant surtout les flaques d’eau qui ruisselaient vers le bas coté. Enfin, la tour de contrôle se détacha dans l’horizon obscur. Je cherchais un moyen pour lui faire rater son départ. Sans qu’elle s’en aperçoive, je tournais la clef de contact.
‘…Zut alors, il ne manquait plus que cela, je crois que j’ai une panne d’essence… !’
‘…Quelle chance, vraiment, qu’est ce que tu vas faire… ?’
‘…Ouvrir le capot et vérifier la durit si dés fois, elle ne laisse pas échapper de l’essence.. !’
‘…Mais tu vas prendre un bain avec cette averse… !’
‘…Juste deux minutes… !’
Je descendais sous la grisaille et sous l’averse pour soulever le capot faisant mine de chercher la panne. Elle m’avait donné auparavant son parapluie. Au bout de dix minutes, maman m’interpelle par la vitre ouverte et me dit...
‘…Mais je ne comprends pas, la jauge marque que tu as encore un réservoir à moitié plein, allez monte et cesse tes prétextes… ma mission ne me permet pas d'avoir du retard...!’
Elle avait prit soin de tourner la clef et s’apercevoir ainsi de ma supercherie.
Je remontais honteux et confus, sans mot dire
Elle me regarda du coin de l’œil avec un large sourire, sans doute heureuse de m’avoir démasqué.
Je remets le moteur en marche et continue ma route.
Nous étions arrivés. Je visais un parking sous terrain et qqs minutes plus tard, maman et moi sous son parapluie franchissions la porte automatique qui donnait accès au hall de l’aéroport.
‘…Écoutes, si tu veux tu peux me laisser ici, je vais me débrouiller… !’
‘…Te débrouiller, toi qui peine à marcher… ?’
‘…Attends moi là alors, je vais aller aux toilettes… !’
‘…Laisse moi ta valise… !’
‘…Non, je préfère la garder avec moi… !’
Dix minutes plus tard, maman réapparaissait mais sans sa valise.
‘…Qu’est ce que tu as fait de ta valise…. !’
‘…Ben j’en ai profité pour la faire embarquer… !’
‘…Mais comment tu as fais avec toute cette queue… ?’
‘…J’ai présenté ma carte STATION DEBOUT PENIBLE et tout le monde m’a laissé passer… !’
‘…Donc tu as eu le temps d’aller aux toilettes et d'enregistrer tes bagages en dix minutes, vraiment chapeau… !’
Nous nous apprêtions à nous asseoir lorsque je crus reconnaitre mes frères et ma sœur.
Je pensais me tromper. Mais non c’était bien eux qui venaient vers nous.
‘…Maman, regarde qui sont venus… ?’
‘…O ye rabbi, mes enfants… !’
Mes frères l’embrassèrent. Ils avaient des mines bien pâles.
‘…Mais pourquoi ce dérangement… !’ Dit t’elle… '…Vos femmes sont venues… ?’
‘…...........…!’
‘…C’est pas grave, même mes petites enfants ne sont pas venus…?’
‘………………………………… !’
‘…L’important, c’est vous et cela me fait grand plaisir de vous voir avant de partir…Mais vous n’aurez pas dus surtout que vous venez de loin… !’
‘……………………………………. !’
‘…Bon, accompagnez moi alors aux formalités… !’
Nous prenons l’escalator, les uns derrière les autres à la queue leu leu… Maman ouvrait la marche.
Les marches mécaniques nous déposent à quelques mètres du stand de la police.
Chacun de nous étreignons maman qui sourit.
‘…Ne vous faites pas de soucis surtout, je remplirais ma mission avec honneur, vous connaissez votre mère lorsqu’elle prend à cœur quelque chose.
‘…Oui nous la connaissions entreprenante et jamais défaitiste…
A Suivre….
|
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 11 décembre 2009, 01:15 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 161 |
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.
