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LE PTB ET MOI ZOUZ.
Envoyé par albert
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 17 décembre 2009, 06:59 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
‘…Allo Bébert…?’
‘…Oui maman… !’
‘…Comment vas-tu mon fils… ?’
‘…Comme tous les matins noirs et blancs depuis 90 ans… !’
‘…Qui aurait cru que j’allais vivre jusqu’à 120 ans… ?’
‘…Pas nous en tout cas… ! Qui aurait cru que j’allais vivre 90 ans… !’
‘…Avec tout ce que j’ai enduré…!’
‘…Avec toutes tout ce que tu nous a fait endurer… !’
‘…Rien ne dure mon fils, si D ieu veut j’espère voir le mariage de la fille de Sharon… !’
‘…Bien sur, et celui de tous mes autres arrières petits enfants, si D ieu veut… !’
‘…D ieu voudra, je crois même qu’il m’a oublié… !’
‘…Tu lui est d’un tel secours ici, alors il a dur se dire après tout pourquoi le faire venir ici pour emmerder mon petit monde… !’
‘…Après tout je ne fais que du bien ici sur la terre… !’
‘…Oui partout où tu passes, on glorifie ton nom… !’
‘…Sauf vous… !’
‘…Bon maman, est ce que tu te rappelles qu’il y a 25 ans, ou plus, tu m’avais raconté
L’histoire de Kahli…?’
‘…Euch’coun e’di… ?’
‘…La russe qui a épousé le fils SOLTAN… !’
‘…Euch’coun e’di… ?’
‘…KAHLI LA RUSSE… ?’
‘…Qui est SOLTAN…. ?’
‘…La famille qui habitait le coin opposé à notre coin de la rue du Limousin… ?’
‘…Quel Limousin… ?’
‘…A LA GOULETTE… !’
‘…J’ai jamais habité le Limousin moi… ! Ech’bic tu délires ou quoi ou bien tu es devenue sénile… !’
‘…Maman, avant de venir en France, nous habitions la Goulette… ?’
‘…Qui moi… ? Jamais, je ne connais pas de Goulette… !’
‘…Qu’est ce que tu racontes MAMAN…. ! Essaye de te rappeller enfin, fais un effort… ! ‘
‘…Ah tu veux me rendre folle hein pour que tu sois tuteur et dire que je suis atteinte de la maladie de DARZEINMEEEEER…. ? Et hériter de mon patrimoine… ?’
‘…Tu n’as plus rien maman, c’est nous qui subvenons à tous tes besoins… !’
‘…Mais j’ai encore un patrimoine… !’
‘…Alors tu nous a caché que tu avais encore de l’argent… ?’
‘…Non, c’est vous mon PATRIMOINE… !’
‘…Bon bon, donc à la Goulette… !’
‘…Je ne connais pas… !’
‘…Maman concentre toi un peu brass bouc, rue du LIMOUSIN…. ! FATOUMA….HABIBA….CHEDLIA…. !’
‘…Non, je ne connais pas ces gens… !’
‘…Les oiseaux, la plage, la mer, la jetée…CINÉMA REX… !’
‘…Ca ne me dit rien… !’
‘…YE ZEBIIIII….TNECET EL BIYAAA…. ! OMI A PERDU LA BOULE…A 120 ans...HAI A DOUBAISSS… !’
‘….VOUS VOUS EN AVEZ PERDU DEUX LE JOUR OU VOUS VOUS ÊTES MARIES… !’
‘…AH ca ME RASSURE QUE TU T’ EN RAPPELLES… !!!
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 17 décembre 2009, 09:49 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Suite du SKETCH D'EN HAUT.
APRÈS KAHLI.II
‘…Bon écoutes ce n’est pas grave, essayes de te reposer un peu, ouvre ton album de famille et tu verras tout va revenir comme avant… !’
‘…Mnih… !’
‘…Est-ce que tu te rappelles au moins que je t’ai donné 500 € avant-hier… ?’
‘…Ah ca oui, kobarra ââlicom… ! Oui je me rappelle, 10 billets de 10 €, 10 Billets de 20 €, et 2 Billets de 50 €, et un billet de 100 €, je me rappelle même des numéros de série… !’
‘….Ah bien, me voilà encore rassuré… ! Rappelle moi alors tout à l’heure ok… ?’
‘…C’est quoi ton numéro de phone… ?’
‘…Hein, mais tu viens de m’appeler… ?’
‘…Ah oui ta mère est devenue vieille… !’
‘……………………………………………………………….Un demi heure plus tard……. !’
‘....Allo Béber… ?’
‘…Oui … ?’
‘…C’est moi… ?’
‘…Qui toi… ?’
‘…Maman…. !’
‘…Maman qui…. ?’
‘…Ta mère celle qui t’a fait nâitre il y a 90 ans… !’
‘…Je ne me rappelle pas…. !’
‘…Comment tu ne te rappelles plus de ta maman… !’
‘…Je ne sais qui vous êtes… !’
‘…Mais tec’menic ââliyé… ?’ Tu te fous de moi… !)
‘…Pardon madame, je ne comprends pas ce que vous dites…. !’
‘…C’est moi, celle qui pendant des années vous a élevé, rapiécer vos chaussettes et même donné de mon sang… !’
‘…Mauvais sang… ?’
‘…Non pur premier cuvée… !’
‘…Je ne me souviens pas… !’
‘…Mais comment peux tu oublier ta mére qui est morte pour vous… !’
‘…Ca fait 130 ans que cela dure, mais je ne me souviens pas de vous… !’
‘…Ton pére Deidou… !’
‘…Ca ne me dit rien… !’
‘…Mais enfin, tes frères, ta sœur, ta grand mère Meiha… !’
‘…Je ne sais pas qui sont ces gens là… !’
‘…Attends, tu te rappelles bien que tu me donnes tous les mois de l’argent… ?’
‘…Non, pas du tout, je ne jette pas mon argent par la fenêtre moi… !’
‘…Ah ta mère, elli metét pour toi, (celle qui est morte pour toi) est devenue une fenêtre… ?’
‘…Je ne reconnais pas votre voix… !Madame… !’
‘…JE SUIS TA MERE…!’
‘… Par quel miracle… ?’
‘…Tu travailles bien avec les noirs… ?’
‘…Je suis à la retraite mais je n’ai jamais travaillé avec les noirs… !’
‘…Ye ouldi, écoutes nous habitions à la Goulette, Rue du Limousin… !’
‘…Drôle de nom pour un viallge perdu où déjà… ?’
‘…Nous habitions au coin de la rue et de l’autre coté, au coin opposé, y’avait deux familles dont une les SOLTAN… !’
‘…Ah enfin, tu te rappelles d’elle… !’
‘…Mais je n’ai pas perdu la boule… !’
‘..Lorsque je t’ai appelé il y a une demi heure, tu m’as fait croire que tu étais devenue sénile et là, tu retrouves tes esprits… !’
‘…Je voulais plaisanter avec toi… !’
‘..Ben moi aussi, figures toi… !’
‘…Tu m’as fait peur tu n’es quand même pas si vieux que cela pour que perde ta maman et les beaux souvenirs de la Goulette… !’
‘…Bien, donc tu te rappelles de ton amie Madame Sarfati… ?’
‘…Ech’biya… ?’ (Qu’est ce qu’elle a)
‘…Elle t’a bien racontée l’événement sur le mariage de Adrien SOLTAN et de la fille noire de Russie…
‘…Kahli… El marghbouna…?’( La malheureuse)
‘…Voilà, enfin quelle perte de temps, donc je voulais en savoir plus, qu’est ce qu’ils sont devenus les jumeaux… ? Le papa monsieur l’Ambassadeur… ? Après des années … ? Et la famille SOLTAN…. ? ’
‘…Bien sur que je sais ce qu’ils sont devenus…. !’
‘…Alors raconte… !’
‘…Après les deux brit millah….
.................
‘…Bon écoutes ce n’est pas grave, essayes de te reposer un peu, ouvre ton album de famille et tu verras tout va revenir comme avant… !’
‘…Mnih… !’
‘…Est-ce que tu te rappelles au moins que je t’ai donné 500 € avant-hier… ?’
‘…Ah ca oui, kobarra ââlicom… ! Oui je me rappelle, 10 billets de 10 €, 10 Billets de 20 €, et 2 Billets de 50 €, et un billet de 100 €, je me rappelle même des numéros de série… !’
‘….Ah bien, me voilà encore rassuré… ! Rappelle moi alors tout à l’heure ok… ?’
‘…C’est quoi ton numéro de phone… ?’
‘…Hein, mais tu viens de m’appeler… ?’
‘…Ah oui ta mère est devenue vieille… !’
‘……………………………………………………………….Un demi heure plus tard……. !’
‘....Allo Béber… ?’
‘…Oui … ?’
‘…C’est moi… ?’
‘…Qui toi… ?’
‘…Maman…. !’
‘…Maman qui…. ?’
‘…Ta mère celle qui t’a fait nâitre il y a 90 ans… !’
‘…Je ne me rappelle pas…. !’
‘…Comment tu ne te rappelles plus de ta maman… !’
‘…Je ne sais qui vous êtes… !’
‘…Mais tec’menic ââliyé… ?’ Tu te fous de moi… !)
‘…Pardon madame, je ne comprends pas ce que vous dites…. !’
‘…C’est moi, celle qui pendant des années vous a élevé, rapiécer vos chaussettes et même donné de mon sang… !’
‘…Mauvais sang… ?’
‘…Non pur premier cuvée… !’
‘…Je ne me souviens pas… !’
‘…Mais comment peux tu oublier ta mére qui est morte pour vous… !’
‘…Ca fait 130 ans que cela dure, mais je ne me souviens pas de vous… !’
‘…Ton pére Deidou… !’
‘…Ca ne me dit rien… !’
‘…Mais enfin, tes frères, ta sœur, ta grand mère Meiha… !’
‘…Je ne sais pas qui sont ces gens là… !’
‘…Attends, tu te rappelles bien que tu me donnes tous les mois de l’argent… ?’
‘…Non, pas du tout, je ne jette pas mon argent par la fenêtre moi… !’
‘…Ah ta mère, elli metét pour toi, (celle qui est morte pour toi) est devenue une fenêtre… ?’
‘…Je ne reconnais pas votre voix… !Madame… !’
‘…JE SUIS TA MERE…!’
‘… Par quel miracle… ?’
‘…Tu travailles bien avec les noirs… ?’
‘…Je suis à la retraite mais je n’ai jamais travaillé avec les noirs… !’
‘…Ye ouldi, écoutes nous habitions à la Goulette, Rue du Limousin… !’
‘…Drôle de nom pour un viallge perdu où déjà… ?’
‘…Nous habitions au coin de la rue et de l’autre coté, au coin opposé, y’avait deux familles dont une les SOLTAN… !’
‘…Ah enfin, tu te rappelles d’elle… !’
‘…Mais je n’ai pas perdu la boule… !’
‘..Lorsque je t’ai appelé il y a une demi heure, tu m’as fait croire que tu étais devenue sénile et là, tu retrouves tes esprits… !’
‘…Je voulais plaisanter avec toi… !’
‘..Ben moi aussi, figures toi… !’
‘…Tu m’as fait peur tu n’es quand même pas si vieux que cela pour que perde ta maman et les beaux souvenirs de la Goulette… !’
‘…Bien, donc tu te rappelles de ton amie Madame Sarfati… ?’
‘…Ech’biya… ?’ (Qu’est ce qu’elle a)
‘…Elle t’a bien racontée l’événement sur le mariage de Adrien SOLTAN et de la fille noire de Russie…
‘…Kahli… El marghbouna…?’( La malheureuse)
‘…Voilà, enfin quelle perte de temps, donc je voulais en savoir plus, qu’est ce qu’ils sont devenus les jumeaux… ? Le papa monsieur l’Ambassadeur… ? Après des années … ? Et la famille SOLTAN…. ? ’
‘…Bien sur que je sais ce qu’ils sont devenus…. !’
‘…Alors raconte… !’
‘…Après les deux brit millah….
.................
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 17 décembre 2009, 09:55 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 17 décembre 2009, 10:38 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
‘…Après un an, la famille, avec la permission de papa de Kahli, à transféré le corps en Israël.
La famille SOLTAN a fait son Alya. Le papa l’Ambassadeur a prit sa retraite et il a vécu aussi en Israël. A Tel-Aviv. Les SOLTAN aussi.
Les jumeaux ont grandi là bas. Et Madame Sarfati est allé à leur BAR MITSVAT. Moi, la vérité, j’aurai voulu assister mais mon état ne me l’a pas permis. Les deux jumeaux ont fait une très bonne scolarité. A 18 ans, ils firent l’armée dans l’aviation et ils ont participé au raid sur TÉHÉRAN.
L’un deux, KOLI a été pilote de guerre sur LE BRAK, le dernier avion supersonique de l’armée Israélienne, une version très amélioré du KFIR. Il a été cité plus tard à l’ordre de la nation pour son courage et sa détermination.
Au retour d’une de ses missions, alors qu’on lui demandait d’être pris en relève, il a supplié son commandant de continuer à remplir les opérations. Chose rare lorsqu’on sait à quelle pression les pilotes sont soumis. Durant deux jours, à raison de trois sorties dans la journée, il abat six avions iraniens d’une façon peu orthodoxes.
Alors qu’il lui restait une demi heure de carburant, et qu’il rentrait à sa base, il fut prit en chasse par un supersonique iranien.
Feignant de fuir, il fait ce qu’on a appelé le coup de l’arc en ciel, une opération risquée, chose rare avec cet appareil. Et voilà qu’il se retrouve derrière l’appareil ennemi alors qu’il a aveuglé tous les éléments de bord de son adversaire.
L’autre complètement dans le brouillard s’est fait prendre au piège et Koli n’avait plus qu’à l’abattre au dessus du désert saoudien.
Son coup est enseigné dans les écoles militaires.
Son frère Chema était à la base dans le mess des officiers lors de ces raids qui ont duré une semaine. C’était lui qui guidait son frère jumeau à la console des opérations.
Koli a été décoré entre temps. Aujourd’hui il est instructeur à 25 ans. Chema a préféré une autre voie. Il est conseiller commerciale dans la grande industrie d’aviation. Il voyage souvent à la recherche de contrats juteux un peu partout dans le monde.
Il y a qqs années, Koli s’est marié avec une jeune fille d’un kibboutz rencontrée par hasard dans une discothèque de la capitale. Une très belle fille ashkénaze.
Chema n’a pas tardé à le suivre mais lui il s’est amouraché de Kim, une belle japonaise juive de 17 ans, née en Israël. Il a deux enfants. ORIA et SACHA. Les deux familles vivent dans la banlieue de Tel Aviv.
Pas loin du pavillon de leur papa Adrien.
Adrien SOLTAN ne sait jamais remarié depuis la mort de sa femme Kahli.
Ses vieux parents vivent avec lui dans son grand pavillon.
Comme on dit chez nous, ceb ââla ouledou, il s’est consacré à élever ses deux enfants CHEMA ET KOLI.
L’Ambassadeur n’est plus et il a laissé tous ces biens aux jumeaux.
‘…Et après… ?’
‘…L’avenir nous le dira mon fils… !’
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 17 décembre 2009, 11:12 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Les noms de famille ont été changés
Maman Haye.
Son fils Breitou.
Le téléphone France TELECOM.
SKETCH…RÉCIT.
‘….ALLO BEBERT…. ! TU ES LAAAA…!’
‘….Allo BébeEEEEEErt… ! Tu es làAAAA… ?’BIS
‘…Attends au moins que je décroche… !’
‘…Ok, j’attends… !’
‘…Voilà j’ai décroché, alors ca va maman… ?’
‘…Ca va, je gèle, j’ai mis le convecteur en plus du chauffage au sol et même avec ca, j’ai froid… !’
‘…Couvre toi bien et surtout ne sort pas dehors… !’
‘…Hatte tu me le dis toiiii… ! Ca fait une semaine, je ne suis pas sortie, mech’kina Josianne bent Slama, (la pauvre) jét tzour’ni ( me rendre visite) teoué chnin mé chef’tèch (Ca fait des années que je ne l’ai vue) areftaAAAA… ?( Tu vois de qui je parle… ?’)
‘…Lé… !’ Non.
‘…Rappelle toi, tu vois le café Rex, celui qui est en face du cinéma Rex… ! Le café de ta grand mère… !’
‘..Dis moi Maman, tu me prends pour qui… ? J’ai vécu 45 ans là bas, j’ai passé toute ma jeunesse là bas et tu viens me dire si je connais le café Rex, le cinéma Rex, tu veux parler de la rue de Bourgogne non… ?’
‘…E.X.A.C.T.E.M.E.N.T… ! Au numéro 84… !’
‘…Au 48, pas au 84, elle habitait, il y avait la maison des HAIK, elli bssa’cou, le photographe… !’ (celui qui boite)
‘…Ne me contredis pas, je te dis au 84… !’
‘..Écoute si tu continues à vouloir, toiIIIII me contredire, je pose le combiné sur la vitrine et je te laisse parler toute seule ok… ?’
‘…OuUUUUU el féj’yà que tu me donne (quelle peur), pose le combiné et moi je raccroche parce que j’avais une histoire à te raconter… !’
‘…Comme celle de Kahli la noire de Russie… ! Qui m’a fait mal au cœur… ?’
‘…Celle là, elle est bien, l’autre je te dis, quand je pense à elle, j’ai les larmes qui coulent… !’
‘…Bon alors, c’est quoi ta nouvelle histoire… !’
‘…Donc au 84… !’
‘..AU 48… !’
‘…Bon si tu veux, habitait la famille Fradjia, tu te souviens de son père, le religieux… ?’
‘…Oui et comment, tellement religieux qu’il travaillait le samedi… !’
‘…Pas lui, ces ouvriers… !’
‘…Kif kif c’est pire encore, la torah dit que même un âne tu ne fais pas travailler… !’
‘…Âne que tu es… !’
‘..Ah ca commence bien avec toi… ! Tu sais ce qu’il te dit l’âne… ?’
‘…Yejji mél kbaha (Ne soit pas mal élevé)… !’
‘…Tyache (Que tu vives)… !’
‘…Ah merci, toi aussi… ! Donc tu te souviens de sa fille Gisèle… ?
‘…Oui la toute dernière, elle avait 5 ans lorsqu’elle est partie je crois en 1961… ?’
‘….Et demi, ils sont venus à Paris… ! E’di Josianne, kbira fél amor te’oue (Elle a prit de l’âge) elle me donne un coup de fil et moi comme ca fait longtemps que je l’ai perdue de vue, elle m’appelle après dix ans… ! Moi, j’ai fais semblant de l’avoir reconnue au téléphone et elle me dit ‘…Ye Haye, je t’ai beaucoup languie …’ ! Jit é’hné (je suis venue) sans réfléchir et je l’ai invitée pour un couscous au poisson pour le lendemain Mardi… !’
‘…Elle a dormi chez toi… ?’
‘…Pas du tout, tu as oublié que depuis l’affaire de l’autre famille qui a prit mon appart pour un hôtel , j’ai enlevé les lits et même le mien, je l’ai remplacé par le fauteuil qui se tire, comme cela personne ne viendra m’emmerder, bref, le lendemain, elle est venue pile POÊLE, la vérité fraht biyé ( je l’ai bien reçue) et si tu vois comme elle est devenuUUUe ye Ouldi, je ne l’ai plus reconnue, chem’nét (Elle a enflé) oullét mastodonte, la vérité rheft ââla farchi ye brec’chi ( j’ai crains pour mon divan qu’il ne s’affaisse. Mrida bél calb( elle est cardiaque)..
‘…Semsillinou… !’
‘…Elle est diabétique… !’
‘…Fél bhar… !’
‘…Loucen tchouf terméta kiféch tcal(si tu avais vu ses lourdes fesses) tu aurais prit peur… !’
‘…Haj vé challom… ! En tout cas, il vaut mieux faire envie que pitié… !’
‘…L’envie de dégueuler oui, quelle pitié...? Tu sais pour moi ces gens là, ils n’ont aucune retenue… !
‘…Cho (regarde) je lui ai mis trois yoyos*, quatre makrouds*, trois manicottes* et une boite de chocolats MON CHÉRI… !’* GATEAUX ORIENTAUX.
‘…Tu as fais bien fait, c'abart biyé ( Tu lui as fais honneur)…. !’
‘…Elle n’a rien laissée sur le plateau, TEB’LA ( Elle bouffe) et là je me suis trouvée sans MON CHERI… !’
‘..Zeb, raba el BOUFFIIII...! Quelle éducation… ! MA CHERIE BIBI… !’
‘…Bref, donc elle me parle de la famille Fradjia parce que eEEElle est de la famille, du coté des SLAMA, donc la dernière des filles, une jolie fille très instruite, scolarité normale, tout est normal, i’jéna ( voilà) ousslét ( elle arrive) fél ââmor ( à l’âge) de 15 ans.
Voilà que vers MIDI, l’école du Talmud TORAH appelle sa maman et lui demande de venir en urgence…
‘…Madame Fradjia, je vous prie de venir le plus tôt possible… !’ ‘…Pourquoi Madame… ?’ ‘ C’est au sujet de votre fille… !’ ‘…Qu’est ce qu’elle a ma fille… ?’ ‘…Elle délire, elle tient des propos incohérents… ! On ne peut pas la garder… !’
Fissa Fissa oma c'ébet blouza ( Elle a enfile une robe) et dare dare à l’école… !’
A Suivre…
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 19 décembre 2009, 12:34 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Suite d’en haut.
‘…ALLO BEBERT… ? II
‘…C'ââmét tez’ri (elle s’est levée précipitamment) et sans se peigner ni rien, elle prend un taxi et elle se rend chez la directrice. Elle rentre donc dans le bureau et là, elle voit sa fille entrain de rires et proférant des paroles incohérentes… ! ‘Qu’est ce que tu as ma fille.. ?’ ‘…J’aime papa… !’ ‘…Oui bien sur mais nous l’aimons tous ma chérie… !’ ‘…Je l’aime d’amour… !’
La maman croit rêver. La directrice silencieuse ne dit rien.
‘…Qu’est ce qui te prend, c’est quoi cette façon de parler… ?’
‘…Je te dis que je suis amoureuse de papa et je veux faire l’amour avec lui… !’
La maman manque de s’évanouir. Elle prie sa fille de la suivre.
‘…Et même que j’ai couché avec lui… !’
La maman et la directrice se regardent et se demandent qu’est ce qui a bien pu se passer dans la tête de la jeune élève et fille.
‘…Bon, viens viens… ! Va prendre tes affaires, nous allons rentrer à la maison… !’
La directrice qui a été témoin des dires de la jeune fille…
‘…Madame Fradjia, vous savez que je ne peux pas taire de telles accusations, il faut que j’en parle avec votre mari, c’est très grave et mon devoir est d’informer aussi l’assistante sociale de l’O.S.E… !’
‘…Mais rien ne presse Madame, attendez que je parle à mon mari, vous n’allez quand même pas ouvrir un chantier, vous ne voyez pas que ma fille n’est pas dans son état normal… !’
‘…Qui le serait après un tel traumatisme… !’
‘…Quel traumatisme, mon mari est honnête, qu’est ce que vous sous entendez par là, vous connaissez mon époux et qui mieux que moi, le connait… ! Ma fille dit n’importe quoi, elle délire, vous ne la voyez ses yeux, on dirait une illuminée… !’
‘…Je vous conseille de faire vite et de tirer cette affaire familiale au claire… ! Je vais prendre rendez vous avec la psy de notre institution… ! Dites à votre mari de venir me voir… ! Merci.. !’
‘…Chnoué el guelbe elli jet’ni… !’ ‘Qu’est ce que cette tragédie qui me tombe sur la tête… !’
Elle sort en trainant sa fille par la main.
‘…Dis moi tu es devenue folle ou quoiIIII…?’
Tu ne vois pas qu’à peine sortie la jeune fille tombe à terre et commence à trembler des mains et des pieds, elle serre les jambes et là, elle fait pipi sur elle. Le concierge de l’école, vient à son secours et s’aperçoit que la jeune fille fait une crise d’épilepsie.
’ El om maghboune bél ghassra (La maman la malheureuse par l’angoisse) se met à hurler en voyant sa fille baver… ! La directrice entend les hurlements et descend vite fait, elle appelle le SAMU.
La jeune fille semble s’apaiser. Au bout de dix minutes. Elle retrouve ses esprits alors que l’ambulance arrive mais elle ne peut pas se lever. Les pompiers se chargent de l'aider et de l’emmener.
A Suivre…
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 19 décembre 2009, 12:41 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Suite d’en haut.
‘…ALLO BEBERT…?’ III.
‘…La jeune fille rentre aux urgences. Son papa n’est pas encore au courant de ce qui se passe.
Sa femme pour ne pas l’angoisser l’appelle une heure plus tard et lui explique la situation.
Complètement anéanti, il décide d’aller voir la directrice avant la fermeture de l’école.
Et là, il apprend par la bouche de la responsable les accusations infondées de sa fille.
‘…Qu’allez vous faire maintenant Monsieur Fradji… ?’ Lui demande la directrice.
‘…Allez rejoindre ma femme et ma fille surtout et ensuite tirer cette affaire au clair… ! Je ne sais pas ce qui s’est passé dans la tête de ma fille pour tenir de tels propos. Elle a disjoncté et cela n’est pas dans ses habitudes, vous la connaissez bien ma fille, elle est première de sa classe avec de bonnes appréciations, jamais une punition, jamais une insulte. A la maison, elle est normale, elle travaille avec ses sœurs, je ne vois rien qui corroborent ses prétendues révélations… !’
‘…Vous savez que je suis tenue d’en faire cas dans mon rapport à la grande direction… !’ C’est très grave… ! Si vous voulez, je peux dés sa sortie et je vous le conseille la faire visiter par un psychiatre de notre établissement… ? Si vous le souhaitez… ? Et vous savez aussi que je dois avertir les services sociaux… !’
‘…Je vais le faire dés demain, et bien sur, vous prendrez rendez vous le plut tôt possible avec le psy afin de déterminer ce qui a pu se produire… !’
Le papa se rend donc au chevet de sa fille.
Sa maman est là. La jeune fille est consciente et rien dans son comportement ne traduit une anormalité. Elle se comporte bien. Et parle même avec son papa comme si de rien n’était. Aucun propos indécents et même, elle demande ce qu’elle fait là. Le médecin urgentiste après deux heures de suivi signe la sortie. Il demande cependant aux parents de la faire suivre pour son malaise.
‘…Elle peut récidiver comme elle ne le peut pas, c’est sans doute une crise passagère et il vaut mieux vous en assurer auprès d’un spécialiste neurologique… !’
Sans perdre de temps, la papa téléphone à la directrice et l’informe de ce que l’on vient de lui dire.
‘…Écoutez, Madame, tout cela est invraisemblable, je vous serai grès de ne rien faire parce que ma fille semble se comporter normalement à présent mais demain matin, vous lui poserez des questions plus subtiles afin que je sois rassuré sur son état d’abord et surtout sur ce qu’elle a avancé… !’
‘…Y’a pas de souci Monsieur Fradji, je l’attends demain matin et on verra, ah j’oubliais de vous dire que le psy sera demain ici à la première heure… !’
‘…Très bien, plus vite on saura plus vite on sera rassuré… !’
Effectivement La fille semble normal. Ils rentrent à la maison et La jeune adolescente va s’asseoir prés de ses frères et sœurs et commence ses devoirs sous l’œil inquiet des parents… !’
‘…Tu ne veux pas te reposer chérie… ?’
‘…Pourquoi, je me sens bien… !’
‘…Tu ne te rappelles de rien…. ?’
‘…Non, qu’est ce qu’il y a eu… ?’
‘…Rien, travaille alors…Ye omri… !’
A Suivre….
‘…ALLO BEBERT…?’ III.
‘…La jeune fille rentre aux urgences. Son papa n’est pas encore au courant de ce qui se passe.
Sa femme pour ne pas l’angoisser l’appelle une heure plus tard et lui explique la situation.
Complètement anéanti, il décide d’aller voir la directrice avant la fermeture de l’école.
Et là, il apprend par la bouche de la responsable les accusations infondées de sa fille.
‘…Qu’allez vous faire maintenant Monsieur Fradji… ?’ Lui demande la directrice.
‘…Allez rejoindre ma femme et ma fille surtout et ensuite tirer cette affaire au clair… ! Je ne sais pas ce qui s’est passé dans la tête de ma fille pour tenir de tels propos. Elle a disjoncté et cela n’est pas dans ses habitudes, vous la connaissez bien ma fille, elle est première de sa classe avec de bonnes appréciations, jamais une punition, jamais une insulte. A la maison, elle est normale, elle travaille avec ses sœurs, je ne vois rien qui corroborent ses prétendues révélations… !’
‘…Vous savez que je suis tenue d’en faire cas dans mon rapport à la grande direction… !’ C’est très grave… ! Si vous voulez, je peux dés sa sortie et je vous le conseille la faire visiter par un psychiatre de notre établissement… ? Si vous le souhaitez… ? Et vous savez aussi que je dois avertir les services sociaux… !’
‘…Je vais le faire dés demain, et bien sur, vous prendrez rendez vous le plut tôt possible avec le psy afin de déterminer ce qui a pu se produire… !’
Le papa se rend donc au chevet de sa fille.
Sa maman est là. La jeune fille est consciente et rien dans son comportement ne traduit une anormalité. Elle se comporte bien. Et parle même avec son papa comme si de rien n’était. Aucun propos indécents et même, elle demande ce qu’elle fait là. Le médecin urgentiste après deux heures de suivi signe la sortie. Il demande cependant aux parents de la faire suivre pour son malaise.
‘…Elle peut récidiver comme elle ne le peut pas, c’est sans doute une crise passagère et il vaut mieux vous en assurer auprès d’un spécialiste neurologique… !’
Sans perdre de temps, la papa téléphone à la directrice et l’informe de ce que l’on vient de lui dire.
‘…Écoutez, Madame, tout cela est invraisemblable, je vous serai grès de ne rien faire parce que ma fille semble se comporter normalement à présent mais demain matin, vous lui poserez des questions plus subtiles afin que je sois rassuré sur son état d’abord et surtout sur ce qu’elle a avancé… !’
‘…Y’a pas de souci Monsieur Fradji, je l’attends demain matin et on verra, ah j’oubliais de vous dire que le psy sera demain ici à la première heure… !’
‘…Très bien, plus vite on saura plus vite on sera rassuré… !’
Effectivement La fille semble normal. Ils rentrent à la maison et La jeune adolescente va s’asseoir prés de ses frères et sœurs et commence ses devoirs sous l’œil inquiet des parents… !’
‘…Tu ne veux pas te reposer chérie… ?’
‘…Pourquoi, je me sens bien… !’
‘…Tu ne te rappelles de rien…. ?’
‘…Non, qu’est ce qu’il y a eu… ?’
‘…Rien, travaille alors…Ye omri… !’
A Suivre….
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 20 décembre 2009, 00:52 |
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2°/
Sa maman Olga, était une grande virtuose du piano tandis que ses frères, Siegfried, Jonas et Horst étaient promus à de très belles carrières avant que ne survienne brutalement la catastrophe par un certain jour du mois de Novembre 1938 cette fameuse NUIT DE CRISTAL.
Khana était l’unique et dernière fille de cette belle et grande famille de la bourgeoisie juive allemande, celle qui fut la cible des premières déportations. Cette bourgeoisie ‘de youden’ dont Hitler en fit son crédo funèbre....
LE ROMAN DE L'HIVER.
Un récit passionnant.
La rencontre d'une jeune fille juive et d'un jeune allemand catholique dans des conditions épouvantables.
Les prémices d' une histoire d'amour née dans une cave...Pendant la débâcle allemande à BERLIN.
AU PTB Dans la salle RACHEL.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 20 décembre 2009, 01:08 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 20 décembre 2009, 01:21 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Suite du sketch d’en haut
‘…ALLO BEBERT… ? IV.
‘…Allo Bébert… ?’
‘…Chapitre IV maman… !’
‘…Je continue l’histoire… ?’
‘…Tu veux que les trois vieux et la vieille qui m’a dit un jour ‘…HILARANTE TON HISTOIRE SUR KAHLI,’ me tuent… ! Vas y raconte sinon ils vont tous accoucher d’une critique nerveuse et au forceps… !’
‘…La nuit se passe bien, son papa le pauvre à se lever la nuit pour la surveiller. Sa maman perplexe et surtout gênée lui pose la question fatidique… !’
‘…Tu l’as … !’
Il regarde sa femme et lui dit.
‘..Je crois que tu devrais aussi aller voir un psy avec ta fille… ! Rien que d’y penser tu m’accuses d’obscénités sur ma fille de 15 ans… ? Hein dis le et si toi tu ne dors pas c’est parce que cette idée te tracasse… ! Comment peux tu penser cela de moi hein….HEIN…. ?’
‘..Ne crie pas, elle va se réveiller… !’
‘…Je ne sais pas ce qu’elle a eu, je ne sais pas, quelle honte pour moi parce que dans ce genre de situation on prête plus l’oreille à la gamine qu’à moi son père… ! Tu vas voir, la directrice va en parler aux services sociaux et je vais être convoqué par la police… !’
‘…Hein par la police… ?’
‘…Bien sur, qu’est ce que tu crois toi, c’est grave, et la directrice ne peut pas cacher cela, sinon elle se fait complice d’un délit punissable sévèrement par la loi. ‘…ATTOUCHEMENTS SUR MINEUR PAR ASCENDANT…! Tu n’as jamais entendu cela… ?’ Je risque gros… ! 15 ans de tôle si les faits sont avérés… !’
‘…Qu’est ce qu’il faut faire alors… ? Prendre un avocat… ?’
‘…Nous n’en sommes pas là, encore, les services sociaux vont nous convoquer avec notre fille et ils vont lui parler pour en savoir plus… !’
Effectivement, sur procès verbale de la directrice de la Yechiva, la famille reçoit une convocation.
La directrice leur avait signifié la démarche deux jours après la consultation du psy.
Durant l’entrevue, la jeune fille ne se rappelle plus de rien. La psy malgré les tests soumis à la jeune fille n’a rien trouvé de probant. Pas une fausse note, rien qui préjuge d’un mauvais traitement. Bien au contraire les tests sont à la perfection. Les parents qui attendaient la fin de l’entrevue furent aussi soumis à quelques questions d’usage.
Là aussi, la psy, dira que rien dans l’attitude des parents ne soulevaient de doutes.
Heureux,ils le sont les parents et sortent enfin avec leur fille.
Le papa presque innocenté de tous les soupçons mais dans ce genre d'affaires, le doute persiste même.
La directrice est informée par la psy. L’assistante sociale, au vu du rapport transmis par la psy et la directrice, n’a pas jugée utile d’avertir la police. Cependant, elle se déplaça chez eux pour un contrôle de routine. Elle conclu que rien ne peut être retenue contre le père au vu des questions posée aux autres enfants en tête à tête.
Cependant, elle insiste pour que la jeune fille Gisèle soit suivie pour ce trouble accidentel.
A Suivre....
‘…Allo Bébert… ?’
‘…Chapitre IV maman… !’
‘…Je continue l’histoire… ?’
‘…Tu veux que les trois vieux et la vieille qui m’a dit un jour ‘…HILARANTE TON HISTOIRE SUR KAHLI,’ me tuent… ! Vas y raconte sinon ils vont tous accoucher d’une critique nerveuse et au forceps… !’
‘…La nuit se passe bien, son papa le pauvre à se lever la nuit pour la surveiller. Sa maman perplexe et surtout gênée lui pose la question fatidique… !’
‘…Tu l’as … !’
Il regarde sa femme et lui dit.
‘..Je crois que tu devrais aussi aller voir un psy avec ta fille… ! Rien que d’y penser tu m’accuses d’obscénités sur ma fille de 15 ans… ? Hein dis le et si toi tu ne dors pas c’est parce que cette idée te tracasse… ! Comment peux tu penser cela de moi hein….HEIN…. ?’
‘..Ne crie pas, elle va se réveiller… !’
‘…Je ne sais pas ce qu’elle a eu, je ne sais pas, quelle honte pour moi parce que dans ce genre de situation on prête plus l’oreille à la gamine qu’à moi son père… ! Tu vas voir, la directrice va en parler aux services sociaux et je vais être convoqué par la police… !’
‘…Hein par la police… ?’
‘…Bien sur, qu’est ce que tu crois toi, c’est grave, et la directrice ne peut pas cacher cela, sinon elle se fait complice d’un délit punissable sévèrement par la loi. ‘…ATTOUCHEMENTS SUR MINEUR PAR ASCENDANT…! Tu n’as jamais entendu cela… ?’ Je risque gros… ! 15 ans de tôle si les faits sont avérés… !’
‘…Qu’est ce qu’il faut faire alors… ? Prendre un avocat… ?’
‘…Nous n’en sommes pas là, encore, les services sociaux vont nous convoquer avec notre fille et ils vont lui parler pour en savoir plus… !’
Effectivement, sur procès verbale de la directrice de la Yechiva, la famille reçoit une convocation.
La directrice leur avait signifié la démarche deux jours après la consultation du psy.
Durant l’entrevue, la jeune fille ne se rappelle plus de rien. La psy malgré les tests soumis à la jeune fille n’a rien trouvé de probant. Pas une fausse note, rien qui préjuge d’un mauvais traitement. Bien au contraire les tests sont à la perfection. Les parents qui attendaient la fin de l’entrevue furent aussi soumis à quelques questions d’usage.
Là aussi, la psy, dira que rien dans l’attitude des parents ne soulevaient de doutes.
Heureux,ils le sont les parents et sortent enfin avec leur fille.
Le papa presque innocenté de tous les soupçons mais dans ce genre d'affaires, le doute persiste même.
La directrice est informée par la psy. L’assistante sociale, au vu du rapport transmis par la psy et la directrice, n’a pas jugée utile d’avertir la police. Cependant, elle se déplaça chez eux pour un contrôle de routine. Elle conclu que rien ne peut être retenue contre le père au vu des questions posée aux autres enfants en tête à tête.
Cependant, elle insiste pour que la jeune fille Gisèle soit suivie pour ce trouble accidentel.
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