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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 décembre 2009, 03:28
Suite d'en haut.


‘…ALLO….BEBERT… ? V.


Un mois plus tard alors que tout semblait rentrer dans l’ordre, la jeune fille se lève en pleine nuit et rentre dans la chambre de ses parents. Elle s’allonge prés de son père endormi et lui chuchote à l’oreille ‘…Papa caresse moi… !’

Le papa surprit dans son sommeil se lève ainsi que sa femme. Ils paraissent choquée et voilà que la jeune fille refait la crise d’épilepsie. Malgré le traitement prescrit par son médecin. Toute la maison est réveillée et les enfants voient leur sœur se convulser. Un spectacle affligeant. Les parents ferment la porte de leur chambre et laisse la crise passer. On leur a dit comment agir en cas de récidive… !’

‘..Olalala quelle angoisse pour eux… !’

‘…Enti colt angoisse ou chkeut ( Toi tu as …. Et tu t’es tus… !)

‘…Avec sang froid, ils prennent les choses en main et avec délicatesse, ils réussissent à l’apaiser. Cela a duré dix bonnes minutes. Le lendemain, le papa rapporte l’incident à la directrice et aussi à l’assistante ainsi qu’au psy. Mais personne n’ose se prononcer sur ce nouveau comportement d’autant plus qu’il va se répéter plusieurs fois et là, ca tourne au drame parce que les choses empirent. La fille déprime et ne veut plus s’alimenter. Elle profère des inepties, elle insulte son père, ses sœurs, frappe sa maman, lance des objets au point que le psy juge que la jeune fille doit être hospitalisée, la folie guette.

Toute la famille et les proches sont mis au courant.

La jeune fille ne va plus à son école et les parents décident de contacter un autre grand professeur qui, au vu de son IRM, s’étonne que rien de méchant n’apparait sur ces images. Tous les examens sont faits et la fille passe par de grands moments de silence puis d’euphorie. Les parents n’en peuvent plus. Ils vont aussi devenir fous parce qu’ils ne comprennent rien à cette tragique situation.

Au bout de six mois, la belle jeune fille est devenue méconnaissable et parle surtout de faire l’amour.
Comme on dit chez nous les tunes juifs ‘...HAROU…’ Ils sont déboussolés.

Le Rav est contacté et bien sur, lui non plus ne comprend rien sauf qu’il faut prier pour qu’un miracle se produise. Ils prient du matin au soir, toute la famille prie, tous les alliés prient, des centaines de bougies sont déposés dans les synas, à l’office du shabbat, les fidèles font des REOUFOTS CHELAMA.

Le RAV de NEW YORK prie pour elle. D ieu prie aussi.

Les parents de la jeune fille vont tous les jours à ST ANNE. Aucune amélioration dans son état mais un état stationnaire avec des troubles mentaux assez persistants dont on ne voit pas la cause. Les parents n’ont pas d’antécédents dans leur famille. Ye OULDI E'BLOU… !’ Ils vont devenir fous… !’

‘…Lahmi chouc chouc… !’ J’ai des frissons… !’

‘…Personne ne voit d’issue à une maladie qu’on n’arrive pas à déterminer… !’

Elle va rester deux bons mois à l’hôpital des fous dans un service spécialisé, sans qu’elle soit en présence des malades gravement atteints.

Les deux parents sont comme des zombis, se relayant prés d’elle, posant des questions aux internes, essayant de flairer un espoir mais rien. Le cas présente une grande énigme. La jeune fille pendant ses moments de répit, retrouve ses esprits, demande à lire à faire ses devoirs, demande pourquoi elle est là, cloitrée, appelle ses amies avec son portable tout cela sous l’œil des surveillants qui enregistrent tout et vont même jusqu’à filmer ses faits et gestes afin de prévenir un quelconque accident malgré toutes les précautions. Elle est bourrée de médicaments. Les parents envisagent de l’emmener en pèlerinage mais sur les conseils de ses médecins traitant, ils abdiquent. Les parents sont perdus. Chez eux, le découragement s’installe malgré le soutien moral des proches parents. Les enfants sont perturbés et le papa sombre dans la dépression. Il arrête de travailler. Il n’en peut plus. Alors intervient le frère de son épouse, un homme très riche qui subvient à leurs besoins en cachette du mari. Hors course.

A Suivre….

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 décembre 2009, 04:22
'...Khana et Otto...!'


Pour ceux qui aiment lire, Albert vous offre, un joli récit, comme il vous en a tant offert. Bien sur créer une histoire demande du temps, de la patience et surtout une volonté de bien faire, car cadrer un récit n'est pas chose aisée.

Albert prend toujours la précaution de parler des siens, des acteurs imaginaires bien sur pour la plupart avec une ascendance juive parce qu'il ne peut en être autrement. Il y a toujours un peu de sang juif qui circule dans les veines de ce monde qui au fil du temps, a perdu la fibre pour notre identité.

L'assimilation de tant des nôtres durant les catastrophes ont changé la nature de nos juifs perdus depuis longtemps.

Des chrétiens ignorent sans doute qu'ils ont du sang juif en eux.
Des musulmans aussi à travers le monde.

Chaque fois qu'Albert découvre la judaitè d'un de ses acteurs par le biais d'un concours de circonstance, il ne peut que réprimer une larme pour tout ce qu'on a perdu au cours des siècles.

Voilà pourquoi, Albert ramène toujours ces histoires à nous.

Nous qui font l'histoire sans que personne ne se doute de leur judaïté mais qui un jour ou l'autre par la force du destin réapparait lorsqu'on cherche à savoir.

Alors ne ratez pas '...KHANA ET OTTO...!' Ces deux adolescents que le destin, la douleur et la souffrance ont réuni. Dans cette sombre cave.
Sans faute.

VOUS ALLEZ LES AIMEZ CHEZ RACHEL...MA PETITE FILLE.





Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 décembre 2009, 04:39
Je peux me permettre ce que beaucoup ne peuvent se permettre.
Je peux me permettre de raconter ce que je veux.
Rien ne me force à raconter la réalité.

Tout me porte à inventer, à créer, à blaguer, à m'inscrire en vrai ou en faux sans que cela porte préjudice.

Ce qui est faux est apparent,peut plaire ou déplaire, ce qui est vrai porte préjudice.

Ce qui est faux est du délire ce qui est vrai est une réalité que je maquille presque en faux afin de ne pas heurter.

Sachant par là, que beaucoup de gens s'ignorent et pensent ne pas ressembler à certains de mes personnages alors qu'ils sont eux.

Mes récits SKETCHS avec maman ne sont pas prés de finir aussi tristes ou HILARANTS QU'ILS SOIENT.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 décembre 2009, 05:05
Que sont larmes qui coulent sur un rocher
Que les vagues nettoient et le vent balaie… ?’
Et le soleil assèche… ?’
Qu’est ce que larmes qui coulent sur les joues
Deux enfants étrangers, que la vie réunit,
Et que la sale manche essuie d’un revers de main… ?’

Qu’est-ce douleur et souffrance d’enfants
Plus que le mauvais sort, aux parents promus, la mort… ?’
Qu’est ce que cris d’enfants abandonnés
Dans l’obscurité d’un cachot, pas loin des immondices… !
Lorsque la vie les en a séparée d’eux… ?’

Qu’est-ce deux enfants qui se tiennent par la main
Au sortir d’une cave
Et qui voient l’indescriptible horreur qui ballait leurs regards hagards...?’



'...KHANA ET OTTO...!



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 décembre 2009, 22:28
Suite du chapitre V.


‘…ALLO BEBERT… ? VI.




Sa femme, bien courageuse, continue à vaquer avec cœur à ses occupations ménagères alors que le mari est alité, les yeux rivés au plafond. La vie pour lui s’est arrêtée. La seule chose qu’il se permet de faire et de prier et poser ses tefs mais il ne va plus à la syna. On demande après lui et sa femme soupire.

Alléch mouch ou hé raced, hlém ( Voilà qu’une nuit, il rêve).

Il voit sa fille habillée toute de blanc avec à ses cotés un jeune rabbin, un mariage, il voit sa femme danser, ses enfants chanter, bref il voit le mariage de sa fille.

Il se lève et dit à sa femme ‘…QADOUCH BAROUKH OU… !’ Il répète cela devant sa femme réveillée cette phrase à plusieurs reprises. KADOUCH BAROUKH OU… ! Sa femme s’en inquiète et lui demande la cause de ce KADOUCH BAROUCKH OU. Il s’en explique mais sa femme perplexe pense aussi que son mari divague.

‘…Khir ouhé loucen ouhé jeddah yebel… !’ Il ne manquerait plus que le papa devienne fou… !’

Le matin, il se rase, s’habille devant le regard de sa femme.
‘…Où tu vas… ?’ Si tôt… !’
‘…Rien, je vais prendre l’air… !’

En vérité d’air, il n’en respire plus depuis que sa fille est internée. Il va voir son vieil ami rabbin Belhassen z’al le rabbin de la syna de la Goulette. Un homme simple mais très érudit et intelligent.

Le rabbin Belhassen habite du coté de Bastille. Il n’officie plus puisque sans diplôme n’est pas reconnu à son arrivé à Paris. Surement que sa pratique de la torah n’est pas conforme à celle de France.
Il vit grâce à son fils qui subvient aux besoins de sa maman et de lui. Il se renseigne auprès des fidèles de sa syna et bingo, on lui donne l’adresse et le numéro de son téléphone. Sans perdre de temps, il l’appelle et tombe sur lui. Il lui raconte sa tragédie. Le rabbin lui demande de venir le voir.

Il va sur le champ. Il est reçu chez lui et sans aller dans les détails, le rabbin lui dit cela

‘…Aâréché … !’ ( Marie là… !’.

L’autre perplexe et incrédule a cru mal entendre mais le rabbin lui répète encore une fois ‘…Aâréché'lè… !’

‘…Mais Belhassen, elle n’a que 16 ans… !’
‘…Marie là, je te dis, crois moi marie là sans perdre de temps…

A Suivre...

!’


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 décembre 2009, 11:34
Début de la piéce le 17/12/2009 A 18 heures 13.







PLEURE VIOLON...PLEURE ...PLEURE...ASSÈCHE TON CORPS...!!!


4°/

Acte I.
Scène IV.



Ce fameux soir, elle avait compris que sa vie dépendait de sa survie. Elle était animée d’une grande foi car elle se rappelait les paroles de son grand père maternel Octave qui lui racontait des histoires juives d’espérance, de foi et de courage....


A Suivre...

'...KHANA ET OTTO....????

Vous les aimerez tout au fil de la narration foi de Breitou.


Au PTB SIÈGE.... chez Rachel ma petite fille.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 décembre 2009, 11:51
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2009, 12:01
Suite de '...ALLO BEBERT...VI.


‘…ALLO BEBERT…. ? VII.


Devant ce qu’il pense être un conseil à la con, mais des plus cons, il va en informer sa femme.

Qui trouve ce propos un peu léger Mais il va prendre la décision, la bonne décision, marier sa fille pour la sauver contre vents et marées de il ne sait qu’elle maladie.

Son rêve prémonitoire était pour lui un signe divin. Il va faire courir le bruit dans sa yechiva qu’il veut marier sa fille car cela est une question de vie ou de mort pour sa Gisèle bien aimée. Il est prêt à prendre tout à sa charge, à faire tous les sacrifices, que le garçon soit riche ou pauvre, il assumera tout. Héne, cérémonie, voyages de noces tout de chez tout pourvu que sa fille épouse un garçon de bien.

‘…Quelle histoire Maman… !’
‘…Attends, je descends la cocotte minute du gaz… !’
‘..Oui, bien sur, tu ne vas pas bruler ton manger pour si peu… !’
‘…Tu te fous de moi…?’
‘…Non maman, je rigole… ! Pour soulager mon angoisse… !’
‘………………………………………………………………’
‘…Bon, tchédet chwiye… !’ ( Elle a brulé un peu d’en bas… !’)
‘…Tu mangeras le haut… !’
‘…La rumeur s’amplifie, les amis et les proches y mettent du leur pour trouver un jeune homme convenable et quelque soit sa condition…!’

Entre temps, le père FRADGIA reçoit un appel de l’hôpital. On lui dit que sa fille va beaucoup mieux et que les crises semblent s’atténuer avec les médicaments et surtout qu’elle est cohérente et demande à sortir. Les parents acceptent et la jeune fille rentre chez elle. Sans perdre de temps, elle décide à reprendre ses cours. Elle le veut et insiste même. Craignant de la contredire, les parents l’accompagnent le lendemain à son lycée YECHIVA de la rue PETIOT. Ye ouldi chouf cawet rabbi (Regarde mon fils par la volonté de D ieu) durant trois mois, elle n’a pas eu de crises, rien mais en plus, on lui a présenté un gentil garçon religieux de 22 ans.

Elle n’a même pas bronchée, elle semblait même heureuse que ses parents lui présentent ce jeune homme issu d’une famille modeste BEN ATTAR.

Les amis de cette famille sont intervenus auprès des parents pour lui expliquer le problème et dans un cas pareil, lui ont t’ils dit, il faut prospecter tous les aspects du problème, car il se peut qu’il soit sexuel. En plus,
‘…C’est une grande Misvat de les accoupler même si jeunes si la nature de l’une le commande… !’

Le jeune homme bien docile et plein d’égards,surtout charmant ne s’est pas laissait intimider par la chose.

A Suivre…

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 décembre 2009, 12:28
'....Comment t'appelles-tu...? Demande Otto à Khana...!'


Le récit

'...KHANA ET OTTO...!'



Deux enfants, l'une juive et l'autre chrétienne vont se retrouver associés dans la peur, le froid, la solitude, la souffrance.

Deux jeunes, seuls dans une cave froide et humide, essayent tant bien que mal de SURVIVRE DANS CE BERLIN DÉVASTÉ....

Vous lirez la suite le chapitre VI LA RENCONTRE avec respect et amour pour eux.


L'AMOUR QUE L'ON PORTE AUX ENFANTS QUELQUE SOIT LEUR IDENTITÉ EST UNE PROFESSION DE FOI D'AMOUR ET NON DE RELIGION.

ALORS AIMEZ LES. AIMEZ KHANA ET OTTO.



Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 décembre 2009, 07:33








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