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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
04 décembre 2009, 06:46

T F 1

1 Quai du Point du jour

92100 Boulogne Billancourt

A l’attention du Responsable du Journal télévisé

le 9 Novembre 2009


Objet : Les « sans papiers ».

Messieurs,

Hier soir, dimanche 8 Novembre 2009, aux actualités du 20 heures, vous nous avez , à nouveau, sensibilisés au problème des « sans papiers » : c’est un leitmotiv récurant chez les journalistes ….

Si je comprends bien l’angoisse de ces gens de vivre dans l’insécurité du lendemain, ( car moi je les fréquente 2 jours par semaine ) je peux vous dire que votre reportage m’a fait bondir car vous occultez systématiquement une bonne partie du problème :

1. Ils sont venus ici en connaissance de cause et en sachant qu’ils violaient les lois françaises sur l’immigration, et savaient très bien qu’ils devaient préalablement demander un visa .
2. Ils travaillent illégalement « au noir » ( car il faut bien qu’ils se nourrissent ) , en toute connaissance de cause, mais se servent ensuite de cet alibi pour réclamer, devant vos caméras compatissantes, la régularisation de leur situation : ils étalent ainsi leurs violations des lois françaises pour revendiquer leur régularisation : c’est un comble …. et en plus vous les soutenez…. faisant ainsi l’apologie de la violation de nos lois !!!
3. Pourquoi n’avoir pas dit aux téléspectateurs que ces gens n’étaient pas aussi malheureux que vous voulez bien le faire croire ( ils étaient tous en forme et chaudement vêtus ) et que :
* ils ont accès aux soins gratuits par l’AME ( Aide Médicalisée d’Etat ),
* Ils ont droit à la CMU dans l’attente de leur régularisation ( et à la carte vitale que certains considèrent comme une véritable reconnaissance de leurs droits ),
* Leurs enfants sont accueillis immédiatement et gratuitement dans nos écoles,
* Ils obtiennent des logements par des contacts déjà en place.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 décembre 2009, 12:06
La suite de KAHLI continue bien sur.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 décembre 2009, 13:12
LA SOIRÉE DU MARIAGE DE KAHLI.



Donc voilà quoi, la suite de cette merveilleuse soirée racontée par Maman chérie qui ne tarie pas d’éloges sur ce qu’elle a rarement vue et surtout endurée comme vous allez le voir..

‘…Chôo ye ouldi (regarde mon fils) déjà le buffet, mara mta hfidatec….. (je te la souhaite pour tes petits-enfants… !’
‘…Pardon maman, mé tfié élch oussifa oulle oussif i batal â’âliya él g’zira( ne me souhaite pas un noir ou une noire que D ieu le préserve) … !’
‘…Lé (non) tu attends que je continue ma phrase, en fiél o’biod oulle bida … !’ ( JE TE SOUHAITE UN BLANC OU UNE BLANCHE)
‘…Mchoum oulle garoume fallou mnih oulle mneyec mélle youdi oulle youdiya ( beau ou moche, bon ou sale caractère mais juif ou juive BLAN… !’
‘…Attends que je continue ma phrase… ! Ou merkenti surtout… !’(Riche)
‘…Lé hatte zaouali radi (même pauvre, j’accepte)… !’
‘…Y’avait deux traiteurs… ! Un pour les noirs HALLAL TRAITEUR SALIM et l’autre BEITH DIN SHALLOM EL MEKHMEJ( Le pourri) pour les juifs… !’
‘…Quel racisme… !’
‘…En plus, les invités étaient séparés par un paravent, chaque ethnie seule, donc les renois se servaient dans leurs tables et les youpins chez eux, le père du marié, un mouchoir à la main , gesticulait
‘…OULDI KHDA OUSSIFA…. ! OULDI KHDA OUSSIFA… !’ ( Mon fils épouse une noire) Jé Bchiri él Sezar i coun ménou ( ( Bssiri le boucher, il est de la famille) il lui a lancé devant tout le monde ‘…FEC ENTI… ! IN YADIN RABEC… ! OUENTI TÂÂOUD FI ‘…OULDI KHDA OUSSIFA… !’ CHOUF e’ne BENTI KHDED’TLI JAPONAIS…. ! Tous les jours, elle lui cuisine DES CHOUCHIS… !!! Je vais aller me lamenter comme toi ‘…BENTI TECEL FEL CHOUCHI…BENTI TECEL FEL CHOUCHI…YE ZEEEEEBI…. ! FOC MEL MERJ MTÂÂYAC… !’ ( Ma fille mange des SOUCIS……………….ZEBI…. ! CESSE DE NOUS RONGER L’AME AVEC CELA…. !) Tu as toute la vie pour pleurer mais ce soir soit digne et prends ton mal noir en patience… !’ Il s’est tût et meskine il a été gémir prés du responsable de la cuisine CHINOISE… !’ Les invités des deux bords évitaient de croiser leurs regards, moi par contre j’admirais le père l’AMBASSADEUR SIDI OUSSIF TEMBLA, une belle allure, grand , e’qébri ( noble) dommage qu’il était noir par contre sa femme elle ne cassait rien… !’
‘…Normal après t’avoir envoyé chier, tu ne peux pas dire qu’elle était classe… !’
‘…La mariée comme elle était beEEEElle, et lui on dirait un cachet d’aspirine, et petit en plus… !Par contre les jeunes filles noires quelle beauté, quelle grâce, aucune odeur que du parfum de marque, robes longue, jambes longues découverte, que du lamé, fines des mannequins… !’
‘…J’aurai dû épouser une NOIRE EFFILEE…AVEC DE LONGUES JAMBES… !’
‘…TU M AURAIS TUER YE BLID…. !!! Donc moi pour ne pas montrer mon malaise, je suis passée de l’autre coté chez les noirs et j’ai gouté aux olives noires, un verre de coca noire , par respect, et à leur pain nature blanc… ! Par contre chez les juifs, je ne te dis pas, il y avait tout le bien de D ieu, chinois, tunisien, algérien, marocain etc… et les femmes je ne dis pas, des enflures, grosses, on voyait presque le couscous dégoulinaient de leur derrières, il y en avait de très belles, minces, etc…Mnih...Je cherche ma sœur Poupée, EL JEJOUITA ( l’hypocrite) choue, (voilà) ‘…Poupée…Poupée…Poupée… !’ Je tourne la tête et je la vois toute épanouie, comme si elle avait prit un bain de jeunesse, tu savais toi qu’elle a fait 3 LIFTINGS EN QUINZE ANS, ma sœur… ? Celle qui va pleurer chaque semaine à sa conseillère SOCIALE, oui mon fils 3 LIFTINGS alors que ta maman lorsqu’elle a eu envie de faire une LIPO SUCCION POUR SON CUL….
‘…L’hippopotame… !’
‘….Vous me l’avez tous, OUIIII…Vous les enfants elli mét (que je suis morte) pour vous , REFUSEE… ! Je la vois du coté des noirs à s’empiffrer comme je ne te dis pas, je lui dis ‘…Ah ma sœur, comment se fait t’il que ton visage a encore rajeuni ??? Elle me répond avec effronterie ‘…Ecoute ma sœur, MA PEAU SE RENOUVELLE NARURELLEMENT LORSQUE JE MANGE DU POISSON…NOIR… !’ Je lui réponds ‘…Alors comme les VIPERES QUI MUENT… !’
‘…Tu as bien fait… !’
‘ Es’dalec thaouét alliya (Tu te rends compte, elle m’a poissonnèe) deux fois, une fois pour le poisson et une fois pour NOIR… ! Elle a mangé des deux cotés, et qu’est ce qu’elle me dit ‘…Ye Haya, c’est quelconque…!’ Moi, je n’ai pas voulu lui répondre sinon je lui aurai dit ‘…En tout cas, au mariage de ton fils, tu te souviens où tu m’as mis… ? Derrière une colonne avec en plus les BAFFES prés de mes oreilles… !’ J’avais envie ce soir là de lui donner des BAFFES… ! Toute la soirée, je n’ai rien vu, je n’ai même pas pu me lever pour danser tellement j’étais coincée entre la table et la colonne… ! Il m’a même fallu passer sous la table pour aller faire pipi, ye ouldi, tu sais ce que j’ai fais, je n’ai pas envoyé mon chèque parce que je savais d’avance ce que j’allais endurer… ! ’ Elle s’est fâchée et elle est retournée chez les noirs pour ne pas me tenir compagnie chez les juifs… !’
‘…Elle a compris l’allusion… !’
‘…Fél lekher, (A la fin) elle a eu comme un remord de conscience et elle me dit ‘…Ye Haye, tu devrais aller visiter les WC, une grande for’ja… !’ Un grand spectacle… ! J’ai pris la balle au vol comme au tennis à ROLLANG GARROS et j’ai prétexté une envie d’aller faire un besoin… !’

‘…Tu avais vraiment UN BESOIN TOI…?’

‘…COMBIEN DE FOIS JE TE DIS QUE LORSQUE TA MAMAN A BESOIN DE FAIRE UN BESOIN IL NE FAUT L EMPÊCHER DE LE FAIRE ET NE PAS LA CONTREDIRE…!!!’

Je ne suis pas encore au bout de mes peines.

A Suivre….

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2009, 03:54

LA SOIRÉE DU MARIAGE DE KAHLI.
OPÉRATION RAID
.

‘….Mais avant d’aller faire mon besoin falssou… ! Je m’aperçois que la séance photo a commencé, j’ai dis à ma sœur Poupée, ‘…Ye Okhti, la vérité, pour ne pas gêner, je n’ai pas envie de prendre des photos avec les mariés… ! Et toi… ? ‘…Moi… ?’ Elle me répond ‘…Moi non plus, je vais faire semblant de rien… !’ Je la laisse donc pour aller visiter les WC. Je me dirige donc vers les toilettes. Devant la porte un vigile, chbeb,( beau),grand en tenue, tu sais comme les chasseurs des grands hôtels, il me sourit, je lui souri et je rentre, ye Ouldi, si tu avais vu ce luxe, des arabesques, quel faste, ces lustres, ces miroirs, ces dorures, MARA TES TOILETTES MEGHIR KHLEF ( je te souhaite les mêmes sans que tu en souffres) ces plafonds sculptés, des tableaux de maitre, ces moulures style empire…
‘…Ah tu t’y connais dans l’art en plus maman… !’
‘…Et même dans la farce des ART TICHAUDS… !…Ta mère, elle s’y connait en tout tu as compris ye bim, même en peinture, qui badigeonnait les chambres de notre ancienne maison à la Goulette…. ? Hein… ? Bref j’abrège, je vais pour faire mon petit besoin lorsqu’une dame assise me dit ‘… A votre aise, Madame… !’ Y’avait un plat avec des sous je lui ai dis ‘…Madame et si je ne fais pas mon besoin, vous me remboursez… ?’ Elle n’a rien dit donc je n’ai rien mis. ‘…Allaich flouch hram… !’ (Pourquoi gaspiller de l’argent pour rien, c’est pêche). Je me dirige donc vers les WC dames rien que pour le FUN… !’
‘…FUN… ?’
‘…Oui mon fils FUN…DE CHEZ TOP…. ! GRAVE… !’
‘…Et ben… !’
‘…Je pousse la porte et là, je te raconte pas , les femmes qui se remaquillaient, se repeignaient, quel français elles usaient, je ne te dis pas, enfin je vise une cabine et je rentre, je m’assoie sur le ST SIEGE DU ST GOERGES… !’ Et là, je dis à voix haute ‘…CHE CHE QUELLE KÂÂDA (assise). Tout d’un coup, j’entends toutes les femmes sortirent en même temps, et l’une d’entre hurle ‘…IL Y A AL QAIDA…. ! IL Y A AL QAIDA DANS LES WC… !’ Tu ne vois pas, ma porte se ferme automatiquement et je me retrouve bloquée… ! Deux minutes plus tard, j’entends une grosse voix dans le micro… ! ‘…VEUILLEZ ÉVACUER LES LIEUX…. ! PAR LES PORTES DE SECOURS… !’ Plusieurs fois… ! J’appelle ‘…Ô SECOURS… ! Ô SECOURS… !’ Ensuite, j’entends des bruits de bottes, cela m’a rappelé les allemands…Puis encore dans le micro ‘…BOUCLEZ TOUTES TOILETTES… !’ Puis, j’entends une voix ‘…Lieutenant vérifiez les SAS… ! Ne bougez surtout pas, ici le commandant ALOES du RAID… ! Nous vous conseillons de sortir les mains en l’air…. !’ Mais j’étais bloquée et RAIDE PAR LA PEUR… ! J’ai donc conclu que l’on s’adressait à moi… !’ J’ai répondu à haute voix ‘…CHNOUE EL KHAIDA E’DI POUR UN PIPI….POUR VISITER UN ST SIEGE… !’ ( C’est quoi ce scandale… !’) La voix ‘…Combien êtes vous… ?’ Puis celle du commandant ‘…Nous vous donnons 5 minutes avant l’assaut final… SORTEZ LES BRAS EN L’AIR…!’ J’étais sans voix. Les 5 minutes sont passées et tu ne vois pas, je vois comme un serpent en caoutchouc passer par-dessous la porte… ! Il y avait une petit boule lumineuse… !’

‘…Une caméra maman pour voir quel genre de terroriste tu es… !’

‘…Bel fej’ya ( par la peur) J’ai laissé échapper des pets sans discontinuer, et là la voix qui dit ‘…IL EST ARME…. !’ Alors là, sans me rendre compte, je fais pipi dans ma culotte que je n’avais pas baissé et en plus j’étais assise sur l’abattant du siège… ! J’étais trempée… !Enfin, j’ai pu dire un mot en criant ‘…Je suis Madame HAYE ….. ! La maman de Breitou du CLUB_55…’ ‘…On vérifie Madame… !...UN INSTANT… !’ Enfin CINQ MINUTES PLUS TARD, la porte du WC se débloque et là, je vois TROIS HOMMES MASQUES TOUT EN NOIR… ! ‘…SORTEZ LENTEMENT MADAME… !’ Je sors lentement les bras en l’air malgré mes rhumatismes… ! Enfin l’AMBASSADEUR vient me voir et il leur dit ‘…Mais cette dame
est inoffensive, je la connais, qu’est ce que c’est tout se remue ménage pour une futilité… !’
‘…Il a dit que tu étais une futilité… !’
‘…Il n’a qu’à dire ce qu’il voulait, tu crois que j’étais en position de répondre, â’âtine nokhroj( que je sorte) de cette opération… !’
Enfin, le calme est revenu et les invités sont revenus.

Ma sœur vient vers moi et me dit ‘…Mais où tu étais ye HAYE… ?’
‘…J’étais en vacances…!’
‘…Tiens regarde comme je suis bien dans les photos… !’
‘…Mais tu m’as dit que tu n’avais pas pris de photos… ?’

‘…Que veux-tu les ABSENTS ONT SOUVENT TORT… !’

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2009, 08:04
A MON AMI NINO LE CINEASTE DE LA GOULETTE.



Nous n’avons pas eu des temps tristes.
A vivre des événements douloureux.
Nous sommes les enfants de la chance.
La chance d’être nés après la guerre.

La chance de n’avoir pas sursautes en pleine nuit
En nous serrant contre la poitrine de nos mamans.
Sous l’effet des bombes, de n’avoir pas été réveillés
Sous les coups des bottes des innommables hommes vert de gris.
La chance de n’avoir pas vécu sous les ténèbres
Dans le noir de ces jeunesses sacrifiées pour rien.

Notre ghetto était lumière et soleil.
Parfums, ambiances et belles atmosphères
Loin des violons qui pleurent et des pianos qui hoquetent.
Nos chemins étaient de verdure,
Et les roses fleurissaient sur nos passages
Sans que nos bras en portent les stigmates.

Nous les enfants de la Goulette.

A TOI LE CINÉASTE BELHASSINO.






Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2009, 10:09
LA SOIRÉE DU MARIAGE DE KAHLI.

OPÉRATION SÉDUCTION.



Ahhhh, lorsque maman raconte un événement rare, elle peut m’en parler pendant des heures, des jours et même des semaines. Alors bien sur, au vu de son âge, je l’écoute, c’est normal.

Je la laisse se soulager, c’est une thérapie pour les vieilles personnes d’être écoutées, entendues même si dés fois, on fait semblant d’approuver ce qu’elle dit. Veuve vieille et solitaire ca fait beaucoup. Alors en père de famille ingrat, je l’écoute en me disant qu’un jour peut être que mes enfants feront semblant de m’écouter aussi. Juste retour des choses parce que je me souviens souvent de ces paroles ‘…Teoua tchouf, ouledéc i redoulec… !’ Tes enfants en feront de même… !’

Quelle culpabilité. Me voilà condamné par maman chérie si je ne lui prêtais pas l’oreille, alors pour éviter cette affreuse condamnation, je l’écoute en posant le combiné sur la table tout en vaquant à mes occupations.

Donc je la laisse continuer sa narration qui a fait rire Tawfic, et c’est le but du délire. Qui n'a pas dit un mot chez moi au CLUB_55.


Car tout délire qu’elle qui soit se doit d’être pris au sérieux.
Bref, après la mésaventure des WC, maman loin d’être un agent de AL QAIDA, monte les escaliers accompagnés par les hommes du RAID. On lui indique sa place. Vers le fond en compagnie de sa sœur. 12 personnes à table qu’elle ne connait pas.

‘…Monsieur du RAID, je ne pourrais pas être mise dans une autre place, parce que je voudrais voir les attractions… !’
‘…Où voulez vous être assise… ?’ Lui demande benoitement le monsieur du RAID.
‘…A la table de l’Ambassadeur, le père de la mariée, c’est important… !’
‘…Je suis désolé madame, je ne le peux pas, je peux vous rapprocher un peu mais pas près de l’Ambassadeur…. !’
‘…Dommage, je serai toujours une proscrite… !’

A peine l’homme du RAID parti, que maman traine sa chaise et vient se placer à la grande surprise de l’Ambassadeur et de sa femme, entre lui et sa elle.

‘…Je suis vieille Monsieur L’Ambassadeur, et je pourrais être votre maman, alors je vous prie de m’excuser de m’être permise de venir vous tenir compagnie, en plus j’ai des choses à vous dire… !’

Monsieur Ambassadeur blêmit un instant puis reprenant sa couleur naturelle lui répond..

‘…Mais Madame, les place sont comptées et puis vous savez bien que logiquement votre place se trouve avec la famille blanche… !’

‘…Je n’ai pas de à priori, blanc noir c’est pareil, croyez moi, et puis vous savez je me sens si seule là bas que j’ai pensé que vous m’accorderiez cette faveur au vu de votre gentillesse qui déborde de votre visage… !’

Touché au vif, l’Ambassadeur ordonne de placer une chaise entre lui et sa femme.

Sa femme retenant sa colère fait mine de ne rien voir.

Maman s’assoit donc entre eux. Le grand Orchestre commence à jouer, moitié MAZEL TOV moitié LA CHANSON DE LA BROUSSE. Les juifs dansent un moment sous MAZEL TOV tandis que les NOIRS dansent sous l’autre air. En fait la piste est prise par moment par les uns et par les autres mais jamais ensemble. Une rare bizarrerie qui arrive tous les deux siècles.

Après une demi heure de tec’ssir mokh, casse tête, le premier plat arrive.

Très convenant, Monsieur l’Ambassadeur commande à maman une entrée KACHER.
Maman est très surprise par ce geste qu’elle apprécie à sa juste valeur.

‘…Vols au vent au poulet, accompagnés de flagellés haricots de Lorraine. Le tout baigné dans une sauce de Normandie relevée de champignons de HAUTE SAVOIE avec un carré de truffes du Limousin.

‘…Et dire que j’habitais à la rue du Limousin, Monsieur L’Ambassadeur… !’
‘…Dans quelle ville Madame, si ce n’est pas indiscret… ?’
‘…A la Goulette… !’
‘…Charmante ville à mon époque… !’
‘…Comme vous le dites si bien, mon fils ainée m’a forcée à la quitter… !’
‘…Pour la France… ?’
‘…Oui, hélas, et là je me sens étrangère, j’aurai voulu être française mais la Préfecture a rejeté cent fois mon dossier alors si dés fois, vous n’auriez pas une connaissance là bas…Pour que je sois française, Rabi lei i nahic… !’
‘…Écoutez, je ne vous promets rien mais je vais voir ce que je peux faire.. !’
‘…Et si je deviens française, j’aurai tous les acquis, vous savez parce que là je vis de rien, mais de rien… ! Je me sens abandonnée de toutes parts et à mon âge c’est dur Monsieur… !’
Elle se met à pleurer.
‘…Vous n’allez quand même pas, Madame, gâcher notre soirée avec vos histoires… !’ Madame.
‘…Mais Madame, vous ne savez pas ce que c’est que de vivre dans la solitude sans être française, si je l’étais au moins, j’aurai eu qqs privilèges comme faire des cures, me faire payer mes vacances par la Mairie… !’
‘…A bien réfléchir madame, que pensez vous si je vous faisais AMBASSADRICE ITINÉRANTE POUR LES VIEILLES MAMIES ABANDONNÉES....A TRAVERS LE MONDE…. !’
‘…Comme ENRICO MACIAS… ? Mais je ne sais pas chanter moi… !’
‘…Non, vous ne chanterez pas, vous irez comme MISSIONNAIRE EN AFGHANISTAN par exemple… !’
‘…Vous n’avez trouvé que ce pays … ?’
‘…En Irak… !’
‘…C’est pire… !’
‘…Au KOSOVO… !’
‘…Je suis morte… !’
‘…A Gaza… !’
‘…Enterrée… !’
‘…Je trouve que cette fonction est très honorable… ! Qu’en pensez-vous cher Mari… !’
‘…Je pense que cela mérite réflexion, j’en parlerai lors du sommet de NAIROBI… !’
‘…C’est où cela… ?’ Maman.
‘…Au Kenya… !’
‘…Là où il y a les SAFARIS…?’
‘…Oui mais vous ce n’est pas pour tuer le lion mais plutôt prêcher la bonne parole dans les contrées africaines… !’
‘…Vous allez en parler aussi à l’O.N.U… ? ’
‘…Même au CONSEIL DE SECURITE… !’
‘…Avec KOFI ANANAS… ?’
‘…Oui, il vous secondera à présent qu’il a fait son beurre… !’
‘…Chic alors, je vais m’en mettre plein les fouilles… !’
‘…Comme tout le monde… !Je vais soumette cette proposition, vous avez le profil adéquat… !’
‘…J’ai 85 ans… !’
‘…Justement c’est votre âge qui fera votre force… ! Une vieille mémé a plus de poids que n’importe quel con à l’O.N.U… !’
‘…Finalement, je vous trouve charmante Madame… !’ Lui dit Madame.
Alors madame ma mère, se lève et lui colle un baiser sur la joue en lui laissant au passage un filament de haricots sur sa prestigieuse joue.
‘..Otez cette moustache ma chère femme… !’ Lui fait remarque son mari.

‘…Ye Ouldi si tu vois ce langage choisi, ces manières aristocratique alors qu’en face, la famille des juifs parlaient à voix hautes, ce n’est pas parce qu’ils sont noirs qu’ils sont mal éduqués, mais pas du tout, écoute j’étais gênée oui gênée par cette courtoisie que je n’ai vue nulle part ailleurs. Même lorsqu’ils dansent, ils sont biens, rythmés dans leurs pas, un déhanchement réglé sur mesure alors que les nôtres stambali. Pendant que je parlais, arrive ma sœur et de sa voix forte..
‘…ENTI OUNIIIII….Ouena cadââ en calbec men chire ou chiré… ! TU ES LA TOIIIII…. ! Et moi qui te cherche de partout… !’
Tu sais ce que j’ai fais…Je lui ai répondu.
‘…Mais qui êtes vous Madame pour vous adresser à moi dans un langage de brousse, hein… ?’
‘ Chouitela demé… ! Je l’ai enragé.
Elle me répond.
‘…Ah bon, tu ne reconnais plus ta sœuUUUUr… ?’
‘…Sœur… ? Mais vous divaguez Madame, une future AMBASSADRICE ITINÉRANTE POUR LA CAUSE DES VIEILLES MAMIES, ne peut se permettre d’avoir une fréquentation telle que la vôtre… !’
Monsieur Ambassadeur et sa femme n’en revenaient pas par ma prestation haute niveau.
C’lete ou chectét…Elle a encaisse et elle s’est tût.

‘…Alors tu ne lui parle plus à Poupée… ?


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2009, 10:25
A MON AMI NINO BELHASSEN...UN HOMME DE GRANDE VALEUR DONT LA DOUCEUR ET LA GENTILLESSE SONT PROVERBIALES.


Nino salut, j’ai bien reconnu tes frères et ton cousin Bautis.

Que nous restent-ils aujourd’hui… ?
Des images, des photos, des timbres de voix,
Des échos qui s’évanouissent dans le brouillard
De ma mémoire… !

Que me reste t’il aujourd’hui de mon passé
De notre passé, des petits mots en rimes
Pour dire ‘…Oui, je me la rappelle et j’m’la ramène… !’
Lorsque l’ennui, la nostalgie vient par moment
Réveiller mon havre de paix, loin du carcan.

Même les feuilles mortes de nos secs ficus,
Sur notre sol tardaient à s’envoler en terre étrangère,
Quand passe le vent associé au sable gris
Celui que nous avions bouffé sans parcimonie.

Tu me dis passer, mais qu’elle joie mon ami,
De voir ce que je ne vois plus depuis des décennies.
D’entendre une voix chaude, née là bas dans notre pays
Qui était le nôtre et dont nous ne sommes plus liés.

Je me réjouis d’avance, un lundi ou un mercredi
De te voir debout Nino, au seuil de ma boutique.
Et si on plus, tu acceptes mon invite, nous irons à coté
Chez Guichi le Jerbien mordre le temps et mâcher
Quelques souvenirs anciens d’avant écornés
En laissant sur la table nos appétits
Car rien au monde ne peut régaler un ami
Que de s'empiffrer de ce qui n’est plus.



Tu trouveras mon numéro de téléphone dans Message Prive.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2009, 10:53
Nos chemins n’ont pas été salis par le sang.
L’air n’était pas rempli par des hurlements de douleur
Et nos pleureuses ne pleuraient que la mort naturelle
Ou accidentelle d’un père ou d’un fils mort prématurè.

Nul maman goulettoise n’a perdu un fils dans la guerre.
Car ils rentraient tous les soirs des terrains de bataille
Avec dans la voix notre hymne nationale
‘..Si tu veux mon bonheur Goulette sortira vainqueur… !’§§§§§
Seul le ballon avait droit de cité
Et les filets étaient nos murailles.

Nos héros portaient des noms
P’tit GOSSE ou Loubia…LOPI ou LA JOUIQUE
Oui, ils se sont distingués dans la grande connerie.
Et nous dans la grande imbécilité.

Les troncs de nos arbres ne portent pas d’éraflures
Sauf des coups de canif ‘…Je t’aime Marie… !’
En forme de petit cœur.

Aucune fosse commune dans notre ville.
Sauf celle des détritus qui flambaient
Dans la moiteur de nos étés chauds
Ou de nos hivers ensoleillés.

Aucun train au départ,
Aucun wagon de la mort.
Ni des HAUS …NI WITZ… !
Encore moins DRANCY.
Tout juste un train de campagne
Qui sifflait des accents du pays qui était le notre.

Nous n’avons pas connu les sirènes de l’horreur
Sauf la voix du bon Muezzin qui priait D ieu.
Et la voix de D ieu qui planait sur nous.
Ou le son du Shoffar sous nos châles blancs.

Nous n’avons pas été les soldats de l’horreur
Ceux du déshonneur.
Nous avons seulement défendu des envahisseurs
Dans nos délires.

Nous n’avons pas flirté avec la mort
Pas même dans nos rêves,
Mais avec des filles belles et aguichantes.
Nous n’avons pas eu de mépris pour notre frère arabe
Ou pour l’italien le maltais que nous avons aimé.

Vieux messages d’amour mille fois répétés
Dans les oreilles bouchées, durant des années.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 décembre 2009, 12:03
Prochainement la suite de la soirée de Khali.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 décembre 2009, 13:28
LA FIN DE LA SOIRÉE DU MARIAGE DE KAHLI.


Maman continue donc sa narration.
Emportée pas son élan, elle ne tarit pas d’éloges sur cette belle soirée dont l’issue sera fort honorable . Elle a su avec ses belles paroles charmantes se faire prendre en sympathie par Monsieur l’AMBASSADEUR, le papa de la jeune et belle KAHLI. Jouant sur les deux tableaux, l’un blanc et l’autre noir, elle a navigué entre ses deux parties avec beaucoup de tact et de délicatesse.
Jouant sur les sentiments et l’émotion comme elle sait si bien le faire, elle a su conquérir le cœur de ce Monsieur affable, aimable et respectueux au delà de ce qu’elle espérait.




REPRISE DE LA SUITE D EN HAUT.

‘…Alors tu ne lui parle plus à Poupée… ?’
‘…Bien sur que je lui parle mais au téléphone… !’
‘…Ah donc plus de vives voix… ?’
‘…Donc je continue. Après la mésaventure des WC, et la rada( la colère) que j’ai donné à ma sœur, la soirée arrive à son terme. Cotillons, ballons, confettis et j’en ai bouffé des confettis, serpentins, sifflets etc…Un réveillon ye ouldi. Ambassadeur, belic belic aliya (prenant soin de moi) m’accompagne sur la piste de danse sous le regard sa femme. De temps en temps, je lorgnais sur le papa du garçon, mech’kine hal’tou ( pauvre sa situation) il était dans les vaps, sa femme n’en pouvait plus alors que les mariés dansaient sur la piste. Khali s’est approchée de la maman du garçon pour la faire danser, tu ne vois pas qu’elle lui tourne le dos et là involontairement, sa longue traine se prend dans le talon de la ‘belle mère, la robe de Kahli se déchire et voilà qu’on voit ses dessous, fissa fissa, le papa Ambassadeur vient aider sa fille au bord des larmes et avec une grande diplomatie, il dit

‘…Ce n’est rien, juste une déchirure sans importance… !’
Regarde le jeun de mots, mon fils… ! Il prend sa fille par la main, l’emmène dans les vestiaires et dix minutes plus tard, la Kahli revient avec une nouvelle robe de mariée, lejem mercenti yesser ou’bou’é (il doit être immensément riche son père) Loucen jét le contraire ourass rabi beli él familglia mta el youd ââ’tiou triha ( Si c’était l’inverse, sur le bon D ieu, la famille juive lui aurait donné une raclée.) Jit e’ne béch en e’hni él om mta louled mchit chofta, jét Poupée catli ‘…Ye Jéjouita, okââd fi blass’tec’ (Pour rassurer la maman de la marié, je suis allée pour lui dire un gentil mot alors ma sœur vient me lancer ‘…Hypocrite, reste à ta place… !’ ) Chouf ye bébert, hassita el cel’ma cif ouehda e’li tlaou’la oujje bél jir (Je me suis sentie blessée, et ces paroles ont fait l’effet de quelqu’un qui a reçu une giclé de chaux sur la figure.. !) Je n’ai rien dit, je me suis reprise et j’ai regagnée ma place. Bref, après les agapes, nous sommes passés au buffet, gâteaux, fruits, pièces montées etc…. Jusqu’à maintenant, tu me crois ou pas, je n’arrive pas à croire à la réalité, du jamais vu dans les annales… ! Bon, je ne veux pas te tenir longtemps à cause de tes clients, finalement je me suis levée pour partir et dire bonsoir aux deux familles.

L’AMBASSADEUR vient me dire à l’oreille ‘…Madame Haye, vous allez recevoir d’ici peu une invitation pour venir défendre la cause des MÉMÉS ISOLÉES à Nairobi et ensuite plaider toujours votre cause à l’ONU.

J’étais aux anges et je me suis mise à pleurer. Ainsi je sortais de la soirée inoubliables avec une promesse enfin d’être une PERSONNALITÉ IMPORTANTE… !’
‘…Donc tu tiens vraiment à cette MISSION… ?’
‘…Et comment, voyager et porter la bonne parole des MAMIES ISOLÉES aux MAMIES RECLUSES, repousser la solitude, prendre des engagements, créer une ONG, recevoir des DONS de partout comme LADY DIANA….MÈRE TÉRÉSA…SŒUR EMMANUELLE DE CALCUTTA, faire de MA CAUSE UNE MISSION DIVINE… ! Et générer des vocations… !’

‘…VAAAAASTE PROGRAMME A 89 ANS… !’
‘…Ce n’est pas mon âge qui compte mais la FOI ET LA VOLONTÉ QU’ON Y MET…ET TU SAIS QUE J’ARRIVE A SOULEVER DES MONTAGNES MOI…. !’
‘…Oui, je n’en doute pas un seul instant, surtout lorsqu’on tient une canne pour marcher…!’
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